• Incroyables animaux bioniques

    Conscience animale

    Des animaux bioniques 

    SmartBird

    Un oiseau bionique télécommandé

    impressionnant de réalisme !  

    SmartBird est le dernier robot mis au point par Festo, un fournisseur  de technologies d’automatisme. SmartBird est un oiseau télécommandé qui reproduit de manière impressionnante la cinématique de vol d’un oiseau réel (Vidéo).

    Pour développer ce robot autonome bionique ultra-léger, les ingénieurs de Festo se sont inspirés du vol du goéland argenté (biomimétisme).

    SmartBird est capable de décoller, de voler , de planer et d’atterrir en toute autonomie grâce à un système innovant de diagnotic en temps réel de son environnement. Un système radio d’émission/réception permet de contrôler grâce à une télécommande la position et la torsion des ailes.

    L’oiseau mécanique articulé pèse seulement 450 grammes et l’envergure maximale de ses ailes est d’1,96 m. Plus qu’un simple robot battant des ailes pour voler et avancer dans les airs, sa mécanique de pointe lui permet, comme un oiseau vivant, d’orienter très précisément par torsion, ses ailes, sa tête et sa queue pour se diriger durant son vol. Comme le montre la vidéo à voir ci-dessous, SmartBird reproduit à la quasi perfection le vol du goéland. Si bien, qu’il est parfois difficile de croire qu’il s’agit d’un robot.

    A travers le biomimétisme, les chercheurs de Festo s’inspirent de ce que fait la nature de mieux. La finalité de cette technique de conception est d’atteindre des performances maximales en matière de cinématique et de consommation d’énergie en imitant tout simplement les déplacement naturels des goélands. La reproduction mécanique à l’identique des processus naturels pourrait avoir de nombreuses applications futures dans le secteur aéronautique.

    Plus d’informations sur le site officiel de Festo (PDF)

    Photos et Vidéos Festo

    (source : actinnovation) 

     

    Stickybot

    le robot qui s'accroche

    Le gecko peut aussi adhérer et se décoller aussi facilement, chaque opération durant environ 1/8000e de seconde. Le robot Stickybot, mis au point à l’université de Stanford, a tous ses doigts tapissés d’une nanostructure poilue qui lui permet de grimper le long d’une vitre ou d’un mur lisse grâce à ces mêmes forces.

     

     Entomopter

    La robotique s'intéresse de près au principe du vol, si naturel chez les oiseaux. C'est ainsi qu'est né Entomopter, dont le vol est inspiré directement de celui du papillon de nuit.

    Entomopter. © Nasa, Institute for Advanced Concepts

    « Entomopter » est dérivé de entomo (insecte) et de pteron (aile). Ce robot fait partie de la famille plus large des « ornithopter », qui représente n'importe quel dispositif prévu pour voler par un mouvement d'agitation d'ailes.

    le vol du papillon de nuit

    Entomopter, de l’institut de recherche de Georgia Tech, embarque le carburant liquide nécessaire pour agiter ses ailes à la manière d’un papillon de nuit, à une fréquence de 10 Hz.

    Cet engin intéresse la Nasa qui pourrait le faire voler au-dessus du sol de Mars. En effet, la faible pression de l’atmosphère qui entoure cette planète obligerait des avions à voilures fixes à voler constamment à 400 km/h et empêcherait ainsi leur décollage et atterrissage. Seuls des engins légers à ailes battantes pourraient à la fois voler pour prendre des photos et atterrir pour effectuer des prélèvements.

      

    Un robot-anguille

    pour inspecter les canalisations ou un drone-colibri chargé de surveiller les habitations : près de 200 "bioroboticiens" font à Nantes la démonstration de leurs derniers robots inspirés du monde animal.

    Une salamandre bionique s'est ainsi faufilée dans l'eau, sous les yeux de son "père" Auke Ijspeert, professeur à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) lors de ce congrès qui réunit des inventeurs venus de dix-sept pays différents.

    "Le robot peut permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la moelle épinière, ce qui est fondamental pour des patients paraplégiques", explique ce scientifique de 40 ans. "A terme, il pourrait avoir des tâches d'inspection dans des milieux dangereux, liquides que terrestres."

    Un "robot-anguille" articulé de deux mètres de long a également nagé pour la première fois dans les bassins de l'Ecole des mines de Nantes (EMN), qui accueille le congrès.

