• La parole perdue

    Spiritualité et bien être

     LA PAROLE PERDUE

    Plus j'avance dans mes recherches livresques et mystiques, plus j'entends parler d'une curieuse expression :  la Parole perdue.

    Une autre, presque synonyme, qui lui est souvent associée, est le Verbe originel.

    Toutes deux signifient qu'à l'origine de la Création, un son particulier, une parole de force, a rendu manifeste tout ce qui existe. Le prodigieux de cette Genèse cosmique réside dans les effets puisqu'ils durent encore.

    La Création n'est-elle pas une perpétuelle re-création ?

    Quel secret reste à jamais enfoui sous le couvert de ces mots ?

    En quoi consistait cette parole originelle ? Qui l'a prononcée ?

    Est-elle réellement perdue ? Peut-on la reproduire actuellement ? 

    La parole perdue

     Il me vient à l'esprit les versets si connus de l'Évangile de saint Jean, qui débute ainsi : "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. Par Lui, tout a existé, et sans Lui, rien n'a existé de ce qui existe. En Lui était la Vie, et la Vie était la Lumière des Hommes. La Lumière luit dans les Ténèbres, et les Ténèbres ne l'ont point arrêtée... Et le Verbe s'est fait chair, et il a habité parmi nous. Et nous avons contemplé sa gloire, gloire qu'un Père donne à son Fils unique plein de grâce et de vérité." 

    Sublime explication digne d'un initié qui a expérimenté dans sa conscience la puissance glorieuse de la Parole !

    Le son et la parole

    La parole sous-entend la production de sons. Or, le son est une vibration comprise dans une fourchette vibratoire assez restreinte par rapport à toutes les autres fréquences de l'univers. À la parole s'associe généralement le verbe, avons-nous dit. C'est bien que la parole engendre une action, un mouvement, sinon il n'y aurait pas verbe. Tout serait statique ; la Création n'aurait pas eu lieu.

    Par conséquent, on entrevoit que les recherches doivent être dirigées vers la prononciation efficace et dynamique de certains vocables. En effet, dans la parole, les sons, propagés dans l'espace, dans le temps, à travers la matière et dans le vide, se structurent harmonieusement au point d'engendrer une manifestation.

    Un son s'analyse par la fréquence vibratoire (principalement) à laquelle s'ajoutent son amplitude, sa hauteur, son timbre, sa modulation, etc. Nous retiendrons essentiellement la fréquence vibratoire du son puisque c'est elle qui lui donne son existence.

    Il ne faut pas confondre ces termes : le son et la parole. 

    Le premier qualifie le bruit que toute chose peut émettre soit par un mouvement extérieur (déplacement, heurt dans l'espace) soit par un mouvement intérieur (dilatation, complexification). Cette émission du son est, par conséquent, anarchique, sans but préconçu quant à sa destinée.

    Le second, la parole, est le fruit d'une réflexion, d'un apprentissage du son. C'est l'acte délibéré d'une personne qui veut se faire comprendre. Elle découle donc de l'intelligence. La parole doit s'interpréter comme un synonyme de vibrations mises en mouvement et coordonnées par la volonté de l'être conscient.

    Les vibrations sont partout dans l'univers. Toutes ne sont pas perceptibles par les sens. "Si l'on peut raisonnablement penser qu'il n'est pas de limite inférieure ou supérieure au spectre des fréquences, on peut tout aussi raisonnablement induire que certaines fréquences engendrent des phénomènes, des dimensions, des êtres que nous ne percevons pas en conscience, mais qui n'en agissent pas moins obscurément sur nous. Et de vibrations en fréquences, nous atteindrions, si nos capacités d'appréhension le permettaient, l'essence vibratoire de l'univers, le principe phonique initial duquel toutes choses procèdent." 

    Peut-être pensez-vous que l'auteur de cet extrait anticipe trop sur les réelles possibilités créatrices de la Parole !  

    Étant donné pourtant que la science est encore loin de pouvoir analyser et reproduire les vibrations de très hautes fréquences, il n'est tout de même pas utopique d'affirmer que cela est ou sera du domaine du réalisable. La science n'a pas tout expérimenté. Or, plus elle progresse dans ses découvertes, plus elle constate et plus elle prouve, qu'il n'y a vraiment rien de nouveau sous le soleil. Ce qui a changé est la manière d'aborder la connaissance.

