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    Les recherches de Sarah Wilson Estep

    par Alain Moreau
     
    Durant les dernières décennies s’est développée une nouvelle forme de communication avec l’Au-delà, baptisée Transcommunication instrumentale (TCI). Elle utilise des moyens techniques (radio, télévision...) pour la réception des messages, et non plus seulement un sujet humain appelé médium.

    En 1982, Sarah Wilson Estep a fondé l’Association Américaine du Phénomène des Voix Electroniques. La première voix obtenue par Sarah Wilson Estep fut : « La beauté ». (En réponse à la question posée : « Comment est-ce, là où vous êtes ? »

    Les messages reçus ont été divisés en trois catégories : • Les voix de « classe A » sont fortes et distinctes, peuvent être copiées sur d’autres cassettes et ne nécessitent pas d'écouteurs. • Les messages de « classe B » sont plus forts et plus nets, et peuvent souvent être perçus sans écouteurs. • Ceux de la « classe C », à laquelle appartiennent la plupart des messages sont constitués de faibles murmures, et on ne peut les entendre qu’avec des écouteurs. Ils sont le plus souvent difficiles à interpréter.

    L’ouvrage de Sarah Estep sur la TCI est paru en 1988 aux Etats-Unis. Certains de ces messages étaient en allemand et en français, deux langues qu’elle ne connaissait pas.

    1977, l'année des premiers contacts

    C’est en 1977 que Sarah Estep contacta pour la première fois « Styhe », son guide. Celui-ci confirma qu’il y a des êtres qui ne réalisent pas qu’ils sont vivants quand ils ont quitté leur corps. Une voix masculine confirma que ceux qui mettent fin à leurs jours connaissent une expérience post mortem difficile. Un correspondant, « Paul White », affirma percevoir une lumière « énorme » qui devint blanche, et une autre entité déclara avoir été « merveilleusement accueillie ». Sarah Estep capta aussi la voix de sa tante… Les enfants contactés semblaient toujours heureux, leurs voix « étaient en général très nettes, aiguës et pleines de vitalité ». Sarah Estep apprit aussi qu’il était possible d’avoir « froid » dans certaines parties de l’Au-delà. On notera que, dans un ouvrage, Anthony Borgia avait parlé d’un plan inférieur de l’Au-delà qui est lugubre et froid. Une voix confirma que le « ciel » et l’« enfer » sont des états et non des lieux physiques. Une femme décédée dix ans auparavant déclara être au « paradis », et un autre individu répondit : « Nous sommes au paradis. » C. Raudive s’est manifesté en langue allemande.

    Des voix incitèrent Sarah Estep à utiliser un miroir qu’elle plaça sur son magnétophone. Durant la même période, d’autres expérimentateurs firent état de messages parlant de miroirs : Dan Mc Kee (Illinois), Mercedes Shepanek (Virginie), Alexander Mc Rae. Lorsque deux 747 s’écrasèrent aux Canaries, entraînant la mort de près de 600 personnes, Sarah Estep enregistra de nombreux appels à l’aide. Mercedes Shepanek avait connu une expérience comparable le 14 janvier 1982, le lendemain du crash d’un avion d’Air Florida dans le Potomac.

    Sarah Wilson Estep a fondé l’Association Américaine du Phénomène des Voix Electroniques.
    Sarah Estep obtint aussi les informations suivantes :

    - On peut, dans l’Au-delà, poursuivre les mêmes activités que sur le plan terrestre (musique, art, écriture).

    - Certains ‘‘Esprits’’ continuent à adorer Dieu, et peuvent appartenir à une « église ».

    - Les relations familiales peuvent se poursuivre, si cela est souhaité…

    - Certains ‘‘Esprits’’ parlent de l’existence de « nourriture », d’autres non. (Anthony Borgia fit référence, dans un ouvrage, à un « fruit de l’au-delà qui nous est inconnu ».)

    - Ils évoquent l’existence de « maisons ».

    - Dans l’Au-delà, nous aurions la fonction qui convient le mieux à nos aptitudes et notre caractère.

    - « Nous ne dormons pas. » Les ‘‘Esprits’’ ont des vies actives et productives.

