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Les statuettes mystérieuses
Les statuettes mystérieuses du Taennchel en Alsace
des ovnis sculptés par nos ancêtres ?
Ci-dessus : statuette découverte sur le site du Taennchel en Alsace. Sous le visage, une forme étrange qui évoque un « disque volant ». Deux appendices sortent de la partie inférieure. Peut-être s’agit-il de deux rayons de lumière ou plus simplement des pieds de l’« engin ». Le sur-lignage blanc qui entoure le « disque volant » et le symbole au-dessus à droite a été fait par la gendarmerie (sources Michel Padrines).
Ces statuettes ont fourni matière à beaucoup de commentaires. Les questions soulevées par cette fantastique découverte étaient plausibles, sous réserve de laborieuses vérifications.En 1997, un site mégalithique est l’objet de deux pillages, une douzaine de statuettes sont retrouvées par la Gendarmerie. Il y a eu reconstitution des effractions et authentification des pierres avec la gendarmerie.
Sur ces pierres sont gravées de nombreux phénomènes Ovni.
Des archéologues et experts professionnels (Allemand, Anglais, Français, donnent leurs conclusions une datation d’environ 2000 ans. Certains archéologues ont beaucoup de mal à le reconnaître à cause des choses étranges qui sont gravés dessus et qui les dérangent.
Ces statuettes se trouvent aujourd’hui dans un musée en Alsace, dans un sous-sol et interdiction de les voir pour le public, pourquoi ?
Je me suis déplacé sur le site en question pour différentes études avec des archéologues, experts, radiesthésistes etc… . Je viens de solliciter un débat télévisé sur FR3 Alsace, afin de rencontrer les personnes du Ministère de la Culture d’Alsace, j’ai sollicité la présence d’archéologues, et d’ experts pour ce débat.
Ci-dessus : statuette découverte sur le site du Taennchel en Alsace. A droite de la photo, un homme semble regarder une formation de trois objets (à gauche de l'image) évoluant devant lui (sources Michel Padrines).
Pourquoi le Ministère de la Culture n’avait jamais expertisé ses fameuses statuettes ?
Un courrier vient d’être adressé à Monsieur le Président de la République sollicitant son intervention à cette étude. Je lance un message aux Messieurs de la DRAC (Direction Régionale des affaires culturelles) il faudrait considérer l’archéologie mystérieuse sous un angle sérieux : En effet, elle s’appuie sur des objets visibles, tangibles, se prêtant à l’examen, mais qui sont encore loin d’avoir livré tous leurs secrets. Michel Padrines a donné en exclusivité aux Repas Ufologiques les 1ère photos de son nouveau livre « OVNI INVESTIGATION » (Source : Les Repas Ufologiques)
Ce sont les résultats de recherches méthodiques sur le phénomène ovni, d’apparitions extraordinaires mais cependant très réelles, que Michel Padrines nous présente dans cet ouvrage.
Pourtant, quel que soit le nom que l’on donne à ces manifestations qui remontent vraisemblablement à des millénaires, l’auteur analyse avec justesse et précision les cas les plus troublants auxquels il a été confronté sur le terrain.
Convaincu de la réalité physique et paraphysique de cette impressionnante réalité, ses qualités d’enquêteur, lui ont permis d’aborder des sujets tabous que beaucoup d’ufologues rejettent, n’osant pas les aborder.
Sur d’archaïques sites archéologiques comme celui du mont Taennchel, Michel Padrines a retrouvé des pierres sculptées représentant des têtes aux faciès totalement inconnus. Sur ces dernières figurent des dessins gravés évoquant de mystérieux engins ayant une forte ressemblance avec les objets célestes qui hantent nos cieux depuis plus de soixante ans.
Au Sénégal, il a interrogé les derniers témoins d’un drame resté dissimulé par les médias, celui de deux villages rasés par un ovni !
Comme de nombreux ufologues le savent, ils dérangent les tenants de la pensée unique. Michel Padrines lui, ne s’en émeut pas car il a médité la citation d’Herbert Spencer : « Il est un principe qui permet de faire obstacle à toute information, de réfuter tout argument et qui ne saurait manquer de tenir les hommes dans une perpétuelle ignorance : Ce principe s’exprime ainsi, condamner avant d’en quêter ! ». (Guy Tarade).
Un site étrange ?
