• Les lueurs célestes

    Mystère des ovnis


    Les lueurs célestes

    Un livre de Olivier Bernard en vente ici : https://www.editions-pantheon.fr/catalogue/les-lueurs-celestes/




    Les lueurs célestes

    Depuis que l'homme sait dessiner, écrire et communiquer, il parle de choses étranges dans le ciel, de personnes pas comme les autres. Qui peut s’avancer vers vous et affirmer avoir vu voler un objet à une vitesse folle ou des êtres étranges en descendre ? Certainement pas tout ce en quoi vous croyez ni tout ce qui a construit ce que vous êtes aujourd'hui. Ces personnes, catégorisées de façon systématique comme des dérangés mentaux, marginaux ou illuminés, verront que toutes affirmations, révélations ou découverte dans ce sens seront étouffées dans l’œuf. D'abord par les croyances populaires et bien plus tard par les états et les religions. Idée saugrenue ou effrayante, il a toujours été très difficile de faire entendre sa voix sur ces sujets voire très dangereux à certaines époques. (...)



    Difficile de ne pas mélanger ovnis et religions quand l'on sait que dans les deux "camps ", dans les 2 cas, il s'agit d'une croyance. Difficile même de ne pas comprendre tout ce qui les oppose et les réunit à la fois. L'un vénère un ou plusieurs dieux (religion monothéiste ou plurielle) et l'autre ne vénère pas, ne fait pas de dons ou d'offrandes ni ne récite de textes mais croit en une vie extraterrestre déjà présente sur Terre ou ailleurs dans l’univers. J'aime mettre ainsi ces deux entités dos à dos car de cette façon l'on s'aperçoit qu'il devient impossible de se moquer de l'un ou de l'autre. De dire que l'ufologue est un fou et le religieux un saint... ou le contraire. Ils n'ont au final, pas plus de preuves que cela ni l'un ni l'autre (on va le vérifier tout au long de ce livre) et tellement de points communs également. Ils croient tous les deux en quelque chose d'autre, que ce soit sous leurs pieds ou sous leurs yeux. Au final, ce n’est que l’approche qui est différente, car le film est le même, ce sont les acteurs qui changent. Toutes les religions (ou presque) possèdent un seul « Dieu », on parle de religion « Monothéiste » une seule et même divinité, mais laquelle ? Et c’est là que cela devient intéressant car ce n’est pas la même selon le pays ou la culture. Ainsi chez les Indiens, elle possède plusieurs bras et une trompe d’éléphant, chez les Bouddhistes (quoique pas considéré comme une religion car il n’y est question ni de dieu ni de nature divine, Bouddha ayant existé) il devient légèrement obèse. Les arabes eux réfutent l’idée d’en donner une image et les chrétiens, le voient avec une barbe blanche tel le père Noël mais même là, ils s'opposent depuis le 16e siècle. Faut-il se contenter de penser que les religions ont toujours une forme institutionnelle avec un clergé, des pasteurs, des imams, des moines ou des gourous, ou considérer aussi comme de la religion les pratiques de développement personnel ? (...)

    Dans l’Ancien Testament, Eli raconte qu’il a été enlevé par un chariot de feu, brillant d’un feu ardent. On se rapporte aisément à une navette qui enlève les humains tout comme c’est encore le cas aujourd’hui mais qui ne fait plus l’objet d’un livre sacré. Le texte complet est d’ailleurs très semblable aux récits contemporains mais avec les systèmes de référence de l’époque. Un chariot = un ovni. 500 ans AVJC, la vision d’Ezechiel (1 :15-16) disait : « J’étais en exil avec mes frères à Babylone, près du fleuve Kebar, quand le ciel s’est ouvert. Un vent violent est venu du nord avec une grande nuée et une gerbe de feu. Tout autour, une lumière rayonnait. Un éclat étincelant sortait du milieu du feu. Au centre, quelque chose ressemblait à quatre êtres vivants. Leur aspect était proche de celui des hommes. Chacun d’eux avait quatre visages et quatre ailes. (…) Ils étincelaient comme du bronze poli…(..) Les roues volantes qui tournaient et volaient sous ses yeux (1 :18) d’une circonférence et hauteur effrayante. (1 :24) : J’entendais le bruit de leurs ailes quand ils marchaient… Il avait vu la même chose que les personnes d’aujourd’hui, ces vaisseaux sont les mêmes mais à cette époque, à part les oiseaux, il n’y avait rien dans le ciel et rien qui bougeait sans être vivant. Les auteurs antiques de la Bible semblaient à l’aise avec l’idée que d’autres êtres intelligents puissent exister. (...)

    Les lueurs célestes

    (Arent de Gelder -1710)


    Il ne faut pas du tout s'alarmer ou au contraire rire de ces chercheurs et scientifiques qui attendent impatiemment un signal, c’est encore une question de temps / distance. Rappelons qu’au mois d'août 1856, l'homme de Néandertal est découvert de façon fortuite et qu’en 1860, la publication des travaux de Boucher de Perthes montre que l'homme « antédiluvien » a côtoyé des animaux disparus, ce qui sera confirmé en 1864. De la même façon, la radioastronomie n’existant que depuis 1930, les programmes de recherche de vie extraterrestre, à l'image de ces découvertes, sont encore plus récents, cela signifie que le temps passé par l’espèce humaine à rechercher de possibles civilisations extraterrestres est encore très court si on le compare à la durée d’existence des civilisations telles que nous les connaissons. Il ne faut pas exclure le fait que pour entendre une civilisation tant attendue, cela implique notamment que ladite civilisation extraterrestre émettrice du signal dispose de technologies au moins similaires sinon supérieure. En effet, elle peut être aussi une civilisation moins avancée ou à l’inverse, comme à l’évidence, plus avancées technologiquement que nous ne le sommes et utilisent peutêtre des technologies dépassant nos connaissances actuelles. Le minitel n'est pas compatible avec internet et ce sont pourtant deux moyens de communication. Au vu des visites reçues, des déplacements d’ovnis constatés, c’est même plus que probable. (...)

