• Le plus grand chercheur de l'insolite du monde.

    Personnages étonnants

    Le plus grand chercheur de l'insolite

    Robert Charroux

    CHARROUX

    Si il y a bien quelqu'un qui s'est intéressé au paranormal sur la planète, c'est Monsieur Robert Charroux, un très grand journaliste qui a permis de dévoiler ce qu'il y a de plus insolite dans le monde. Nous rendons hommage à ce grand passionné sur cette page. 

    Robert Charroux, de son vrai nom Robert Grugeau, né le 7 avril 1909 à Payroux dans le département de la Vienne (France) et mort le 24 juin 1978 à l'âge de 69 ans à Vienne dans le département de l'Isère, est un journaliste, écrivain français et essayiste qui a développé des thèses pseudo-scientifiques et pseudo-historiques. Il est l'un des promoteurs de la théorie des anciens astronautes.

    Pourfendeur de l'archéologie préhistorique qui étudie les civilisations anciennes par les vestiges matériels et partisan de la théorie du complot, il a déclaré : « Ainsi le globe se révéla plein d'insolite dense et fascinant, (…), et le désir de faire partager mes vues, de dénoncer les impostures, me poussa à écrire mes livres. ». Il est inhumé au cimetière de Charroux dans le département de la Vienne sous un énorme menhir.  



    Biographie

    Robert Grugeau est né le 7 avril 1909 à la Poste de Payroux (Vienne), où son père était receveur. Après des études au collège de Civray, il mène de front une carrière dans l'administration des Postes et une activité journalistique.

    Sous un premier pseudonyme, emprunté à un village de son département : Saint-Saviol, il publie entre 1942 et 1946 huit ouvrages de fiction, qualifiés de « romans alimentaires ». Il est ensuite l'auteur de scénarios, notamment de science-fiction, pour le Neuvième Art, activité aboutissant en 1948 à la création du personnage futuriste Atomas, dont il scénarise les aventures. Il choisit finalement pour nom de plume le nom d'un autre village du département : Charroux. Son départ des PTT en 1943 est précédé par la publication, en 1942, de sa première nouvelle sous le nom de Charroux, qui devient son pseudonyme de prédilection à partir de 1962.

    Pendant l'Occupation, affecté par les musées nationaux au dépôt de Lavoûte (Haute-Loire), il a pour mission de préparer l'évacuation des collections publiques. En octobre 1944, la direction des musées nationaux le nomme chef du dépôt au château de Verteuil (Charente), où il assurera cette charge une année jusqu'au retour des collections dans leur lieu d'origine.

    Après la guerre, il s'oriente vers le journalisme. Il travaille à Paris comme journaliste indépendant et collabore à Destin, Ici Paris, Tout savoir, Noir et blanc,Miroir de l'Histoire. À partir de 1947, il devient photo-reporter. L'année suivante il parvient à sauver de la destruction les Halles de la ville de Charroux, construites au XVIe siècle, qui seront classées Monument historique par la Direction générale des arts et des lettres. Il est également à l'origine de la création de l'office du tourisme de la ville de Charroux dans les années 1950.

    Il refuse la routine et prend part à diverses activités : secondé par son épouse Yvette, qui fut une collaboratrice de première importance pour lui, il fonde en 1956 le Club international des chercheurs de trésors, dont il assure la présidence pendant plus de dix ans. Fort de cette initiative, il publie, en 1962, son premier succès de librairie : Trésors du monde. Dans ce livre, il ne se contente pas de raconter l'histoire de ces trésors. Avec une précision de chercheur, il en recense plus de deux cent cinquante.

    Passionné par la Préhistoire, il est l'inventeur d'une grotte aux alentours de la ville de Charroux en 1961. Afin de valoriser les découvertes préhistoriques de sa région Poitou il inaugure en mai 1961 la « Grand'Route Préhistorique » qu'il a mise en œuvre entre le Grand-Pressigny et les Eyzies et fonde un club archéologique pour les jeunes. En 1962, il lance un manifeste à l'adresse de l'Unesco, de la Présidence de la République et du Musée de l'Homme afin de dénoncer le manque d'intérêt de la communauté scientifique pour cet héritage. Des affaires suivies dans ce domaine par Robert Charroux, l'affaire de Glozel est pour lui exemplaire : il y voit la non reconnaissance par les archéologues d'une découverte qu'ils n'ont pas faite eux-mêmes. Pour lui, le gisement archéologique est incontestablement authentique.