    Les savants (les scientifiques) ont leurs cinq sens et leurs appareils. Les Anciens (les initiés) ont leurs sens et leur psychisme. Les uns prennent connaissance d'une certaine réalité par des outils qui s'avèrent n'être que le tremplin d'une culture toujours fluctuante. Ils ne découvrent qu'un résultat issu de l'Homme. Les autres prennent directement conscience de la Réalité. Leur esprit, qui vibre à une fréquence très élevée (par la pureté d'intention, de sentiments et d'amour, ainsi que par la pratique de la parole sacrée) conçoit l'effet en fonction de ses causes, même les plus éloignées. 

    L'harmonie vibratoire du son

    Il est vrai que tout est vibrations dans l'univers. Suivant ce principe inhérent à la dynamique universelle de la création, puisque l'harmonie d'une octave à l'autre n'est pas un vain mot, l'Homme devrait pouvoir influer un tant soit peu sur les octaves supérieures. Les musiciens confirment en effet que, lorsqu'une note de musique, par exemple la note fa, est mise en action, lorsqu'on la fait vibrer, les fa des autres octaves vibrent également par harmonie, ou par sympathie. L'accord s'établit de lui-même sans intervention de l'Homme, sinon en tant qu'instigateur du premier fa. Cela est une vérité fondamentale susceptible de répercussions dans toutes les fréquences vibratoires de l'univers. Cette vérité est beaucoup plus importante que le profane en étude ésotérique ne saurait l'imaginer.

    Beaucoup parmi nous font vibrer les notes supérieures du clavier cosmique d'une façon incohérente car involontaire et inconsciente. Il s'avérerait possible de créer des manifestations, dont nous n'avons pas idée, à condition que les vibrations qui règnent dans les très hautes fréquences soient mises en action avec méthode et en toute conscience. L'emploi du Verbe originel ne serait donc pas une fiction. Les vibrations étant éternelles dans l'unité cosmique, leur utilisation par des moyens techniques et à des fins identiques, pourrait être rééditée.

    Le corps humain n'est que la projection concrète, donc visible de la partie vitale qui anime l'Homme. Cet aspect de la nature, la vie, commence quelque peu à être analysé par la science. Jusqu'à une époque récente, les Hommes de science expliquaient la vie comme étant la résultante chimique de l'agencement des atomes qui, par leur complexification croissante, s'organisèrent en êtres vivants. Le plus complexe serait l'être humain. Pourtant, depuis quelque temps, d'après les théories les plus avancées, c'est le corps, au contraire, qui semble être la cristallisation d'une énergie "intelligente" beaucoup plus subtile et puissante que celle purement nerveuse ou musculaire.

    Les atomes sont des condensés d'énergie vibrant à une certaine fréquence permettant, par une structuration harmonieuse, de former tout ce qui existe dans notre plan physique. La vie qui s'exprime dans les corps vivants provient des niveaux supérieurs de cette même énergie. Les vibrations qui en émanent possèdent une fréquence vibratoire tellement élevée, qu'elles semblent ne pas avoir de rapport direct avec la matière.

    L'Homme raisonne à partir de la synthèse des informations que les sens ont engouffrées dans la mémoire. Or les sens sont constitués pour appréhender restrictivement certaines fréquences vibratoires de la Création. L'univers qui nous entoure n'est que l'humainement perceptible du Cosmos. En d'autres termes, il n'est que la partie visible de l'iceberg ou du cosmos. Cette autre partie immergée, mais prépondérante puisqu'elle est la source de la manifestation, est le plan astral, le plan de vie, siège cosmique de l'énergie originelle.   

    La première Parole aurait causé la mise en mouvement de l'énergie originelle. Celle-ci, en vertu de la loi naturelle de l'ordre et de l'harmonie, inhérente à la Parole même, s'est scindée pour se déployer dans toutes les directions. À mesure qu'elle s'étendait, sa présence engendrait l'espace, le temps, la matière et tout ce qui les affecte.

    Conformément à la modulation des vibrations, il s'est créé divers états ou "nœuds d'énergie", images des futures manifestations sur le plan de la matière.

    Réfléchissons sur cette Parole. A-t-elle vraiment été prononcée ? Si oui, par qui ? Si c'est Dieu qui s'est chargé de la Création originelle, cela sous-entend que celui ou ce que nous appelons Dieu existait bien avant le Verbe créateur. Sa préexistence suppose que le néant absolu est un concept dénué de fondement. Or, si rien ni personne n'a déclenché ce processus, le raisonnement se heurte à l'impossibilité tant scientifique que philosophique de la Création à partir de rien.

    Ne serait-ce pas plutôt le fait qu'un aspect de l'éternité préexistait ? Que c'est à partir de cette particularité que nous devons d'exister ! Il s'agira de la définir avec nos concepts. 