Le Taennchel est un des sommets du massif des Vosges qui culmine à 988 mètres . Il s’élève dans la partie est de la France, dans le département du Haut-Rhin (région Alsace), à mi-chemin entre Strasbourg au nord, et Mulhouse au sud, soit à une soixantaine de kilomètres de chacune des deux villes. Il existe peu d’endroits aussi énigmatiques en France que cette crête de six kilomètres de longueur. En effet, le sol est jonché de rochers et d’inscriptions diverses dont un bon nombre restent incompréhensibles. De ce point de vue le Taennchel est une véritable « montagne magique » pleine de légendes, de mystères, et d’histoires fantastiques. Une autre curiosité de l’endroit est le « mur païen » qui parcourt ses flancs et dont l’origine reste inconnue à ce jour. Ce site a été choisi pour soit-disant y « découvrir » des statuettes sensées représenter un contact ancien entre les hommes et les extraterrestres.
La découverte d'une vieille sculpture amérindienne dans une caverne près de Cabo Rojo, confirme-t-elle l'étude faite par le chercheur Michel Padrines sur les fameuses statuettes du Taennchel ?...
Si la réponse est oui, un grand pas sera franchi pour le monde de l'ufologie et de notre civilisation !!!
Un dossier à suivre de très près...On retrouve : L'ovni, l'étoile dans la statuette de gauche, sans oublier les 4 points blancs dans les deux sculptures d'Ovni (du Taennchel et de Porto Rico).
Les pyramides survolées par des Ovnis ?
Il ne faut pas avoir longuement étudié les statues archaïques, pour découvrir que ces statuettes et gravures sont semblables. En conduisant avec méthode la comparaison de ces diverses œuvres entre elles, on arrive à des résultats plus précis et qui ont une importance primordiale pour l'histoire de notre civilisation.
J'ai la certitude que, parmi ces figures archaïques petites ou grandes, presque toutes se ressemblent énormément et certaines sont véritablement soeurs.
A ce jour, Michel Padrines est en communication avec les intéressés en Amérique du Sud et l'université de Floride département archéologie. (source : nousnesommespasseuls)Le Massif du Taennchel, non loin de Ribeauvillé, est un des lieux les plus magiques du Haut-Rhin. Les géants, les titans et les fées semblent être venus jouer avec les rochers qui prennent des formes étranges.
Textes et photos Sandrine Bavard
1. Le massif du Taennchel
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© Sandrine Bavard
Au départ de Thannenkirch, un circuit de 15 km et d'une durée de 6 heures environ vous conduit dans le massif du Taennchel, classé zone de silence et de tranquillité. Mais surtout, un massif plein de mystères, parsemé de blocs de rochers, d'arbres enchevêtrés, de bornes et de sigles.
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2. Le rocher de la paix d'Udine
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© Sandrine Bavard
Le premier rocher rencontré en chemin n’a rien d’énigmatique : il est un témoin historique. Le 17 octobre 1797, le traité de Campoformio, dans le canton d’Udine, dans le nord de l’Italie met fin à la guerre entre la France et l’Autriche, remportée par Napoléon Bonaparte. Pour l’occasion, les habitants de Ribeauvillé gravèrent une inscription à la paix d’Udine sur ce qui ressemble à un autel de la patrie.
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3. Un lieu inspirant
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© Sandrine Bavard
Le massif du Taennchel regorge d’abris de roche, parfois sommaires, parfois plus élaborés, qui ont sans doute servi de refuge dès la protohistoire. Il semblerait aussi qu’il ait été un lieu de culte pour les Celtes : récemment, trois pierres demi-circulaires, érigées par l’homme, ont été découvertes. Le massif inspire les croyances en tous genres puisque que certains viennent profiter encore aujourd’hui de ses ondes « cosmo-telluriques ».
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© Sandrine Bavard
C’est un muret de pierres sèches qui court maladroitement sur 2.3 kilomètres entre le Taennchel Antérieur et le Rocher des Géants : le mur païen. C’est la seule certitude qu’on ait à son sujet. On ne connaît pas son origine : certains l’attribuent à la période celtique, d’autres au Moyen-Âge. On ne connait pas non plus sa fonction : simple délimitation ou mur de fortification ? Le mystère reste entier.
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© Sandrine Bavard
Nous dominant de toute sa hauteur, le rocher pointu est l’un des plus impressionnants du massif. On l’appelait aussi autrefois le sanglier assis, certains y voyant un museau...