    Le plus grand chercheur de l'insolite

    Il se présente dans les années 1960 et 1970 comme champion d'athlétisme (400 m), plongeur sous-marin dès 1930, chercheur de trésors, globe-trotter, journaliste, archéologue, producteur à la RTF du Club de l'Insolite. Ses voyages dans les pays des plus anciennes civilisations lui inspirent de nouveaux scenarii : des documents et messages millénaires, découverts par lui seul, révéleraient une « vérité historique fantastique, cachée à l'humanité par la science officielle ». Il publie alors jusqu'à sa mort huit essais littéraires aux éditions Robert Laffont, hors collection, de 1963 à 1977, bâtissant ainsi la théorie des anciens astronautes. Ces écrits feront sa renommée internationale (il est traduit de son vivant en anglais, en espagnol et en italien) auprès des « archéologues autodidactes ». Ses sept premiers ouvrages d'archéologie « fantastique » atteignent le tirage de 775 000 exemplaires. Aux éditions Robert Laffont, il fonde, en 1967, la collection « Les Énigmes de l'Univers », qui connaît un succès considérable dans les années 1970.

    En 1973, au Pérou, un hasard providentiel lui permet d'éprouver le moment rare ressenti lors d'une découverte archéologique en voyant pour la première fois les Pierres d'Ica. Dernier dossier défendu par Robert Charroux, ces pierres restent définitivement associées à son nom.

    Il meurt de fatigue le 24 juin 1978 à Charroux, au retour d'un de ses voyages de recherche, qu'il finançait lui-même. Quelques jours auparavant, il s'était fait livrer un menhir sous lequel il voulait être enterré. La pierre se dresse dans le cimetière communal.

        

    Œuvre

    Tout au long de son œuvre relative à la théorie des anciens astronautes, soit les seize dernières années de sa vie, Robert Charroux s'est attaché à établir une nomenclature de l'insolite terrestre. Son objectif a été d'apporter à ses lecteurs des éléments de réflexion en vue de la révision de notre Histoire. Cette révision s'attache à nier la chronologie historique communément établie par les scientifiques. Chacun de ses ouvrages se divise en plusieurs thèmes récurrents rédigés sous une forme originale d'écriture constituée de très courts chapitres indépendants les uns des autres. Ce style Charroux fut un atout supplémentaire dans le succès de l'auteur.

    • La Primhistoire : mot inventé par Robert Charroux en 1962. Période de la vie de l'humanité, antérieure à la Protohistoire et parallèle à la Préhistoire, mais différente dans le sens qu'elle suppose l'existence de civilisations avancées, ce qui n'a jamais été prouvé.
    • Le Mystérieux Inconnu : phénomène, fait insolite contre lequel butte le raisonnement. Les principaux "mystères" sont ceux de l'Univers, de l'eau, des fantômes…
    • L'Initiation : action de celui qui, par ses recherches et son travail, commence à connaître la vérité. Des Clubs Robert Charroux ont été fondés en France et à l'étranger. Ces clubs recevaient périodiquement des sujets à étudier, à contester, à penser.
    • L'Apocalypse : les découvertes des savants apportent des contreparties non désirées. D'expériences en inventions, l'Homme a abouti à une situation de troubles sociaux et psychiques. Nous vivons en plein déséquilibre avec la Nature. En 1965 il évoque la possibilité « qu'un jour de ce siècle, avec ou sans l'accord de leur gouvernement, dix, cent ou cinq cent pilotes-suicide (les kamikases) s'envolent vers New York et une autre ville des U.S.A., sur des avions bourrés de TNT (...). La fin du monde pour les Occidentaux pourrait bien commencer par l'apocalypse sur les buildings écrasés de Manhattan et de Brooklyn ! ».

