• Laurent Costa - Artiste

    Artistes émanants

    Les mystères de l’eau

    Les fabuleuses photographies d'eau de Laurent Costa

    Sites :  waterphoto    et     water-art 

    Artistes : Laurent Costa 

     

     Artiste : Laurent Costa  

    Né en 1965, Laurent Costa est un amoureux de la nature. Après de longues années en Suisse romane, Laurent l'horloger revient vivre dans son pays natal. Attaché à la préservation de l'environnement et particulièrement à la qualité de l'eau, il décide de s’investir dans ce domaine.

    L’heure est-elle à la prise de conscience de notre patrimoine mondial ?

    C'est, du moins, ce message que Laurent souhaite passer. Le but étant de s'investir dans l'éducation et la protection de la nature, d'avoir une meilleure gestion de l'eau à travers des petits gestes simples et gratuits quotidiens, et également de permettre un accès à l'eau potable pour tous.

    Mais comment attirer l'attention sur ce thème particulier ?

    Afin de rendre son action ludique et originale, Laurent choisit le microscope comme outil de travail.

    Et si l'eau avait un message à transmettre ? Quel serait-il ?


    Que nous dirait l'eau si nous décidions de la photographier (comme une radiographie) au cœur de son intimité à l'aide de microscopes appropriés ?

    C'est afin de répondre à cette question que Laurent est devenu un photographe atypique.

    Sans connaitre de protocole scientifique, sans travail particulier, en congelant un peu d'eau sur une lamelle de verre, il en photographie les cristaux et puis l’eau par elle-même quelques secondes après.

    Pourquoi l'idée lui est-elle venue de faire cela ? Cette question n'aura sans doute jamais de réponse. Cela n'est pas important, car comme l'a si bien dit Blaise Pascal, "le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas".

    L'eau pourra-t-elle nous donner une réponse sur ce qu'elle est ?

    Est-elle un simple assemblage d'atomes ? Ou est-elle un miroir qui pourrait refléter l'humanité et/ou ce qu’elle lui fait subir ?

    Dans ce cas, aurait-elle un message à nous faire passer ?

    Cet or bleu, indispensable à la vie et comportant des caractéristiques semblables à l'être humain, aurait-il un lien avec lui ?

    On dit que l’eau « coule de source ». Mais de quelle source s’agit-il ? Ne serait-ce pas à notre propre source que nous nous connectons lorsque nous nous relions à l’eau ?

    Au jour d'aujourd'hui, la science se rend compte de plus en plus de lien qui rattache l'expérimentateur avec l'objet de l'expérimentation. Les deux semblent liés et interdépendants.

    Est-ce que cela pourrait induire qu'une communication peut s'établir entre le photographe et les cellules de l'eau ?

    Les Traditions nous disent que notre monde matériel a pris naissance à partir de l’eau.

    Aller à la quête de l’eau serait-il un chemin pour aller à la quête de ses origines ?

    Laurent Costa vous propose de partager sa quête en vous faisant bénéficier de son point de vue unique et original. Ses photos sont le témoignage de ses recherches au cœur de l’eau et libre à chacun de les vivre à sa manière…

    Les photos de cristaux sont de l’hiver très froid 2011 - 2012.

    "Je sais que je ne sais rien sur l'eau, comme sur le monde" Socrate

    Plus la science avance, plus elle donne raison à la nature.

    Artiste : Laurent Costa  Artiste : Laurent Costa

    Léonard de Vinci: "C'est l'eau qui mène la nature"   

      Les mystères de l’eau

    Mars 2014
    Textes: Didier Salvignol
    Photos: Laurent Costa

    Artiste : Laurent Costa

    Photo : Laurent Costa, www.waterphoto.eu

    Article reproduit avec l'aimable autorisation de Didier Salvignol et Laurent Costa le 21-03-2014 

     Que savons-nous de l’eau ?

    La molécule d’eau pure est composée de trois atomes. Un atome d’oxygène et deux atomes d’hydrogène.
    Sa formule chimique est H2O.
    72 % de la surface de la Terre est recouverte d’eau (97 % d’eau salée et 3 % d’eau douce dans différents réservoirs) sous forme gazeuse (vapeur d’eau), liquide et solide.i
    Il s’agit d’un composé essentiel pour la vie des organismes sur Terre.
    Selon le Dr Marc Henry, ingénieur et chercheur associé au CNRS, l’eau permet à tous les processus biologiques d’apparaitre. Elle serait la substance primordiale présidant à la vie.
    Une cellule est composée d’eau, de protéines et d’ions. Dans ces conditions, elle représente environ 70% de la masse d’une cellule. Mais si nous prenons en compte le nombre de molécules présentes dans une cellule, celle-ci est alors faite à 99% d’eau (en sachant que l’eau n’existe pas uniquement sous forme liquide).
    L'eau de mer et notre corps contiennent 84 éléments en proportions équivalentes. Il y a ainsi 4% de sel dans les océans et dans notre sang.
    Contrairement à la plupart des liquides, l’eau se dilate lorsqu’elle gèle. Cela signifie qu’un glaçon a la même masse que son équivalent en eau, mais possède un volume environ 10% plus élevé.
    L’eau est également un solvant naturel pour beaucoup de matériaux. Elle permet de les dissoudre lorsqu’elle se lie à eux.
    L’eau comporte beaucoup de propriétés uniques. C’est la raison pour laquelle le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), lors de l’Année mondiale de la physique en 2005, l’a officiellement classée à la première place des dix plus grandes énigmes de l’Univers.
    La plupart des liquides ont leurs molécules plus ou moins désordonnées. L’eau est dite « structurée », car ses molécules se relient sous forme d’agrégats parfaitement ordonnés (appelés clusters). Et des expériences montrent que cette structure peut changer de forme très rapidement.
    Ce qui semble important dans l’eau n’est donc pas seulement sa composition moléculaire H2O, mais également la manière dont les molécules sont organisées.
    L’eau possède plusieurs états dont les principaux sont :
    Solide 
    Liquide
    Gazeux
    Supercritique (lorsque sa température atteint un niveau dit « critique » et lorsqu'il est comprimé au-dessus de sa pression critique).  

