• Les Guanches, des bâtisseurs de pyramides

    Sagesse ancestrale

    Les Guanches

    Les Guanches, les anciens habitants des îles Canaries avaient l'habitude de momifier leurs morts et de construire des pyramides. 

    GUANCHES 

    Qui étaient-ils réellement ?

     
    Momie Guanche dans le Museo de la Naturaleza y el Hombre (Santa Cruz de Tenerife).

    Les Guanches ou les Berbères, les anciens habitants des îles Canaries (Espagne), avaient l'habitude de momifier leurs morts.

    Cette pratique était destinée à préserver le corps du défunt par l'embaumement au moyen de techniques similaires à celles exercées dans d'autres civilisations antiques. Son but, lié aux croyances religieuses, était de protéger le corps pour une ascension métaphysique. De plus, elle distinguait le rang social. Bien que la momification ait été pratiquée dans toutes les îles, c'est sur l'île de Tenerife où elle a atteint son apogée1.

    La momification chez les Guanches est, à bien des égards, similaire à celle pratiquée par les anciensÉgyptiens. Préserver les corps de la corruption, par son processus, avait pour but de garder un souvenir unique et d'honorer les morts. Le Musée de la Nature et l'Homme (Musée Archéologique de Tenerife), àSanta Cruz de Tenerife, présente la plupart de ces momies, qui, pendant des siècles, ont suscité la curiosité scientifique en Europe. Mais il y a aussi plusieurs autres momies dans les musées à travers le monde, tels que le Musée national d'anthropologie à Madrid (Espagne), le British Museum à Londres(Royaume-Uni) ou le Musée du Louvre à Paris (France), entre autres. (wikipedia)

    Une civilisation aux Canaries et aux Açores

    Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges d'un continent englouti.

    Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges du continent englouti. Qu'on soit d'accord ou pas avec cette hypothèse, il faut reconnaître que l'origine des premiers Canariens pose un réel problème ethnologique. Quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d'indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches, mot qui veut dire " homme ". Chacune des sept îles de l’archipel des Canaries, abrita une culture propre mais apparentée, jusqu’à leur extermination par la conquête espagnole (1402-1500) : les Guanches ont cependant laissé des momies et des pyramides...

    Les archipels des Canaries et des Açores constitueraient les ultimes vestiges du continent englouti. Qu'on soit d'accord ou pas avec cette hypothèse, il faut reconnaître que l'origine des premiers Canariens pose un réel problème ethnologique. Quand les navigateurs français débarquèrent en 1406 pour la première fois aux îles Canaries, ils se trouvèrent en présence d'indigènes au teint clair et de taille haute, qui se désignaient eux-mêmes sous le terme de Guanches, mot qui veut dire " homme ".

    Lorsqu'il fut possible de comprendre leur langue, les Français furent étonnés de voir que les Guanches se croyaient seuls au monde, persuadés d'être les derniers survivants d'une terrible catastrophe qui, plusieurs millénaires auparavant, avait anéanti l'humanité toute entière. Pendant près de 60 ans, les Français vécurent en harmonie avec les populations locales.

    Les Guanches, des bâtisseurs de pyramides

     (photo envoyé par Yves Pouvreau

    Au début, cependant, le peuple guanche s'opposa à cette incursion étrangère. Avant que Jean de Bethencourt chambellan de Charles VI, puisse étendre son hégémonie sur les Canaries, ses troupes eurent à faire face à la résistance désespérée des Guanches qui préféraient la mort à la servitude.

    Dans ces combats, les Français reconnurent le courage et la bonne foi de ces indigènes. Jean de Béthencourt racontera d'ailleurs lui-même que ses soldats s'étant emparés d'un groupe de femmes réfugiées dans une grotte de Fuerteventura, ils virent l'une d'elles étrangler son enfant pour qu'il ne tombât pas entre les mains des envahisseurs.

    La conquête de l'archipel des Canaries par les Espagnols, en 1478, acheva de réduire ce peuple à l'impuissance. Dans ce même temps, une épouvantable épidémie, appelée par les Espagnols " modorra ", décima les Guanches qui n'avaient pas accepté la défaite. Dès lors, les survivants se virent offrir le baptême et leurs noms désormais hispanisés se confondirent bientôt avec ceux des conquérants.

