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Lithophonie et les premiers musiciens
Les premiers musiciens
à quelle date est apparue une première forme de musique ?
On pourrait se poser la question, le journaliste scientifique Frédéric Belnet journaliste scientifique du mensuel « Historia » répond à notre question dans un article paru en juin 2012.
En effet ce sont lors de fouilles archéologiques que l'on a découvert des instruments ressemblant à des instruments de musique. C'est donc bien au temps de la préhistoire que sont apparût les premières notes de musiques. Je préfère publier son article il sera plus explicite que moi.
Nos ancêtres de l'âge de pierre façonnaient leurs instruments. Mais seules les pièces en ivoire ou en os nous sont parvenues.
La musique et la danse sont des formes d'art éphémères difficiles à appréhender. Cependant l'existence de la musique au Paléolithique est attestée par la découverte de plusieurs types d'instruments prévient le musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye. Si l'on peut imaginer nos ancêtres chantant, tapant dans leurs mains, jouant du tambour fabriqué à partir de bois ou de peaux, ou soufflant dans des trompes en corne ou en écorce, aucun vestige de ces matériaux dégradables ne vient l'attester. Comme toujours, pierre, os et ivoire sont quasiment les seuls indices tangibles mais rares que possèdent les préhistoriens pour attester les pratiques musicales de l'âge de pierre.L'archéologie expérimentale et l'éthologie étude des peuplades actuelles fournit également quelques indications. Outre leur intérêt sur le plan artistique, les premiers instruments de musique révèlent un comportement moderne et une communication symbolique avancée si l'on écarte cet os percé vieux de 43000 ans découvert en 1995 en Slovénie (et dont l'interprétation comme instrument de musique est controversée), c 'est dans la grotte de Hohle Fels, en Allemagne, que des chercheurs découvrent, en 2008, les plus vieux instruments de musique connus à ce jour, les morceaux de trois flûtes, l'une (un fragment de 22cm) en os de vautour, percée de 5 trous ; la seconde en os de cygne, percée de 3 trous la dernière taillée dans l'ivoire d'une défense de mammouth.
Datés au carbone 14, ces vestiges remontent à -35 000 ans. C'est la période dite de l'Aurignacien, où l'Homo sapiens fraîchement débarqué en Europe côtoie l'homme de Neandertal, dont les préhistoriens ne reconnaissent cependant pas la patte dans la facture de ces instruments: ils sont vraisemblablement l'oeuvre de l'homme anatomiquement moderne, comme tous ceux retrouvés jusqu'à présent. Si leur ancienneté est une surprise, ce ne sont pas les premières flûtes à être découvertes. Ces flûtes (seuls instruments préhistoriques multinotes) sont relativement nombreuses: on en trouve par exemple dans la grotte ornée d'Isturitz (Pyrénées-Atlantiques) , qui en recèlent une vingtaine d 'époque gravettienne (-28000 à -22000 ans).
Parfois conçues à partir d'os de mammifères ou de bois de renne évidés, elles sont le plus souvent constituées d'un os d'oiseau longs, légers et creux sciées à chaque extrémité, au bout duquel est façonné un bec biseauté, surmonté d'une ,entaille, comme sur les pipeaux actuels. Fabriquée par les hommes du Magdalénien (-17000 à -10000 ans) , celle trouvée au roc de Marcamps (Gironde) en est une bonne illustration. Dans la grotte du Placard (Charente), une série d'os creux tubulaires, non perforés , sont peut-être les restes d'une flûte de Pan. Simples accessoires de ralliement entre chasseurs, appeaux ou instruments de musique ? Des sifflets, constitués d'une phalange de renne, sont également connus, tels ceux de l'abri de Laugerie-Basse (Dordogne) ou de la grotte d'Aurignac (Haute -Garonne). Tout l'art des préhistoriens est de distinguer les perforations intentionnelles de celles dues aux crocs de carnassiers. Encore utilisé par nombre d'ethnies actuelles, le rhombe, pièce d'os ou de bois perforée fixée à une cordelette , que l'on fait tournoyer pour produire des vrombissements, fait aussi partie de la panoplie des musiciens paléolithiques. De formes diverses, les racleurs , en os ou en bois de cervidés, offrent un flanc cranté qui, frotté à l'aide d'une baguette, produit un bruit caractéristique.