    Au commencement était le Verbe

    Dans la Bible, le livre de la Genèse débute en ces termes "Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. La terre était vide et déserte et les ténèbres étaient au-dessus de l'océan, et l'esprit de Dieu se penchait au-dessus des eaux." 

    L'explication de la Genèse ne nous apporte guère plus de renseignements sur la Parole perdue. Cet état informe et vide est le chaos de l'incréé. Le chaos originel représente l'impondérable virtuel de ce qui se manifestera dans le plan physique. C'est donc la Parole qui organisera le chaos.

    Deux solutions se présentent pour comprendre l'origine de la Création par la puissance de la Parole.

    1) La Parole perdue n'aurait pas été une parole prononcée par quelqu'un, en l'occurrence par Dieu. Ce serait une image symbolique du big-bang originel. Dans ce cas-là, nous devons nous demander ce qui a contribué, puisqu'il faut bien une cause première, à l'explosion du noyau cosmique initial. Si parole il y a eu, elle est définitivement perdue puisqu'il n'y a eu qu'une seule Genèse. Et la science ne pourra qu'émettre des hypothèses aussi longtemps qu'elle se cantonnera dans des recherches purement matérialistes et intéressées.

    2) Une énergie vibratoire, subtile et diffuse, existait de toute éternité, formant ce que nous pourrions assimiler au plan de vie, appelé aussi plan astral ou plan psychique. La Parole créatrice aurait donc été "prononcée", tout au moins pensée, conçue et émise à partir de ce plan par une intelligence dont le but était de rendre visible la Création sur le plan physique. Dans ce cas-là, il suffirait d'extraire les éléments vibratoires du plan supérieur, de les coordonner en énergie vibratoire de fréquences moins élevées tout en les laissant cohérentes, afin de reproduire à notre échelle humaine, la Parole dynamique. La prononciation de "paroles de force" rendrait-il ce phénomène possible ?   

    Voici ce que la logique amène à proposer. Des deux solutions envisagées, la seconde paraît la plus plausible car aucune manifestation ne saurait surgir du néant ou être créée avec "rien". Aussi est-il préférable de juger naturellement l'hypothèse d'une énergie vibratoire universelle représentant le plan de vie, comme base fondamentale de la Parole perdue.

    Si l'on admet que le Verbe originel prend appui sur le plan de vie pour projeter, hors de sa nature spirituelle, un plan plus grossier, concrétisé par le plan physique, de nombreuses énigmes trouvent leurs solutions.

     

    Le verbe comme levier

    Relevons l'exemple suivant. Il est pris parmi les nombreuses utilisations de la parole que mentionnent les chercheurs qui se penchent sur notre fabuleux passé, ou sur de très anciennes civilisations, dont encore de nos jours, des énigmes résistent aux investigations scientifiques.

    À Ponape (archipel des Carolines) existent les ruines d'une construction gigantesque réalisée avec des colonnes de basalte. Il s'agit des restes du temple de Nan Madol. "Le bâtiment principal est appelé dans la légende Temple de la Colombe sacrée..." À l'origine cependant, le symbole de la divinité n'était pas une colombe mais un dragon crachant le feu. Et ce dragon apparaît dans tous les récits relatifs à l'origine des îles et à la construction de la "citadelle". La mère du dragon aurait creusé les canaux par la seule vertu de son souffle embrasé et c'est ainsi que les îles se seraient formées. Le dragon avait un "servant" que l'on tenait pour un magicien. Le magicien connaissait une phrase qu'il lui suffisait de prononcer pour qu'aussitôt les blocs de basalte taillés se missent à voler dans l'air comme fétus de paille. Une autre formule magique, et les blocs s'empilaient d'eux-mêmes à Nan Madol sans que les habitants eussent à intervenir !" 

    Faire voler de gros blocs de basalte, semble beaucoup plus spectaculaire que le fameux "sésame, ouvre-toi !" d'Ali Baba. Actuellement, grâce à la voix, il est possible d'ouvrir électroniquement, par exemple, la porte d'un garage ou d'un coffre-fort. Une cellule vibrante réagit exactement aux modulations des sons vocaux. Elle transmet les impulsions sous forme de code personnalisé au moteur qui déclenche l'ouverture de la porte. Nous pouvons donc comprendre cela.

    Par contre, prononcer quelques paroles pour transporter dans les airs des masses énormes, et sans l'aide d'aucun appareil, apparaît encore de la fiction. Pourtant, compte tenu des progrès de la science, cela sera du domaine du réalisable, lorsqu'elle aura mis au point la technique de l'antigravitation ! Une simple adaptation d'un appareillage électronique suffira pour rééditer ce qui s'est passé à Ponape... et ailleurs.

