• Les Tulpas, les créatures de l'esprit

    Spiritualité et bien être

    Les Tulpas, une volonté de croire

    Les tulpas sont des êtres créés par la méditation. Une fois nés, ils ont une vie propre.


    Le premier cas de tulpa a été vu au Tibet en 1950 alors que 20 moines méditaient très fort pour faire apparaître un golem qui détruiraient les villages ennemis pendant la guerre de cette époque.

    Dans de nombreuses religions orientales et chez les indiens d'Amériques du Nord, les sorciers (appelés chamans) se voient attribuer les pouvoir de quitter leur corps par leurs propres volontés afin d'accompagner l'âmes des morts jusqu'à la terre des ancêtres. Au Tibet, les religieux (appelés Lamas) croient en l'existence d'un principe spirituel capable de faire apparaitre matériellement des formes mentales qui peuvent être vues par tout le monde : les Tulpas. Ces derniers peuvent prendre la forme d'un être humain, d'un animal, d'un objet, ou même d'un paysage.

    LES TULPAS, les créatures de l'esprit


    Alexandra David Neel, qui fut en 1927 la première européenne (Franco-Belge) à entrer dans Lhassa, la capitale du Tibet, a assisté à des séances au cours desquelles apparaissent des Tulpas (elle affirme aussi être parvenue à en créer elle même). Voici comment l'aventurière anglaise décrit ce phénomène dans son livre " Mystiques et magiciens du Tibet " (1929): "Grâce au Tulpa, l'odeur d'un buisson de roses fantômes se répandra au loin ou une maison fantôme abritera des voyageurs en chair et en os." pour les Lamas tibétains, l'univers qui nous entoure est une simple vision mentale.

    Il est possible, disent-ils, d'augmenter la puissance de la production mentale grâce à des exercices appropriés comme la maîtrise de la respiration (permettant de parvenir à la sérénité de l'esprit) et la pratique intense de la méditation. Les Tulpas ont beaucoup intrigués les occidentaux qui donnent deux interprétations de ce phénomène : il pourrait s'agir soit d'une hallucination soit d'un cas de suggestion très forte.

    Ecrit par Alexcool supernatural


    Les étranges pouvoirs des lamas tibétains

    Quand les idées prennent forme
    L'idée selon laquelle l'esprit est supérieur à la matière et distinct d'elle se retrouve dans de nombreuses civilisations. Les religieux tibétains, notamment, croient en l'existence d'un principe spirituel capable de créer des formes mentales visibles par tous, les tulpas.
    Jusque tard dans le cours du XXe siècle, le Tibet, le "pays de Neiges" comme le surnomment ses habitants, et notamment sa capitale Lhassa, restent interdits aux étrangers. rares sont donc les voyageurs qui parviennent à s'y rendre et à bénéficier des enseignements dispensés par les religieux tibétains - les lamas.
    Alexandra David-Neel fait partie de ces privilégiés, et elle est le témoin de phénomènes étranges.
     
    L'univers entier : une construction mentale ?

    Après un long séjour dans les piémonts himalayens, c'est en juin 1912 que cette Française de quarante-quatre ans se rend dans les "Hautes Terres", le Tibet proprement dit. Elle consigne le souvenir de ce voyage et des suivants dans plusieurs écrits, dont le premier est le Voyage d'une Parisienne à Lhassa, publié en 1927. de nompbreux passages du livre sont consacrés à un phénomène extraordinaire, que les Tibétains nomment "tulpa".
    Le tulpa est, pour les Tibétains, la projection matérielle d'une forme conçue  par l'esprit. C'est un "fantôme", si l'on veut, créé par le moine ou l'initié au terme d'une longue méditation. Il peut prendre la forme, indifféremment, d'un animal, d'un paysage, d'un objet ou d'un homme. Ce n'est pas une simple vision, mais un phénomène doué de consistance physique, capable de dégager une odeur, d'émettre des sons, etc.
    La création des tulpas est expliquée ainsi par les lamas tibétains. Selon leur conception du monde, l'univers autour de nous est une simple vision mentale : rien n'existe dans l'ordre du phénomène, si ce n'est conçu par l'esprit de l'homme.

    Le but de l'initiation religieuse est donc d'élargir la capacité de conception de l'esprit humain : son aptitude à faire parsser de l'ordre du potentiel - le vide physique, ou nouménal - à l'ordre du tangible, ou phénoménal, le plus grand nombre de réalités possibles.

