• Les guérisons remarquables

     Mystères humains

    Les guérisons remarquables  

    Marie Bigot

    les guérisons remarquables

    Dès son plus jeune âge, Marie Bigot vécut une existence que la maladie ne tarda pas à fortement perturber. Malgré tout, elle s’accommoda assez bien de cet état et aurait pu continuer à vivre une vie paisible et heureuse si malheureusement, le mal qui la rongeait ne s’apprêtait pas à atteindre brusquement son paroxysme. 

    Elle venait à peine de fêter ses trente ans lorsque ce drame se déroula. Un jour, comme à son habitude, elle s’était mise derrière les fourneaux afin de préparer son déjeuner quand soudainement, une vive douleur se diffusa dans son crâne. Une douleur si puissante qu’elle la fit tomber à la renverse et également perdre connaissance. 

    Sur le moment, la jeune femme n’avait pas réellement compris ce qui était en train de se produire et ce n’est que lorsqu’elle se réveilla enfin,qu’elle put réaliser les conséquences de ce malheureux épisode. Elle était à présent sourde, aveugle et le côté droit de son corps restait irrémédiablement inerte, totalement paralysé. 

    À la vue de son état, les médecins furent catégoriques; jamais il ne faudrait espérer une quelconque amélioration. Néanmoins, ils acceptèrent tout de même de tenter le tout pour le tout et firent subir à Marie une très lourde opération du cerveau. Malheureusement, cette dernière se solda par un échec. Il n’y avait donc plus d’espoir. Marie n’avait plus qu’à se résigner à vivre cette nouvelle vie, exclue de tous, car totalement incapable de communiquer avec son entourage. 

    Mais, ses proches ne pouvaient admettre cela et plaçant tous les espoirs en Dieu, décidèrent rapidement de l’emmener à Lourdes. Ce fut chose faite en 1953 où, par un curieux hasard ou un signe du destin, un jeune cinéaste qui passait par là décida de filmer l’expérience de Marie. 

    Ainsi, une fois parvenue dans la cité des miracles, Marie ressentit brusquement une très forte crampe dans tout le côté droit de son corps. Puis, pour la première fois depuis très longtemps, elle réussit à bouger sa jambe droite et enfin son bras droit, parvenant même à se saisir du chapelet qu’elle tenait de l’autre main.

    Enfin, sous les yeux ébahis du cinéaste et de plusieurs médecins, Marie décida de tenter l’impossible…se mettre debout et… marcher. Alors, les personnes présentes en ce lieu béni purent assister à un véritable miracle… Elle marchait ! Elle ne pouvait toujours pas voir, ni entendre, mais elle marchait ! 

    L’année suivante, c’est le cœur plein d’espoir que Marie revint dans cette cité merveilleuse qui lui apporterait cette fois-ci, une complète guérison. L’ouïe lui revint soudainement pendant la bénédiction et la vue dans le train de retour, Marie venait de devenir la 59e miraculée de Lourdes.

    Aujourd’hui encore, les médecins qui se penchent sur ce cas, restent incapables d’expliquer cette guérison spectaculaire. Marie, quant à elle, vit des jours paisibles dans une petite maison de retraite de la ville de Pleurthuit et essaie chaque jour de rendre, à ceux qui souffrent, un peu du réconfort qu’on lui a si généreusement accordé. 

     Sources : Merveilles de Lourdes : 150 histoires vraies et émouvantes pour célébrer 150 ans de foi, de miracles avec la Vierge... de Guillaume Bady, Pierre-Marie Varennes et Jacques Perrier.

    (envoyé par P. Martin) 

    Guérison miraculeuse de Jeanne FRETEL  

    les guérisons remarquables 

     Dès sa plus tendre enfance, Jeanne Fretel présente une santé particulièrement précaire, elle est examinée par les médecins qui ne savent pas de quels maux elle est atteinte. 

    En 1934, toujours atteinte de ces symptômes, elle se décide à entrer au couvent par vocation, puis elle tombe gravement malade et doit être hospitalisée. En mars 1940, les médecins décèlent une tuberculose généralisée qui ne peut être soignée avec les moyens médicaux de l'époque. 

    Jeanne Fretel paraît donc condamnée à mourir. Le 4 octobre 1948, elle se trouve dans un état critique et sombre dans le coma. Elle effectue son deuxième voyage à Lourdes dans un brancard, et le 8 octobre, elle reçoit sur place sa communion par une petite parcelle d'hostie. 

    Elle avouera par la suite qu'elle eut la sensation à cet instant précis "qu'une personne la prend sous les bras pour l'aider à s'asseoir». Alors qu'elle se trouvait dans un état totalement inconscient, elle ouvre les yeux et sent immédiatement que cela va beaucoup mieux. 