    - Dans l’Au-delà, des médecins et infirmières aident ceux qui en ont besoin.

    - Les appels fréquents de ceux de la Terre fatiguent les ‘‘Esprits’’.

    - Des enseignants instruisent ceux qui veulent communiquer avec la Terre. 

      VOIR aussi NOTRE PAGE : notre-demeure-le-film et   la-dame-blanche-du-puymartin 

    - Un « Esprit » a la possibilité de visiter plusieurs endroits, dans l’Au-delà, avant de choisir l’un d’eux.

    Sarah Estep fit quelques expériences d’enregistrement avec le médium Robert Leichtman (des messages audio furent obtenus lors des deux dernières tentatives), et la plupart des personnes ayant demandé à Sarah d’entrer en contact avec un de leurs défunts furent certaines d’avoir entendu leurs chers disparus. Elle capta une voix dans un cimetière…

    Elle se demanda si on pouvait combiner la TCI avec la photographie d’« Esprits ». Elle travailla à ce sujet avec Nancy et Ron Stallings. Nancy ressentit un grand froid de la taille aux pieds. Six clichés montrèrent la forme d’une petite orange légèrement aplatie, 2 extrémités pointues partant du centre. Sur la bande, 23 messages avaient été enregistrés…

    Neuf messages ont aussi été captés dans le phare du parc national de Lookout Point, sur la baie de Chesapeake (sud du Maryland). Ce phare était le siège, disait-on, d’apparitions, de voix et de pas inexpliqués, des objets étant censés aussi avoir changé de place. Des centaines de personnes étaient mortes dans le parc lors de la Guerre de Sécession, et des bateaux avaient sombré… Sarah Estep eut aussi à étudier un cas de poltergeist (avec déplacement d’objets, sonnerie d’une clochette, arrachement des rideaux laissés en lambeaux, etc.). Des voix furent enregistrées : « Nous avons besoin d’aide », « Au secours, Mary »… Il s’agissait manifestement d’un phénomène de poltergeist provoqué par le déséquilibre émotionnel du fils et les rapports difficiles entre sa mère et lui, cette tension ayant introduit des entités se « nourrissant » vraisemblablement de leurs énergies négatives.

    Lors d’une tentative de communication avec un "oui-ja", la planche épela le prénom « Frank ». Sur la cassette, une voix masculine bien timbrée prononça le mot « Frank ». Parmi les autres voix captées, citons : « Tatie Esther » (la tante de Sarah), « Jack Shipley » (un médium, dont le nom fut mentionné le soir-même par Martin Ebon dans une causerie à l’occasion d’un banquet annuel).  Les voix confirmèrent l’existence du corps astral et de la corde d’argent, celle-ci se rompant au moment de la mort. Elles confirmèrent aussi que les « fantômes » existent et que les entités hantant un site souhaitent parfois être libérées afin de gagner le monde spirituel.

    Messages de célébrités

    Certaines voix s’identifièrent à Beethoven, William James (+ 1910), Eddington, Darwin, Anouar El Sadate. Dans le cas de Beethoven, on entendit de la musique (sons de cloches et de vent…). Les musiciens consultés (David Ohanian, Donald Martino…) précisèrent que la musique ne ressemblait en rien à celle que Beethoven composait. Sarah Estep, qui a eu une formation musicale, s’est rendue compte que vingt secondes après les premières notes, deux mesures évoquant le piano sont très semblables à deux mesures du premier mouvement de l’Opus 27 n°2, connu sous le nom de « Sonate au clair de lune ». Une voix claire déclara à propos de William James : « Il se promène à pied. » En lisant une biographie du philosophe disparu, Sarah Estep apprit que les longues promenades à pied avaient été l’un des principaux plaisirs de celui-ci. Elle apprit aussi qu’il n’était pas de santé robuste et travaillait jusqu’à l’épuisement. W. James déclara qu’il ne se sentait pas bien : « Trop fatigué. Travail. » Notons cependant que les personnalités connues représentent seulement moins de 1% des communications.

