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L'esprit des plantes
L'esprit des plantesDes plantes, témoins d'un meurtre dénoncent le coupable...Une équipe de scientifiques avaient remarqué qu'en installant des capteurs d'un simples EEG (electroencéphalogramme) à une plante verte reliés à un oscilloscope, celui-ci régissait lorsque l'on faisait tomber près de la plante des crevettes vivantes dans l'eau bouillante. Le graphique enregistraitdes sursauts montrant que la plante exprimait une émotion devant quelque chose qui risquait de menacer son intégrité ou tout simplement sa propre existence : la mort des crevettes !La police fit défiler dans la pièce un par un les suspects et devant le véritable assssin, la plante réagit, l'oscilloscope eut un sursaut, la courbe du graphe montrait un pic significatif. Bien sûr les mêmes suspects repassèrent plusieurs fois et les résultats indiquaient toujours que le même suspect provoquait le même sursaut!(extrait du livre "L'eau-delà de l'eau" de Jacques Collin)CLEVE BACKSTER,un ancien employé de la CIA et spécialiste du détecteur de mensonge fait d'étrange expérience sur les plantes une nuit d'insomnie.Il s'amuse a brancher son détecteur sur une plante pour voir sa réaction lors de l'arrosage : tout se passe comme si la plante se laissait aller, se relaxait, ressentait du plaisir. Il essaye ensuite de menacer le bien-être de sa plante et pense à brûler une feuille avec une allumette : avant de faire le moindre geste, la plume enregistreuse du détecteur fait un bond.La plante a t-elle pu lire dans ses pensées ?Il veut en savoir plus. L'aventure des plantes commence.Il s'agit tout d'abord d'éliminer les sources d'erreur. Le détecteur n'est-il pas défectueux ? La plante n'a t-elle pas réagit ainsi par hasard ?
Pendant des mois, Cleve Backster poursuit ses recherches. Ses conclusions provisoires, demeurent stupéfiantes, le phénomène persiste.Il y a mieux, les plantes paraissent aussi réagir à d'autres personnes ou a d'éventuelles menaces comme l'arrivée soudaine d'un chien dans la pièce. Pour Cleve Backster, les plantes sont même capable de prévoir les mouvement d'une araignée. Pour lui il ne fait aucun doute que les plantes possèdent une sorte de "conscience de base". Il va plus loin avec son détecteur avec une expérience "criminelle" : 6 personnes prises au hasard tirent au sort un papier désignant "l'assassin". Les 5 autres ignorent qui a été désigné par le sort. "Lorsque le laboratoire est désert, l'assassin" doit détruire 2 plantes sur 3. Ce qui est fait. Le détecteur branché sur la plante survivante, on fait défiler les 6 personnes devant elle. La 6ème fait bondir la plume enregistreuse qui se comporte de façon incohérente. C'était le coupable.Petit à petit, l'ancien de la C.I.A. étend le champ de ses recherches. Il constate que son philodendron favori peut réagir à des émotions à une distance considérable. Un jour, Backster se coupe le doigt en manipulant des plantes dans son laboratoire. Au moment où il badigeonne sa blessure avec la teinture d'iode, le détecteur de mensonge réagit. Là, deux hypothèses : soit le tracé a été influencé par la réaction de la plante à la douleur de son maître, soit il a été causé par la réaction de la plante à la destruction d'autres cellules vivantes.Après un an de recherche, Cleve commence à se préocuper de publier ses travaux. Il craint cependant le scepticisme et décide de s'entourer d'ultimes précautions avant de présenter ses thèses au grand jury.Pour convaincre les milieux scientifiques, il imagine une expérience où il n'y aura aucun engagement humain :Comme les plantes réagissent nettement à la destruction d'autres cellules vivantes, il met au point un appareil qui lâche, de manière aléatoire, de minuscules crevettes dans de l'eau bouillante à certains moments et, à d'autres, de la matière inanimée. Trois philodendrons, branchés sur trois détecteurs participent à l'expérience.Les résultats paraîtront en 1968, dans l'' International Journal of parapsychology. Les plantes avaient bien réagi quand les crevettes étaient tuées. Et elles s'étaient bien abstenues de réagir quand la machine jetait dans l'eau de la matière inanimée. Ce ne pouvait pas être un hasard.L'aventure du psychisme des plantes éclate alors en plein jour. Backster devient