    Les ethnologues anciens et modernes qui ont étudié la nature de cette race guanche ont distingué deux types bien distincts. L'un, le plus répandu, de taille haute supérieure à 1,80 m, imberbe, aux yeux et à la peau clairs, et au front de penseur. L'autre, de taille plus réduite, avec une peau sensiblement plus brune, des yeux de jais et un profil convexe qui révélerait un origine sémite. Il y a encore, mais de façon très localisée, à Gomera, des individus de courte taille et à tête large. Les Français d'abord, puis les Espagnols, furent très étonnés d'observer ce peuple guanche aux mœurs si archaïques, mais héritiers d'une civilisation évoluée et originale. Tout en ignorant l'usage des métaux et des tissus et n'utilisant que des outils en pierre, ils connaissaient en revanche l'écriture, l'astronomie et appréciaient la poésie. Leur législation, encore, était très élaborée et leur religion avait des rites compliqués. L'alphabet des Guanches, fort heureusement recueilli par les premiers missionnaires envoyés aux Canaries, ressemble aux alphabets des langues sémitiques (Phénicien, Carthaginois, Hébreu). Mais on a découvert à plusieurs reprises dans les îles de l'archipel, des inscriptions en caractères inconnus. Lors d'un voyage effectué sur place, Robert Charroux a pu photographier une des ces inscriptions alphabétiformes à La Caleta (île Hierro).


    Les linguistes ont pu établir certaines connexions entre le Guanche et les dialectes parlés par les Touaregs et par les Berbères, et plus spécialement par les Senhadja qui habitent le Hoggar. Des traces d'influence arabe semblent certaines. Il ne fait aucun doute, pour le moins, que le monde antique connut l'existence des Guanches. Ainsi, le roi de Mauritanie, Juba II, qui vivait au Ier siècle de notre ère, nous parle des îles habitées par cette ethnie. II vante leur nombreuse population et leur prospérité. L'île actuelle de Ténériffe, aux riches plantations de palmiers dattiers, était appelée jadis " Junonia ". Plus loin encore dans les siècles, Platon lui-même décrit les Guanches comme de grands hommes blonds, mais il leur prête aussi une maîtrise incomparable dans l'art de traiter les métaux et d'édifier les cités. Ce qui est incontestablement à l'opposé des possibilités guanches du XVème siècle, qui n'utilisaient plus qu'un outillage d'os, de pierre ou de bois, et aménageaient des grottes pour y habiter. En rapport encore avec d'anciennes relations entre les Guanches et des peuplades du Sahara, le colonel Braghine cite une trouvaille près de San Miguel, dans l'île de Ténériffe, d'une soixantaine de momies, environnées d'un grand nombre de poteries et de peaux de lion. Or, souligne cet auteur, " ce qui a plongé les savants dans une grande perplexité, c'est que le lion n'a jamais existé sur ces îles ! "( L'énigme de l'Atlantide, 1952).

    Le rapprochement linguistique du guanche et de l'arabe constituerait pour plusieurs auteurs une preuve de l'origine atlante de la population des Canaries. Les Touaregs avec qui ils auraient été en rapport, ancêtres eux-mêmes des Garamantes, seraient les descendants de ce " peuple de la mer " refoulé de la Vallée du Nil par les soldats du Pharaon Ramsès Il au XIIIe siècle avant notre ère.

    Récemment enfin, des anthropologues ont fait observer une prédominance du groupe sanguin O parmi les Canariens de souche. Or, avec eux se signalent les Basques et les Corses. Si il est à peine besoin de souligner combien le " mystère " basque n'a toujours pas été élucidé, on se souviendra que les Corses furent entraînés dans l'immense déferlement des envahisseurs venus du Nord.

    Les Guanches, des bâtisseurs de pyramides

    LA RELIGION

    Les Guanches semblent avoir été monothéistes : explorateurs espagnols et chercheurs actuels s’accordent à dire qu’ils vénéraient le soleil et l’eau, synonymes semble-t-il de vie ou survie dans une société basée sur l’agriculture et l’élevage. On relève également l’existence d’un jurement ( Mageb ) sur le soleil et le Telde, le majestueux volcan qui surplombe l’île de Ténériffe.
    Comme dans l’Europe néolithique, les Guanches vouaient une importance particulière à l’élément féminin, en tant que symboles de fertilité et de fécondité que personnifiait la femme. Celle-ci jouissait donc d’une place privilégiée au sein de cette communauté fortement hiérarchisée, dont témoignent les rituels de momification et la richesse des matériaux ( peaux essentiellement ) dans les sépultures.

    RITES FUNERAIRES ET MOMIFICATION

    La religion monothéiste des Guanches semble avoir associé leurs momies à des motifs peints, et gravés tant sur le mobilier funéraire que sur les parois des cavernes où les rites étaient pratiqués. En effet, les Canariens y déposaient leurs morts, le plus souvent en décubitus dorsal. Les sépultures collectives étaient courantes et aménagées de murets pour compartimenter les corps en diverses niches. Nobles et notables bénéficiaient, quant à eux, de tumuli ou de grottes artificielles selon le cas, très fréquents sur l’autre île de Gran Canaria. Les tumuli sont inexistants sur Ténériffe, et les grottes artificielles de Gran Canaria étaient généralement regroupées en nécropoles.