    Enregistrements en Egypte

    Lors d’un voyage en Egypte, en 1984, Sarah Estep put enregistrer des voix à Memphis, dans les tombes de Beni Hassan, au temple d’Abydos (principal centre du culte d’Osiris), au temple de Denderah (dédié à Hathor, déesse de l’amour et de la beauté), dans une tombe située dans la région des pyramides, dans les tombes coptes. Ayant posé son magnétophone entre les pattes du Sphinx, Sarah Estep demanda si l’un des membres du groupe avait été présent - dans une précédente vie - lors de la construction du monument. La réponse fut : « Très vrai. » Des voix furent aussi enregistrées dans la chambre de la reine de la pyramide de Khéops. En 1986, des voix furent enregistrées au monastère de Saint-Siméon près d’Assouan, et dans l’église de Zeitoun au Caire (où la Vierge était apparue en 1968).


    Représentation de l'apparition de la Vierge en 1968 au Caire dans l'église de Zeitoun 

    Voix extraterrestres

    Sarah Estep a aussi enregistré des voix de type extraterrestre, certaines d’entre elles ayant un timbre aigu, « d’une qualité presque mécanique ». Ces voix employaient parfois des mots absents de tous les dictionnaires consultés. Les voix de l’Espace étaient de classe A, nettes et fortes. Bill Weisensale, qui a étudié un certain nombre d’enregistrements de Sarah Estep avec son oscilloscope, a constaté, dit-il, que certaines voix, en particulier celles déclarant provenir de l’Espace, "comportent une caractéristique technique indiquant la présence d’un signal radio, très faible mais par ailleurs normal". « Ce n’est pas un trait habituel des communications ordinaires avec le monde des esprits ; mais c’est le genre de chose qu’on attendrait d’un contact extraterrestre »...

    Certains messages « extraterrestres » n’étaient compréhensibles qu’en modifiant la vitesse de déroulement de la bande, les voix se rapprochant beaucoup des voix de synthèse des robots. Les voix extraterrestres ont parlé d’une « boîte noire » utilisée pour faciliter la communication avec Sarah Estep. Les noms extraterrestres entendus comprennent : « Ras », « Seran », « Vrom »… Des entités ont déclaré à Ron Stallings - lequel a vécu à l’âge de 13 ans une RR 4 (Rencontre Rapprochée du Quatrième Type) - qu’elles étaient dans un vaisseau spatial tout proche. A plusieurs reprises, le mot « Vénus » s’est enregistré. Une voix déclara : « Un Martien ici », puis : « Je suis à bord vaisseau. » En plusieurs occasions, les correspondants ont déclaré venir d’Alpha du Centaure.

    Un jour, Sarah Estep enregistra le mot « Deena ». Or, ce mot fut aussi capté par Dan Mc Kee et par une amie d’Estep. Sarah Estep obtint aussi des lettres sur son écran de télévision (VENUS…) et diverses images (buste d’homme les yeux fermés, etc.).

    Je note, pour ma part, que les références à des habitants de Vénus et de Mars sont en fait compatibles avec l’origine extraterrestre de type « multidimensionnel » de certains OVNIs.

    Conseils de Sarah Estep

    Sarah Estep a également constaté le phénomène de la réception de messages sur l’envers de la bande magnétique. Elle recommande, à propos de l’enregistrement des voix, l’utilisation d’un compteur sur le magnétophone, afin de repérer les messages. Il faut utiliser un microphone et des écouteurs. Il faut aussi adjoindre au magnétophone un amplificateur de son. L’égaliseur de fréquences stéréo avec contrôles séparés permet de moduler les messages reçus et, parfois, de faire ressortir des voix très faibles. De plus, les bandes ou cassettes à faible bruit et haute sensibilité sont les meilleures. Il vaut mieux choisir des cassettes de 60 minutes.Des horaires réguliers sont conseillés. Sarah Estep a limité la durée d’enregistrement à moins de dix minutes. Sur une durée de cinq minutes, elle pose trois ou quatre questions, laissant entre elles un « blanc » d’environ une minute. La plupart des voix qui répondent le font dans un délai d’environ dix à quinze secondes. Au début, les voix ne sont souvent que des murmures.