Celui de la grotte du mas d'Azil (Ariège) est en os de renne. Leur usage et même leur nature musicale demeurent incertains. Autre genre d'indices, de rares éléments d'art pariétal semblent représenter des humains musiciens. Le plus représentatif est la gravure dite du (petit sorcier à l'arc musical ) de la grotte des Trois Frères (Ariège). Le personnage, tenant un petit arc )), a d'abord été perçu comme un danseur muni d'une sorte de guimbarde , mais une autre hypothèse le dépeint comme un chasseur, camouflé et armé d'un arc, approchant le gibier. Dans certaines grottes, comme à Pech Merle (Lot), on observe aussi des traces de percussions sur des concrétions de stalagmites, alors surnommées lithophones. Les essais expérimentaux y montrent des propriétés acoustiques, et certains préhistoriens imaginent une association entre art pariétal et sons... Plus hasardeuse encore, l'hypothèse des ostéophones: il s 'agit des gros os de mammouth décorés, retrouvés à Mezine (Ukraine). Généralement interprétés comme matériaux de construction (de huttes), certains y voient des instruments musicaux. L'imagination des hommes d'aujourd'hui est sans doute à la hauteur de celle des hommes d'hier...
Frédéric Belnet_
Journaliste scientiflque(source :francedan01)
Étonnant, non ?
Les lithophones sont des instruments de musique mobiles façonnés en pierre, parmi les plus anciens que l’on connaisse. Ces pierres musicales ont été fabriquées 8000-2500 ans avant notre ère. Elles sont de différentes tailles, de section cylindrique pour certaines, plus aplaties pour d’autres. Ce qui est assez réjouissant est que l’on ignorait tout de leur fonction jusqu’en 2004, on appelait par analogie de forme les premières « pilons », les secondes « haches », alors même que leur poids les rendait impropres à ces usages.
C’est lors du récolement des collections du Musée de l’Homme en 2004 que l’on s’est à nouveau intéressé au sort de ces pierres étranges, qui dormaient, oubliées de tous depuis leur découverte dans les sables du Sahara, au 19e siècle. C’est l’ethnominéralogiste et paléomusicologue Erik Gonthier qui, constatant qu’elles produisaient un son harmonieux et pas un bruit lorsqu’on les percutait, a compris qu’elles étaient des instruments de musique et a entrepris de leur redonner une deuxième jeunesse musicale.
Les lithophones sont façonnés à partir de schistes très denses, que les hommes du Néolithique saharien sont parfois allés chercher jusqu’à 1500 km de distance, afin d’obtenir ces instruments tintant comme des cloches de bronze. Elles sont toutes sculptées de la même façon : leur longueur doit être 4,5 fois supérieure à leur diamètre afin d’obtenir une qualité sonore optimale. Pour en jouer correctement, elles doivent être posées sur des coussinets. Les sons résonnent plus ou moins longtemps, jusqu’à 8 secondes pour un pilon noir qui constitue le « stradivarius » de la collection du muséum.
Dans Paléomusique, quatre percussionnistes jouent sur un ensemble de pierres disposées en une sorte de xylophone géant, ainsi que d’une palette d’autres percussions. Ils accompagnent une conteuse, tandis qu’en arrière-plan défile une animation visuelle sur grand écran. Il s’agit d’une création contemporaine, mais l’espace d’un instant, on se prend à imaginer que des représentations similaires mêlant pierres chantantes, voix humaines et lumières ont pu fasciner leurs auditoires dans des cavités transformées en auditoriums préhistoriques. Un concert unique, donc et au sens strict, puisque les lithophones ont hélas regagné leurs réserves, et devraient rester muets pour un bon bout de temps…
(source : knowtex)
Erik Gonthier et ses pierres musicales
Les pierres musicales d’Eric Gonthier
Si vous trouvez une pierre cylindrique de «structure homogène et cohérente» surtout ne la prenez pas pour un simple caillou ! Elle pourrait être l’un des premiers instruments de musique que l’habitant du Hoggar néolithique a créé !On savait déjà qu’il y a 7500 à 2000 ans avant J-C, les Maghrébins savaient polir les pierres. On apprend, à la troisième journée du colloque international sur la préhistoire maghrébine, qu’ils savaient également les faire chanter. Admirablement.
Avis aux amoureux des promenades dans le désert : si vous trouvez une pierre cylindrique de «structure homogène et cohérente» surtout ne la prenez pas pour un simple caillou ! Elle pourrait être l’un des premiers instruments de musique que l’habitant du Hoggar néolithique a créé !
