• La charmeuse de requins

    Personnages étonnants  

     Cristina Zenato, La charmeuse de requins 

    La charmeuse de requins

     par Denis Jeant  

    Cristina Zenato est passionnée par les requins et spécialiste du shark-feeding aux Bahamas. 

    Elle aime les requins depuis qu'elle est enfant. 

    Elle nourrit les requins depuis 16 ans et évalue à chaque fois les conséquences. Elle prend en compte à la fois les effets négatifs possibles autant que les résultats positifs au quotidien quand elle réalise ce type de plongées.... 

    UNE PASSION ET LONGUE EXPÉRIENCE

    Cristina nourrit les requins pour  familiariser les plongeurs. Elle souhaite que les gens voient les requins sous un angle différent et qu’ils comprennent que leur comportement n'est pas celui qu'ils entendent trop souvent dans les faits divers. Les gens ont souvent peur des requins qui les entourent.  

    Au quotidien, elle parle pour convaincre plongeurs et non plongeurs de leur donner une chance et de les regarder au-delà de «simples mâchoires». Pour les non plongeurs, elle utilise des photos, vidéos, présentations multimédias et narre son expérience personnelle.  

    La «plongée requins» est née il y a 18 ans dans le centre de plongée UNEXSO où elle travaille depuis 17 ans aux Bahamas.

    LA CHARMEUSE DE REQUINS  

    DES PROCÉDURES ET UN CADRE DE SÉCURITÉ

    Il y a des procédures écrites détaillées auxquelles chaque membre de l'équipe doit se conformer et qu’elle a personnellement suivies. 

    Elles comprennent des explications sur les requins et leur relation avec la nourriture. Il y a des règles sur la façon de gérer le récipient à appât, l'appât, et le mouvement sur le fond en ce qui concerne les plongeurs, les requins et la plongée.  

    Il y aussi des mesures encore plus strictes sur la manière de gérer les requins et comment éviter les comportements dangereux et sensationnaliste. La sécurité des plongeurs est prioritaire. Chaque membre de l'équipe doit suivre une longue période de temps de travail au sein du centre de plongée en tant que plongeur de sécurité sur les plongées requins avant de suivre une formation pour devenir nourrisseur (shark-feeder) de requins.  

    Chaque membre est personnellement formé de la réunion d'informations jusqu’à la réalisation de la plongée. Grâce à cette méthode de formation, la «plongée requins» se déroule dans de bonnes conditions. Le respect des requins est mis en avant lors du briefing et adopté comme comportement pendant la plongée. 

    UN FORMIDABLE OUTIL POSITIF POUR LA PROTECTION

    Après des années d'observations et de voyages pour voir et travailler avec d'autres types de requins, les tigres, les citrons, le bleu, le mako, le grand requin blanc, Cristina pense qu’une «plongée requin» bien gérée est un formidable outil positif pour la protection des requins. 

    Tout le monde confronté à ce type d’expérience, directement ou non peut changer d'opinion sur ces animaux et peut être renseigné sur des choix responsables à suivre pour éviter de créer des dommages aux requins et à leur environnement.  

    Ces derniers sont doués d’un ensemble de sens qui leur permettent de percevoir les plongeurs dans l’eau, de les reconnaître. de savoir s’il y a présence de nourriture ou non et de se comporter en conséquence. Les habitants locaux sont passés d'activités de pêche aux requins à des activités d'observation des requins, en outre pour assurer la possibilité de leur survie.  

    Cristina pense que le respect et la compréhension sont la clé de la réussite de toute cette activité et de notre interaction avec les animaux dans ce monde. Les nourrisseurs (shark-feeders) ne doivent pas jouer aux cascadeurs de cirque.  

    Ils ne doivent pas prêter prises aux morsures, les cogner avec leur poing, les frapper, leur donner des coups de pied, sous quelque forme que cela soit. Une telle rencontre et expérience, avec un briefing approfondi permettent aux participants d'apprécier les requins et de remonter en surface avec une nouvelle vision.  

    Sa compréhension est issue de 16 années de plongées quotidiennes avec des requins, avec ou sans nourriture. C’est l’observation détaillée de leur présence, de leur comportement, de leur attitude par rapport aux facteurs sous-marins, de surface, de la météo, des navires de pêche.  

    Cette connaissance, elle la communique de personne à personne, tous les jours et ils font de même autour d'eux comme de véritable ambassadeurs. 

    EXPÉRIENCE D’IMMOBILITÉ TONIQUE PAR CRISTINA ZENATO

    Le point culminant de la «plongée requins» est devenu au fil des années, non seulement de voir des requins, mais aussi d’assister à ce que l’on appelle «l'immobilité tonique" des requins (voir la démonstration de Cristina dans le film). 