    Certaines de ces voix ont une « qualité mécanique », "à la manière des voix de synthèse créées par l’électronique plutôt que par des moyens humains". « Naturellement, on ne s’attend pas à ce que le monde des esprits fasse usage de synthétiseurs : mais c’est exactement ce qu’on attendrait d’Extraterrestres, en particulier si les êtres essayant de communiquer sont par nature inaptes à prononcer les mots des langages humains. »

    Sources, notes, références : 23. Sarah Wilson Estep, « La communication avec les morts», éd. du Rocher, 
    (source : besoindesavoir.com/)

     La Perte d’un enfant - Mon cheminement : « Du désespoir .... au réconfort ! »

    (envoyé par Patrick Martin) 

    Ma fille Carole nous a quittés le 11 Août 1999, emportée par une énorme vague sur la plage de Mimizan.

    C’était la première fois que nous la laissions partir loin de nous. Elle allait avoir 18 ans et nous réclamait depuis longtemps cette indépendance de quelques jours avec ses amis. Tout le petit groupe se connaissait depuis l’enfance et avait décidé, cet été là, d’aller camper au bord de l’Océan, à Mimizan Plage. En temps normal, le frère de Carole, plus âgé de 2 ans, était toujours avec elle, mais comble de circonstances, il venait de subir une opération du genou et la rééducation l’obligeait à rester sur Toulouse ! C’est donc à contre coeur que nous avons accepté ce départ sans son frère ! Nous nous étions consolés en nous disant que celà passerait vite puisqu’elle ne partait que pour une semaine et.....3 jours seulement après.....le drame !…

    Ce soir là, veille de la fameuse éclipse du 11 Août 1999, l’Océan était anormalement déchaîné... Le petit groupe se tenait au bord de la plage, vers Minuit 30, faisant une dernière visite à l’Océan.. Carole, dans la fougue de sa jeunesse et ne voyant pas venir le danger, s’est approchée à maintes reprises trop près, malgré les recommandations de prudence de sa meilleure amie.. c’est ainsi que par surprise elle fut "happée" par une énorme vague, d’une violence inouïe. Elle n’a pas eu le temps de réagir. Son petit ami se trouvait à ses côtés, et tous deux furent engloutis sous les yeux horrifiés de leurs amis, restés sur le bord de la plage. Un membre du groupe, n’écoutant que son courage, a alors essayé par tous les moyens d’agripper les deux jeunes gens. Seul le petit ami de Carole a pu être attrapé et extirpé de l’eau. Il faisait très noir, Carole avait disparu. Ce sont les pompiers, en hélicoptère, qui, une heure trente plus tard on pu la repérer et la sortir de l’eau.

    A 3 heures du matin, les gendarmes prenaient le relais pour venir nous prévenir !

    Un continent de douleur s’est alors abattu sur toute la famille. La vie s’est arrêtée pour moi…et mon envie d’exister s’est éclipsée aussi emportée par cette vague ! J’ai sombré alors dans le désespoir le plus profond, étreinte aussi par la culpabilité.

    Dans la logique terrestre à laquelle j’étais soumise, comme tout un chacun, je pensais qu’il était contre nature de perdre son enfant, car c’est certainement la plus inhumaine des souffrances.

    Le « départ » d’un enfant est l’expérience la plus terrible que peuvent vivre des parents… On se retrouve anéantis, on perd tous ses repères… et on se demande si on aura la force de continuer. Des efforts sont indispensables pour parvenir à survivre après cette onde de choc qui fait basculer notre vie ! Ce serait si facile d’aller retrouver son enfant dans cet autre monde !!.

    Malgré ma douleur, je me suis sentie étrangement comme "anesthésiée". J’avoue qu’à cette époque, l’après-vie n’était pas pour moi un sujet d’actualité, mon cartésianisme me poussait plutôt à ne pas croire systématiquement à tous les signes que ma fille pouvait m’envoyer ! Pourtant, nous en avions des signes, mais dans mon rationalisme je trouvais toujours une explication à tout….et je doutais constamment !