    Artiste : Laurent Costa 

    Artiste Emanants : La page de Laurent Costa

    La théorie des « quatre éléments » des Traditions

    Pour bien comprendre l’importance de l’eau dans les Traditions, il est utile de préciser ce que les Anciens (terme que j’utiliserai pour nommer ceux qui nous ont légué leur connaissance) entendaient par les quatre éléments Terre, Eau, Air et Feu.
    De nos jours, les chimistes utilisent un tableau périodique comprenant plus de 100 éléments.
    Chacun d’eux représente un atome (Hydrogène, Hélium, …).
    Les quatre éléments dont parlent les Traditions n’ont aucun rapport avec les éléments de ce tableau périodique.
    Depuis plusieurs siècles, les scientifiques cherchent à décomposer la matière alors que les Anciens voyaient la matière comme un Tout Unifié. Ils ne trouvaient aucun intérêt à la décomposer en sous-partie. Leur seul objectif était de définir les principes liés à cette Unité.

    Aristote (-384, -322 av JC), philosophe grec, l’exprimait ainsi :
    « La matière des contraires est une seule et même matière (…) La matière d’un corps reste également la même, que le corps soit grand ou petit : et la preuve évidente, c’est que, quand l’eau se change en air, c’est bien la même matière qui est changée sans avoir reçu rien d’étranger; et c’est seulement que ce qui était en puissance est arrivé à l’acte, à la réalité. »
    Anaxagore (-500, -428 av JC), philosophe dit à Hippocrate de Cos (-460, -370 av JC), médecin grec :
    « Il faut que tu saches aussi, ô Hippocrate, que tout est dans tout et que la séparation absolue n'est guère possible, puisqu'il y a en tout une partie de tout.
    Rien ne naît ni ne périt, il n'y a que des mélanges et des séparations entre les choses qui existent, ou si tu veux, pour mieux comprendre mon syllogisme, ce sont ces déplacements de substances particulières qui produisent les transformations apparentes; la quantité de chaque élément est incalculable et restera toujours dans le monde, égale à elle-même ». 
    La mécanique quantique semble leur donner raison, car le physicien Bohm s’est exprimé ainsi en 1983 :
    « En fin de compte, l'univers entier (avec ses particules, y compris celles dont sont faits les humains, leurs laboratoires, leurs instruments, etc.) doit être conçu comme un tout indivisible, au sein duquel l'analyse en constituants séparés et indépendants n'a pas de justification fondamentale »  (Bohm, 1983)

    Ce que les Anciens appelaient les quatre éléments n’était donc pas des éléments matériels, mais des principes immatériels.
    L’immatériel est difficilement exprimable par les mots à cause de sa nature. Il n’est donc possible de définir les quatre éléments qu’en utilisant des analogies ou des correspondances.

    Selon H.P. Blavatsky (1831-1891), fondatrice d’un courant ésotérique appelé théosophie :
    « La chimie nous apprend que dans le corps de l'homme il y a de l'air, de l'eau, de la terre et de la chaleur ou feu ; l'air est présent par ses composés ; l'eau se trouve dans les sécrétions ; la terre dans ses constituants inorganiques ; et le feu dans la chaleur animale. »
    Pour Papus, Dr Gérard Encausse (1865 - 1916), médecin et occultiste français :
    « Les Anciens désignaient les quatre états de la matière solide, liquide, gazeux et l'état radiant ou la quintessence réciproquement par terre, eau, air et feu. »
    Le terme « état radiant » est un état ultra-gazeux découvert entre autres par William Crookes (1832 – 1919), chimiste et physicien français et Michel Faraday (1791 – 1867), physicien anglais.
    Albert Poisson (1868 – 1893), passionné d’alchimie, définissait les quatre éléments ainsi :
     « À côté du Soufre, du Mercure et du Sel, les alchimistes admettaient quatre éléments théoriques, la Terre, l'Eau, l'Air et le Feu ; ces mots étaient pris dans un sens absolument différent du sens vulgaire. Dans la théorie alchimique les quatre éléments pas plus que les trois principes, ne représentent des corps particuliers, ce sont de simples états de la matière, des modalités. L'Eau est synonyme de liquide, la Terre c'est l'état solide, l'air l'état gazeux. Le Feu un état gazeux très subtil, tel qui celui d'un gaz dilaté par la chaleur. Les quatre éléments représentent donc les états sous lesquels la matière se présente à nous, on pouvait par suite dire logiquement que les éléments composent tout l'Univers.


    Les Éléments représentaient non seulement des états physiques, mais par extension des qualités.
    "Tout ce qui était de qualité chaude a été appelé par les anciens : feu ; ce qui était sec et solide, terre ; ce qui était humide et fluide, eau; froid et subtil, air" (Épître d'Alexandre).»

    Donc, pour résumer :
    La matière était considérée par les Anciens comme une Unité.
    Sa constitution peut être définie par les quatre éléments qui sont des principes non corporels :
    Solide : Terre
    Liquide : Eau
    Gazeux : Air
    État radiant, état gazeux très subtil : Feu 

    Maintenant, continuons le raisonnement donné par les Traditions.
    Pour les chimistes, tout est matériel. Et chaque « brique » matérielle est assemblée mécaniquement avec les autres.
    Les Anciens estimaient que tout ce qui existe comporte une intelligence, une conscience, un esprit. Cela ne signifie pas que l’état de conscience d’une pierre soit le même que celui d’un humain, car ils définissaient différents niveaux de conscience. Mais selon eux, il y a un esprit derrière la matière. Et c’est ce dernier qui lui donne la vie. Ils considéraient donc la matière comme quelque chose d’inerte, mais qui était rendu vivant grâce à l’esprit qui l’animait.
    Et c’est de là qu’est née l’idée des « esprits de la nature » (aussi appelés esprits élémentaux) se trouvant dans chacun des quatre éléments :
    Terre : Gnomes, Fées, Nains, …
    Eau : Ondines, Sirènes, Nymphes, Tritons, …
    Air : Sylphes, Elfes, …
    Feu : Salamandre, Feu-follets, … 

    Artiste : Laurent Costa

     Les esprits de la nature seraient donc présents dans tout ce qui existe. Ce seraient eux qui animeraient chaque « grain de matière ».

