• La Dame blanche de Brandberg

    Sagesse ancestrale

    La Dame blanche de Brandberg

    Un personnage dessiné il y a 16000 ans semble très étrange. La peinture montre une femme ou un homme vêtu d'un pull, de gants, et de collants. Pourquoi la "Dame" tient-elle une fleur à la main, dans un pays où les fleurs sont rares, derrière, ou bien est ce un gobelet pour un rituel ? Un autre personnage semble porter une sorte de casque... Certains disent qu'il s'agit d'un chaman, d'autres s'interrogent encore... 

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG 

    (dessin imaginé -The White Lady from Brandberg - Les émanants)
     
    Une bien étrange "Dame" 

    La fresque de la Dame blanche (Weiße Dame en allemand, White Lady en anglais) est une peinture rupestre située dans un abri rocheux au sein du massif du Brandberg, une région abritant le point culminant de la Namibie. La peinture montre une femme vêtu d'un pull, de gants, jarretières, collants. Derrière elle, on voit un personnage avec une pipe à la main et portant une sorte de casque.
    La dame Blanche du Brandberg fut dessinée il y a de cela 16.000 ans. Le dessin reste une énigme pour certains... 
     

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG 

    (photo : Tsibab Ravine)

    Les peintures rupestres de Brandberg, dans le Sud-Ouest africain, représentent ensemble des Noirs de la brousse et des femmes blanches, dont le type européen est encore accentué par la peinture claire qui couvre leur épiderme et celle des chevelures rouges ou jaunes. Les femmes portent des bijoux, une coiffure raffinée, ornée de coquillages et de pierres. Les gracieuses amazones sont munies d’arcs et d’outres suspendues sur leur poitrine.

    Quelques archéologues pensent que ces jeunes femmes étaient d’intrépides exploratrices venues de Crète ou d’Egypte il y aurait 3 500 ans. Elles ressemblent toutefois, et le fait vaut d’être souligné, aux Capsiennes qui vivaient il y a 12 000 ans au nord de l’Afrique. Elles ont de même le torse dégagé, les arcs, la coiffure et les bandes molletières croisées sur les jambes. 

    La Dame blanche de Brandberg, étudiée par l’abbé Henri Breuil, est un véritable chef-d’œuvre. Par son costume et la fleur qu’elle tient à la main, elle rappelle la fille combattant le taureau trouvée en Crète.

    A l’ouest d’Alice Springs, sur un escarpement rocheux, au cœur de l’Australie, Michael Terry découvrit, en 1962, une gravure sur pierre représentant le Nototherium mitchelli, animal du type Diprotodon dont l’espèce est éteinte depuis 40 000 ans. Sur le même lieu, le chercheur trouva six roches gravées ressemblant à des têtes de bélier qui lui rappelèrent les représentations assyriennes et égyptiennes. Un personnage de grande taille - deux mètres environ - se trouve au milieu de ces figures énigmatiques.

    Coiffé d’une mitre semblable à celles que portaient les pharaons, les jambes et les cuisses musclées, l’homme est totalement différent des formes humaines, maigres et sèches, couramment dessinées par les aborigènes australiens. Assez bizarrement, l’homme est représenté horizontalement quoique en position de marche.

    Nous sommes ici encore en face d’un mystère. Sculptures d’un Diprotodon disparu, d’un bélier, inconnu dans la grande île avant l’arrivée des Anglais, et d’un homme non indigène, portant une tiare égyptienne ou babylonienne. Les traces d’érosion de la roche sur laquelle apparaissent ces représentations permettent de leur attribuer une très haute antiquité. Des hommes du proche Orient ou d’Asie parvinrent-ils en Australie centrale à une époque reculée et, dans l’affirmative, par quels moyens ? Il semble que nos conceptions des possibilités de longs voyages qu’avaient nos lointains ancêtres doivent être révisées. [7] [8]

    Etant admis que l’homme est le produit relativement récent d’une évolution qui se serait étendue seulement sur deux millions d’années, sa coexistence avec les monstres préhistoriques, beaucoup plus anciens, est considérée comme une impossibilité par la science. (extrait du site : inmysteriam)

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    (photo : rupestre.on)

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    Le chaman, transformé mi homme et mi animal

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG 

    la Dame blanche (photos : tirawa)
     
     
    Chemin menant à la Dame blanche, dans le massif du Brandberg

    La fresque de la Dame blanche (Weiße Dame en allemand, White Lady en anglais) est une peinture rupestre située dans un abri rocheux au sein du massif du Brandberg, une région abritant le point culminant de la Namibie.

    Ce massif montagneux abrite des dizaines de milliers de peintures rupestres et pourtant, celle de la White Lady est la plus connue, car ses origines et son interprétation ont longtemps été débattues. On s'accorde maintenant à dire qu'elle a été peinte il y a plus de 2 000 ans par un groupe de bochimans.  