    SIGNES :


    C’est vrai pourtant que les lumières clignotaient souvent à la maison, particulièrement à des moments clés, ou quand je pensais très fort à elle, par exemple. Des odeurs de fleurs de LYS aussi, émises pour manifester sa présence et qui étaient senties également par d’autres personnes … (nous lui avions mis un bouquet de lys blancs dans les mains… le jour de son enterrement). Ce joli papillon qui a tournoyé dans notre cuisine les jours qui ont suivi son départ… des photos et des objets déplacés sans aucune explication rationnelle… la flamme des bougies que nous allumions et qui crépitait, dansait, sautait anormalement… ce verre sectionné comme avec un sabre et découpant un bracelet très régulier, alors que nous étions réunis avec tous ses amis à la maison, des téléphones portables qui s’allumaient et s’éteignaient aussitôt sans raison apparente, la station radio qui changeait subitement pour se positionner plusieurs fois de suite sur « Skyrock », la station préférée de Carole,... et bien d’autres signes encore ! Sans oublier la vision de Carole durant la nuit dans des songes !...

    Tous ces signes auxquels j’ai fini par croire et qui m’ont aidée à me reconstruire.

    A aucun moment je n’ai vraiment pensé à la « mort néant »….ou à la possibilité qu’il n’y ait plus rien après ! Paradoxalement j’ai été de suite convaincue que Carole nous avait quittés pour un monde meilleur. Je ne pouvais m’empêcher de croire en quelque chose de fort qui nous dépasse. Je conservais dans un coin de ma mémoire un livre qui m’avait « interpellée » une vingtaine d’années auparavant : « la vie après la vie » du Docteur Moody mais je n’avais jamais véritablement approfondi le sujet ! J’étais comme beaucoup d’entre nous ancrée dans la vie matérielle, la vie de tous les jours….

    Carole n’était plus là… mais pour moi, elle était quelque part ailleurs….. et il me fallait chercher où était cet Ailleurs !… C’était pour moi une CERTITUDE profonde qui me laissait en état permanent de quête désespérée… jusqu’à cette conviction…… qu’elle vivait toujours……mais autre part ! Je me suis alors accrochée à la vie et à tout ce qui pouvait témoigner de sa pérennité.

    D’abord par la lecture de nombreux ouvrages parlant de l’AU-DELA…qui m’ont beaucoup aidée, éclairée même, et m’ont permis aussi d’évoluer. Par la rencontre aussi avec d’autres parents ayant vécu le même drame et qui recevaient pratiquement des signes identiques de leur enfant, depuis cet Au-Delà ! Je n’étais donc pas un cas isolé… !

    Puis, il y a eu le « hasard » d’une conférence avec une grande médium, Michèle Riffard, puis la rencontre avec Yves Linès, expérimentateur de T.C.I. dans le Sud-Ouest, dont j’avais trouvé les coordonnées dans un livre de Monique Simonet,… ensuite des messages en T.C.I. et en écriture automatique et inspirée reçus pour nous.

    Le « hasard » encore d’un RV privé avec Michèle Riffard consécutif à une erreur. Je m’étais en effet inscrite pour un atelier de TCI, mais suite à une confusion je me suis retrouvée 2 jours plus tard en RV privé avec cette grande médium, sans l’avoir recherché !

    Les messages de ma fille par le biais de Madame Riffard ont été tellement forts et éloquents que j’en fus fortement impressionnée. Ma fille me disait entre-autre : « Maman, le bracelet, il faut que tu portes le bracelet ! ». Or, je venais de retrouver quelques jours auparavant, dans ses affaires personnelles, un petit bracelet en argent, que j’avais trouvé très beau mais malheureusement trop juste pour moi, Carole ayant des poignets très fins. Je pensais donc le porter chez un bijoutier pour le faire réajuster à ma taille ! Comment la Médium pouvait-elle savoir ce fait ? Je n’en avais parlé à personne !

    Michèle m’avait demandé si j’avais sur moi une photographie de ma fille, qu’elle désirait magnétiser. Après avoir pris le cliché entre ses mains, elle me dit alors que si Carole le désirait, des « choses » pouvaient apparaître dessus… !
    En arrivant à la maison j’ai bien sûr regardé cette photo, et j’ai pu remarquer, ainsi que la médium me l’avait dit, des visages et des silhouettes qui étaient apparus, en sur-impression. Des chiens que nous avions eus se montraient sur la photo, ainsi que les visages de mon frère et de mon beau-père. Le magnétisme de cette grande Médium avait-il provoqué ces faits paranormaux ?