    La momification semble avoir été réservée aux seuls nobles et notables ( menceys ), quoique la variété des procédés donne à penser que le reste de la population ait pu aussi en bénéficier. La technique consistait en une éviscération préalable pratiquée pour les seuls menceys, mais le cerveau n’était jamais extrait comme en Egypte ancienne. Le corps était ensuite recousu et exposé au soleil pour dessèchement, avant d’être ceint de bandelettes végétales et enveloppé d’un linceul en peaux travaillées.
    Les momies exhumées depuis les grottes ont été retrouvées souvent enveloppées de jonc, avec leurs viscères placées dans des récipients déposés près du corps, ce qui rappelle là la pratique des vases canopes en Egypte.

    On a également observé divers cas de trépanation, sans doute à des fins thérapeutiques ou chamaniques. Enfin, s’il nous reste peu d’éléments sur leur culte des morts, on connaît néanmoins quelques pratiques qu’avaient les menceys nouvellement élus sur le corps de leurs prédécesseurs.

    LES PYRAMIDES DE GUIMAR

    Sur le plan architectural, l’île de Ténériffe recèle le lieu archéologique le plus spectaculaire de tout l’archipel : le site de Güímar compte plusieurs pyramides à étages, avec une orientation nord-sud sur l’axe du solstice d’été. La perfection de la taille de diverses pierres d’angle comme les structures pyramidales leur confère un caractère cérémoniel, voire astronomique : puisque l’Institut d’Astrophysique des Canaries en considère le sommet comme propice à l’observation du ciel.

    Entre les pyramides, diverses places ou aires délimitées auraient pu servir de lieu de culte ou d’expériences sur les cultures. En effet, l’observation des mouvements de la lune et du soleil peut avoir servi à l’identification de cycles agricoles, comme semble l’étayer leur localisation près des points d’eau d’une part, et l’abondance de gravures rupestres attenant aux astres comme au cosmos d’autre part.

    près un siècle de conquête, les quelques 70 000 Guanches estimés pour 1402 ( dont ~30 000 sur Ténériffe et autant à Gran Canaria ) avaient déjà étaient réduits au tiers au début du XVIe siècle. Cette baisse drastique de leurs effectifs est due moins aux guerres contre l’envahisseur qu’à leur asservissement en esclavage vers l’Espagne.

    Si la langue et le système sociopolitique des Guanches ont aujourd’hui disparu après leur destruction systématique par les conquistadors, pratique qu’ils poursuivirent ensuite en Mésoamérique, les abondants témoignages d’époque et la recherche contemporaine apportent quelques lumières, telle leur parenté linguistique avec la langue des peuplades berbères des XIXe et XXe siècles… On ne peut donc qu’imaginer ce qu’étaient ces hommes perdus au large des côtes africaines, ces bâtisseurs de pyramides soigneusement taillées et construites, qui alimentèrent des siècles plus tard les théories diffusionistes de Thor Heyerdahl.  

    Source : secret-base

     

    Les Guanches, des bâtisseurs de pyramides

    (photo envoyé par Yves Pouvreau)

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    La Pyramide de Nice et la pyramide de Barnenez en Bretagne
    par Giancarlo Barbadoro
     

    L'histoire ancienne de l’Europe représente les racines de ses peuples. Cependant il semblerait qu’elle soit systématiquement oubliée au proft de la culture romano-chrétienne. Le cas emblématique de la pyramide de Nice en France, qui a été détruite comme d’autres monuments manifestement "gênants" du passé européen.

    Nous pouvons prendre comme exemple le comportement inexplicable des autorités vis-à-vis de la sauvegarde de ces pièces archéologiques en citant le cas de la pyramide de Barnenez, dans le nord de la Bretagne. Une pyramide à degrés, qui fait environ 35 mètres de hauteur qui remonte à 4500-3900 av. J-C, construite avec la pose de pierres séches, qui comprend des portes sur les côtés et des chambres et des couloirs intérieurs. Et qui est quasiment semblable à celles de Güímar, qui existent toujours sur l’île de Ténériffe dans l’Archipel des Canaries en Espagne. Tout comme la pyramide de Monte D'Accoddi en Sardaigne, ou celles de Sicile. Toutes à degrés et construites avec la pose de pierres sèches.

