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Des chercheurs britanniques ont mis en évidence, sur un site archéologique gallois, les propriétés sonores de certaines pierres, dont quelques-unes furent jadis déplacées jusqu’au site anglais de Stonehenge pour y édifier le célèbre monument mégalithique dont le ‘rendu sonore’ a donc également été testé par ces archéologues.
Pourquoi diable les constructeurs du site néolithique de Stonehenge, dans le sud de l’Angleterre, ont-ils choisi d’utiliser, pour ériger leur célèbre monument mégalithique, des pierres bleues géantes provenant du lointain site gallois de Carn menyn Ridge ? Des pierres qu’ils ont dû déplacer sur 320 kilomètres… Le Dr Paul Devereux et le Dr Jon Wozencroft, du Royal College of Art de Londres, viennent de proposer une nouvelle explication.
Selon une légende locale, les pierres bleues de Carn menyn Ridge, à Preseli Hills, dans le sud-ouest du Pays de Galles, possèdent des propriétés magiques et curatives. Mais ce sont d’autres propriétés que ces archéologues ont eu l’idée de tester : leurs propriétés sonores ! Pour cela, ils ont effectué des essais sur plus de 1.000 pierres réparties sur l’ensemble de ce site. Ils ont ainsi constaté que, en moyenne, 5 à 10% d’entre elles ‘sonnent’ lorsqu’on les percute
La proportion monte même localement jusqu’à 15 à 20%, voire le double à certains endroits. "Percutées, certaines font entendre une gamme de sons métalliques, depuis de purs sons de cloche jusqu’à des bruits de tambour ou de profondes résonances comme celles de gongs", expliquent les chercheurs. Bien évidemment, ces derniers se sont hâtés d’aller expérimenter la chose sur le site de Stonehenge, bâti partiellement avec de telles pierres.
Un chercheur américain a proposé une hypothèse très originale pour expliquer l'arrangement des mégalithes géants de Stonehenge dans le sud de l'Angleterre. L'acousticien Steven Waller estime que le monument préhistorique a été construit pour reproduire l'effet d'illusions sonores que l'on entend en présence de deux instruments jouant la même note de musique.
Le rôle précis et la signification du célèbre cercle de pierre érigé il y a 4500 ans font encore l'objet de nombreux débats, avec des interprétations allant d'un lieu de culte druidique à un usage purement astronomique. Cette nouvelle hypothèse ne mettra sûrement pas tout le monde d'accord. Steven Waller, qui est chercheur indépendant en Californie, s'appuie tout de même sur une série d'expériences qu'il a réalisée avec des cobayes, et qu'il a présentée cette semaine à Vancouver à l'occasion du grand congrès scientifique de la société américaine pour l'avancement des sciences (AAAS).
L'effet que décrit le chercheur se produit en présence de deux instruments qui jouent la même note en même temps. Selon l'endroit où on se place par rapport aux deux instruments, les interférences entre les ondes sonores font varier l'intensité, avec des pics plus forts par endroits et d'autres où la note est au contraire très atténuée.
Pour son expérience, le chercheur a placé deux flûtes à deux mètres d'écart dans un champ et les a reliées à une pompe à air qui leur faisait jouer la même note en continu, un do à la fréquence de 1100 Hz. En évitant soigneusement de parler de Stonehenge ou d'effets acoustiques aux personnes faisant office de cobayes pour ne pas les influencer, il les a ensuite fait tourner autour des deux flûtes, yeux bandés. Quand il leur demandait ensuite de reconstruire l'environnement en fonction de ce qu'ils avaient entendu, ils ont évoqué la présence de gros obstacles régulièrement espacés en cercle qui occultaient la musique, récréant sans le savoir le plan de base du cercle intérieur de Stonehenge. «Quand les gens enlevaient leur bandeau et découvraient qu'ils étaient dans un champ totalement vide, ils étaient sidérés» a raconté Steven Waller à BBC News.
«Pour des personnes qui ne connaissent pas les effets d'atténuation et d'amplification des ondes, l'alternance si régulière des zones silencieuses et des zones bruyantes devait être totalement mystérieuse, et paraître magique», explique le scientifique dans sa présentation du phénomène.
«Je ne suis pas surpris par l'idée que les créateurs de Stonehenge aient pu avoir des considérations acoustiques et musicales en concevant le monument», estime Damian Murphy, chercheur à l'université de York qui a participé à un programme de reconstition des environnements acoustiques dans plusieurs sites historiques en Grande-Bretagne, dont Stonehenge, où ont été constatés d'importants effets de résonnances sonores. «Mais de la même manière qu'une cathédrale ou une grande église a des qualités indéniables pour faire résonner la musique, on peut tout de même se demander si l'acoustique était le premier souci des architectes lors de leur création», poursuit le chercheur britannique.