    Les requins des Caraïbes sont des animaux avec lesquels Cristina à l’habitude de travailler. Timide de nature, ils le deviennent moins en présence de nourriture et ce qui leur permet de se rapprocher d’un plongeur. Ils sont capables de reconnaître que les autres plongeurs n'ont pas de nourriture et de garder une distance de sécurité.  

    Alors que Cristina approche comme «nourriseuse» ("shark-feedeuse"), ils montrent aussi un autre type de comportement: ils approchent et repose leur museau sur son ventre. De là, elle se dirige vers leur tête et commence à les caresser sur le haut et le bas du museau.  

    Le requin s'arrête de nager complètement et se pose lentement sur le fond de sable. Elle attend ensuite que le requin se détende complètement.  

    Il y a des signes qu’elle utilise pour être sûr que le requin est bien stabilisé dans un état d’immobilité tonique. Ensuite, elle lève l'animal, pour l’amener lentement vers un petit groupe de plongeurs.  

    Elle reste en face du requin, pour leur permettre de caresser, doucement, sur le côté, sur les branchies, en descendant vers la queue du requin. 

    (source : scuba-people.info)

    Les requins

    Anatomie

     
    Anatomie externe du requin.

    Le requin se caractérise par sa silhouette fuselée, particulièrement hydrodynamique, et ses nageoires pectorales et dorsales, ainsi que sa nageoire caudale hétérocerque (de forme asymétrique). Il est pourvu d'un squelette entièrement cartilagineux et de cinq à sept fentes branchiales latérales selon les espèces.

    Sa peau est rugueuse, recouverte d'innombrables denticules cutanés, des écailles osseuses placoïdes d'origine dermique et épidermique, qui le protègent contre les parasites et améliorent sa pénétration dans l'eau.

    Son foie, qui peut représenter jusqu'à 25 % de son poids, est constitué à 90 % de squalène, et lui sert principalement à compenser son absence de vessie natatoire pour se stabiliser, mais également de réserve énergétique.

    Mâchoire

     
    La mâchoire d'un requin mako.

    La mâchoire de requin, comme celle des raies, n'est pas attachée au crâne. La surface de la mâchoire, en comparaison avec les vertèbres et les arcs branchiaux du requin, a besoin de soutiens supplémentaires en raison de sa forte exposition à un stress physique et son besoin de force. Le requin a une couche de minuscules plaques hexagonales appelées « tesselles », qui sont des blocs de cristaux de sels de calcium disposés comme une mosaïque. Cela donne à ces zones une grande partie de la force que l'on retrouve dans le tissu osseux chez d'autres animaux.

    En général les requins ont une seule couche de tesselles, mais les mâchoires de spécimens de grande taille, tels que le requin-bouledogue, le requin tigre et le grand requin blanc ont deux à trois couches ou plus, en fonction de la taille du corps. La mâchoire d'un grand requin blanc peut avoir une grande place à cinq couches. Dans le rostre, le cartilage peut être spongieux et souple pour absorber la puissance des impacts.

    Dents

     
    Les dents avec des bords dentelés d'unrequin-tigre.
     
    Les dents pointues et effilées d'un requin mako.

    Les mâchoires du requin présentent des particularités uniques dans le monde animal. Elles sont entièrement mobiles, indépendantes, et garnies de plusieurs centaines de dents réparties sur plusieurs rangées dont seule la dernière est fonctionnelle, les autres étant des dents de remplacement. Les dents, dont la forme varie selon les espèces, sont renouvelées en permanence tout au long de la vie du requin, et sont spontanément remplacées par une dent de la rangée suivante lorsqu'elles tombent ou sont abîmées. Fixées sur un tissu fibreux très solide, elles se redressent vers l'extérieur lorsque le requin ouvre la gueule, ce qui lui permet de mordre plus facilement une proie et de la maintenir fermement grâce à la concavité des dents. Certains requins perdent plus de 30 000 dents durant leur vie. Le taux de remplacement des dents varie de une fois tous les huit à dix jours à plusieurs mois. Chez la plupart des espèces, les dents sont remplacées une à la fois contrairement à certaines, comme le squalelet féroce, qui remplace une rangée entière.

    La forme de la dent dépend du régime alimentaire du requin : ceux qui se nourrissent de mollusques et de crustacés ont des dents denses et aplaties utilisées pour le concassage, ceux qui se nourrissent de poissons ont des dents pointues et effilées, tandis que ceux qui se nourrissent de proies plus grosses, telles que les mammifères, ont des dents triangulaires avec des bords dentelés facilitant la coupe. Les dents des requins se nourrissant de plancton sont de petite taille et non-fonctionnelles.

    Nageoires

     
    L'épine d'un aiguillat noir à l'avant de sa première nageoire dorsale.
     
    Un requin soyeux dans son milieu naturel.

