• Eilean Mor, l'énigme...

    L’ énigme des gardiens de phare d’Eilean Mor 

    Eilean Mor, l'énigme...

    les îles Flannan, au large de la côte ouest de l’Écosse

    Eilean Mor, l'énigme...

          Le 24 décembre 1900, l’Hesperus navire ravitailleur apportant courriers , vivres et Moore le gardien qui revenait de congé, constata que la lampe de 140 000 bougies du phare était éteinte…Rien n’avait été préparé pour leur arrivée ; sur la jetée, ils ne virent ni caisses d’emballage vides, ni câbles pour l’amarrage...

    Eilean Mor, l'énigme...
        
          Leurs coups de sirène de brume répétés ne firent sortir personne du phare. Le phare était absolument vide. Les mèches des lampes avaient été nettoyées et ébarbées, et les lampes remplies de pétrole étaient prêtes à être allumées. La dernière inscription sur le registre était du 15 décembre. Il n’y avait qu’une seule chose inhabituelle : deux des trois cirés et paires de bottes des hommes manquaient. Moore examina le journal de bord, en compagnie du commandant de l’Hesperus. C’est Thomas Marshall qui avait tenu le journal, et de ses brèves phrases surgissait la vision d’une terreur sans nom qui avait envahi les hommes sur leur rocher isolé. Voici ce que lut Moore :
       « 12 decembre. Coup de vent du Nord quart nord-ouest. Mer démontée. Isolés par la tempête. 21 heures. Jamais vu untel ouragan. Vagues très hautes, se brisant sur la phare. Tout est en ordre. Ducas irritable. »

          Moore et le commandant se regardèrent. Le 20 décembre, aucune tempête n’avait été
    signalé à Lewis, à 20 milles de là. La remarque sur Ducas était également anormale.
          La suite avait été écrite à minuit le même jour :
       « La tempête fait toujours rage. Le vent ne mollit pas. Isolés ; ne pouvons sortir. Un navire passe en actionnant sa sirène de brume. Je peux voir les lumières des cabines. Ducas tranquille. Mc Arthur pleure. »
          De nouveau, Moore et le commandant se regardèrent. A quelle extrémité en était arrivé le marin aguerri Donald Mc Arthur pour pleurer ? Ils reprirent leur lecture.
       « 13 decembre. L’ouragan a continué toute la nuit. Le vent hale l’ouest quart nord-ouest . Ducas tranquille. Mc Arthur prie. »
       Hier Mc Arthur pleurait ; aujourd’hui il priait.
       « Midi. Le jour est gris. Moi, Ducas et Mc Arthur avons prié. »
     
    Lorsque Moore fut appelé à déposer devant la commission désignée pour enquêter sur cette disparition, il déclara n’avoir jamais vu un de ses camarades prier. Ce ne pouvait être dû à leur peur de l’ouragan, car ils avaient tous affronté des tempêtes au cours de leurs longues années de navigation.
          Sur le journal restait cette dernière phrase :
       « 15 décembre. 13 heure. Tempête terminée. Mer calme. Nous sommes dans la main de Dieu. »
         
           Rien n’avait été inscrit le 14 décembre. Pourquoi ? On ne le saura sans doute jamais ; de même, ce qui s’est passé ensuite demeure un mystère. L’enquête dévoila que, dans la nuit du 15 décembre, le vapeur Archer avait manqué se mettre au sec sur les rochers d’Eilean Mor, parce que le phare était éteint. On peut penser qu’à ce moment les trois hommes avaient disparu…
     
          Certaines disparitions sont si stupéfiantes que l’on a avancé des explications d’ordre surnaturel. Même une personne sceptique qu’Ambrose Bierce a émis la théorie – fort avancé pour son époque – qu’il y aurait des vides dans le monde visible, de même qu’il existe « des cavernes sur la terre, ou des trous dans un fromage de gruyère ». « Dans de semblables cavités, suggère Bierce, il n’existerait absolument rien. La lumière ne pourrait passer à travers, car il n’y aurait rien pour la supporter. Il ne pourrait en sortir aucun son ; on ne pourrait rien y ressentir… Cette tentative d’explication du phénomène des disparitions ressemble de façon frappante aux théories échafaudées par les physiciens actuels sur les « trous noirs » de l’espace. (source : mystereetsacre

     D'autres phares maudits !

    Par Durand, Karine

    Tévennec en France, Sainte Augustine en Floride et l'île Kangourou en Australie. Figaro Nautisme vous fait découvrir trois phares qui sont inscrits dans l'imaginaire collectif comme étant des monuments hantés.

