• Biba, l’homme électricité

    Mystères humains

    Biba, l’homme électricité

    Tous les êtres vivants produisent de l’électricité !

    Slavisa Pajkic,

    appelé « Biba l’homme électricité ».

    Il vit à Pozarevac et sa spécialité est de pouvoir tenir entre ses mains des tensions supérieures à 20 000 volts sans se faire électrocuter.

    Cet homme électricité qui est entré pour la première fois dans le livre des record en 1983, a en 2004 battu une fois de plus son propre record en réchauffant avec ses mains de l’eau très froide en moins d’une minute.

    Biba l’électricité qui par ailleurs est serrurier, est né en 1957 dans le village Poljane près de Pozarevac. Il avait 17 ans lorsqu’il s’est rendu compte que l’électricité ne lui faisait aucun effet. C’était un jour de pluie, des amis et lui réparaient un grillage métallique avec un appareil à souder. Quand l’un d’entre eux a senti un fort choc électrique en touchant le grillage, Biba lui restait insensible. Ils sont tous restés ahuri. En fait, il se charge d’électricité comme une batterie d’accumulateur et arrive à contrôler le débit sortant de son corps. Un tube néon entre ses mains s’allume normalement.

    Rapidement, il est devenu une bête de foire. Les gens, au début des années 80, se précipitaient le voir cuire une saucisse tenue dans ses deux mains sans aucun branchement électrique. Il n’y a pas de magie derrière cela. En fait, Biba est né sans glande sudorale, il ne transpire jamais. La résistance électrique de son corps est donc très élevée ce qui lui permet de toucher des potentiels électriques important sans qu’un courant dangereux ne traverse son corps. Il est passé plusieurs fois à la télevision française dans des émissions de record.

    (source : histoires-paranormales)

    Les animaux électriques !  

      L'électroréception est la capacité à détecter de faibles champs électriques. Chaque être vivant émet un faible champ électrique variable selon l'espèce (les poissons, les animaux en général et même le plancton) permettant aux espèces dotées de l'électroréception de détecter leurs proies ou alors de fuir un danger. 

        Ce sens, pourtant inexistant chez l'homme est très répandu chez les autres vertébrés, notamment chez les animaux marins : la lamproie chez les poissons sans mâchoire; les requins, les raies et les poissons-rats chez les poissons cartilagineux; les esturgeons, les spatullaires, les polyptères et les cœlacanthes; et chez les téléostéens, les mormyriformes et les gymnotiformes. On retrouve aussi des animaux électroréceptifs dans deux classes d’amphibiens (les salamandres et les céciliens) et même chez les mammifères (l’ornithorynque). L'électroréception est une faculté et donc un sens primaire de certains vertébrés. 

    Évolution et biodiversité des animaux électriques
    Erik Harvey-Girard

    Cependant, la présence dispersée de l’électroréception dans divers groupes de vertébrés indique que l’électroréception a été « réinventée » un certain nombre de fois durant l’évolution. Une preuve particulièrement frappante d’évolutions indépendantes de l’électroréception est son existence chez les mormyriformes africains et les gymnotiformes sud-américains, deux ordres éloignés (ostéoglossomorphes et ostariophysés) des poissons osseux modernes (téléostéens), ainsi que dans le mammifère ornithorynque. Dans tous les cas, les ancêtres ne semblent pas avoir posséder la capacité d’électroréception. Les holostéens modernes, qui ont donné la lignée des téléostéens, comprenant les mormyriformes et les gymnotiformes, ne sont pas électroréceptifs. De même, les reptiles, ancêtres des mammifères, ne possèdent pas ce sens duquel aurait pu évoluer l’ornithorynque. Ainsi, les mormyriformes, les gymnotiformes et l’ornithorynque ont dû inventé de nouveau l’électroréception durant leurs évolutions.

    De plus, dans chaque groupe d’animaux électroréceptifs, les organes responsables de l’électroréception possèdent des structures anatomiques et des propriétés uniques. D’un groupe à l’autre, les électrorécepteurs présents dans la peau présentent une grande variation de sensibilité (de 0,005µVcm-1 à 0,1mVcm-1), différentes réponses aux fréquences (courant presque continu é une fréquence de 1500 Hz) et des distributions très variables à la surface de la peau. Des structures et les fonctions qui diffèrent tant vont en faveur d’histoires d’évolution indépendantes (Voir 19e).


    Tous les animaux électroréceptifs ont des électrorécepteurs ampullaires à la surface de leur peau, qui sont très sensibles et plus facilement excitables à basses fréquences (<30Hz). Les mormyriformes et les gymnotiformes ont aussi des électrorécepteurs tubéreux qui répondent à de faibles courants naturels de hautes fréquences (>50Hz) (Voir Électrorécepteur).

    Les poissons électrogéniques, capables de produire un champ électrique, produisent des signaux électriques par leurs organes électriques qui consistent en colonnes de cellules musculaires modifiées (électrocytes). Mais encore une fois, ces structures et leurs fonctions diffèrent grandement d’un groupe de poissons à un autre.

    Répartition géographique des poissons électrogénérateurs. Adaptée de Moller P. Electric Fishes: History and Behavior. Fish and Fisheries Series #17 (1995). Chapman and Hall.
    Certaines espèces de poissons électrogéniques produisent de fortes décharges de centaines de volts pour assommer les proies, tandis que d’autres produisent de faibles décharges (quelques millivolts) utilisées comme signaux de communication et de localisation. Ces dernières espèces sont à la fois électrogéniques (productrices) et électroréceptives (réceptrices). Les espèces électrogéniques qui produisent de faibles décharges le font de deux façons : certaines espèces le font de façon intermittente (espèces à décharges pulsatives) qu’elles répètent au besoin pour « scanner » leur environnement, tandis que d’autres espèces produisent de façon périodique (espèces à décharges ondulatoires) et « scannent » continuellement leur entourage.