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© Sandrine Bavard
Comment cet amas rocheux s’est retrouvé là ? La légende raconte que c’est par la force des titans. La science dit qu’il y a 45 millions d’année, la mer s’est retirée de la plaine d’Alsace, que l’érosion a fait son travail et façonné de spectaculaires rochers .
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© Sandrine Bavard
Au bout du sentier de crête, le rocher des géants s’étalent sur plusieurs mètres et se couvrent d’une centaine de cupules, ces trous dans la roche. Plus loin, on découvrira Les trois petites tables, qui sont tout de même trois fois plus grandes qu’un humain, mais probablement à la bonne hauteur pour qu’un géant puisse prendre son repas.
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© Sandrine Bavard
On dirait un crocodile prêt à ouvrir sa gueule à notre passage. Le Rocher des Reptiles est probablement celui qui porte le mieux son nom, d’autant que d’autres sauriens traînent aux alentours... A 954 mètres, il offre en plus un magnifique point de vue sur les villages en contre-bas : Lièpvre, Rombach-le-Franc, La Vancelle...
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© Sandrine Bavard
La station verte est une petite bulle de sérénité, entourée par un écrin de verdure. Après la balade, on peut s’arrêter chez Pascal Bosshardt qui possède un atelier de sculpture sur bois ouvert au public. On peut aussi boire un verre ou manger dans l’une des auberges du bourg.
(source : lesconfins)
Le Taennchel (prononcé [tɛnçəl]) est un sommet du massif des Vosges culminant à 988 mètres. Il s'élève dans l'Est de la France, dans le département du Haut-Rhin (région Grand Est), à mi-chemin entre Strasbourg au nord et Mulhouse au sud, soit à une soixantaine de kilomètres de chacune des deux villes.
Il existe peu d'endroits aussi énigmatiques dans le massif que cette crête de six kilomètres de longueur. Le sol est jonché de rochers et d'inscriptions diverses dont un bon nombre restent mystérieuses. Une autre curiosité est le « mur païen » qui parcourt ses flancs et dont l'origine reste inconnue.
Le sommet accueille de nombreuses espèces végétales et animales, parmi lesquelles le lynx qui a été réintroduit au xxe siècle.
Le nom «Taennchel» est cité pour la première fois dans un document d'archive daté de 1357. Son nom apparaît ensuite avec différentes graphies : Taennchel en 1441, Thennichel en 1473, Dannchel en 1538, Tenchel en 1416, Thaennchel, Tannchel, Dannichel, Taennchel, Tännel en 1871 et Taennchel à partir de 1918.
Pour certains, c'est le nom du sapin en alémanique, c'est-à-dire Tanne (vieux haut allemand tanna) suivi d'un suffixe -chel, qui aurait donné le nom du massif du Taennchel.
Le sommet de la montagne, situé en face du Haut-Koenigsbourg, dans le massif des Vosges, sépare la vallée de Ribeauvillé de celle du val de Lièpvre par une surface d'environ huit cents hectares. Sur le côté nord-est du Taennchel se cache le village de Thannenkirch, et vers le sud de la montagne on atteint les anciennes verreries des Ribeaupierre qui surplombent les masses rocheuses du Mittelberg (environ 600 mètres), le Venuskopf et le Schelmenkopf (905 mètres). Le Taennchel est l'un des sommets qui, d'ouest en est, constituent la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Liepvrette au nord et celui du Strengbach au sud. C'est une montagne imposante, aux flancs largement épanouis et fortement épaulée du côté de la vallée de la Liepvrette, tandis que du côté opposé vers Ribeauvillé, elle se creuse à pic en un cirque grandiose autour des deux vallons jumeaux de la Grande et Petite Verrerie. Le Taennchel a la forme d'un croissant qui s'étend sur près de quatre kilomètres depuis la roche dite du Rammelstein qui culmine à 988 mètres d'altitude jusqu'à la montagne qui surplombe le Taennchel inférieur d'où l'on peut apercevoir les trois châteaux en ruine des sires de Ribeaupierre : Haut-Ribeaupierre, Saint-Ulrich et Girsberg.