    Cela permet de mieux comprendre les propos suivants de H.P. Blavatsky :
    « Le Feu, l'Air, l'Eau, la Terre ne furent que les enveloppes visibles, les symboles des Âmes ou Esprits invisibles qui les animaient, ou des Dieux Cosmiques, auxquels les ignorants vouaient un culte, mais dont les plus sages se bornaient simplement, mais respectueusement, à reconnaître l'existence ».
    Que penser de nos jours de cette idée d’esprit qui se cache derrière la matière ? Est-ce un mythe ou une réalité ?
    Pour le savoir, il pourrait être utile d’avoir l’opinion d’un scientifique qui a passé sa vie entière à étudier la matière. C’est le cas de Max Planck (1858 - 1947), prix Nobel de physique en 1918 et l’un des fondateurs de la mécanique quantique :
    « En tant qu’homme qui a consacré toute sa vie à la science la plus lucide et à l’étude de la matière, je peux vous dire ceci en conclusion de mes recherches sur les atomes: Il n’y a pas de matière comme telle. Toute la matière est originaire et n’existe que par la vertu d’une force qui cause les particules d’un atome à vibrer et qui soutient tout ce système atomique ensemble.
    Nous devons supposer derrière cette force l’existence d’un esprit conscient et intelligent. Cet esprit est la matrice de toute matière. » 

    Artiste Emanants : La page de Laurent Costa 

    De nos jours, nous pouvons ainsi nous rendre compte que les scientifiques semblent confirmer les propos des Anciens. Il existerait bien un esprit qui sous-tend la matière. Bien sûr, les scientifiques ne lui donnent pas de nom comme l’ont fait les Anciens, mais ils ont reconnu son existence. De même, les physiciens quantiques se rendent compte que ce qui est important dans chaque objet d’étude, ce ne sont pas les éléments qui les composent, mais les interactions qui existent entre eux.

    Il est donc fondamental de s’intéresser aux interactions existantes à l’intérieur d’un organisme, entre les organismes et entre les organismes et leur environnement.
    Cela permet de mieux comprendre les propos de Platon suivants :
     « Mais, comme il devait être un corps solide, et que les corps solides ne se joignent jamais ensemble par un seul milieu, mais par deux, Dieu plaça l’eau et l’air entre le feu et la terre, et ayant établi entre tout cela autant qu’il était possible des rapports d’identité, à savoir que l’air fût à l’eau ce que le feu est à l’air, et l’eau à la terre ce que l’air est à l’eau, il a, en enchaînant ainsi toutes les parties, composé ce monde visible et tangible. C’est de ces quatre éléments réunis de manière à former une proportion qu’est sortie l’harmonie du monde, l’amitié qui l’unit si intimement que rien ne peut le dissoudre, si ce n’est celui qui a formé ses liens. » 
    Cette « amitié » qui unit tout ce qui existe est le « liant » (la relation) entre les éléments. Il est donc primordial pour les Anciens de comprendre comment chaque partie communique (ou est reliée) avec une autre.
    Dans un autre texte, Platon nous parle d’un cinquième élément:
    « Il y a donc cinq corps élémentaires, savoir: le feu et l'eau, le troisième, l'air, le quatrième, la terre, et le cinquième l'éther; »

    De manière synthétique, les cinq éléments peuvent se résumer ainsi :
    Éther : Esprit ou pensée (principe non matériel) qui est l’essence animant la matière
    Feu : Lien entre l’esprit et la matière. C’est la raison pour laquelle il est défini comme un état « subtil ». Il est mi-matériel, mi-immatériel, car il sert de pont entre les deux.
    Air et Eau : Descente progressive vers la densité matérielle. Le Feu en se projetant dans l’Eau (état liquide) a créé l’air (état gazeux).
    Terre : Matière à proprement parlée. Il s’agit du véhicule animé par l’esprit.  

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    Aujourd’hui, les termes « exister » et « être » sont synonymes pour la plupart des gens.
    Pour les Anciens, il y avait une différence fondamentale entre ces deux mots :
    L’être était associé à l’esprit, c'est-à-dire à un principe immatériel et hors du temps (donc « sans fin », car il n’a pas eu de commencement).
    L’existence était associée au corps qui est matériel et qui est soumis au temps (ayant un début, il a obligatoirement une fin. Il est donc « mortel »).
    La notion de mortel et immortel est très bien expliquée par Platon :
    « C’est ici qu’il faut tâcher d’expliquer d’où vient entre les êtres vivants la distinction de mortels et d’immortels. L’âme en général prend soin de la nature inanimée, et fait le tour de l’univers sous diverses formes. Tant qu’elle est parfaite et conserve ses ailes dans toute leur force, elle plane dans l’éthérée, et gouverne le monde entier; mais quand ses ailes tombent, elle est emportée çà et là, jusqu’à ce qu’elle s’attache à quelque chose de solide, où elle fait dès lors sa demeure. L’âme s’étant ainsi approprié un corps terrestre, et ce corps paraissant se mouvoir lui-même à cause de la force qu’elle lui communique, on appelle être vivant cet assemblage d’un corps et d’une âme, et on y ajoute le nom de mortel. »