    Photo BreizHorizons sous licence Creative Commons.

    Le phare maudit de Tévennec

    - Le phare de Tévennec a été implanté sur un rocher entre l'île de Sein et la porte du Van. 

    Ces joyaux de nos côtes que sont les phares, autrefois outils de signalisation synonymes de sécurité pour les marins, restent les témoins d'un temps révolu. Emprisonnant parfois pendant 60 ans leurs gardiens et gardant en huit clos ces tranches de vie recluses du monde extérieur, les phares renferment parfois des légendes surprenantes. Figaro Nautisme vous narre les histoires des trois phares les plus hantés du monde...

    Le phare de Tévennec, malheurs en série

    Le Finistère abrite indéniablement l'un des phares les plus hantés du monde et dont la renommée a dépassé celle de nos frontières. Construit à partir de 1869 sur le modèle d'une maison-phare, le phare de Tévennec a été implanté sur un rocher entre l'île de Sein et la porte du Van. Achevé en 1874, la plupart de ses gardiens ont tour à tour été frappés soit par la mort de façon brutale, soit par la folie.

    Henri Guézennec, premier gardien du phare, ne le savait certainement pas: le rocher de Tévennec, bien avant d'abriter un phare, était déjà connu dans les alentours comme le témoin d'événements tragiques. La cause? Un mythe tenace selon lequel un naufragé serait mort de faim sur le rocher malgré ses tentatives d'appels au secours auprès des bateaux qui passaient à proximité. Le premier gardien sombre dans la folie quatre ans à peine après avoir intégré le phare. La légende raconte qu'il entendait des voix lui ordonnant de quitter les lieux.

    Second prétendant au titre de gardien, Alain Menou ne croit pas un mot de ces légendes colportées de villages en villages. Il tiendra six années, jusqu'en 1885, avant de perdre la tête lui-aussi. Inquiète, la population de pêcheurs demande au curé de Plogoff de bénir le rocher. Les phénomènes mystérieux ne font que redoubler. Entre un gardien auxiliaire qui perd la vie dans des conditions floues, un autre gardien qui tombe inopinément en plein sur un couteau, ou encore un bébé qui a la mauvaise idée de vouloir naître dans le phare et qui, évidemment, ne survit pas, le Phare de Tévennec est, à lui-seul, le lieu d'une dizaine de décès jusqu'en 1910. Confuse devant tant d'événements tragiques, l'administration décide alors d'installer un feu automatique.

    Plus aucun gardien n'a depuis connu le supplice de résider dans ce phare considéré comme «maudit». Pour autant, les phénomènes mystérieux n'ont pas cessé: des bruits angoissants sont régulièrement signalés par ceux qui s'y aventurent. Certains attribuent ces sons aux nombreuses âmes qui hantent le site, quand d'autres parlent de roches creuses rendues bruyantes par la marée qui y pénètre.

    Après avoir été longtemps laissé à l'abandon, le Phare de Tévennec est actuellement en rénovation avec pour objectif, à terme, d'ouvrir une maison d'artistes. Le monument a été choisi pour le calme et la solitude qu'il offre...

    Le phare de Sainte Augustine en Floride, une attirance irrésistible

    L'énigmatique phare noir et blanc de Sainte Augustine, localisé sur l'île Anastasia à 29 km des côtes de Floride aux Etats-Unis, gagne sans conteste la palme d'or des phares à l'histoire la plus diabolique.

    Erigé en 1824, il est le premier phare de Floride et la fierté du comté avant un début d'accidents en série. Dès le projet de construction, un vieil homme tente de s'interposer. Celui-ci raconte que de sombres événements se seraient déroulés dans la tour de guet qui devait être remplacée par le futur phare: une jeune femme y aurait été séquestrée et violée durant plusieurs semaines par ses geôliers. Finalement lassée par la présence de cette femme et ne sachant que faire d'elle, le responsable de la tour ordonna qu'elle soit purement et simplement jetée aux requins... Personne n'écoute l'histoire du vieil homme et le phare est mis en service comme prévu.

    Une dizaine d'années après, une série d'événements tragiques, tous semblables, commence à se faire entendre. Attirée par une force irrésistible, un bateau se serait approché des côtes jusqu'à se briser sur les rochers. Le seul survivant raconte qu'une femme à la beauté surnaturelle les y aurait poussés.