    La fresque dite de la Dame blanche est une des dizaines de milliers de peintures rupestres qu'on peut trouver au cœur du massif du Brandberg, en Namibie. Pour y accéder, il faut marcher pendant environ une heure à travers ce massif, en suivant le lit d'une rivière asséchée. Cette peinture se trouve sous un abri rocheux, connu sous le nom d'abri de Maack. Pour la voir, il est nécessaire d'être accompagné d'un guide officiel de la Namibie, le Brandberg étant un site protégé, ce qui permet de protéger les peintures rupestres des dégradations dues aux touristes.

     
    Les oryx de la fresque
     
    Le quagga de la fresque
     
    Le gnou de la fresque
     
    La gazelle gérénuk

    Cette fresque est peinte sur un pan de rocher de 5,5 m × 1,5 m. Outre la Dame blanche, personnage le plus important de la peinture, on retrouve d'autres humains dessinés, ainsi que divers animaux : principalement des oryx, mais aussi un quagga (espèce qui n'était pas encore disparue à l'époque de la peinture), une gazelle gérénuk, un gnou et même un manchot!

    On considère généralement que cette fresque reproduit une sorte de danse rituelle, et que la Dame Blanche n'est autre qu'un chaman, peut-être celui qui a peint cette fresque. Cette dame blanche serait en fait un homme, car on peut voir un pénis dessiné. Ce serait un chaman, car couleur blanche de son corps représenterait des peintures rituelles, et il arbore également des décorations corporelles. Il tient dans ses mains un arc et un calice. À cause de la présence des animaux, notamment les oryx, et de l'arc du chaman, on a longtemps pensé que cette peinture représentait une scène de chasse. Mais comme le chaman est la seule figure humaine clairement représentée, toutes les autres étant réduites à de simples silhouettes, l'hypothèse de la danse rituelle ou du produit d'une transe chamanique est plus courante. Cette hypothèse de la transe est d'autant plus plausible qu'un des oryx a des jambes humaines.

    La fresque de la Dame blanche a été découverte en 1918 par l'explorateur allemand Reinhard Maack alors qu'il explorait le massif du Brandberg. Il fut, d'après ses dires, particulièrement impressionné par la figure centrale, qu'il décrivit comme étant un « guerrier », et écrivit que le style égypto-méditerranéen des dessins était étonnant. Il dessina lui-même quelques parties de la fresque, et ses dessins furent plus tard publiés en Europe.
    Les notes écrites par Maack furent reprises par l'abbé et anthropologue Henri Breuil alors qu'il était en visite au Cap. C'est alors que l'appellation Dame blanche fut trouvée, en référence au personnage central, qui, selon Breuil lui-même, allait le hanter pendant plusieurs années. Il remarqua également, toujours sur les dessins de Maack, des ressemblances entre les peintures de la fresque de la White Lady et des dessins d'athlètes découverts àCnossos (Crète). Il émit donc l'hypothèse que le massif du Brandberg avait été auparavant visité par un groupe d'explorateurs venus de la Méditerranée. Troublé par cette fresque étonnante, il décida de s'y rendre pour la voir de ses propres yeux, et, en 1945, organisa une expédition dans le Brandberg. C'est à ce moment-là que le personnage de la Dame blanche commença à le hanter. Il publia ensuite sa théorie sur l'origine méditerranéenne de cette fresque1.

    Ses écrits influencèrent les théories suivantes, dont une qui attribua une origine phénicienne à la peinture, à cause de la présence d'un bonnet phrygien sur le crâne d'un des personnages.

    Petit à petit, la controverse sur cette origine méditerranéenne prit de l'ampleur, et déboucha sur un rejet complet de cette théorie par Davidson en 1963. En effet, les études postérieures sur cette fresque ont permis d'aboutir à la conclusion que cette peinture est une œuvre des bochimans, comme toutes les nombreuses autres peintures qu'on leur a attribué dans le Brandberg, mais aussi dans tout le Damaraland, comme à Twyfelfontein, ou auBotswana, comme à Tsodilo Hills. (source : wikipedia)

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

        

    La Namibie, en quelques photos

    La Namibie,  est un pays situé en Afrique australe. Elle est entourée géographiquement à l'ouest par l'océan Atlantique, au nord par l'Angola, au sud par la République d'Afrique du Sud, à l'est par le Botswana et au nord-est laZambie. Elle est distante de quelque centaines de mètres du Zimbabwe, le long de la frontière entre le Botswana et la Zambie sur le cours du fleuve Zambèze. Sa densité est la plus faible d'Afrique (2e rang mondial).

    La Dame blanche de Brandberg

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

    LA DAME BLANCHE DE BRANDBERG

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