    H.P. Blavatsky insiste sur la nécessité de faire la distinction entre ces deux termes :
    « L'idée que les choses peuvent cesser d'exister sans cesser D'ÊTRE est fondamentale dans la psychologie de l'Orient. Sous cette contradiction apparente de termes, il y a un fait de la Nature, qu'il est plus important de saisir par le mental que d'en discuter les mots. »
    En prenant conscience de cette distinction, les propos de Plutarque deviennent plus facilement compréhensibles :
    « Une idée, dit Plutarque, est un être incorporel, qui n'a point d'existence par lui-même, mais qui donne figure et forme à la matière informe, et devient la cause de sa manifestation »xv
    Les stances de Dzyan (textes hindous) parlent d’un temps où ce qui existait ne possédait « ni Feu, ni Eau » :
    « Les Fils du Soleil et de la Lune, les nourrissons de l'Éther...
    C'étaient les ombres des Ombres des Seigneurs. Elles [les Ombres] prirent de l'expansion. Les Esprits de la Terre les vêtirent; les Lhas Solaires les réchauffèrent [c'est-à-dire, entretinrent le Feu Vital dans les Formes physiques naissantes].
    Les Souffles avaient la vie, mais étaient dépourvus d'entendement. Ils ne possédaient, en propre, ni Feu, ni Eau » (Shloka 18. Les Fils du Yoga)xvi
    Si les souffles (qui ont donné naissance aux corps) ne possédaient ni Feu, ni Eau et n’avaient aucun entendement, cela signifie que les esprits n’étaient pas encore venus les animer. Car selon les Anciens, ce sont les esprits qui donnent l’intelligence à la matière.
    Fulcanelli (alchimiste du 19ème siècle) l’exprimait ainsi :
    « Les corps n’agissent pas sur les corps, seul l’esprit a une action sur eux. »
    Pour les alchimistes comme pour tous les occultistes, le corps n’est que le véhicule d’un principe non matériel appelé esprit. Et l’âme est le liant entre le corps et l’esprit.  

    Artiste Emanants : La page de Laurent Costa 

    Hermès Trismégiste, en parlant du corps, nous dit ceci :
     « Il n'est ni feu, ni eau, ni air, ni souffle, mais ces choses et toutes choses sont par lui et de lui. »

    Lorsque dans l’Évangile de Saint-Jean, il est écrit que « Et le Verbe s’est fait chair », cela se comprend mieux si on associe le Verbe à l’Esprit et la chair au corps.
    Tout cela permet également de mieux comprendre les propos suivants de H.P. Blavatsky :
    « C'est donc avec un certain degré de logique que les anciens théurgistes soutenaient que la partie rationnelle de l'âme humaine (l'esprit), n'entrait jamais entièrement dans le corps de l'homme, mais qu'elle l'adombrait plus ou moins à travers l'âme irrationnelle ou astrale qui sert d'agent intermédiaire entre l'esprit et le corps. »
    L’idée des anciens peut donc se résumer ainsi :
    La matière (dans son ensemble) doit être considérée comme une Unité.
    Elle est constituée de quatre éléments Terre, Eau, Air, Feu qui sont des principes non corporels
    Il existe des interactions entre chacun des éléments et ce sont ces dernières que les Anciens considéraient comme importantes.
    Chacun de ces éléments possède un « esprit de la nature » qui l’anime (gnomes, ondines, sylphes, salamandre, …)

    Le cinquième élément n’est pas un élément « en plus ». Il est l’essence des quatre autres éléments. Il symbolise l’esprit ou la pensée qui anime le corps.
    Donc chaque élément comporte un esprit. Mais au-delà d’eux, il y a un esprit qui les réunit tous (et qui en est l’essence).

    Cela peut permettre de comprendre la célèbre phrase attribuée à Hermès Trismégiste « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas. ».
    Pour prendre des termes plus « modernes », nous pouvons dire que la vie, pour les Anciens, possède une nature holographique. En d’autres termes, une Unité s’est divisée en gardant son Unité (ou pour l’expliquer autrement, chaque partie contient « le tout »). Cette idée de monde holographique est de plus en plus étudiée de nos jours par les scientifiques (mais ce n’est pas le sujet de ce dossier). Pour les Anciens, il y a donc un esprit à la base de la vie, mais également dans chacune de ses subdivisions.
    Nous avons vu que l’esprit est associé à une pensée. Le corps ne serait donc qu’une projection de cette pensée qui a été amenée à l’existence. L’âme est ainsi le liant qui permet à la pensée (esprit) de rejoindre sa manifestation (corps). 

    Artiste : Laurent Costa

    Si les Anciens avaient raison en imaginant qu’une pensée puisse être amenée à l’existence dans le monde matériel, cela signifie que si nous émettons des idées, celles-ci devraient se matérialiser dans notre plan physique. Est-ce le cas ?
    D'après Michel Random (extrait d'un colloque de Tokyo en septembre 1995), la physique quantique prouve que « toute pensée est acte puisqu’elle est un mouvement quantique au même titre qu’un mouvement de particules », et que « son aspect vibratoire est perçu –donc modifié- par la globalité ». La mécanique quantique semble donc confirmer qu’une pensée puisse se concrétiser.
    De plus, l’électromyographie (qui permet d'avoir une image temps réel des instructions que le cerveau transmet au corps), a permis de constater que les impulsions électriques acheminées jusqu'aux muscles durant un exercice mental étaient similaires à celles qui sont émises lors de l'exercice réel.
    C’est la raison pour laquelle ce qui est communément appelé « visualisation créatrice » est utilisé par de plus en plus de sportifs de haut niveau pour améliorer leur performance. Et les livres d’évolution personnelle traitent également de ce concept, car il permettrait de modifier une situation vécue par une situation que l’on « souhaiterait vivre ».
    Pour terminer ce sujet, je citerai Annie Besant (1847 -1933), théosophe britannique, qui décrit précisément la vision des Anciens sur la manière dont une idée peut être amenée à se manifester concrètement dans la matière :
     « Quiconque pensera assidûment à une seule idée, en concentrant sur elle une attention soutenue, aura conscience d'un léger frisson dans la glande pinéale, d'une sensation de fourmillement. Le frisson a lieu dans l'éther où baigne la glande et il produit un léger courant magnétique, lequel donne naissance à la sensation de fourmillement dans les molécules denses de la glande. Si la pensée a été assez forte pour produire le courant, le penseur saura qu'il a réussi à donner à sa pensée une netteté et une vigueur qui la rende apte à être transmise.
    Cette vibration dans l'éther de la glande pinéale détermine des ondes dans l'éther ambiant, semblables à des ondes de lumière, bien que beaucoup plus petites et plus rapides. Ces ondes se propagent dans toutes les directions, mettant l'éther en mouvement et ces ondes d'éther, à leur tour, en produisent d'autres dans l'éther de la glande pinéale d'un autre cerveau, pour être transmises de là aux corps astral et mental, gagnant ainsi la conscience suivant l'ordre régulier. Si la seconde glande pinéale ne peut pas reproduire ces ondulations, la pensée passera inaperçue, elle ne fera pas d'impression, pas plus que les ondes lumineuses ne font d'impression sur l'œil d'un aveugle. " 