    Cette nomenclature de l'insolite terrestre, donc, est constituée par la découverte personnelle, non en citant des confrères ou par compilation de leurs travaux, mais en se rendant lui-même à travers le monde enquêter. Cette méthode d'explication de phénomènes à travers l'approche protochronique ou anachronique interprète traces, témoignages et artefacts du passé comme des preuves de techniques avancées, à l'image des vingt-quatre paratonnerres installés sur leTemple de Salomon ou de la carte maritime de Piri Reis, présentée comme une compilation de chartes grecques vieilles de treize siècles sur laquelle sont figurés les contours des côtes d'Amérique. Avec l'étude de documents antérieurs à La Bible tels le Livre d'Enoch, il propose de nouvelles explications de notre Histoire comme la venue d'hommes extraterrestres qui marquèrent de leur empreinte les civilisations de la Terre. Ces "Maîtres du Monde" furent d'abord les Hyperboréens et leurs descendants les Atlantes venus il y a plus de 12 000 ans puis les Vénusiens il y a 7 000 ans. Ils devinrent des dieux ou des démons après leur disparition. Robert Charroux a interprété cet insolite et l'a porté à la connaissance du public.

    Son dernier ouvrage, recueil de ses essais littéraires, sera publié à titre posthume.

    Il est attaché à sa région et cette dimension rurale pouvait passer pour un gage de sérieux terre-à-terre. Ses lecteurs puisent dans son travail, en professionnels ou en intellectuels, des idées et des arguments qui constituent les principes d'une vision rénovée du temps, de l'histoire et du monde.

    Le plus grand chercheur de l'insolite

    Thèses et controverses

    Les thèmes récurrents de l'œuvre de Robert Charroux reposent sur ce que l'on appelle le néo-évhémérisme, néologisme désignant la théorie pseudo-scientifique des anciens astronautes.

    Dans Le Livre des maîtres du monde (1967) il écrit notamment :

    « L'histoire authentique des civilisations est interdite. Des conjurations puissantes veillent sur la stricte observance d'une version altérée qui seule a le droit d'être exprimée. (…) Notre histoire sociale et religieuse est trafiquée depuis des millénaires… depuis que les Égyptiens, oubliant ou voulant oublier les vérités transmises par leurs ancêtres, s'octroyèrent le titre d'Initiateurs premiers et de premiers hommes de notre planète" (p. 19). »
    « Les vrais initiateurs ce sont les anges de la Bible, des extraterrestres en fait, venus s'installer sur terre bien avant le déluge, formant une petite communauté d’Hyperboréens qui allaient donner naissance aux Atlantes et aux habitants de la Terre de Mu. Le déluge (ou la guerre atomique entre Mu et l'Atlantide) devait détruire toutes ces civilisations, ne laissant sur les hauts plateaux qu'un petit nombre de rescapés. C'est il y a cinq mille ans qu'un second groupe d'extraterrestres originaires de Vénus venait civiliser les humains qui, du Pérou au Tibet, avaient tant bien que mal réussi à survivre. » (Claudie Voisenat et Pierre Lagrange).

    Ses thèses ont suscité le scepticisme de nombreux scientifiques (dont Jean-Pierre Adam) qui l'accusent d'imposture. Mais les livres de Robert Charroux séduisent toujours les amateurs de fantastique et d'irrationnel. Ses thèses, reprenant en partie des informations parfois justes, extrapolent largement sans être étayées, et relèvent de la pseudo-science. Ces thèses firent aussi le bonheur des amateurs de théories du complot : pour lui, une conspiration des élites vise à faire disparaître ou à taire toute preuve de l'existence d'une grande civilisation plus avancée que la nôtre avant l'Antiquité. Le cas de Glozel lui sert d'exemple pour appuyer cette thèse.

    Glozel voir notre article

    Robert Charroux évoque dès son premier essai littéraire, Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans (1963), la découverte archéologique très controversée de Glozel. Il est partisan de l'authenticité des vestiges qui y ont été découverts et suggère sans preuves – et parmi d'autres tentatives d'explication – que les autochtones primitifs de Glozel auraient pu être les descendants de l'antique civilisation de Tiahuanaco. Il soutient l'authenticité de Glozel dans le chapitre Les Ancêtres supérieurs, puis dans la presse en écrivant plusieurs pages sous le titre Glozel est authentique. Il suppose que des géants ont pu exister sur terre et qu'un cataclysme les aurait fait disparaître en même temps que d'autres espèces.