Au nord-ouest on atteint la région forestière du Hury (nommée dans les anciens documents Jefurthe) qui dépend de Sainte-Croix-aux-Mines. Les forêts du Hury, Hinterwald et Kaelblin faisaient partie des biens du prieuré de Lièpvre jusqu'au haut Moyen Âge comme le laisse entrevoir la charte de Charlemagne signée en 774. Le Hinterwald et le Kaelblin ont ensuite été accaparés par les voisins alsaciens à la suite du changement de propriétaires de ces villages, d'où souvent des frictions entre les moines de l'abbaye de Saint-Denis et les communes alsaciennes. Ces litiges ont empoisonné les relations entre l'Alsace et l'abbaye de Saint-Denis puis le Duché de Lorraine jusqu'en 1718. Les moines du prieuré conduisaient vers l'automne sur le sommet du Taennchel les porcs qui raffolaient des glands.
Des signes gravés dans la roche
aennchel
Le Taennchel est entouré de légendes plus ou moins en rapport avec les roches monumentales qui se dressent sur le plateau. Pour certains le Taennchel était considéré comme un genre de sanctuaire pour les druides celtes qui célébraient le culte du soleil, des pierres, et du vent. La légende rapporte également que le Taennchel était peuplé à l'ère préhistorique de géants qui auraient transformé les animaux en pierre. D'après la légende, Vogesus abritait Wotan et ses deux corbeaux, Hugin et Munin. Ensuite Wotan a confié le Taennchel à son fils Donner ou Taranis (celte).
La fontaine Losbrunnen
D'après la tradition locale, le randonneur est invité à s'arrêter près de cette source et à boire un peu de son eau en formulant un vœu. La fontaine se trouve sur la face nord, après le refuge du Rotzel, mais elle est orientée vers l'ouest. Pour bénéficier des bienfaits de cette source il faut laisser couler un peu d'eau le long des mains.
Un fort courant revitalisant
Selon la légende, le sommet du Taennchel était considéré par les druides comme une ligne où passait un courant d'énergie avec des effets revitalisants et régénérateurs sur les personnes qui passaient à proximité ou qui s'y exposaient. La rumeur veut que le mur païen serait le tracé d'une ancienne faille géologique qui permettrait de matérialiser le passage de ce courant et guider les promeneurs à la recherche de cette énergie.
Les trois petites tables
Elles auraient servi, d'après la légende, aux enfants des géants pour prendre leurs repas.
Une montagne connue des Celtes ?
Les Celtes connaissaient sans doute la montagne du Taennchel car, d'après la légende, ils y montaient pour y célébrer certaines fêtes et vénérer leurs dieux (Teutatès, Belenos, Taranis, Esus, Lug, Dagda, Brigit, Epona, etc.). En Alsace les Celtes vénéraient particulièrement le culte de Vogesus et Sucellus, le dieu au maillet, le maître de la vie et de la mort, le dieu du passage. La compagne de Sucellus est Nautosuelta, déesse de source et de vie. Sucellus est représenté par un homme d'âge mur, barbu, vêtu à la gauloise, tunique courte à ceinture, chaussé de bottes et accompagné d'un chien. Nantosuelta symbolise la fécondité, alors que Sucellus assure la survie des défunts grâce au vin de son tonnelet. Il nourrit les vivants et accueille les morts. S'il y a un rocher devant représenter le dieu Sucellus, c'est la pierre des Cordonniers dont la forme est celle d'un maillet.
L'énigme du mur païen
Le mur païen représente la partie la plus intéressante et la plus discutée du massif du Taennchel. Ce mur d'une longueur de 2 300 mètres longe la crête de la montagne en direction du sud-est / nord-ouest et est incontestablement le monument le plus remarquable de son genre dans le Haut-Rhin. Il est souvent interrompu par d'énormes roches naturelles, auxquelles il vient s'appuyer pour ne former qu'un assemblage compact. Ce mur est construit en pierres plus ou moins uniformes superposées les unes sur les autres, sans aucune trace de maçonnerie. Le mur n'est pas bâti en ligne droite ; il décrit des courbes en certains endroits et est écroulé dans certaines parties de son tracé. Des mûriers sauvages couvrent peu à peu les débris de cette antique construction. La plus grande hauteur actuelle de la muraille est d'environ de 1,80 mètre, et sa plus grande épaisseur ou largeur à la base, de 1,70 mètre. Les pierres, prises sur place, paraissent équarries, mais on trouve aussi de nombreux blocs taillés, mêlés à un appareil brut. Des quantités de pierres de la même sorte se hissent dans le voisinage du mur, enlevées de leur place primitive par les orages et les tempêtes, ou encore démontées par les randonneurs de passage. Ce mur n'a aucune ressemblance avec celui du mont Sainte-Odile ou du château du Frankenbourg qui ne sont qu'à quelques dizaines de kilomètres du Taennchel.