    L’eau dans les Traditions
    Au vu de ce qui a été précisé dans le chapitre précédent, nous comprenons mieux l’importance de l’eau pour notre monde matériel (physique).
    Pour les Anciens :
    De tout temps, il y a un état d’ « Être ».
    À travers l’élément Feu, l’Être accède à l’existence.
    En se densifiant, il parvient à l’état d’Eau.
    Lorsque le Feu plonge dans l’Eau, de la vapeur se crée. Il y a donc naissance de l’élément Air.
    L’eau, s’asséchant, devient matière telle que nous pouvons la percevoir de nos jours.
    Tous les éléments sont liés entre eux. Hermès Trismégiste l’exprimait ainsi :
    « 8. La nature de l'univers fait venir toutes choses à l'existence et leur confère le pouvoir de croître ; d'un côté en leur faisant semer leurs propres semences, de l'autre en leur procurant une matière en mouvement. Ce mouvement échauffe la matière, qui devient feu et eau : le feu, plein de puissance et de force ; l'eau, passive. Le feu, hostile à l'eau, en assèche une partie. Et c'est ainsi que se forma la terre qui flotte sur l'eau. L'assèchement continu de l'eau autour de la terre, libéra la vapeur hors des trois éléments : eau, terre et feu, et c'est ainsi qu'apparut l'air. (…)
    Ces éléments se combinèrent selon la loi d'Harmonie : le chaud avec le froid, le sec avec l'humide. 

    De cette rencontre de tous les éléments naquit un souffle de vie et une semence correspondant au souffle de vie qui l'enveloppait. »
    L’Eau est donc l’état qui précède l’existence matérielle.
    C’est la raison pour laquelle, dans toutes les Cosmogonies, l'eau est la base et la source de l'existence matérielle.

    Mais elle est souvent associée à d’autres éléments, car pour les Anciens tout est lié.

    Selon les Traditions
    « le premier germe de vie fut développé par l'eau et la chaleur ». (Manou, livre Ier, Sloka)

    Il est également précisé que
     « De la terre, de la chaleur et de l'eau sont nées toutes les créatures, qu'elles soient animées ou inanimées ; elles sont produites du germe que l'Esprit Divin tira de sa propre substance. » (Manou, livre I, sloka)

    Tout cela permet également de mieux comprendre les propos suivants d’Anne Givaudan, auteur d’ouvrages traitant de spiritualité :
    « Jean Le Baptiste et ceux qui le suivirent pratiquaient les baptêmes dans l’eau par immersion totale, car ils savaient qu’un corps, immergé totalement durant quelques secondes va permettre un léger dégagement du corps éthérique et ainsi l’esprit Saint invoqué à ce moment précis pourra déposer son empreinte dans l’âme du baptisé. »

    En se replongeant dans l’eau, un corps pourrait donc se rapprocher de sa Source, et donc de l’esprit qui l’anime. Cela permet de montrer que les pratiques traditionnelles ne sont pas forcément des superstitions mais peuvent parfois avoir des explications rationnelles.

    Cette idée pourrait expliquer également pourquoi l’eau est un solvant naturel. Étant donné qu’elle précède l’apparition physique, en se liant aux objets, elle leur permettrait de se dissoudre pour retrouver leur essence originelle. La dissolution s’apparenterait donc à un retour à la source. Un objet matériel a une forme, mais est né du « sans-forme » (puisque c’est une pensée). Sa dissolution lui permettrait de redevenir sans-forme et ainsi se rapprocher de l’esprit qui l’anime.
    Exprimé autrement, nous pourrions postuler qu’une idée (qui est sans forme) a pris forme grâce à son passage dans l’eau mais que la forme peut retrouver son état originel (sans forme) en faisant le chemin inverse à travers l’eau…

    L’eau serait donc à la fois notre source (notre origine) mais également notre destinée (car nous retournons toujours à l’endroit d’où nous sommes venus).
    Nous dissoudre dans l’eau doit donc être compris comme étant une destruction de nos apparences (notre forme) pour reconstruire notre véritable Être (qui n’a pas de forme).
    En d’autres termes, l’eau nous invite à dissoudre notre paraitre pour revenir dans l’être (notre état originel).

    Lors du chemin « aller », en passant à travers l’eau, nous avons acquis une forme.
    Lors du chemin « retour », en passant à travers l’eau, nous nous détacherons de cette forme pour retrouver notre véritable essence.
    N’est-ce pas ce que Fulcanelli nous invite à comprendre lorsqu’il écrit :
    « Tout l’art se réduit donc à la dissolution, tout dépend d’elle et de la manière de l’effectuer. C’est là le secretum secretorum, la clef du Magistère cachée sous l’axiome énigmatique solve et coagula : dissous (le corps) et coagule (l’esprit).

    Nul ne saurait contester l’importance et la prépondérance de la dissolution, tant en chimie qu’en alchimie. Elle se place au premier rang des opérations de laboratoire, et l’on peut dire que la plupart des travaux chimiques sont sous sa dépendance. En alchimie, l’Œuvre entier ne comporte qu’une suite de diverses solutions. On ne peut donc s’étonner de la réponse que fait « l’Esprit de Mercure » à « Frère Albert » dans le dialogue que Basile Valentin nous donne au livre des Douze Clefs.
    « Comment pourrai-je avoir ce corps ? demande Albert; et l’Esprit de répliquer : Par la dissolution »
    Quelle que soit la voie employée, humide ou sèche, elle est absolument indispensable. »