Science – Archéologie : Une équipe de chercheurs britanniques…. explique avoir « peut-être » trouvé la raison pour laquelle les constructeurs de Stonehenge ont choisi d’aller chercher des pierres énormes à plusieurs centaines de kilomètres du lieu… euh … d’exposition.
Publiés par la revue Taylor & Francis Online (< clic) …. les scientifiques montrent que les pierres bleues du célèbre site archéologique pourraient donc avoir été choisies pour leurs propriétés sonores!
Lorsqu’elles sont battues en rythme, certaines pierres émettent une gamme de sons métalliques, des tons de cloche comme s’il s’agissait de tambours. Parfois les bruits sont profonds, ressemblant à ceux d’un gong… Par Ema Sandron
Stonehenge, dont le nom signifie « les pierres suspendues », est un grand monument mégalithique composé d'un ensemble de structures circulaires concentriques, érigé entre -2800 et -1100[1], du Néolithique à l'âge du bronze. Il est situé à 13 km au nord de Salisbury, et à 4 km à l'ouest d'Amesbury (comté du Wiltshire, Angleterre).
L'ensemble du site de Stonehenge et le cromlech d'Avebury, à une trentaine de kilomètres au nord, sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Aujourd'hui, seul 40% du site néolithique subsiste, attirant près d'un million de visiteurs par an.
Les Celtes ont toujours voué un grand respect à Stonehenge. Mais, on sait qu’ils n’en sont pas les bâtisseurs.
Il est certain que le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies. Cependant, les lourds mégalithes étaient là bien avant l’arrivée des Celtes sur le sol britannique.
Au 17e siècle, les découvertes archéologiques favorisèrent l’hypothèse selon laquelle le grand cercle de pierre aurait été construit par les Mycéniens.
Aujourd’hui, la paternité du site est reconnue aux anciennes populations autochtones.
En fait, les versions sont confuses et discordantes. Aucun ouvrage de référence ne semble pouvoir vraiment dire avec certitude qui a bâti Stonehenge.
Grâce aux techniques de datation au carbone, on sait que le site a été construit en quatre phases entre 3 100 et 1 600 avant notre ère, avec des pierres d’origines différentes.
Il faut préciser que les experts penchèrent tout d’abord pour trois campagnes de construction mais aujourd’hui, ils penchent plutôt pour quatre phases bien distinctes.
Certaines pierres proviennent d’Avebury, à une vingtaine de kilomètres, d’autres des monts Prescelly dans le pays de Galles à plus de 200 kilomètres, et de Milford Haven, à 250 kilomètres.
Les mystères de l’édification de Stonehenge
Ce site a été élaboré selon un plan extrêmement précis. Sa construction a exigé un effort titanesque. Il ne faut pas oublier que les chariots à roue n’existaient pas quand la construction a débuté.
Certains monolithes atteignent 50 tonnes !
A ce jour, aucun scientifique n’a su vraiment expliquer comment ces pierres ont pu être déplacées sur de si longues distances.
On suppose que les monolithes ont été tirés sur des traîneaux par des centaines d’hommes puis, mis en place au moyen de rondins, de cordes, de troncs d’arbres, de leviers et d’échafaudages de bois.
On peut d’ailleurs se demander pourquoi ces hommes ont été chercher si loin des blocs issus de roches différentes.
Quelques théories :
1/ Les nombreux restes humains retrouvés indiquent que le site a été utilisé comme lieu de sépulture. Cependant, Stonehenge comme Carnac ne possèdent ni couloir, ni chambre funéraire. Ce n’est pas le cas d’autres nombreux sites mégalithiques en Europe comme Antequera, New Grande ou au Castelet.
2/ Le site était tout simplement un lieu de culte pour les archéologues. Rien ne vient infirmer ou confirmer cette hypothèse.
3/ A partir de 1961, des astronomes tel que Gérald Hawkins, ont étudié le site. Leur thèse est la suivante :
Les mégalithes s’ordonnent en des lignes de visées mettant en valeur des phénomènes astronomiques.
Les cercles de trous correspondraient au système simple d’une machine à calculer gigantesque et primitive mais d’une précision étonnante. L’anneau des trous d’Aubrey se rapporterait au cycle des éclipses lunaires. Hawkins a démontré qu’en déplaçant six pierres d’un trou chaque année, on peut prévoir tous les évènements lunaires sur de très longues périodes.
Enfin, différents angles entre les pierres solitaires matérialiseraient les solstices et les équinoxes, les levers et les couchers de soleil et de lune.
Pour les astronomes, Stonehenge est donc un immense observatoire.
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