    Le HASARD ? ... Je crois plutôt à un « petit coup de pouce » de l’Au-Delà !

    Selon ma perception actuelle des choses, je pense qu’il faut faire attention à l’emploi de certains mots tels que : bizarre… hasard… coïncidence !

    Depuis son départ, Carole nous a donné une multitude de signes, prouvant sa survie dans cet Ailleurs. Ce serait trop long d’en faire ici le récit. Dans la rubrique « SIGNES » je vous raconte les plus forts.

    CONTACTS :


    Nous avons eu par la suite des contacts en T.C.I. (La Transcommunication Instrumentale, ou T.C.I. en abrégé, est la technique qui permet l’enregistrement des voix de l’Au-Delà au moyen d’un magnétophone et d’un micro extérieur) et entendre, imprimés sur la bande magnétique les messages d’Amour et de réconfort de ma fille chérie, et surtout reconnaître par moments sa voix exacte…. a anéanti alors mes doutes.
    Les messages ont été clairs et audibles : j’ai d’abord entendu : "Maman, je t’aime" … "Je t’attends plus haut"... (sous-entendu, bien sûr, plus haut spirituellement … ! ) "Ma vie terrestre est passée" … A notre question : "es-tu heureuse" ? ? elle répond "y’a pas plus heureuse maintenant"… A une autre : "as-tu quelque chose à dire à tes copains, copines, est-ce que tu peux donner aussi un message pour ton frère " ? on entend nettement : "Je suis à côté" avec le timbre exact de sa voix.

    (Vous pouvez entendre quelques extraits de ces messages dans la Rubrique 9* ECOUTE DE VOIX - Voix Fortes -)

    Je savais ma fille heureuse dans sa nouvelle vie et je devais l’aider moi- aussi depuis ce monde matériel, en témoignant de ce que nous recevions…

    Maintenant, je suis convaincue de la Pérennité de la Vie et des liens d’Amour qui subsistent, je sais que ces liens substils qui nous liaient ne sont jamais rompus, ils nous unissent au-delà de la séparation physique !

    J’éprouve le besoin de m’ouvrir aux autres. Mais j’ai laissé faire le temps, j’ai attendu d’aller mieux ! C’est aussi l’aboutissement de mon cheminement , celui du refus de la mort néant. A mon tour, je me tourne vers des parents endeuillés car AIDER LES AUTRES peut nous aider à cicatriser. On a envie de crier haut et fort… la VIE continue après ce que nous appelons la MORT...mais voilà, nous sommes, hélas, trop fréquemment pris pour des fous ou des illuminés…. !!!

    Souvent après une telle épreuve, nous acquérons une vision différente de la vie et nous faisons de nouvelles rencontres. Nous ne fréquentons plus les mêmes personnes car il se dresse une « barrière » de silence et d’incompréhension avec notre entourage qui ne comprend pas toujours notre souffrance ! Quelques fois aussi nous éprouvons comme une gêne de devoir « imposer » notre deuil et notre chagrin.

    L’entourage ne mesure pas ce que nous vivons au quotidien, et dans quel état d’épuisement physique et psychique nous nous trouvons dans les mois qui suivent cette déchirure. Nous voyons souvent s’éloigner de nous des proches, des amis que nous aimions… alors que nous aurions tant besoin d’eux ! Peut-être nous fuient-ils par peur d’être touchés émotionnellement… Beaucoup de parents m’ont confié avoir connu ce « désert » autour d’eux…

    Devoir affronter le regard des autres, la présence des autres, surtout dans son entourage professionnel, ressentir cette sensation permanente de déranger, je l’ai personnellement très mal vécu ! Certains se comportaient comme s’ils ne pouvaient plus rire ou montrer leur bonheur de l’existence en ma présence… J’ai même entendu, un jour, ces mots cruels d’une collègue : " j’en ai marre de voir ta tête ", " tu es tout le temps triste ", " il faut toujours faire attention à ce que l’on dit à cause de toi " ! etc…..
    Nous étions en période de Noël !
    J’avoue alors avoir craqué en entendant ces réflexions, et avoir quitté ce travail à cause de cette absence d’humanité !
    Je me sentais certes plus fragile dans ma relation avec eux… mais leur incompréhension m’a fait énormément souffrir !