    Quelques années plus tard, un jeune homme, dont le mariage est prévu le lendemain, monte en haut du phare sans raison et se jette à la mer. Même récit concernant un représentant du commerce peu de temps après. De nombreux touristes ont, par la suite, tenté l'ascension du phare, tous disent avoir été poussé à le faire par cette mystérieuse jeune femme. Et quand ce n'est pas le phare qui pousse au suicide, c'est l'édifice, plus récent, construit juste à côté qui terrorise les touristes. Certains disent avoir aperçu une ombre de femme, une lumière allumée, et d'autres prétendent avoir entendu des hurlements... De quoi attirer une flopée de téméraires.

    Aujourd'hui devenu une attraction touristique, le phare propose désormais des «ghost tours» («circuits fantômes»), des visites destinées à faire frémir les touristes en mal de sensations fortes.

    Le phare de l'île Kangourou en Australie, une présence inconnue

    Construit sur la «Kangaroo Island», le phare du Cap Willoughby est le premier à avoir été construit au Sud de l'Australie. Implanté sur une falaise rocailleuse, en proie à des vents violents, le phare commence à émettre à partir de 1852 et devient rapidement un gage de sécurité pour le commerce maritime florissant entre les colonies de l'Est et celles du Sud de l'Australie.

    Le phare surplombe l'une des côtes les plus dangereuses d'Australie, une zone appelée «la cuisine du Diable». Malgré la présence de cet outil de signalisation, une quarantaine de navires se seraient échoué à proximité de ces côtes. Avant de devenir un musée ouvert aux touristes, le Cap Willoughby et son phare était un lieu plutôt désert.

    C'est justement ce calme que viennent rechercher quelques touristes sur le domaine sauvage qui entoure l'édifice. La plupart d'entre eux ne résistent pas à l'envie d'aller passer quelques heures dans le phare abandonné, beaucoup ressortiront terrorisés par les manifestations mystérieuses auxquelles ils ont été confrontées: coups de froids soudains, portes qui s'ouvrent d'elles-mêmes, lampes qui s'éteignent sans raison à l'intérieur et qui se rallument à la sortie, brouillards inexpliqués, silhouettes aux fenêtres du phare...

    Si ce n'est un gardien de phare mort pour des raisons inconnues en 1869 et plusieurs dizaines de marins naufragés dans les alentours, rien ne permet de comprendre l'origine de ces manifestations surprenantes... 

    Le phare maudit de Tévennec

    Voici un reportage qui nous fait découvrir le fascinant phare de Tévennec, à la pointe de la Bretagne, non loin de l'île de Sein. Bien avant la construction de cet édifice, il faut savoir que l'îlot de Tévennec et les alentours étaient déjà réputés pour être des lieux de prédilection de naufrages fréquents. Pour pallier à ces naufrages, on décide de construire un phare à cet endroit. Sa construction débute, mais elle est émaillée de plusieurs incidents inexpliqués : la nuit, les ouvriers sont confrontés à des hurlements de terreur, des éclats de bagarre, des rires déments, et parfois même des apparitions de fantômes. (selon l'ouvrage de Jean-Claude Fichou, «Les phares»)
    Les ouvriers, pour se débarrasser de ces phénomènes, érigent même une croix en pierre. Le chantier de ce phare s'achève en 1874, après bien des difficultés dues à ces manifestations étranges. Il flotte déjà comme un parfum de malédiction sur cet édifice.
    En 1975, l'ensemble est parfaitement fonctionnel. De cette date jusqu'en avril 1976, trois gardiens se succèdent, et tous démissionnent, terrorisés par ce qu'ils vivent au quotidien. L'administration prend acte de ces incidents mais considère qu'il sont uniquement dus à la solitude aux conditions difficiles de vie sur l'ile. Malgré tout, un curé procède à un exorcisme sur place, avant l'arrivée d'autres occupants. La suite confine toujours à l'irrationnel. En 35 ans, 23 autres personnes acceptent le défi d'y résider, parfois avec femmes et enfants : nombre d'entre eux deviennent fous, se suicident ou périssent dans des conditions atroces.
    En 1910, l'administration met un terme définitif à ces expériences maudites et automatise le phare. Le but poursuivi par cette entreprise fut surtout d'épargner à d'autres individus le calvaire de vivre sur l'îlot de Tévennec, bien que des raisons financières furent également invoquées.
    Le Phare de Tévennec est il sujet à une malédiction ou s'agit il de coïncidences en pagaille ?

     (source : paranormal)

     

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