brusquement célèbre. Les magazines du monde entier viennent faire des reportages dans son laboratoire. Des milliers de savants lui demande une copie de son volumineux rapport de recherches.Pierre Pau Sauvin, un employé de l'I.T.T. est fasciné par cette affaire d'autant qu'il est lui même un passionné d'électronique.Il entreprend donc de perfectionner par tout les moyens possibles les appareils mis au point par Cleve Backster. Il peut alors dialoguer avec ses plantes, leurs réponses sont relayées par l'oscillateur. Pendant des heures il fait ce que des milliers de personnes font en arrosant tranquillement leurs plantes : elles leur parlent, les essuient, les caressent et beaucoup peuvent affirmer que "cela leur fait du bien". Sauvin, lui, finira par recevoir les "chocs émotionnels" de ses plantes à de très grandes distances et il leur transmettra des sensations auxquelles elles réagiront à plus de 130 km de là.Luther Burbank, un californien de Santa Rosa, a ainsi passé des années à développer une nouvelle variété de cactus dépourvus d'épines. Tout en travaillant avec ses plantes, il avait prit l'habitude de leur parler : "Vous n'avez rien à craindre; Vous n'avez nullement besoin de vos défenses. Je serai là pour vous protéger."D'après Manly P. Hall, le président de la recherche philosophique américaine, l'amour de Luther Burbank pour ses plantes était une sorte de nourriture mystérieuse, qui faisait grossir les végétaux et les incitait à produire davantage de fruits. Il explique :"Burbank m'a déclaré que, dans toute ses expériences, il essayait de donner confiance aux plantes, il leur demandait de l'aider et il les assurait qu'il prendrait le plus grand soin de leur petites existences. Luther Burbank disait aussi que les plantes avaient plus de vingt sens mais que, puisqu'elles étaient différentes des hommes, il nous était impossible de les reconnaître. Il n'était pas sûr que les arbres et les fleurs pouvaient comprendre ses paroles mais il était convaincu que par télépathie, ils pouvaient comprendre ce qu'il voulait leur dire."Jagadis Chandra Bose, un professeur de physique a Calcutta en Inde apportera la preuve de l'action de l'environnement sur une plante. Grossissant plus de dix millions de fois le mécanisme de croissance d'une feuille, il a montré comment, en un quart d'heure, l'action des engrais et de certaines nourritures pouvait être déterminante pour les tissus.Selon un journal français : "Après cette découverte, nous avons quelques inquiétudes.Quand nous voyons une femme avec une fleur, laquelle des deux souffre le plus, la femme ou la fleur ?Dans la Pravda on cite le cas du professeur Ivan Isidorovitch Gunar : " Il semble même qu'il ait des conversations avec les plantes et il me semble que les plantes prêtent attention à ce bonhomme aux cheveux gris."Un film, réalisé à l'intérieur du même département, montre comment les plantes réagissent aux agressions de l'environnement au vol d'une abeille ou d'une mouche, ainsi qu'aux injures. Les réponses, enregistrées sur les diagrammes, rappellent celles qu'a pu obtenir Cleve Backster.Les chercheurs de l'université d'Etat du Kasakhstan, en Union soviétique, ont éduqué un philodendron pour qu'il reconnaisse différents types de minerai.La plante était supposée donner un choc électrique, transcrit sur un diagramme, chaque fois qu'un bloc de minerai lui serait présenté. Elle devait également ne pas réagir quand le bloc qui lui était proposé ne contenait aucun minerai. L'expérience allait être couronnée de succès.En septembre 1964, la presse anglaise a rapporté les expériences d'un infirmier qui pouvait faire fleurir en automne des fleurs de printemps, notamment des jonquilles. Sa recette : dans une des serres où fleurissaient les jonquilles, une de ses assistantes avait l'habitude de faire passer de la musique pop sur un magnétophone à cassette.Coïncidence ? Mary Measures et Pearl Weinberger : elles montrent que des grains de blé exposés à un son quelconque poussent d'une note unique et forte, d'une fréquence de 5 000 hertz.En 1968, une étudiantes de Denver (Colorado) allait mettre au point une étrange expérience. En effet, Dorothy Retallack devait mélanger plusieurs plantes : des graines de philodendron, de blé, de radis, de pélargonium et violettes d'Afrique, et