    De toutes les façons, quel que soit le procédé que la science utilisera, nous n'aurons guère fait de progrès dans la maîtrise de la Parole psychique. La "télékinésie artificielle" s'inventera un jour, mais la télékinésie mentale, objet d'étude de la parapsychologie, n'est pas encore à la portée de tous les scientifiques. Car pour se rendre maître des pouvoirs spirituels, il faut avoir une conception de la vie dans l'univers, moins concrète, moins physique, moins matérialiste que celle qui nous est enseignée lors de notre scolarité. 

    La parole est-elle magique ?

    Les vibrations originelles se déploient en engendrant des nœuds d'énergie. L'on peut logiquement déduire que l'émission consciente de vibrations structurées en mots, projette des phénomènes dans le plan astral. Ces derniers, par l'effet de leur existence, retransmettent dans le plan physique, leur action créatrice. Considérée dans cette optique, la vie qui se manifeste dans le plan physique est une manifestation du plan astral qui préexistait à la matière.

    Trois cas sont à considérer concernant le milieu d'émission de la Parole. En effet, nous pouvons situer l'émetteur soit du point de vue physique (ou physiologique), soit mental (ou psychologique), soit astral (ou spirituel).

    a) Telle que nous la comprenons, la parole est l'action de parler. C'est le résultat vibratoire des cordes vocales du larynx, mises en action par l'air expulsé des poumons. Elle est prononcée, structurée par les muscles de la cavité buccale, de la langue et des lèvres ; ceci sur le plan physiologique. La maîtrise de cette parole est assez difficile à atteindre. Les orateurs qui font courir les foules sont rares. Toutefois, reconnaissons que cette parole-là procède d'une genèse issue d'une conception qui ne peut qu'avoir été définie dans le plan mental.

    b) Siège conceptuel de la Parole, le mental est le véritable plan d'élaboration des idées, où s'agencent les mots en phrases, où se prévoient les intonations, etc., en vue de l'idée qui doit être exprimée. La pensée se structure sous forme de clichés mentaux, précis ou non. La volonté de projeter la parole qui vient d'être pensée, suffit à faire apparaître divers phénomènes qualifiés de parapsychologiques. La parole dynamique, le Verbe, pourrait donc être associée à une action mentale agissant sur l'énergie psychique.

    Dans l'Homme existe un aspect de sa nature intérieure qui est différent de celui que manifeste son corps physique ; c'est la vie. Grâce à elle, l'énergie mentale parvient à s'exprimer de multiples manières : intuition, prémonition, télékinésie, etc. Un tel résultat s'acquiert par l'expérimentation personnelle dont le but est la maîtrise de la vie (l'esprit) sur la matière (le corps). L'Homme ne parvient à utiliser son mental que parce que ce dernier prend appui sur le plan de vie ou astral. Le mental a donc accès au plan supérieur, siège de la conscience universelle. Il harmonise, conformément à l'intelligence cosmique, les sublimes vibrations en une création consciente.

    c) Cela nous amène à envisager une existence de la vie indépendante de la matière... et réciproquement, dans l'expression finale de cette dernière. Par conséquent, rien ne devrait s'opposer à la réalité du processus de la réincarnation, c'est-à-dire de la survie de la personnalité après la mort. Nul doute qu'au moment de la mort, la vie quitte le corps pour retourner dans son plan. La vie dans l'Homme, condensée dans ce que nous appelons l'esprit (ou essence de vie) a pour but de se familiariser avec des modes d'expression qui doivent nécessairement être utilisées après la mort dans le plan de vie.

    Pendant son séjour dans le corps, l'esprit doit convenablement expérimenter la prononciation physiologique et mentale de la parole. Lorsqu'il aura assimilé l'art du Verbe, ses "atomes psychiques" auront été impressionnés par les habitudes acquises au cours de nombreuses existences. Il saura par conséquent, coordonner, structurer les vibrations situées sur le plan spirituel ou astral. C'est de cette façon que l'esprit, ainsi libéré des entraves de la matière, continuera l'émission de Paroles sur son propre plan de vie,  suivant la connaissance acquise sur la Terre afin d'aider les vivants.

    Bien sûr, l'effet de cette parole, en provenance du divin, est difficilement perceptible sur le plan physique. Seul l'Homme possédant un mental calme, apaisé, et surtout volontairement éduqué, reconnaîtra que l'impulsion qu'il perçoit provient d'une entité supérieure et non d'une quelconque suggestion d'une personne vivant ici-bas.