    Les premiers signes totalement inexpliqués de guérison apparaissent. Ce sont pas moins de 5 médecins qui l'examinent dès le lendemain et constatent que la maladie a été brusquement arrêtée dans son évolution, de façon totalement inexplicable. 

    Selon le corps médical, cette guérison «échappe aux lois naturelles», d'autant que les derniers médicaments lui ont été administrés 4 mois avant cette rémission. Pourtant, les faits sont là : Jeanne Fretel renaît complètement à la vie, et elle retrouve même une parfaite santé ! 

    A la suite de cet épisode Jeanne Fretel est devenue aux yeux du Vatican la 52ème miraculée officielle de Lourdes. Elle est morte en 2005 à l'âge de 94 ans. 

    (Envoyé par P. Martin) 

     

    Les 5 guérisons remarquables ou miraculeuses à Lourdes

    Cinq cas de "guérisons remarquables" pour le Comité médical international de Lourdes

    Cinq cas de "guérisons remarquables" suite à un pèlerinage à Lourdes (Hautes-Pyrénées) ont été mis en avant par le Comité médical international de Lourdes (Cmil), qui ne demande pas toutefois à engager une procédure pour qu'elles soient reconnues comme miracles...

    Parmi les nombreuses demandes de reconnaissance de guérisons (une soixantaine en 2008 qui s'adressent au Bureau Médical de Lourdes, cinq personnes, quatre femmes et un homme, âgés aujourd'hui de 40 à 69 ans, ont, dans les années précédentes (en majorité en 2002 et 2004) "fait l'objet d'expertises approfondies", explique un communiqué du Cmil, qui a tenu sa réuni­on annuelle en novembre. Pour la première fois était appliquée la réforme des étapes de reconnaissance des guérisons à Lourdes (décidée en 2006).

    Le comité, constitué de nombreux médecins qui ont étudié leur dossier médical, a constaté que ces personnes qui "allaient mal, voire très mal", aujourd'hui "vont bien et rien n'indique que le mal puisse reprendre". "Ce changement d'état, qui fut soudain, est lié à Lourdes, le plus souvent lors d'un pèlerinage" et "a changé la vie de ces personnes, à tous les plans, y compris dans leur foi", affirme le Cmil, en publiant deux témoignages sur les cinq personnes concernées.

    Ces guérisons n'auront toutefois pas vocation à être reconnues comme "miracles", du fait des critères, dits de Lambertini, très restrictifs de l'Eglise catholique, dont l'application est "presque toujours impossible". Elles devaient néanmoins être connues, affirme le Cmil, pour "devenir sources de témoignage pour la communauté des croyants". L'Eglise catholique a reconnu officiellement 67 "guérisons miraculeuses" de Lourdes, la dernière reconnue datant de septembre 2005, pour une Italienne, Anna Santaniello, atteinte de la maladie de Bouillaud.

    Source : Yahoo news,infos-paranormal.net

    Lourdes est le plus grand centre de pèlerinage catholique français depuis qu'une jeune fille de quatorze ans, Bernadette Soubirous, prétendit avoir vu une Dame déclarant être l'Immaculée Conception, quatre ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception par le pape Pie IX. Les apparitions supposées commencèrent le 11 février 1858 dans la petite grotte de Massabielle, non loin du village, le long du gave de Pau et durèrent plusieurs mois. Au total, Bernadette déclara avoir vu dix-huit fois la Vierge. Après enquête, l'Église catholique a reconnu ces apparitions en 1862.

    Ces évènements se produisent pendant le règne de Napoléon III, l'impératrice, catholique ultramontaine, étant acquise au culte marial.

    Morte en 1879 à Nevers, Bernadette Soubirous - qui était entrée chez les Sœurs de la Charité de Nevers - fut canonisée en 1933.

    La ville de Lourdes accueille depuis de nombreux pèlerinages, atout majeur pour l'économie locale.

    Eau de Lourdes

    Bernadette Soubirous a déclaré que la Dame lui a dit : Venez boire à la fontaine et vous y laver. Depuis, les pèlerins boivent cette eau ou s'y baignent aux piscines. Cette eau est en libre disposition et la vente en est bien sûr interdite. Cependant, un commerce d'objets de piété, de bouteilles pour rapporter de l'eau de Lourdes, et d'autres souvenirs divers s'est développé parallèlement au pèlerinage : médailles, statuettes et objets usuels à l'effigie de la Vierge sont vendus partout, même dans les épiceries. C'est l'Oeuvre de la Grotte, gérée par le clergé, qui vend au détail l'essentiel de la production locale de cierges (700 tonnes, soit 3 millions de cierges de 40 g à 70 kg). Le fabricant, la Ciergerie lourdaise, fondée en 1928, emploie 30 salariés.