soumettre ce mélange aux notes ré et fa jouées en permanence sur une bande magnétique. Après trois semaines , toutes les plantes étaient mortes... à l'exception des violettes d'Afrique, qui étaient en fleur. Un lot témoin de plantes cultivées en silence avait connu une croissance sans histoire.Dorothy devait continuer cette expérience avec Francis F. Broman, un de ses professeurs. Ses conclusions : le rock fait pousser les plantes dans une direction inverse à la source du bruit. Cette musique les fait également pousser de façon anormale. En revanche, Bach, Haydn ou la flûte indienne entrainent les plantes à pousser dans la direction du bruit. Enfin, la musique folk ou la musique country et western laissent les plantes indifférentes.Pour l'instant la science se contente d'enregistrer ces phénomènes étranges : s'il y a bien une relation entre les plantes et les hommes, de quelle nature est-elle vraiment ? Les plantes réagissent-elles au son de la voix humaine, qui est une certaine vibration, donc une sorte de "musique", ou bien se contentent-elles de répondre aux tensions émotionnelles des êtres humains dont elle sont les intimes ? Les deux hypothèses peuvent se concevoir.Le débat reste ouvert. Sans doute pour encore très longtemps. Ce qui n'empêchera pas chacun de continuer à parler à ses plantes comme à des personnes, pour les stimuler, le plus souvent avec succès.Extrait de " Inexpliqué " , source : mystere-et-insoliteL'Esprit des Plantes, sur Arte
L'Esprit des Plantes, le film de Jacques Mitsch, diffusé sur Arte, nous invite à porter un autre regard sur le monde végétal. Et si les plantes éprouvaient des sensations ? Et si elles avaient une mémoire ? Les observations plaidant en faveur d'une intelligence végétale ne manquent pas.
L'intelligence des plantes
Selon les classifications naturalistes, un abîme sépare le règne végétal du règne animal. Charles Darwin avait été le premier à émettre l'idée dérangeante que les plantes pouvaient avoir une forme d'intelligence. Aujourd'hui, des biologistes réputés du monde entier se penchent sur l'extraordinaire ingéniosité dont font preuve certaines espèces végétales. De là à dire qu'elles sont douées d'intelligence, il n'y a qu'un pas, que certains experts n'hésitent pas à franchir.
Sans défense et isolées, les plantes ?
En Afrique, des antilopes meurent mystérieusement empoisonnées, par centaines : on a pu montrer que le coupable était l'acacia, qui se met à produire dans ses feuilles des tannins toxiques dès que l'arbre "estime" que son feuillage est un peu trop consommé par les antilopes. Mieux, il émet alors un gaz, l'éthylène, qui agit comme un signal d'alarme pour les acacias environnants qui se mettent, eux aussi, à produire des tannins. Une stratégie de défense ingénieuse... et une forme de communication entre arbres de la même espèce.
Les autres exemples de stratégie ne manquent pas : les plantes carnivores et leurs pièges redoutables, ou encore l'utilisation des insectes pollinisateurs pour la reproduction sont les plus connus et les plus évidents.
Immobiles, les plantes ?
On voit les plantes comme des êtres immobiles : pourtant, elles sont capable de motricité. La sensitive replie ses feuilles dès qu'on les effleure. Le Desmodium gerans réagit aux stimulations sonores, et se met à "danser" pour peu qu'on lui offre un peu de musique. Il est même capable de faire des progrès : plus les stimulations sont régulières, plus ses mouvements sont marqués. Or, l'entraînement implique une capacité de mémorisation...
Sous-évoluées, les plantes ?
Plantes et animaux ne sont pas si éloignés que cela d'un point de vue génétique et biocellulaire : ainsi, le riz a davantage de gènes que l'homme. Autre fait troublant, la pointe de la racine des plantes comporte une zone dite de transition dont les cellules fonctionnent comme des cellules nerveuses. Elles renferment même deux molécules permettant la contraction musculaire chez les animaux : l'actine et la myosine. Enfin, le petit pois ou le haricot savent enrouler leurs vrilles autour d'un support, afin de s'y accrocher : ce phénomène, si simple en apparence, implique une capacité d'analyse des paramètres extérieurs, d'adaptation à l'environnement, et même de mémoire.
Source : gerbeaud
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