Hypothèses
Un mur de défense élevé par les Romains ?
D'après Philippe de Golbéry, le mur païen formait la limite entre Médiomatriques et Séquanes ou entre Séquanes et Triboques. D'autres historiens se prononcent pour une construction datant de l'époque pré-romaine ou gauloise. Certains évoquent aussi un retranchement pour les habitants de la plaine et des vallées voisines à l'époque où les hordes barbares envahissaient le pays. Faudel et Bleucher considèrent que le mur servait à l'époque celtique à un but religieux, mais ne formulent aucune opinion définitive. Schoepflin et l'abbé Grandidier y voient les restes d'un mur de défense de l'époque romaine qui garnissait la crête des Vosges, du Honack jusqu'à Bergzabern. Auguste Schricker considère la construction au haut de la montagne comme une limite de démarcation datant de l'époque romaine. F.X Kraus, l'industriel mulhousien, place la construction du mur à l'époque pré-romaine et y voit une limite des peuples gaulois. On constate donc que les points de vue des historiens ne concordent que très rarement. Plusieurs de ces historiens qui ont émis des hypothèses n'avaient jamais vu la construction du mur de près. Leurs assertions ne se basaient le plus souvent que sur des rapports provenant de sources plus ou moins suspectes.
Un mur qui marque les frontières entre les peuples médiomatriques et séquanes ?
Golbéry donne au mur un âge beaucoup plus ancien. Pour lui, ce mur marquait la frontière entre les peuples médiomatriques et séquanes, voire triboques qui peuplaient l'Alsace avant l'arrivée des Romains.
Un mur bâti par les Pélasges ?
Félix Voulot propose les Pélasges comme bâtisseurs du mur païen des Vosges. Ce peuple originaire de Grèce, fut chassé par les Hellènes. Il aurait alors émigré et se serait perdu dans les montagnes du Taennchel.
Un mur construit au Moyen Âge ?
De nombreuses dissertations ont été publiées sur la montagne du Taennchel jusqu'au jour où l'on a découvert aux archives de Bergheim un document de 1473 disant qu'il existait sur la crête une « haie en pierres » pour délimiter les propriétés appartenant de part et d'autre, aux Ribeaupierre et aux Rathsamhausen. Beaucoup estimaient alors que le mythe du mur païen avait vécu. Cependant d'autres se résignaient difficilement à admettre son oraison funèbre. Fritz Kessler faisait partie de ceux qui soutenaient que le mur datait de l'époque du Moyen Âge. Les archéologues qui ont cru y voir un ouvrage de cette époque se sont basés sur deux documents des xve et xvie siècles, conservés aux archives communales de Bergheim et utilisés surtout par B. Bernhard.
Par ces pièces datées de 1473 et 1537 nous savons qu'il existait au sommet du Taennchel une « haie en pierres » (Steinener Haag) qui servait de mur de délimitation entre les forêts de Ribeaupierre et de la petite ville de Bergheim. Toutefois ces parchemins ne prouvent nullement que la construction date de cette époque ; ils nous indiquent au contraire que la muraille existait déjà au xve siècle et qu'elle était utilisée alors pour marquer une limite. Mais on sait aujourd'hui que la haie en pierres mentionnée dans ces deux documents n'est pas le mur païen, mais le mur qui partait du rocher des Géants qui va vers le carrefour du Rotzel. Cette haie de pierres a été utilisée par les nobles de Rathsamhausen, propriétaires entre autres de Thannenkirch et les seigneurs de Ribeaupierre. Le 24 août 1470, Henri de Rathsamhausen, chevalier, cède à Guillaume de Ribeaupierre les droits qu'ils possèdent au village de St. Annekirch (Thannenkirch) avec revenus, redevances, forêts et juridictions sans réserve de justice et droits ecclésiastiques et laïques. Cette haie de pierres a été mentionnée pour la première fois dans une sentence arbitrale datant de 1473. Cette haie de pierres a souvent été confondue avec le mur païen, mais les deux constructions n'ont aucune ressemblance. Aucune hypothèse n'est pour le moment acceptable.
Plus d’infos sur le Taennchel : http://fr.wikipedia.org/wiki/Taennchel
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