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    Oubliée pendant un certain temps, la pyramide de Barnenez fut redécouverte en 1850 à la suite du nettoyage de la végétation qui l’avait envahie et qui avait révélé le travail précieux d’une culture européenne qui était en mesure de connaître les principes mathématiques et astronomiques.
    Cependant, presque aussitôt après sa redécouverte, et sans tenir compte de sa valeur historique, la pyramide fut vendue en 1954 à une entreprise de bâtiment qui, la considérant à l’instar d’un simple dépôt de cailloux, commenca de la démolir. La destruction fut bloquée en 1955 à cause de la ferme opposition de la population, mais cela n’a pas empêché qu’une certaine partie disparaisse et ne soit finie dans les wagonnets de matériau emporté savoir où.

    Pour la petite histoire, les Pyramides de Güímar elles aussi, qui à l’origine étaient neuf, ne sont plus que six à l’heure actuelle car les autres, considérées en 1800 comme des tas de cailloux sans aucune valeur, ont été détruites suite à l’utilisation du matériau pierreux avec lequel elles avaient été construites.

    La disparition de la grande pyramide de Nice

    Les Guanches, des bâtisseurs de pyramides

    La grande pyramide de Nice, qui était située à proximité de la petite ville de Saint-André, au nord-est de la ville de Nice sur la Côte d’Azur, a eu droit à un sort bien pire. Il ne reste aucune trace d’elle même si jusque dans les années '70 elle se dressait majestueusement en témoignage d’événements anciens et de connaissances spirituelles et scientifiques.

    La pyramide de Nice pouvait être considérée comme l’une des plus grandes pyramides découvertes sur le continent européen. Un symbole emblématique de l’ancienne civilisation des Natifs européens.

    Quelle nation pourrait avoir un intérêt quelconque à détruire un monument de cette importance? À moins qu’il y n’ait eu l’intention de refuser l’existence de liens historiques et idéologiques avec la culture qui l’avait construite.

    La pyramide, qui avait été réalisée avec la pose de pierres sèches, et faisait plus de 50-60 mètres de hauteur pour une longueur d’environ 200 mètres, présentait une similitude évidente avec d’autres pyramides européennes, telles que celle de Barnenez en Bretagne et celles de  Güímar sur l’Ile de Ténériffe aux Canaries.
     

    Au sommet de la pyramide avait été construit un grand dolmen, ce qui témoigne des liens avec les monuments mégalithiques présents sur tous les continents.

    Sa construction pourrait se situer autour de 4000-3500 avant J-C, l’époque à laquelle on situe également les autres pyramides européennes citées auparavant. La même époque où les Pelasges connus également comme “les peuples de la mer” se sont établis en Europe en abandonnant les terres fertiles du bassin de la Mer Noire qui étaient progressivement envahies par les eaux de la Méditerranée. La pyramide de Saint-André constituait un témoignage historique important de la civilisation européenne qui a vécu sur le continent avant l’apparition de l’Empire Romain et du christianisme.

    Cependant, en dépit de son importance, à la fin des années ’70, les autorités locales avaient inexplicablement décrété que la pyramide devait être complètement démolie pour faire place à un échangeur autoroutier à l’Est de la ville de Nice. Du reste, depuis un certain temps déjà son sommet apparaissait comme démoli à cause de l’extraction du matériau avec lequel elle avait été construite comme s’il s’agissait tout simplement d’une sorte de carrière de pierres à laquelle on pouvait facilement avoir accès. On avait même construit en effet sur ses côtés un chemin d’accès pour permettre aux camions d’emporter le matériau.

    Dans quelques décennies, une fois disparus ceux qui ont été les témoins de sa présence, on ne saura plus rien de cet ouvrage important et très probablement, comme cela s’est déjà produit pour d’autres monuments, symboles de la culture ancestrale des européens, le souvenir restera uniquement dans la légende et sera considéré comme tel. On perpétuera encore une fois l’idée que sur le continent européen aient vécu seulement des barbares ignorants et des pillards, incapables de développer une véritable civilisation.
     
    La pyramide de Monte D'Accoddi en Sardaigne. Sa structure à degrés est quasiment semblable à celle de Nice. Aujourd’hui elle est laissée à l’abandon comme toutes les autres pyramides italiennes 

    Pour témoigner de ses dimensions imposantes il ne reste plus que les photographies prises par des observateurs scrupuleux peu de temps avant qu’elle ne soit démolie. Auxquels s’ajoutent en outre, avec une description détaillée de la structure de la pyramide de Nice, des auteurs de 1800 tels que Christian Bouquet, et de 1900, tels que Bonaventure Salvetti, Roger Cheneveau et Henri Broch.

    Source et photos : shan-newspaper.   - giancarlobarbadoro

     
      

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