    Nous pourrions penser que le terme de dissolution employé par Fulcanelli ne s’adresse qu’à la matière utilisée par l’alchimiste. Mais cela serait mal comprendre l’alchimie qui ne fait aucune distinction entre l’opérateur et la matière. Tout « travail » effectué sur l’un a des répercussions sur l’autre :
    « Que ceux qui pensent que l'Alchimie est strictement de nature terrestre, minérale et métallique, s'abstiennent. Que ceux qui pensent que l'Alchimie est uniquement spirituelle, s'abstiennent. Que ceux qui pensent que l'alchimie est seulement un symbolisme utilisé pour dévoiler analogiquement le processus de la "Réalisation spirituelle", en un mot, que l'homme est la matière et l'athanor de l'Œuvre, qu'ils abandonnent.
    L'alchimie est tout cela simultanément, "voie de la transmutation, c'est à dire d'un processus d'accélération ou de mutation d'une situation donnée quel qu'en soit le règne", selon la définition qu'en donne M.J.P. Giudicelli de Cressac-Bachelerie. » (Claude d'Ygé, Nouvelle Assemblée des Philosophes Chymiques)xxvii.
    Fulcanelli considère l’eau comme une « Clef » mise à notre disposition pour éclairer notre chemin :
    « Notre Eau divine est appelée la Clef, Lumière, Diane qui éclaire dans l’épaisseur de la nuit. Car c’est l’entrée de tout l’Œuvre et celle qui illumine tout homme. » 

    Artiste : Laurent Costa 

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    Artiste Emanants : La page de Laurent Costa

    Faits expérimentaux concernant l’eau

    1) Importance de la forme spirale (vortex)
    Viktor Schauberger surnommé « le génie de l’eau », en observant les truites des ruisseaux de montagne, s’est interrogé sur la manière qu’elles utilisaient pour rester sans bouger dans un courant d'eau rapide, et puis partir très vite vers l'amont. Il lui est alors venu l’idée qu’elles utilisaient une force générée par le mouvement en spirale (appelé vortex) de l’eau. xxix
    Il était certain que le vortex conique ou spirale cycloïde allant vers l'intérieur (implosion) était une source d'énergie. Il est le père de la technologie à implosion, principe opposé à celui utilisé de nos jours, l'explosion.
    Il s’est finalement rendu compte qu’il était possible de revitaliser l’eau par un puissant tourbillonnement.

    2) Importance de la structure de l’eau sur le vivant
    Aujourd’hui, les technologies modernes permettent de restructurer l’eau artificiellement. De nombreuses expériences en milieu agricole, notamment en Chine, ont permis de constater que les végétaux traités à l’eau structurée révélaient une émission photonique six fois plus élevée que ceux traités et arrosés avec de l’eau ordinaire. Les plantes sont alors plus résistantes, et leur système immunitaire est renforcé, ce qui évite l’utilisation à outrance d’engrais, de pesticides et d’herbicides.
    « Si on compare des germes de soja traités à l’eau structurée, ils sont longs, réguliers et forts, explique Dr Wang Guiha, agronome à l’Académie des sciences agronomiques de Chine. En revanche, ceux qui n’étaient pas traités étaient courts, fins et fragiles. La même expérience a été réalisée sur d’autres légumes, et chaque fois, on a constaté que ceux issus des graines traitées arrivaient plus vite à maturation et conservaient toutes leurs valeurs nutritives. Le lien entre l’eau structurée et la croissance des fruits et légumes est donc établi. » 

    Voici l’opinion de Viktor Schauberger sur ce sujet :
    « Il est ainsi possible de produire artificiellement une eau potable de qualité pour humains, animaux et plantes, mais en répondant aux critères de la Nature; de rendre le bois d'œuvre et autres matériaux analogues ininflammables et imputrescibles; de faire monter l'eau dans un tuyau vertical sans avoir recours à des pompes; de produire n'importe quelle quantité d'électricité et d'énergie rayonnante presque gratuitement; d'améliorer la qualité du sol et de guérir cancer, tuberculose et pathologies nerveuses.
    ... La mise en œuvre pratique de cela... nécessiterait sans doute une réorientation complète de tous les domaines scientifiques et technologiques. En appliquant ces lois nouvellement découvertes, je suis déjà l'auteur de quelques réalisations d'envergure destinées au flottage du bois, à la régularisation des cours d'eau, et qui fonctionnent parfaitement depuis une décennie, déconcertant encore aujourd'hui les spécialistes en hydraulique. »

    3) Importance de la forme des tuyaux servants aux canalisations
    L’eau, dans son état naturel, suit des courbes et non pas des lignes droites.
    Viktor Schauberger a démontré expérimentalement (dés 1930) que des canalisations torsadées et suivant des courbes étaient plus efficaces que des canalisations lisses et rectilignes.

    4) Possibilité d’extraire de l’eau dans des rochers
    En étudiant les possibilités de survie d'hommes résidants dans des stations lunaires, des expériences effectuées sur des pierres ont démontré qu’il est possible, au moyen de coûteux procédés techniques, d’en extraire des molécules d'oxygène et d'hydrogène permettant d'obtenir de l'eau par synthèse.xxx
    Ce qui est étonnant, c’est que ce genre d’idée est connue du prêtre Dogon (peuple du Mali) Ogotummeli qui a dit que « la force vitale de la Terre, c'est l'eau... cette force se trouve même dans la pierre- car l'humidité est partout... »
    Comment des tribus n’ayant aucune technologie peuvent-elles avoir une telle connaissance ? 

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    Artiste : Laurent Costa 

     L’énergie hydraulique

    L’eau étant présente en grande quantité sur la Terre (les océans représentent plus de 70% de sa surface), de nombreux procédés ont été mis en place afin de l’utiliser pour créer de l’énergie.

    En voici quelques-uns:
    Énergie des vagues (ou énergie houlomotrice)
    L’objectif est d’utiliser la force des vagues pour créer de l’énergie.
    Énergie marémotrice
    L’objectif est d’utiliser le mouvement perpétuel des marées pour créer de l’énergie
    Barrages hydrauliques
    Des turbines exploitent le débit et la pression liés à l'accumulation d'eau pour produire de l'énergie électrique.
    Centrales au fil de l’eau
    Elles utilisent une partie du flux des rivières pour produire de l'énergie électrique.
    La turbine hydraulique de Barry Davis
    Il s’agit d’une turbine hydraulique qui consomme de l’eau courante pour créer de l’électricité – mais contrairement aux installations hydrauliques conventionnelles, elles fonctionnent sans nuire à l’environnement.
    Les hydroliennes Mini Hydro Systèmes (MHS) d’Yves Kerckove
    Les stations de transfert d’énergie par pompage (STEPs)
    En heures creuses, alors que l’on dispose d’une production d’électricité excédentaire, on pompe de l’eau entre un bassin bas et un bassin haut ; en période de pointe, cette eau est turbinée pour fournir de l’électricité. Les hauteurs de chute sont en général très élevées (800 à 1000 m), les capacités des réservoirs (généralement artificiels) étant adaptées aux objectifs poursuivis.
    Le bélier hydraulique : le pompage perpétuel
    Cette machine créée en 1792, permet de créer de l’énergie continuellement.
    Installée près d'une source ou d'une chute d'eau, elle permet de monter le liquide jusqu'à plusieurs dizaines de mètres sans énergie autre que celle apportée par le courant. Et une fois lancée, elle ne s'arrête plus.

