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L'énigmatique château de Houska
L'énigmatique château de Houska
(source : besoindesavoir)
C'est sans aucun doute l'un des lieux les plus énigmatiques d'Europe.
Le château de Houska est de style gothique; il est situé à 50 km au nord de Prague, la capitale de la superbe et fantastique République tchèque,
Sur une colline boisée, perchée sur le bord d'une falaise de calcaire, le château de Houska a acquis depuis des siècles une notoriété certaine.
Moult questions se posent à son sujet, sans réponses convaincantes : pourquoi les locaux ont toujours évité le château et ses environs ? Pourquoi y a-t-il un si grand nombre d'oiseaux morts ? Pourquoi a-t-on construit ce château sur un site historiquement couvert de bois impénétrables, sans frontières à proximité, sans routes commerciales ? même pas propices à la chasse ??
Pourquoi le Château de Houska a-t-il été occupé par les SS et l'occulte influence nazie pendant la Seconde Guerre mondiale alors que son emplacement était absolument sans valeur stratégique ?
Magnifique château gothique
C'est sans aucun doute l'un des châteaux les mieux conservés de l'époque. Mais ce sont ses caractéristiques qui font que ce château sort vraiment de l'ordinaire.
Un endroit mystérieux, un château caché, entouré de montagnes et de forêts, construit selon les canons de l'architecture gothique, entre 1253 et 1278 sous le règne d'Ottokar II de Bohême.
Le château de Houska a été construit au-dessus d' un puits que l'on dit sans fond... et qui serait également l'une des portes principales de l'enfer.
De nombreux chercheurs ont effectivement essayé de trouver le fond de ce puits, en vain !
Un des spécificités du château de Houska réside dans sa structure : la plupart de ses défenses n'ont pas été tournées vers l'extérieur, mais ont été construites vers l'intérieur !
Le château n'aurait donc pas été construit pour garder un ennemi extérieur, mais plutôt pour se préserver de quelque chose à l'intérieur...
Les murs qui entourent la chapelle sont couverts de peinture de dragons et sont toujours suintants, chauds,lugubres : il y a eu d'ailleurs des témoignages relatifs à des phénomènes démoniaques au sein même de la chapelle, des cris et des gémissements venant de l'abîme ont, par exemple, été perçus, ce qui explique pourquoi ce château est considéré comme étant une... porte vers l'enfer.
Vers l'enfer ! ?
Les légendes entourant le site du Château de Houska sont plus vieilles que le château lui-même.
Il y a des preuves archéologiques d'habitation celtique dans ce domaine datant de l'antiquité: des tribus slaves s'y seraient installées très tôt.
Et les légendes ont émergé très rapidement, en particulier l'histoire d'une fissure étrange dans le haut de la falaise de calcaire, un trou dans le sol incroyablement profond, que les villageois ont rapidement appelé " trou de l'enfer", d'où d'étranges créatures, mi-animal et mi-homme, sortiraient...
Quand le château a été construit, la fissure dans la roche calcaire a été recouverte de plaques de pierre épaisses et la chapelle du château aurait été construite au-dessus de celui-ci afin de sceller le trou de l'enfer.
Des fresques murales, qui remontent aux années 1400, décrivent l'archange Michael dans deux scènes : celle où il se bat contre un dragon, un symbole du mal, et dans l'autre, il une épée dans une main et une échelle dans l'autre...
En 1836, au cours d'une visite, le poète tchèque Karel Hynek Mácha a passé des nuits troubles, hanté par des visions terribles : il voyait son âme descendre dans la fosse, puis être transportée dans un avenir infernal mécanisé, où il errait dans l'horreur et le désespoir.
Parmi ses autres expériences troublantes, il a écrit sa rencontre avec une jeune femme qui lui aurait montré des images animées dans un cercueil,dans l'obscurité, il marchait au milieu de hautes falaises de grès criblées de trous par les bombes allemandes...
Entre 1938 et 1944,les SS allemands ont occupé le château de Houska et ont détruit tous les dossiers et toutes les preuves de leurs activités lorsque les forces allemandes se sont retirées de la Bohême au moment de la progression des armées alliées.
Le château n'a aucune importance stratégique et l'on soupçonne que les nazis aient considéré que Houska faisait partie des armes surnaturelles à utiliser contre les Alliés
Beaucoup d'autres personnes qui ont passé la nuit dans le château ont des histoires édifiantes à raconter
Houska est aujourd'hui un lieu de rencontre pour les experts de l'occulte, des ovnis, et des phénomènes paranormaux de toutes sortes et accueille de nombreuses conférences et événements.
Il faut visiter ce lieu pour en ressentir les vibrations...