    Les 68 guérisons miraculeuses reconnues par l'Église catholique

    De très nombreuses personnes affirment avoir été guéries à Lourdes. En 1884, l'Église catholique a mis en place une structure, appelé « Bureau des constatations médicales », pour examiner les déclarations. Elle se montre très prudente, un seul cas authentifié à tort et démenti ensuite par la médecine pouvant avoir des conséquences graves dans l'esprit des croyants. Le processus d'authentification passe par trois grandes étapes :

    • Examen par le Bureau médical de Lourdes ;
    • Transfert au Bureau médical international ;
    • Investigation par le diocèse d'origine de la personne guérie.

    Le diocèse d'origine de la personne guérie statue sur l'état de miracle. Le sens à donner à la guérison est alors le guide principal de l'évêque concerné (il doit s'agir d'un « signe de Dieu » et non d'une simple guérison).

    68 guérisons ont, à ce jour, reçu le statut de « guérison miraculeuse » après un processus qui peut s'étaler sur plusieurs années.

     

    La bénédiction solennelle par les prêtres et les évêques est un des rites les plus attendus par les pèlerins. Certains malades auraient guéri à ce moment précis, d'autres en buvant de l'eau de la source, en priant à la grotte ou, le plus souvent, après s'être baignés dans la piscine.

    Examen scientifique

    Seules les deux premières étapes ont un caractère véritablement scientifique (la dernière étape est essentiellement de nature religieuse) et mènent à une éventuelle déclaration du Bureau des constatations médicales sur le caractère non explicable scientifiquement au moment de la guérison. À cette étape, les médecins invités à s'exprimer (et l'avis ainsi formé) ne se limitent pas aux seuls médecins catholiques. Tout médecin présent peut tenter de proposer une explication naturelle à la guérison.

    Les critères de base examinés par le Bureau des constatations médicales sont :

    • La maladie doit avoir été elle-même authentifiée et le diagnostic confirmé préalablement à la guérison supposée.
    • Le pronostic doit être totalement clair pour les médecins (y compris quand il s'agit de lésions à caractère permanent ou d'un pronostic de décès).
    • La guérison doit être complète, immédiate, sans convalescence, définitive et sans rechute.
    • Aucun des traitements ne peut être considéré comme la cause de la guérison, ni y avoir contribué.

    Ces critères stricts éliminent rapidement la grande majorité des déclarations avant même examen par les autorités religieuses comme le montrent les dossiers conservés au bureau médical et librement accessibles (et cet état de fait est en opposition avec une certaine forme de foi populaire).

    Statistiques officielles de l'Église catholique

    Chronologie : les dates mentionnées sont celles où la guérison a été reconnue officiellement.

    La moitié des miracles ont été reconnus au cours de six années successives sous le pontificat de Pie X, lequel précisa en 1905 les conditions du procès canonique à tenir dans chaque curie diocésaine. Le bureau des constatations médicales, fondé en 1884 par le docteur Dunot de Saint-Maclou, est quant à lui chargé d'informer les autorités ecclésiastiques sur les guérisons qui lui semblent médicalement inexplicables, l'Église se prononçant sur la qualité miraculeuse de celles-ci. Les guérisons par périodes (chiffres officiels de l'Eglise catholique) :

    • 1858-1870 : 7
    • 1871-1880 : 0
    • 1881-1890 : 0
    • 1891-1907 : 0
    • 1908-1913 : 33 (sous Pie X)
    • 1914-1920 : 0
    • 1921-1930 : 0
    • 1931-1945 : 0
    • 1946-1965 : 22
    • 1966-1975 : 0
    • 1976-1978 : 2
    • 1979-1988 : 0
    • 1989  : 1
    • 1990-1998 : 0
    • 1999  : 1
    • 2000-2004 : 0
    • 2005  : 1
    • 2006-2010 : 0
    • 2011  : 1

    Répartition par pays d'origine du miraculé :

    • France  : 56 (dont une Française d'Algérie)
    • Italie  : 6
    • Belgique  : 3
    • Allemagne : 1
    • Autriche  : 1
    • Suisse  : 1

    Répartition par sexe :

    • Hommes : 13
    • Femmes : 55

    Répartition par tranches d'âge au moment du miracle :

    • 2 et 3 ans  : 2
    • de 10 à 19 ans : 10
    • de 20 à 29 ans : 21
    • de 30 à 39 ans : 16
    • de 40 à 49 ans : 9
    • de 50 à 59 ans : 8
    • 64 ans  : 1

    (source : wikipedia

         

     

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