    C’est vrai aussi que je pleurais très souvent, mais ces moments de désespoir sont inévitables, il nous faut traverser cette douleur et PLEURER fait partie du processus normal. C’est même un EXUTOIRE qui peut aider à évacuer notre souffrance. Les pleurs sont comme des ONDEES qui lavent l’âme, vous savez, « nos enfants de lumière » ne sont pas dérangés de nous voir pleurer… Les pleurs sont aussi une preuve d’Amour ; c’est plutôt notre désespoir qui les afflige !

    Evoluer spirituellement après un tel déchirement, c’est arriver un jour à s’émerveiller devant la beauté de la vie terrestre, à regarder la nature avec un plus grand respect. Avoir conscience de ne plus être « comme Avant » !

    J’ai aujourd’hui un regard différent sur l’existence. J’ai appris à relativiser, à mieux définir les priorités de ma vie, à m’attarder sur l’essentiel, … j’ai appris à vivre pleinement et à apprécier chaque moment ! Suivant l’évolution spirituelle de chacun d’entre nous, on peut dire qu’il y a une vie AVANT et une vie APRES l’épreuve.

    Il faut aussi apprendre la tolérance, accepter les « écarts » des autres et ne pas juger…, même si cela s’avère souvent difficile car tout individu a son libre arbitre.

    J’ai appris à vivre différemment avec ma fille, beaucoup plus en harmonie intérieure ! Elle est là, à chaque minute de ma vie ! Elle est plus présente que jamais dans mon cœur. Elle est devenue une présence intérieure qui depuis lors ne m’a jamais quittée.

    Elle est ma joie, ma force, mon soutien. Je peux dire que je ressens aujourd’hui une grande paix intérieure, et je sais qu’elle est fière de moi ! Comment pourrais-je vivre dans cette paix si je n’étais pas sûre qu’elle l’est elle-même ?

    Je lui parle, je lui envoie mon AMOUR. Je lui demande souvent d’accueillir ceux qui partent sur l’autre rive. Même pour les animaux, je lui demande de les récupérer, car sur terre elle les adorait !

    Le temps qui passe n’atténue pas le chagrin de l’ABSENCE, il nous permet seulement d’apprendre à vivre avec cette absence.

    J’ai cette évidence que Carole est née à sa nouvelle vie… sur un autre plan vibratoire, mais je vous avoue qu’une chose ne passera jamais… c’ est le manque de sa présence physique, son toucher, son contact… Ne plus l’entendre, ne plus la voir vivre parmi nous… ne plus pouvoir la serrer dans nos bras.. Accepter ce vide dans la maison, ce silence. Carole remplissait la maison de sa joie de vivre, à présent elle remplit nos cœurs et éclaire notre route de tous les jours !

    Il ne faut pas oublier que ceux qui nous ont quittés sont toujours présents à nos côtés, qu’ils nous aident ! Et surtout qu’un jour nous les retrouverons… ! » Un infime VOILE nous sépare d’eux, il nous faut simplement apprendre à le soulever…

    J’ai acquis aujourd’hui une certaine sérénité et j’essaie de vivre dans l’Amour et le partage. Le but de mon témoignage est de pouvoir apporter un peu de réconfort et une petite lueur d’espoir aux personnes qui souffrent du « départ » d’un être aimé.

    Quand l’heure de mon propre départ arrivera je traverserai ce « pont » qui sépare nos deux mondes avec une immense joie car je sais que ma fille sera là , à m’attendre, au bord du chemin, pour me guider dans ce Monde de Lumière où elle vit aujourd’hui.

    CAT

    « L’Amour ne disparaît jamais. La Mort n’est rien. Je suis seulement passée dans la pièce d’à côté !... » (H.Scott Holland) 

    UN SITE Français TRÈS BIEN DOCUMENTE A CONSULTER SUR CE SUJET :

    sourcedevietoulouse 

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