    La désinformation elle, est définie en 1949 dans les dictionnaires de langue russe par la phrase « Action d’induire en erreur au moyen d’informations mensongères », l’exemple donné étant : « la désinformation de l’opinion publique dans les pays capitalistes » Cette première étape de la construction d’un discours qui manipule par la peur est liée au contexte socio-économique d’un pays ou d’une réalité géographique en partage entre l’énonciateur et le destinataire. Le partage explique d’ailleurs que cette première phase ne soit pas nécessairement être énoncée de manière explicite. Les informations qui constituent la source du désordre peuvent dès lors être considérées comme des présupposés puisque, sans être ouvertement posées, elles sont automatiquement entraînées dans la formulation de l’énoncé. Il arrive également très souvent que la source du mal soit désignée de façon floue : le coupable ne doit pas être parfaitement identifié, de manière à laisser planer l’impression qu’il n’est pas visible et conduit ses affaires en sous-main. Donner beaucoup d’informations, expliquer, apparaitre transparent est le plus habile et plus invisible exercice de désinformation. À l’inverse, comme le manque d’information faisait naître des rumeurs, il appartenait aux états de démentir les bruits qui pouvaient nuire à la réputation du pays. Nous avons tendance à croire que ce qui est présent sur notre journal ou notre télévision est représentatif de la réalité et reflète une pensée majoritaire. Mais si tout est aussi subjectif et qu’on me montre uniquement ce que l’on aime, nous pourrions nous contenter de prendre les informations comme elles viennent, sans jamais les remettre en question. De toute façon, à quoi bon être sceptique face à une information qui m’arrange ?

    Les lueurs célestes

    Il y aura de nombreuses apparitions d’objets volants dans les peintures du 15ème siècle et une influence de la Bible est peu probable 1500 ans après. L’art pictural de cette période reflète éminemment une influence religieuse. L’artiste exprime ici une dualité entre ce qui a été vu (par lui ou quelqu’un d’autre) et ce qu’il a appris toute sa vie. Il y en a énormément et je ne vais en retenir que quelque unes, comme « L’Annonciation par Saint Emidus », peinte en 1486 par l’artiste italien Carlo Crivelli, montrant la Vierge Marie avant d’être informée de la naissance de Jésus. Sur cette peinture, nous pouvons clairement voir un faisceau de lumière émise par un objet céleste de forme ronde volant vers la Vierge Marie. Japon - Roue Flamboyante - 900 Une illustration dépeint l'observation d'une roue de flamboyante rapportée en l'an 900 au Japon. Arabie - Prodigiorum Ac Ostentorum Chronicon - 1557 Extrait du " Prodigiorum Ac Ostentorum Chronicon " par le Suisse Conrad Lycosthenes (1518-1561). Le dessin décrit la vision d'un ovni en Arabie en 1479. L'ouvrage est conservé à l'Australian Museum Research Library. « Le miracle de la neige », de Masolino da Panicale vers 1447 est une œuvre qui retranscrit sa vision en référence à la légende des chutes de neige qui s’est produite lors d'une journée chaude d’été au 4ème siècle. La peinture représente Jésus et Marie censés observer sur un nuage, la scène d'un événement extraordinaire d'une « chute de neige ». Outre l’interprétation que ce nuage pourrait être une ouverture céleste du ciel en direction de la terre, il apparait évident que les nombreux « autres nuages » en forme de disque ressemblent à s’y méprendre à une importante activité d'ovnis.

    Ce qui est en revanche plus affirmé et vérifié, c’est cette importante vague d’observations de soucoupes au-dessus de la France à l’automne 1954 qui surprend même les enquêteurs américains en raison du nombre de récits d’atterrissages évoqués par la presse. L’astronome J. Allen Hynek, consultant pour l’US Air Force entre 1948 et 1969, viendra même en France en 1958 rencontrer Aimé Michel, l’un des plus célèbres spécialistes français des ovnis, pour vérifier si ces histoires sont une réalité.  

    Quand Paris Match publie un article sur une observation à proximité de l'aéroport d'Orly, (Jacques Le Bailly, Daniel Camus, « Les soucoupes volantes font un retour dans le ciel », Paris Match, no 362, 17 mars 1956, p. 68-7.) Dans la nuit du 18 au 19 février 1956, le nouveau directeur adjoint du renseignement scientifique de la CIA dénigre la presse française alors que l'intérêt que porte la France aux ovnis est suivi de près. L’événement se produit dans la nuit du 17 au 18 février 1956. Un écho attire l’attention des aiguilleurs du ciel de l’aéroport d'Orly, près de Paris. Un objet, deux fois plus imposant que les plus grands avions en service à cette époque, apparaît sur le radar de contrôle aérien. Les techniciens observent sa trajectoire. L’ovni vole à une vitesse supersonique, aux alentours de 2 500 km/h, avant de s’immobiliser au-dessus de l’aéroport pendant quatre heures.

      

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