    En définitive, direz-vous, en quoi la Parole peut être considérée comme perdue ? Existe-t-il un mot particulier, un mot qui se serait perdu, un mot que les civilisations passées auraient perdu ?

     

    Une parole de force : le mantra

    Les mystiques pratiquent la "Parole magique" depuis des millénaires. Ces paroles, qui coordonnent les vibrations du plan de vie, sont appelées mantras en sanscrit ou en hindou. Ce sont des mots dont les vibrations des sons émis, mettent en action l'énergie cosmique qui rayonne dans l'univers sous forme d'une énergie vibratoire de hautes fréquences. Lorsqu'un mantra est prononcé, il émet un son qui vibre à une fréquence située sur une certaine octave du clavier cosmique. Par harmonie, les vibrations correspondantes, relatives aux octaves supérieures, réagissent.

    Les paroles de forces que sont les mantras ne sont pas toutes d'égale importance. L'impact vibratoire est différent selon qu'il s'agit d'une structuration établie à partir du plan physique, du plan mental ou de celui spirituel. Tout le monde ne peut avoir la connaissance intime des mantras qui agissent sur les trois plans. Il faut avoir suffisamment développé sa conscience pour en comprendre toute la signification et en pratiquer les modulations particulières et appropriées à chaque plan.

    Un mantra sacré a été conçu pour avoir des répercutions jusqu'au plan divin afin d'y établir des contacts conscients. Si, à la suite d'un extraordinaire concours de circonstances, un profane parvenait à le prononcer, il risquerait de déclencher un processus de réaction vibratoire dont il supporterait les fâcheuses conséquences. Mais ceci est fort rare parce que, de toute façon, une parole de force qui est écrite, ne dévoile pas l'intonation nécessaire à la mise en œuvre de sa puissance. En outre, il faut avoir été initié par une personne qui pratique ce mantra depuis longtemps. L'initiation ne peut donc qu'être orale.

    De telles paroles, aux effets psychiques intenses, existent. Les meilleures conditions pour en expérimenter leurs réelles influences sont une prononciation adéquate, un mental libre de toute tension et une claire intelligence de l'effet à obtenir. C'est un état intérieur difficile à atteindre.

    La parole perdue 

    La Parole n'est pas perdue pour tout le monde

    La réalité du dynamisme des mantras suppose que des êtres sur la Terre soient parvenus à une parfaite maîtrise des vibrations psychiques qui les produisent. Ils auraient eu connaissance de mantras extrêmement puissants. On peut même induire qu'une parole analogue, sorte de parole-synthèse en harmonie avec le phonème initial, était enseignée dans les anciennes écoles d'initiation, les fameux mystères antiques. Elle représenterait le Verbe, c'est-à-dire la clef vocale dans sa pureté originelle, permettant ainsi la structuration immédiate dans le plan physique de ce qui a été conçu dans le plan mental.

    En agissant sur le mental d'autrui, sur sa conscience objective, il serait possible d'annuler temporairement sa perception, donc de se rendre invisible, de faire naître des fantasmes, des hallucinations et bien d'autres faits étranges. En agissant sur le plan divin, celui de l'énergie universelle, il serait donc possible d'amener cette énergie subtile à se conformer à sa propre volonté. La Parole à formuler pour l'accomplissement de cette création n'est pas une utopie. Certains grands initiés l'ont pratiquée.

    Je ne serais pas étonné s'il y avait une relation analogique avec le fameux mantra hindou Om ! L'origine de cette parole de force se perd en effet dans la nuit des temps. Je pense que son utilisation, si l'efficience en est avérée, n'est réservée qu'à un petit nombre d'élus. 

    Si la Parole est considérée comme perdue, c'est tout simplement parce que l'Homme, qui n'était pas encore involué, usait de son efficacité. Ensuite, l'ayant utilisée à des fins égoïstes, il en perdit la signification et l'emploi. Seuls les êtres ayant retrouvé leur pure conscience originelle en ont connaissance. Ces initiés puisent directement dans le plan de vie l'énergie dont ils ont besoin pour aider l'humanité.

    La Parole est perdue pour la plupart des Hommes, insuffisamment évolués. Le mental reste maintenant limité dans sa perception. Ils ne peuvent qu'en imaginer un concept à partir d'échos de cette merveilleuse Parole.

    Que celui qui aspire à retrouver la Parole perdue attende l'Initiateur. Il viendra initier le postulant lorsqu'il sera prêt et "ouvert" à cette sublime connaissance. Car c'est une vérité actuelle puisque éternelle, le Verbe créateur est à portée des cordes vocales de celui dont le cœur est pur.   

    (source :sites.google

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    Spiritualité et bien être