    Continent Mu voir notre article

    Il reprit également le thème popularisé par James Churchward du continent et de la civilisation perdue de Mu (ou LéMUrie) qui à l'égal de l'Atlantide dans l'océan Atlantique, se serait englouti dans l'océan Pacifique. Il formule plusieurs autres suppositions sur de nombreux sites archéologiques.

    Trésor de Rennes-le-Château voir notre article

    Robert Charroux aborda également le thème thésauraire du fameux mythe de Rennes-le-Château, où l'abbé Saunière aurait découvert un fabuleux trésor mérovingien.

    Ummo voir notre article

    Les milieux ufologues connaissent Robert Charroux pour être l'auteur d'un livre, Le Livre des secrets trahis, dans lequel il évoque les Vénusiens, au début des années 1960. Il s'y fait le véhicule de certains mythes ufologiques - comme BAAVI (nommé aussi Baal), et l'affaire Ummo. Il propose un chevauchement, considéré comme injustifié par ses détracteurs, de l'archéologie avec l'ufologie. A priori, le canular sauterait aux yeux de certains - et nombreux - spécialistes, qui considèrent que l'on reconnaîtrait, dans l'écriture « baavienne », une sorte de manuscription spéculaire (écriture en miroir) ou aléatoire d'origine humaine. En lisant les œuvres de Robert Charroux, on s'apercevra que l'affaire Ummo est le plagiat de cette hypothèse baavienne.

    Pierres d'Ica voir notre article

    En avril 1973, Robert Charroux visite la « bibliothèque primhistorique » d'Ica. Les « livres » de pierre révèlent des dessins parfaitement gravés d'hommes examinant des objets avec une « loupe » ou le ciel avec une « longue-vue ». Une autre est une mappemonde sur laquelle sont figurées la Terre de Mu et l'Atlantide. Sur une autre encore deux hommes attaquent un dinosaure. La greffe du cœur est représentée en quatorze « images ». Selon Henri Broch, les pierres d'Ica relèvent en fait d'une mystification. Leurs créateurs sont des indiens d'Ocucaje (région d'Ica) et d'anciens élèves de l'école des Beaux-Arts deLima, qui travaillaient sur des galets de rivière et s'inspiraient des décors de pierres authentiques d'une nécropole de la culture Paracas (début de notre ère). Ces galets sont écoulés auprès de touristes et d'archéomanes.


    Ancient Aliens S01 E06 par ordisoft

    Auteurs s'inspirant de Robert Charroux

    Erick Von Däniken

    L'opinion de l'éventuelle origine extraterrestre des civilisations disparues inspire en 1968 l'écrivain suisse Erich von Däniken qui publie en langue allemande cette théorie.Le catalogue des « preuves » du passage des extraterrestres sur Terre dans les temps anciens est à peu près le même que celui mis en avant par Robert Charroux : merveilles architecturales échappant aux moyens techniques des civilisations auxquelles elles sont attribuées, gravures ou sculptures d'objets volants ou de cosmonautes en scaphandre, textes anciens relus à la lumière de l'ère spatiale.

    (source : wikipedia)

     Lecture : Histoire inconnue des hommes

          
     
     
     
    Théorie des anciens astronautes
     
     Peintures du Val Camonica,Italie, Xe millénaire av. J.-C., qui ont été citées comme représentant des visiteurs extraterrestres par les partisans de la théorie des anciens astronautes.
     
    Les archéologues considèrent qu'elles dépeignent des dieux, ou des figures mythologiques.  Les Dogū (土偶) sont considérés par les partisans de la théorie comme d'anciens astronautes ayant visité la Terre pendant la période Jōmon (Xe millénaire av. J.-C. àiiie siècle av. J.-C.) au Japon. La statuette montrerait selon eux unecombinaison spatiale avec casque et lunettes. Pour les archéologues, ces statuettes sont liées au culte de la fertilité.

    La théorie des anciens astronautes est une spéculation ufologique selon laquelle les dieux, dont parlent les anciennesmythologies et dont l'archéologie met les cultes en évidence, étaient en fait des extraterrestres humanoïdes. Cette théorie est souvent attribuée à Erich von Däniken mais, si ce dernier l'a amplement popularisée en 1968, elle avait toutefois déjà été proposée avant, notamment par le théosophisme d'Helena Blavatsky, en 1962 par Robert Charroux, en 1965 par Jean Sendy.