    L'enseignement des lamas

     


    Accroître la puissance de production mentale est ainsi au centre de l'enseignement religieux des Tibétains. Les exercices qui constituent la formation du jeune moine tibétain sont fondés sur la maîtrise de la respiration (qui lui permet de parvenir à la sérénité de l'esprit) et sur une pratique intense de la méditation.
    Celle-ci s'appuie sur un kylkhor, diagramme dessiné sur une étoffe, inscrit sur du papier ou gravé dans la pierre.
    Certains kylkhor, plus élaborés que d'autres, représentent de véritables mondes en miniature. En leur centre se trouve un personnage, une divinité tutélaire le plus souvent, appelée Yidam.
    Au fur et à mesure de ses progrès, le jeune moine parvient à "animer" son kylkhor, c'est-à-dire à faire en sorte que les scènes qui y sont dessinées et sur lesquelles la méditation s'applique prennent réalité.
    L'élève parvient, au terme de son initiation, à comprendre que tout phénomène en ce monde n'est que mirage issu de l'imagination. Il peut dès lors maîtriser ses craintes et ses sensations.
    Un lama parvenu à ce stade est censé, ainsi, pouvoir résister au froid au point de survivre à une nuit apssée nu dans la neige : le sentiment de chaleur ou de froid apparaît en effet pour ce qu'il est -une illusion de l'esprit - qu'il combat par une autre illusion, en stimulant par sa volonté la chaleur interne de son corps. L'esprit, dès lors, n'a plus rien à redouter de la matière, il la contrôle entièrement et peut en jouer. La projection de tulpas s'inscrit dans cette logique.
    (source : entite)


    Les créatures de l’esprit

    Ils existent sous toutes sortes de formes. Il y a cette remarquable population d’entités imitant la vie du monde des rêves, ou ces compagnons de jeux que les enfants se créent, parfois pendant longtemps, et qui acquièrent une certaine consistance. Sans mentionner la ménagerie d’animaux que peut nous avoir valoir l’abus d’alcool ou de drogues. Il s’agit là de perceptions subjectives que le sujet est seul à ressentir.

    Il y a néanmoins des apparitions à caractère en quelque sorte publiques. Certaines passent pour être le double ( le corps éthérique ) d’une personne en train de vivre une expérience de sortie de son corps. Encore plus mystérieuses sont les manifestations extériorisées et perceptibles de choses nées dans l’esprit de leur créateur, du seul effort de concentration de celui-ci et par l’incroyable et étrange puissance de son cerveau. Au Tibet, où se pratique ce genre de choses, on appelle Tulpa de tels fantômes.

    D’ordinaire, un Tulpa est produit par un magicien exercé ou par un yogi, bien qu’on raconte qu’il puisse naître de l’imagination collective de villageois superstitieux, par exemple, ou celle de voyageurs franchissant un endroit sinistre. Un Tulpa, prétendent les Tibétains, peut être assez fort pour produire sa propre émanation secondaire, yang-tul, qui peut à son tour produire une émanation du troisième degré, nying-tul.

    Les adeptes capables d’engendrer de telles manifestations multiples sont rares, et se trouvent en général parmi les saints bouddhistes ou bodhisattva. Certains seraient capables de produire jusqu’à dix Tulpas différents. Apparemment, il s’agit d’êtres animés, être humain, animaux ou êtres surnaturels, et ces émanations apparaît dans l’esprit que le bodhisattva veut aider.

    Peu d’Occidentaux ont eu l’occasion de faire des recherches sur cette question, qu’il paraît difficile de prendre au sérieux. Parmi ceux-ci, il y a la voyageuse française Alexandra David-Neel, qui passa quatorze ans au Tibet et étudia le bouddhisme tantrique avec de nombreux lamas éminents. Seule femme lama à son époque, sa contribution exceptionnelle à la compréhension de la pensée tibétaine est largement reconnue. La description suivante de sa propre expérience avec un Tulpa est tirée de son livre Mystiques et magiciens du Tibet.


    « Un magicien ne voit dans la création d’un Tulpa qu’un moyen de se pourvoir d’un instrument qui exécutera sa volonté. Dans ce cas, le fantôme n’est pas nécessairement un dieu tutélaire, mais n’importe quel être, propre à servir leurs desseins. Une fois bien formé, ce fantôme tend, disent les occultistes tibétains, à ce libérer de la tutelle du magicien. Il arrive qu’il devienne un fils rebelle et l’on raconte que des luttes, dont l’issue est parfois tragique pour le sorcier, s’engagent entre lui et sa créature.



    Tous ces contes dramatiques de « matérialisation » en révolte ne sont-ils que pure imagination ?