    Des solutions existent pour récupérer efficacement de l’énergie à partir de l’eau. Il ne reste plus qu’à les utiliser à leur plein potentiel…

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    L’énergie contenue dans l’eau

    Le langage populaire parle de « moteur à eau ». Qu’est-ce que cela signifie ?
    Y a-t-il de l’énergie dans l’eau et donc possibilité d’utiliser cette énergie ?

    Le livre de David Dieulle et Christophe Tardy intitulé « Ils ont mis de l’eau dans leurs moteurs. Pourquoi pas vous ? » nous permet de comprendre que l’idée d’associer eau et énergie n’est pas nouvelle.

    1865 : Pierre Hugon (1851-1933) invente un moteur à gaz utilisant de l’eau dans le but de prolonger la vie du moteur.
    1898 : Pierre Clerget (1875 – 1943), qui conçut un des premiers moteurs Diesel pour les avions, constate que le pétrole avec l’eau en appoint brule sans fumée.
    1920 :  Paul Sabatier (1854 – 1941), Prix Nobel de chimie en 1912 précise que « l’eau parait fréquemment intervenir comme catalyseur positif, un assez grand nombre de réactions ne peuvent s’accomplir facilement qu’en présence de traces d’humidité. »
    1930 : L'Amirauté britannique a expérimenté son premier moteur à eau sous la direction de l'ingénieur en chef Richmond.xxxiv
    1930 : Charles Nelson Pogue (1897 – 1985), inventeur d’un carburateur précise que « si l’on désire, on peut introduire de la vapeur d’eau dans le mélange de carburant ». Cela permettrait d’obtenir de meilleures performances énergétiques.
    1939-45 : Durant la guerre, Pratt & Witney (société créatrice de moteur pour avions) utilise l’injection d’eau pour donner en urgence de la puissance supplémentaire.
    1950 : Cochez (coureur automobile) dépose un brevet pour doper son moteur de compétition à l’eau. Cela lui permet d’obtenir une diminution de consommation et une légère augmentation de la puissance.

    1974 : Jean Chambrin et Jack Jojon déposent une demande de brevet pour un dispositif faisant fonctionner un moteur avec 60% d’eau et 40% d’alcool.
     Voir http://quanthomme.free.fr/energieencore/carnet17.htm pour plus d’informations sur ce sujet.
    1989 : La « Une » du Financial Times du 23/03/1989 indiquait que deux électrochimistes, Stanley Pons et Martin Fleischmann de l'université d'Utah, y déclaraient avoir réussi à obtenir une réaction de fusion nucléaire lors d'une expérience d'électrolyse effectuée avec une paire d'électrodes reliées à une batterie et immergées dans de l'eau lourde… Cette idée est très controversée, car elle est en totale contradiction avec les lois acceptées de la physique.
    1990 : Stanley Allen Meyer (1940 – 1998), physicien américain, dépose en brevet pour un système à électrolyse (utilisant un système de dissociation des molécules d’eau pour en extraire l’hydrogène). Il a été condamné pour fraude en 1990 et son dispositif a été discrédité, car ayant un rendement inférieur à celui qu’il préconisait. Une autre « version de l’histoire » peut être lue sur le lien http://quanthomme.free.fr/carburant/WFCMeyer.htm. L’électrolyse « classique » ne peut pas avoir de rendement supérieur à la quantité d’énergie mise en entrée. L'énergie supplémentaire créée par Stanley Meyer n'est ni créée, ni détruite, mais libérée à partir de l'atome. Il est donc également possible que l’utilisation d’un tel potentiel énergétique puisse gêner des intérêts financiers…

    1998 : Paul Pantone, déclaré comme « inventeur de l’année » en 1993 aux États Unis, a déposé un brevet pour son « processeur multi-carburants GEET ». Son système permettrait d’augmenter le rendement et de diminuer la pollution. Lui aussi a eu des démêlés avec la justice en 2005 à cause de plainte de non-satisfaction de ses clients. Cela signifie-t-il qu’il est un fraudeur ou a-t-il subi le même « châtiment » que Stanley Allen Meyer ?

    Pour avoir une vision précise sur ce sujet, voir le lien suivant : quanthomme 

    De nos jours, il semblerait que des personnes réussissent à utiliser ce système avec un réel bénéficexxxvi.
    2005 : Le journal The Guardian datant du 4 Novembre 2005 parlait d’une invention de Randell Mills appelée Hydrinos. Il s’agit d’un procédé de récupération de l’énergie latente contenue dans les atomes d’hydrogène. Cette énergie serait 200 fois supérieure à celle qui est nécessaire pour extraire l'hydrogène de l'eau par électrolyse. Cette technologie s’est vue confirmée de manière indépendante.
     Cette technologie, violant les lois connues de la science conventionnelle, est considérée comme une fraude.
    2009 : Jean François Mirabella aurait inventé un générateur à essence fonctionnant avec 80% d’eau.

    Cette liste est loin d’être exhaustive, mais permet de comprendre que l’idée d’associer l’eau à la création d’énergie date de plus de 150 ans. Si cette idée était une « mauvaise idée » ou une voie sans issue, il est probable qu’elle aurait été abandonnée avant.
    Il est reproché aux inventeurs d’utiliser des procédés contraires aux théories scientifiques connues. Mais si expérimentalement, le procédé est efficace ne serait-ce pas aux théories scientifiques de s’adapter et d’évoluer en conséquence ?
    Il faut aussi comprendre qu’un moteur à eau n’utilise pas l’eau à proprement parler pour créer de l’énergie, mais l’hydrogène qu’elle contient.
    L’énergie pourrait être puisée dans le vide faisant la liaison entre les atomes.
    C’est pour cela qu’elle est appelée « énergie du vide ».