    Le squelette des nageoires est allongé et soutenu par des rayons mous et non segmentés nommés cératotriches, filaments à base d'une protéine élastique ressemblant à la kératine cornée des cheveux et des plumes. La plupart des requins ont huit nageoires.

    Les requins utilisent leur nageoire caudale pour se propulser et changer brutalement de direction, les nageoires pectorales font office de gouvernailselon le même principe que les ailerons d'avion, la ou les nageoires dorsales servent de stabilisateurs. La plupart des requins sont obligés de nager en permanence, même à faible vitesse, afin de maintenir un courant d'eau apportant suffisamment d'oxygène à leurs branchies. Il arrive cependant que certains requins, plus particulièrement ceux vivant à proximité de récifs, se reposent sur le fond en se mettant face au courant, ce qui est suffisant pour qu'ils capturent l'oxygène nécessaire à leur métabolisme.

    La vitesse et l'accélération dépendent de la forme de la nageoire caudale. Les formes varient considérablement entre les espèces de requins, en raison de leur évolution dans des environnements distincts. Les requins possèdent une nageoire caudale hétérocerque ; la partie dorsale est généralement plus grande que la partie ventrale. La colonne vertébrale du requin s'étend dans la partie dorsale, fournissant une plus grande surface pour la fixation du muscle. Cela permet une nage plus efficace compensant la flottabilité négative des poisson cartilagineux. Contrairement à la plupart des poissons osseux qui possèdent une nageoire caudale homocerque.

    Le requin-tigre a un gros lobe supérieur, ce qui lui permet de passer d'une nage lente à une nage rapide. Le requin-tigre doit être capable de tordre et tourner dans l'eau facilement lors de la chasse à l'appui de son régime alimentaire varié, tandis que le requin-taupe commun, qui chasse des bancs de poissons comme le maquereau et le hareng, a un gros lobe inférieur pour l'aider à suivre le rythme rapide de ses proies. La queue peut aussi aider à attraper des proies, comme chez le requin-renard qui à le lobe supérieur très allongé pour assommer les poissons et les calmars.

    Peau

     
    Denticules cutanés du requin-citron vus au microscope électronique à balayage.

    Contrairement aux poissons osseux, les requins ont un corset cutané complexe fait de fibres de collagène flexibles et disposées de façon hélicoïdale en réseau autour de leur corps. Cela fonctionne comme un squelette externe, fournissant l'attachement de leurs muscles de natation et ainsi économisant de l'énergie. Leurs denticules dermiques leur donnent des avantages hydrodynamiques, car ils réduisent la turbulence lors de la nage.

    La peau rugueuse des requins résiste aux micro-organismes. Cet atout est mis à profit par le biomimétisme. Anthony Brennan, ingénieur à l'université de Floride, explique que tous les requins ont des écailles superposées - les denticules -, trop dures pour être colonisées par des bactéries.

    La peau des femelles est plus épaisse pour résister aux morsures des mâles pendant la parade nuptiale.

    Branchies

    Les requins respirent à travers cinq à sept fentes branchiales. En général, plus la famille d'appartenance est primitive, plus le nombre de fentes est élevé. Comme chez les raies, les branchies sont protégées par un repli de peau. Cependant, les fentes branchiales des squales sont situées sur les flancs, tandis que celles des raies sont situées sur la face ventrale.

    Sens

    Olfaction

    La forme de la tête du requin marteau lui permet non seulement d'avoir une meilleure vision mais aussi un odorat plus développé grâce à ses ouvertures nasales plus écartées.

    Beaucoup de requins ont un odorat très développé : leur centre olfactif pouvant occuper près de 2/3 de leur cerveau, ils sont souvent appelés les« nez de la mer ». Ils peuvent détecter des concentrations très faibles (de l’ordre d'une molécule pour 1 million d’une solution molaire dans l’eau de mer) de certains composants du sang (hémoglobine, albumine), de la viande (acides aminés), de la peau ou des excrétions des poissons (triméthylamine, bétaïne).

    Ils possèdent deux ouvertures nasales (terme préférable à celui de narines puisque ces organes olfactifs sont des sacs - ou capsules - olfactifs non reliés au système respiratoire) symétriques et indépendantes l’une de l’autre, situées juste sous le bord de leur museau, au-dessus et de chaque côté de la gueule. Chaque ouverture est divisée en deux canaux par un clapet cutané : l'eau pénètre dans le sac olfactif par un canal (sillon inhalant), passe sur l'épithélium olfactif plissé (ces replis des lamelles olfactives disposées en rosette permettent d'augmenter la surface d'échange avec les molécules odorantes) où l'odeur est détectée puis ressort par le sillon exhalant. Le flux d'eau dans les sacs olfactifs se fait naturellement pour les espèces nageant en permanence. Pour les espèces benthiques immobiles, le flux est pompé activement par les branchies et transmis aux sacs olfactifs via les sillons naso-oraux.