    Quant à la possibilité de créer ou d’animer un fantôme, je ne puis guère la mettre en doute. Incrédule à mon ordinaire, je voulus tenter l’expérience moi-même et, afin de ne pas me laisser influencer par les formes impressionnantes des déités lamaïstes que j’avais l’habitude d’avoir sous les yeux, en peinture ou en statue, et je choisis un personnage insignifiant : un lama courtaud et corpulent du type innocent et jovial. Après quelques mois, mon bonhomme était formé. Il se « fixa » peu à peu et devint une sorte de commensal. Il n’attendait point que je pense à lui pour apparaître, mais se montrait au moment où j’avais l’esprit occupé à toute autre chose. L’illusion était surtout visuelle, mais il m’arrivait d’être comme frôlé par l’étoffe d’une robe et de sentir la pression d’une main posée sur mon épaule. A cette époque, je n’étais point enfermé, je montais à cheval tous les jours, vivais sous la tente et jouissais, selon mon heureuse habitude, d’une excellente santé.

    Un changement s’opéra graduellement dans mon lama. Les traits que je lui avais prêtés se modifièrent, sa figure joufflue s’amincit et prit une expression vaguement narquoise et méchante. Il devint plus importun; bref, il m’échappait. Un jour, un pasteur qui m’apportait du beurre vit le fantôme, qu’il prit pour un lama en chair et en os.

    J’aurais probablement dû laisser ce phénomène suivre son cours, mais cette présence insolite commençait à m’énerver. Elle tournait au cauchemar. Je me décidai à dissiper l’hallucination dont je n’étais complètement maîtresse. J’y parvins, mais après six mois d’efforts. Mon lama avait la vie dure. Que j’aie réussi à m’halluciner volontairement n’a rien de surprenant. La chose intéressante dans ces cas de « matérialisation » est que d’autres voient la forme créée par la pensée.

    Les Tibétains ne sont pas d’accord sur l’explication à donner à ce phénomène. 

    Extrait: Le Grand livre du mystérieux - Sélection du Reader's Digest (1985)

    Des fantômes peu ordinaires

    Le Tulpa est, pour les Tibétains, la projection matérielle d'une forme conçue par l'esprit. C'est un "fantôme", s'il on veut, crée par le moine ou l'initié au terme d'une longue méditation. Il peut prendre la forme indifférement, d'un animal, d'un paysage, d'un objet ou d'un homme. Ce n'est pas une simple vision, mais un phénomène doué de consistance physique, capable d dégager une odeur, d'émettre des sons, etc...  

    La création des Tulpas est expliquée ainsi par les lamas tibétains: selon leur conception du monde, l'univers autour de nous est une simple vision mentale; rien n'existe dans l'ordre du phénomène, si ce n'est conçu par l'esprit de l'homme. Le but de l'initiation religieuse et donc d'élargir la capacité de conception de l'esprit humain: son aptitude à faire passer de l'ordre du potentiel; le vide physique; à l'odre du tangible. Que la forme physique appelé par les Tibétains "Tulpa" soit le produit d'une simple hallucination est l'explication qui vient immédiatement à l'esprit des Occidentaux. Mais il faut croire alors que cette hallucination est collective puisque, dans bien des cas, le Tulpa est vu, non seulement par celui qui le suscite, mais aussi par son entourage. 

    Dans le monde Tibétain lui même, le Tulpa est diversement interprété. Pour certains moines, c'est une fomre physique à l'existence incontestable, ce qui signifie que l'esprit est capable de susciter des formes physiques. Pour d'autres, la pensée de celui qui à créé le Tulpa s'impose aux autres et parvient à leur faire voir ce qu'elle-même perçoit, la création du Tulpa relèverait donc, dans ce cas, de suggestion très forte. 

    Accroître la puissance de production mental est au centre de l'enseignement Tibétains. Les exercices qui constituent la formation du jeune moine tibétain sont fondé sur la maîtrise de la respiration(qui lui permet de parvenir à la sérénité de l'esprit) et sur une pratique intense de la méditation. Celle-ci s'appuie sur un "Kylkhor", diagramme dessiné sur une étoffe, inscrit sur du papier ou gravé dans la pierre. Certains Kylkhor, plus élaboré que d'autre représentent de véritables monde miniature. En leur centre se trouve un personnage, une divinité. Au fur et à mesure de ses progrès, le jeune moine parvient à "animer" son Kylkhor, c'est à dire faire en sorte que les scènes qui y sont dessinées et sur lesquelle la méditaiton s'applique, prennent réalité. l'élève parvient, au terme de son initiation, à comprendre que tout phénomène en ce monde n'est que mirage issu de l'imagination. Il peut dès lors maîtriser ses craintes et ses sensations. Un moine parvenu à ce stade est censé, ainsi, pouvoir résister au froid, au point de survivre à une nuit passé nu dans la neige, le sentiment de chaleur ou de froid apparaît en effet pour ce qu'il est, une illusion de l'esprit qu'il combat par une autre illusion, en stimulant par sa volonté la chaleur interne de son corps. L'esprit dès lors n'a plus rien à redouté de la matière, il la contrôle entièrement et peut en jouer.

    (source : mystery87100)

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