    Un effet appelé « effet Casimir » (du nom de son inventeur) présupposait l’existence de cette énergie. Une validation expérimentale de cet effet a eu lieu en 1998 avec une marge d’incertitude de 1%
    À l’aide de l’équation de Hasenöhrl-Einstein, E=mc2, Walter Schauberger (fils de Viktor) calcula que la quantité d'énergie stockée dans 1 g de matière (par ex. chair, bois, eau) égale 25 millions de kWh.
    Le défi, de nos jours, n’est donc peut-être plus de savoir si cette énergie existe ou pas, mais de comment libérer cette énergie. Son père, Viktor, déclarait ceci
    « Chaque goutte provenant d'une bonne eau de source renferme plus d'énergie qu'une centrale électrique moyenne peut en produire. »
    Même si cette énergie ne fait pas la Une de nos quotidiens aujourd’hui, il est fort probable que demain elle fasse la Une de notre quotidien. Ceci n’est pas une prophétie, mais juste l’application du bon sens… 

    Artiste : Laurent Costa 

    Artiste : Laurent Costa 

     Artiste Emanants : La page de Laurent Costa

     La mémoire de l’eau

    Que signifie le terme « mémoire de l’eau » ?
    Ce terme signifie que l’eau aurait la capacité de recevoir, conserver et transmettre une information, par voie électromagnétique. Au début des années 1970, le Pr. Dang Vinh Luu a fait cette découverte théorique en cherchant à expliquer les hautes dilutions effectuées en homéopathie.
    La différence de fréquence trouvée à partir d’un état de dilution où il n’y a plus de molécule lui a permis de comprendre que l’eau gardait une « empreinte » de la substance initiale.
    Il s’agit non pas d’une empreinte physique (car il n’y a plus de molécule), mais d’une empreinte vibratoire ou énergétique.
    Cette empreinte est parfois appelée « information ». 

    En 1977, grâce à une méthode appelée convertographie, le Dr Ion Florin Dumitrescu a pu rendre visible cette notion d’information.
    Le phénomène appelé DIF (Display of Internal Field) a permis de visualiser l’« information » d’une feuille dans un trou de celle-ci. Cela signifie que dans un endroit sans matière (puisque la feuille est trouée), l’information de la feuille tout entière y est inscrite.
    Le vide n’est donc pas « vide de tout » puisqu’il contiendrait de l’information.

    La théorie du Pr Vinh Luu a été confirmée expérimentalement en 1988 par le professeur Jacques Benveniste, biologiste à l’Inserm.
    Sa découverte, gênant les théories actuellement en vigueur dans le monde scientifique, a longuement été critiquée et/ou rejetée.

    D’après Jacques Collin, Jacques Benveniste a mis en évidence que « derrière la matière se trouve un système d'information qui organise et structure la matière, pouvant être utilisé indépendamment d'elle, à travers l'eau. C'est l'information qui est importante et non pas la structure en tant que telle. Si on modifie l'information, on modifie l'organisation de la matière et de ses structures. Elle utilise une fréquence vibratoire, par exemple une onde électromagnétique qui va la transporter à travers un support vibratoire tel que l'eau pure. » 

    En 2009, le Professeur Luc Montagnier a finalement confirmé la véracité des travaux de Jacques Benveniste en démontrant que l'information d'une molécule d'ADN peut être transmise dans l'eau par voie électromagnétique.
    "Les faits sont là" déclare-t-il. "Quelle que soit leur interprétation physique, on peut transmettre une information moléculaire (une séquence d'ADN de 100 à 400 paires de bases) par des ondes électromagnétiques de basse fréquence à travers des dilutions d'eau."

    Tout cela pour dire que l’eau serait donc sensible à l’intention qui précède la pensée.
    Cela permet de mieux comprendre les travaux du Dr Masaru Emoto. En photographiant des gouttes d’eau en train de geler à l’aide d’un microscope, il s’est rendu compte que non seulement l’eau pouvait être activée (rendue plus vivante et énergique), mais également que les mots, la musique, les intentions, les sentiments, et la conscience en générale avait un impact sur la structure de l’eau.
    Selon lui, « l’eau est un vecteur d’information et un transmetteur de vie ».

    Les travaux similaires de Laurent Costa, amoureux de la nature et « photographe de l’eau » peuvent également être mieux compris.
    Est-ce que les nombreuses photographies de cristaux de glace (dont certaines sont visibles sur le site http://www.waterphoto.eu et d’autres dans son ouvrage Voyage au cœur de l’eau) reflétant son intention sont une coïncidence ou une justification de la « mémoire de l’eau » ?

    L’eau semble refléter l’observateur et être sa « source » si l’on en croit les Traditions. Aller se plonger au cœur de l’eau, ne serait-ce donc pas un moyen de se plonger au cœur de soi-même ?  

    Artiste : Laurent Costa

      Pour terminer ce chapitre, je laisserai la parole à Jacques Collin, ingénieur, auteur et conférencier :

    « Il s'agit de faire appel à vos possibilités cachées de force et d'énergies, tapies dans le sanctuaire de votre être (...); il s'agit pour vous de découvrir peu à peu qu'une certaine eau, nécessaire à la vie et à votre corps, peu coûteuse et abondante, va être à la base de votre régénération progressive (...), que cette eau alchimique au delà des apparences, par une maturation silencieuse, une transmutation cellulaire, par votre ténacité va vous ouvrir un autre plan de conscience, là où la vie n'a toujours été qu'harmonie, santé et vitalité.  (...)
    « La matière, l'univers et la vie représentent un monde vibratoire fait de conscience et d'énergie qui s'ordonne (...). La conscience a eu besoin de l'eau pour s'exprimer et exprimer la création. » 

     

    Artistes : Laurent Costa Artistes : Laurent Costa
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