    Cette théorie est considérée comme n'ayant aucun fondement par la communauté scientifique, car les éléments archéologiques prétendument inexpliqués ont le plus souvent une explication rationnelle déjà exposée par les archéologues. Par exemple, la technique de fabrication des géoglyphes de Nazca peut aujourd'hui être expliquée par des procédés strictement humains. De même, Jean-Pierre Adam, dans L'archéologie devant l'imposture, explique que la construction de la grande pyramide repose non pas sur un savoir étranger à l'espèce humaine mais bien sur les techniques de l'époque.

    La théorie repose sur les hypothèses suivantes :

    • les civilisations anciennes (sumérienne, égyptienne, maya, andines, etc.) n'auraient pas possédé les connaissances nécessaires pour réaliser certaines de leurs constructions ou productions ;
    • des éléments des textes anciens donneraient des indices d'une présence extraterrestre : certains personnages masqués présents sur des fresques anciennes représenteraient des astronautes, d'autres éléments représenteraient des ovnis ou des pistes d'atterrissage ;
    • les extraterrestres auraient influencé le développement des civilisations, en enseignant aux Terriens l'agriculture, l'écriture, etc., voire en altérant l'ADN humain pour favoriser l'évolution vers une espèce plus intelligente. On rejoint ici la théorie du dessein intelligent extraterrestre, que l'on retrouve dans plusieurs mouvements religieux ou sectaires, comme le mouvement raëlien avec les Elohim, ou chez Jean Sendy ou encore Roger Vigneron, selon qui la Bible évoque le peuple des Élus (Elohim terme hébreu présent dans l'Ancien Testament, qui signifie « Ceux qui viennent des cieux ») venus sur Terre dans leurs roues de lumière (Weidorjes) ;
    • les peuplades primitives, face aux extraterrestres, auraient considéré que ceux-ci étaient des dieux.

    Selon Erich von Däniken, le culte du cargo est un exemple contemporain de croyances religieuses issues d'une culture tribale confrontée à une civilisation technologiquement avancée.

    Dans le cadre de cette théorie, les géoglyphes de Nazca, au Pérou, sont notamment considérés comme une piste d'atterrissage pour les extraterrestres, ou bien une sorte de message envoyé par la population locale aux extraterrestres.

     Sculpté en 1992, lors d'une restauration, l'astronaute en apesanteur de la porte de Ramos, à la cathédrale de Salamanque, est une œuvre de type OOPArt.

    La théorie a eu un fort retentissement médiatique. Elle n'a jamais été sérieusement considérée comme une théoriescientifique par les historiens ou les archéologues, mais elle a donné lieu à de nombreuses retombées :

    • journalistiques, notamment sur Erich von Däniken (1968), influencé par Robert Charroux et Jean Sendy (1963) ;
    • sceptiques, dans les cercles sceptiques ou zététiques, qui se sont notamment appliqués à invalider l'hypothèse selon laquelle les moyens antiques étaient insuffisants pour produire ce qu'ils ont fait ;
    • sociologiques, pour se pencher sur l'apparition de ces croyances aux extraterrestres. Le sociologue Jean-Bruno Renard a surnommé la théorie des anciens astronautes le néo-évhémérisme. En effet, le philosophe grec Évhémère (iiie siècleav. J.-C.) expliquait la croyance dans les dieux par l'existence de personnages illustres qui auraient, par la suite, été divinisés par la population. Le néo-évhémérisme suit le même principe : les peuplades primitives, face à une technologie supérieure, auraient divinisé ces visiteurs en provenance de l'espace[réf. nécessaire]
    • sculpturales : sur un montant de la porte de Ramos, à la nouvelle cathédrale de Salamanque (xvie et xviiie siècles), on reconnaît un astronaute en apesanteur, œuvre du tailleur de pierre Miguel Romero lors de la restauration de 1992.