Pierres mystérieusesUn des monuments les plus étranges remontant aux ténèbres d’un passé inconnu est la Colonne au diable de Vyšehrad, à Prague. Il a l’aspect d’un trépied en pierre, composé de trois cylindres d’une longueur de 2,4 m, 1,7 m et 1,6 m respectivement. Il est probable que ces fragments, dont la largeur diminue progressivement, avaient primitivement fait partie d’un même tout.(photo : artic.ac-besancon)Dans ce cas, l’objet aurait eu une hauteur de presque 6 mètres et un poids de 2,5 tonnes si tant est que rien ne fût perdu à la destruction. La surface de cette stèle en diorite grenue façonnée en forme de cylindre est soigneusement travaillée et on peut l’imaginer qui se dressait peut-être, colonne d’une hauteur impressionnante au sommet du rocher sacré en contrehaut de la Vltava.Le gisement le plus proche de la roche dont elle est faite se trouve à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres vers le sud, dans le bassin de la Sázava. Un des cylindres porte une inscription d’origine inconnue. Elle est écrite en caractère grecs et n’a pas encore été déchiffrée. Aux environs de Vyšehrad, il y a de nombreuses autres légendes et faits qui semblent indiquer que la concentration dans cette localité de monuments ecclésiastiques avait dû supplanter quelque chose de plus ancien. Il paraît que les fondations de la Rotonde St.-Martin avaient appartenu à une construction pré- chrétienne. C’est à cette rotonde, par ailleurs, que s’attachent les légendes les plus nombreuses et les plus effrayantes de l’endroit: celle par exemple de la lumière froide qui doit y apparaître ou des sabbats de squelettes...A Prague, les mystérieux mégalithes se trouvent dans d’autres endroits encore, à Dolní Chabry, par exemple. Mais c’est à l’ouest de la capitale, dans le pays de Rakovník et de Slaný, qu’ils sont les plus nombreux.Le record parmi les menhirs de Bohême appartient au Serviteur de pierre: il est haut de 3,5 m et se trouve près du village Klobuky.A l’ouest de Prague, en direction de Rakovník, se trouve le complexe mégalithique le plus important des pays tchè- ques: mystérieuses rangées de pierres à Kounov. Au sommet d’une montagne tabulaire, appelée Rovina (= la plaine), il y a quatorze rangées de pierres orientées nord-sud, dont la plus longue a 350 m. Bien que le site ait été soumis à des recherches archéologiques détaillées, celles-ci n’ont apporté aucune information nouvelle.Cependant, tout porte à croire qu’il s’agit d’un fragment de quelque complexe plus vaste dont il est difficile de deviner l’aspect primitif. Cortège des morts Les trouvailles archéologique révèlent que les temps anciens étaient souvent bien rudes en Bohême et en Moravie. Dans les grottes du Karst morave et de celui de Bohême, de même que dans des lieux d’habitation anciens, on a trouvé des témoignages du cannibalisme et des victimes humaines.La plus célèbre est la découverte faite par l’archéologue morave Jindřich Wankel (1821–1897) dans la grotte Býčí skála (=rocher au taureau) aux environs de Brno, capitale de la Moravie. Des générations entières d’habitants locaux se transmettaient la légende d’un peuple étranger venu en grand cortège, qui serait entré dans le rocher pour ne plus jamais ressortir. De nuit, des chants et des gémissements effrayants sortant du sous-sol aurait été entendus, tandis que des lumières mystérieuses apparaissaient dans les niches rocheuses.Deux témé- raires qui décidèrent de passer la nuit dans la grotte furent retrouvés morts le matin suivant. A minuit, le vaste vestibule de Býčí skála devait être la scène de sabbats sauvages de squelettes et d’autres apparitions épouvantables. L’origine des légendes et le nom de la grotte finirent par avoir une confirmation inattendue.Pendant les vacances de 1869, deux étudiants en médecine y trouvèrent une statuette de taureau en métal, ce qui semblait expliquer le nom de la grotte. En octobre 1872, Jindřich Wankel, archéologue et spéléologue déjà connu à l’époque, se mit à explorer le vestibule de Býčí skála. Progressivement, il en sortit des trouvailles qui laissèrent perplexes les spécialistes et, aujourd’hui encore, l’archéologie ne sait pas dans quelle sauce les mettre. La première trouvaille de Wankel fut celle de deux vastes foyers avec des restes d’un char et des feuilles de tôle ornées.Tout autour, il y avait des os humains dont il trouvait toujours davantage en avançant dans son travail. Partout il y avait des restes de troncs sans tête et sans membres, un peu plus loin ceux de crânes ou de bras seulement. Les doigts des squelettes portaient toujours des 13 Statuette métallique du taureau, trouvée dans le Rocher au taureau.Rangées de Pierres à Kounov.bagues splendides, il y avait de l’or, de l’ambre et autres objets qui, dans ces temps lointains, avaient dû être marque d’un luxe extraordinaire. Wankel y dé- couvrit au total les restes de quarante personnes et les squelettes de deux chevaux, également sans membres. Dans la grotte, il y avait en outre un atelier bien équipé pour le travail des métaux. Même les spécialistes bien circonspects parlent à ce sujet de «la plus mystérieuse des trouvailles faites en Europe» en ajoutant que «en dépit des efforts de la science moderne, la trouvaille de Býčí skála est toujours enveloppée d’un voile mystique.»"La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"