    "L'anguille est un animal très intelligent, qui peut se déplacer dans les milieux encombrés comme les marais ou les lagunes", explique Frédéric Boyer, professeur en robotique à l'EMN. "Notre robot pourrait par exemple inspecter les canalisations labyrinthiques d'une raffinerie, sans les vidanger."

    Les bioroboticiens réfléchissent aussi à s'inspirer d'un lézard, capable de "nager" dans le sable du désert, pour inspecter des silos à grains de l'intérieur.

    Le vol des colibris pourrait également leur permettre de "concevoir des robots aptes à se déplacer en toute discrétion dans les zones habitées", selon les organisateurs du congrès.

    (source : lexpress

    La bionique mêle ainsi la biologie à l'électronique, produisant des techniques et matériaux aux caractéristiques nouvelles, copiées sur la nature. Exemples de techniques inspirées par la nature.

     Du scarabée Stenocora à la puce microfluide

    Le scarabée Stenocara « buvant » le brouillard matinal dans le désert de Namibie, l’un des plus chauds du monde. Les bosselettes accumulent l’eau sur leurs sommets hydrophiles et la libèrent brusquement sur leurs pentes hydrophobes.

     Cette substance pourrait servir à l’élaboration de puces microfluides, des systèmes miniaturisés susceptibles d’être introduits au sein des cellules afin d’y effectuer, dans de minuscules cavités remplies de liquides, des centaines d’analyses biochimiques différentes.

    Des fractales de la nature aux habitations « bio »

    Une fractale désigne toute figure qui présente un phénomène d’autosimilarité pour diverses dimensions, comme les feuilles d’une fougère ou les arborescences des vaisseaux de notre système sanguin. La même logique répétitive des fractales est au cœur des travaux de Dennis Dollens, architecte vivant au Nouveau-Mexique. Au moyen d’un logiciel adapté, il simule sur ordinateur le mode de croissance des plantes, concevant un bâtiment aux panneaux solaires comme des feuilles, ses chambres d’habitation comme des cosses, ses racines et sa structure porteuse comme celles d’un arbre.

    Du papillon aux écrans plats

    Malgré l’absence totale de pigments colorés, les ailes de certaines espèces de papillons présentent des couleurs éclatantes. Cela est dû à la structure fine de leurs écailles, qui engendre des phénomènes d’interférence et de diffraction de la lumière regroupés sous le nom d’iridescence. Ce procédé a été appliqué par une société de San Francisco pour concevoir la génération d’écrans plats iMoD (interferometric MoDulator), constitués d’une membrane métallique réfléchissante recouverte de nanomiroirs à raison de 80.000 par centimètre carré. Ces écrans consomment le dixième de l’énergie nécessaire à un écran à cristaux liquides.

     Du hibou aux « images sonores »

    La société berlinoise GFaI a inventé et commercialise des caméras acoustiques inspirées de l’audition des rapaces nocturnes. Elles sont équipées de nombreux micros qui captent des sons émis à des distances pouvant aller de 30 centimètres jusqu’à 300 mètres. Ceux-ci sont traités par un ordinateur qui superpose une image visuelle de la cible à son « image sonore ». Ce principe est appliqué pour savoir où le bruit d’une machine peut être réduit, ou pour détecter l’origine de pannes.

    De la puce à nos disques spinaux

    Imaginons un humain au rez-de-chaussée de son immeuble et atteignant d’un seul bond son balcon situé au 100e étage. C’est ce qu’il arriverait à faire si ses tendons étaient en résiline, la substance qui permet à une puce de faire des sauts d’environ 150 fois sa taille et à une mouche de battre des ailes environ 500 millions de fois au cours de sa vie.

    Des chercheurs du CSIRO, de l’université du Queensland et de l’université nationale australienne ont pu obtenir une solution de ces molécules et fabriquer un ruban qui peut supporter un allongement de 300 % avant de se déchirer. Les applications de ce matériau visent à réparer les vaisseaux sanguins, les valves cardiaques, mais surtout à remplacer nos disques spinaux, structures qui amortissent les mouvements de nos vertèbres chaque fois que nous plions le dos – beaucoup moins fréquemment que la puce ne saute dans sa vie – et qui sont malheureusement moins résilientes que les nanoressorts de l’insecte ! 

    (source : futura-sciences)   

     

     
     
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