    Chez les téléostéens, les poissons osseux, la répartition des espèces est intéressante. Ainsi, les mormyriformes se sont développés dans les eaux douces des lacs et rivières africaines, tandis que les gymnotiformes se sont développés en Amérique du Sud.(source : apteronote)

     
    Torpille du Pacifique

    Les poissons électriques sont capables de tirer parti du courant électrique pour s'orienter, pour se protéger ou bien pour communiquer. Il existe des espèces capables de produire de véritables décharges électriques : 620 V pour l'anguille électrique ; cela lui permet d'assommer ses proies avant de les consommer. Ils produisent de telles décharges électriques grâce à leurs organes électriques, qui ont une structure interne semblable aux muscles du corps humain.

    Anguille électrique

    Description de cette image, également commentée ci-après

    L'anguille électrique (Electrophorus electricus) est une espèce de poissons qui malgré son nom n'appartient pas à la famille des anguilles mais aux Gymnoptidae (mais certains le classent dans une famille à part : les Electrophoridae).

    C'est un poisson d'eau douce que l'on rencontre dans le nord de l'Amérique du Sud du bassin de l'Orénoque à celui de l'Amazone.

    C'est un poisson qui ressemble aux vraies anguilles et qui peut atteindre jusqu'à 2,5 m de long et peser 20 kg.

    Il se nourrit de petits poissons, d'herbe ou d'algues.

    Certaines personnes pensent qu'il existe deux espèces d'anguilles électriques distinctes car elles comportent des différences physiques importantes : l'une a une tête et un corps massifs, l'autre a une tête fine et un corps fuselé (l'anguille électrique géante, qui vit dans le fleuve du Coppename au Suriname). L'herpétologue Brady Barr a découvert que ces différents spécimens ont en plus des impulsions électriques différentes. Leur ADN en revanche est très similaire et tend à indiquer qu'elles sont une seule et même espèce.Organe électrique[modifier]

    Il présente la particularité de posséder des organes électriques (plaque électrique) dans la partie postérieure de son corps. Ces derniers peuvent atteindre 80 % de sa masse. Il est capable d'envoyer des décharges électriques de 100 à 700volts (~100V par 30cm) qui peuvent tuer un être humain (électrocution). Certaines de ces décharges ont atteint un record de plus de 700 volts pour un courant de 2 ampères. Sa peau forme une couche protectrice contre ses propres décharges. Ils utilisent ces décharges pour se défendre ou comme moyen de prédation. Ils utilisent aussi des décharges électriques continue plus faibles (~10V) pour s'orienter dans l'eau boueuse, et pour trouver des partenaires sexuels. La période de reproduction a lieu entre septembre et décembre. Le gymnote a été très utile pour la recherche en neurosciences grâce à la grande concentration en récepteurs à l'acétylcholine dans les plaques électriques. Ce poisson est aveugle et se dirige grâce à ses ondes électriques.

    Descriptions historiques

     
    Gymnote

    Alexander von Humboldt fit une description saisissante de sa rencontre avec des Gymnotes lors de sa célèbre expédition en Amérique du Sud, au début du xixe siècle:

    "La crainte des décharges d'anguille électrique est si exagérée dans la population que nous ne pûmes en obtenir aucune en trois jours. Notre guide emmena chevaux et mulets et les fit entrer dans l'eau. En cinq minutes environ deux chevaux se noyèrent. L'anguille d'un mètre soixante de long se frottait au ventre du cheval et lui donnait un choc. Mais lentement la violence du combat inégal se calma et les anguilles épuisées se dispersèrent. En un rien de temps nous eûmes cinq grandes anguilles. Après les avoir étudiées pendant quatre heures, nous eûmes jusqu'au lendemain des crampes, des douleurs aux articulations et une nausée générale.

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Torpedo

    La torpilleTorpedo ou raie électrique est un poisson de l'ordre des sélaciens qui comprend environ 40 espèces. C'est un poisson cartilagineux "de fond" qui a la capacité de produire de l'électricité comme moyen de défense ou de prédation.L'organe électrique de torpille

    L'espèce la plus grande est Torpedo nobiliana, la torpille noire, qui peut peser jusqu'à 90 kg et délivrer des chocs électriques de 60 à 230 volts et dépassant les 30 ampères. Les raies électriques produisent de la bioélectricité grâce à leurorgane électrique. Cet organe constitué de cellules dérivées de myocyte, nommées électroplaques ou électrocyte, est hypertrophié. Elles sont capables de produire un potentiel électrochimique de membrane du même type que celui produit par toute cellule animale, mais ici amplifié par la grande concentration en canaux ioniques. L'organe électrique agit comme une batterie qui peut décharger des chocs électriques sous formes d'impulsions. Le choc électrique peut être envoyé dans le corps d'une proie pour l'assommer, la capturer et la manger plus facilement ; ou bien dans le corps d'un prédateur pour s'en protéger. L'organe électrique de Torpedo est très utilisé pour la recherche en neuroscience pour ses propriétés électriques et aussi pour l'identification de canal ionique.

    La torpille est un poisson plat, comme les autres raies, en forme de disque, dont les extrémités caudales sont de taille variée. La bouche et les branchies sont situées à la face inférieure de l'animal. Les mâles ont un cloaque près de la base de la queue. Les femelles sont ovovivipares.

    Les armes torpilles ont été nommées en raison de l'animal. La racine latine a aussi donné le mot torpeur, peut-être à cause de la sensation que l'on ressent après avoir reçu une décharge de torpille..

    (source : wikipedia)

    "La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"