    Selon Jason Colavito, l'écrivain américain H. P. Lovecraft est à l'origine de l'expansion de la théorie des anciens astronautes dans la culture populaire tout au long du xxe siècle. Avec ses récits d'anciens dieux ou démons qui sont des extraterrestres descendus sur terre dans des temps infiniment lointains, Lovecraft aurait eu une influence déterminante sur Louis Pauwels et Jacques Bergier (1960), lesquels ont largement contribué à lancer le thème des anciens astronautes en France, influençant à leur tour Robert Charroux (1962), Jean Sendy (1963) et, indirectement Von Däniken (1969), qui donna une dimension mondiale au phénomène.

    Soucoupes volantes et ovnis prétendument figurés dans des œuvres du passé

    Des historiques alternatifs et pseudo-historiques, c'est-à-dire n'ayant jamais été publiés ni dans des revues d'histoire ni dans des livres d'histoire, existent, mais aucune trace historique ne fait mention de soucoupe volante ou d'ovni avant 1947, date à partir de laquelle les journaux et revues en parlent.

    Préhistoire et Antiquité

    D'après certains auteurs, des représentations étranges visibles dans quelques grottes ornées, telles celle d'Altamira en Espagne ou celle de Cougnac en France, seraient des représentations d’ovnis. De même, des statuettes ou des peintures (comme les fresques du Tassili, en Algérie) ressembleraient étrangement à certaines représentations d'extraterrestres du xxe siècle, preuve, selon certains courants ufologiques, de l'ancienneté du phénomène.

    Certaines de ces apparitions étranges peuvent avoir été des phénomènes astronomiques (comme des comètes ou des météores) ou optiques atmosphériques. L'analyse de ces faits passés est dénommée couramment rétro-ufologie. En voici quelques exemples :

    • une description remontant au règne du pharaon Thoutmôsis III vers 1450 av. J.-C., fait état de multiples « cercles de feu plus brillants que le Soleil » d'environ 5 mètres d'envergure, qui seraient apparus durant de nombreux jours. Ils ont finalement disparu après « être montés haut dans le ciel » ;
    • l'auteur romain Julius Obsequens écrit, en 99 av. J.-C., que « dans Tarquinia, pendant le coucher du Soleil, un objet rond comme un globe a pris son chemin dans le ciel d'ouest en est ».

    Moyen Âge et Renaissance

     Œuvre de Samuel Coccius en 1566.

    À ces époques, il est surtout question de phénomènes occultes, chez des théoriciens comme Agrippa de Netessheim ouParacelse. L'influence de la religion est réelle puisque les phénomènes célestes sont considérés comme des avertissements divins ou des expressions maléfiques imputables aux sorciers et sorcières.

    • Au Japon, dans la nuit du 24 septembre 1235, le général Yoritsume et son armée observent près de Kyoto des sphères de lumière non identifiées, aux mouvements erratiques. Ses conseillers lui disent « de ne pas s'inquiéter car c'était simplement le vent qui faisait osciller les étoiles ».
     Gravure sur bois de Hans Glaser. Publication : 14 avril 1561. Événements : 4 avril 1561.
    • Gravure sur bois par Hans Glaser (1561), Nuremberg. Le 4 avril 1561, l'Allemagne est parcourue par une multitude d'objets décrits comme étant engagés dans une bataille. On rapporte que de petits globes et disques sortaient de grands cylindres. Ces observations sont alors interprétées comme des prodiges surnaturels, des anges et autres présages religieux.

    De nos jours, ces témoignages sont parfois interprétés comme l'équivalent ancien de rapports d'ovnis modernes. Pour les cas les plus souvent cités, une explication simple est fournie par les historiens de l'art. Ainsi :

    • les « cosmonautes » de la fresque du monastère de Detjani au Kosovo (1350) sont des représentations symboliques du Soleil et de la Lune comme on en trouve dans l'art byzantin religieux de cette époque ;
    • l'« ovni » du tableau de Mainardi (Madonna col Bambino e San Giovannino), qui traverse les cieux en pleine nativité, est en réalité la représentation symbolique de l'archange Gabriel ;
    • l'objet en forme de soucoupe volante sur le tableau de Paolo Uccello, la Thébaïde, est un chapeau de cardinal ;
    • la fameuse pièce de 1680 censée commémorer un passage d'ovni au-dessus du ciel de France, est en fait un jeton de jeu sur lequel est dessinée une roue de la fortune. 
     (source : wikipedia)
     
      
       
     

     

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