    Leur odorat sert non seulement à repérer leurs proies (senties jusqu'à 75 m de distance en l'absence de tout autre stimulus sensoriel) mais aussi à reconnaître des composés chimiques qui facilitent leur orientation (phéromones d'autres requins ou des femelles de leur espèce ; salinité de différentes régions marines pour migrer ou repérer géographiquement des lieux de ponte ou de chasse...).

    La détection du stimulus olfactif déclenche un comportement natatoire caractéristique : le requin nage en zig-zag en balançant la tête de droite à gauche pour suivre la piste olfactive et remonter à la source odorante. Si l'odeur est perdue ou trop loin pour être détectée, le requin avance en effectuant un mouvement en forme de grand S.

    Au sujet du mécanisme, l'hypothèse qui prévalait voulait que le requin s'orientait vers la source odoriférante grâce aux ouvertures nasales agissant par analyse différentielle de la concentration des odeurs dans l’eau. En fait, le requin prend la direction de l’odeur qui lui parvient en premier (même si elle est moins concentrée qu'une autre) et, à l'instar de la vision stéréoscopique, sent en « stéréo » : il s'oriente vers la source odoriférante en fonction du délai (analysé par le cerveau) de la perception de cette source entre l'ouverture nasale droite et gauche.

    LA CHARMEUSE DE REQUINS

    Vision

     
    Le tapetum choroïdien est visible chez cerequin perlon.

    L'œil des requins est analogue à celui des vertébrés : il est composé d'un cristallin similaire, d'une cornée, d'une rétine ainsi que d'une pupille qui peut se dilater et se contracter (contrairement aux téléostéens) comme chez les hommes. Ils possèdent également un tapetum choroïdien, ce tissu contient des cristaux de guanine facilitant la vision aquatique. Il est situé derrière la rétine et réfléchit la lumière, augmentant ainsi la visibilité dans les eaux sombres.

    Il a également des paupières mais qui ne clignent pas, l'eau environnante nettoyant en permanence sa cornée. Certaines espèces ont en plus unemembrane nictitante, cette membrane recouvre les yeux pendant la chasse afin de les protéger. Cependant, certaines espèces, comme le grand requin blanc, n'ont pas cette membrane, mais roulent leurs yeux vers l'arrière pour les protéger quand ils attaquent une proie.

    L'importance de la vue dans le comportement de chasse des requins est débattue. Certains scientifiques pensent que l'électroréception et la chimioréception sont plus importantes, tandis que d'autres prennent la membrane nictitante pour preuve que les yeux sont importants. Vraisemblablement, le requin ne se protégerait pas les yeux s'ils étaient sans importance. Mais l'utilisation de la vue dans la chasse varie probablement avec les espèces et les conditions de l'eau. Le requin peut basculer entre une vision monoculaire et une vision stéréoscopique à tout moment.

    En 2011, une étude australienne de microspectrophotométrie sur les photorécepteurs de 17 espèces de requins montrent que leurs photorécepteurs sont riches en bâtonnets mais n'ont pas decônes ou un seul type de cône monochromatique, les rendant daltoniens. Les requins sont donc surtout sensibles à l'intensité du contraste entre le fond ambiant et l'objet. Ces chercheurs prévoient plusieurs applications à cette découverte : combinaisons de plongée et planches de surf adaptées pour éviter les attaques de requins, leurres des lignes de pêche industrielle moins attractifs pour éviter que les requins ne s'y prennent accidentellement .

    Ouïe

    Le requin peut percevoir des sons jusqu'à deux kilomètres de distance.

    Toucher

    Grâce à un organe appelé système latéral, le requin perçoit les mouvements de l'eau.

    Ampoules de Lorenzini

     
    électro récepteur et canal des lignes latérales.
     
     
    Les ampoules de Lorenzini sont clairement visibles sur ce requin à pointes noires.

    Les requins possèdent des organes sensitifs spéciaux appelés ampoules de Lorenzini pouvant détecter des champs électromagnétiques aussi bien que des gradients de la température (ce gradient étant la direction où la température augmente le plus). Ils fournissent aux requins et aux raies un véritable sixième sens.

    Chaque ampoule se compose d'un canal rempli d'une sorte de gelée s'ouvrant sur la surface par un pore dans la peau et se terminant dans un faisceau de petites poches pleines de cellules électroréceptrices. Les ampoules sont la plupart du temps groupées en paquets à l'intérieur du corps, chaque faisceau ayant des ampoules reliées avec différentes parties de la peau, mais gardant une symétrie gauche/droite. La longueur des canaux change selon chaque animal, mais la distribution des pores semble spécifique à l'espèce. Les pores se présentent comme des taches foncées sur la peau.

     (source : wikipedia

     

     

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