C’est ce qu’a démontré, avant-hier, M. Eric Gonthier, maître de conférence au Musée de l’homme de Paris. Après avoir longuement exposé les résultats de deux années de travail, le chercheur du Trocadéro a offert aux participants le premier concert de musique préhistorique du Hoggar. D’une pierre cylindrique ressemblant à s’y méprendre aux «pilons sahariens», le chercheur fait jaillir par percussion des sons cristallins résonnant comme des cloches.
M. Eric Gonthier s’est retrouvé plongé dans la paléo-musicologie par le hasard de cette découverte. Pressenti par M. Marceau Gast, directeur de recherche au CNRS, comme l’a souligné Malika Hachid lors du débat, cette vocation musicale des pierres cylindriques du Hoggar a été rendue évidente après l’observation par M. Gonthier des petits bouts de feutrine sur lesquels s’appuient les cordes du piano. M. Eric Gonthier, qui n’était arrivé à tirer jusque-là que des notes fondamentales du lithophone posé à même le sol, a réussi à faire sonner les harmoniques en posant les deux extrémités de la pierre sur des petits bouts d’une matière spéciale trouvée dans les poubelles du Musée de l’homme ! En opérant de la sorte, M. Gonthier a obtenu une dispersion contrôlée des ondes sonores de l’instrument. D’où une lecture audible de la note fondamentale et l’apparition du phénomène de résonance.
A partir de là, a commencé l’énorme travail d’analyse lithoacoustique du matériau étudié pour prouver qu’il s’agit bien d’un instrument de musique préhistorique. Avec le concours du célèbre ethnomusicologue et multi-instrumentiste Tran Quang Hai, Eric Gonthier a mis en évidence des plans isomorphiques dans les lithophones cylindriques subsahariens néolithiques. Autrement dit, il a mis en évidence ce qui distingue cette pierre d’un simple caillou : sa capacité à produire des sons précis, selon qu’elle est précisément percutée à un endroit ou à un autre de sa morphologie. Ce qui est le propre de tous les instruments de musique produits caractéristiques de l’élaboration humaine.
«Ce qui révèle chez l’homme du néolithique énormément de réflexion et de savoir. Ainsi que le respect de cette chose de virtuelle qui est la musique.», a souligné M. Gonthier qui a assuré que la production de cet instrument que l’on nomme lithophone «a dû demander au moins une année de travail à l’homme de la période néolithique. Il a eu lui-même fort à faire en réalisant des lithophones expérimentaux qu’il a découpés à la scie en diamant dans des blocs de granit.
Ramassée au même titre que les pilons sahariens, la pierre est suspectée par le chercheur d’être la pierre d’être un instrument musical à partir de sa connaissance de l’existence de lithophones formés de lames de pierres au Burkina Faso, au Viet-nam, en Chine et en Ethiopie. Le travail de M. Gonthier relance le débat sur la paléomusicologie, tant de nombreux objets sont classés comme armes ou comme outils domestiques alors que ce sont des instruments de musique !
Mme Malika Hachid a, au cours du débat qui a suivi la communication, fait part d’une situation analogue existant dans la vallée encaissée de l’Oued Djerrat dans la région d’Illizi.
Il s’agit d’une énorme pierre posée dans le creux d’un rocher et qui produit un son impressionnant lorsqu’elle est roulée d’une certaine manière. Ce son qui se propage très loin est amplifiée par l’encaissement de la vallée. Selon la tradition orale de l’endroit, il se serait agi d’une manière de donner l’alerte aux tribus riveraines à l’époque des razzia. Ce que la chercheuse algérienne semble remettre en question suspectant une probable origine plus ancienne de cet ensemble qui s’apparente à un lithophone géant. Mme Malika Hachid s’est également posé la question de la relation entre les gravures rupestres et la pratique musicale des hommes du néolithique maghrébin. Elle a fait part d’une paroi gravée qui répercute les propos chuchotés à 20 mètres de là. Enfin, les chercheurs ont été unanimes à tirer la sonnette d’alarme concernant les risques de déperdition de cet important matériau d’étude que sont les lithophones. «Tout le monde peut en jouer, ce qui a fait grimpé leur prix. C’est autant d’objets précieux soustraits à la recherche préhistorienne…», a déploré M. Gonthier.
Au troisième jour du colloque, les intervenants ont abordé la période néolithique et ses différents courants au Maghreb. Comme au cours des journées précédentes, les chercheurs se sont succédé à la tribune pour communiquer le résultat de centaines d’heures de travail sur des sites archéologiques locaux. Des travaux qui donnent matière à des débats de plus en plus riches. Hier, lors de la dernière journée des travaux, le thème abordé a été : «Nouvelles données sur l’Art des régions sahariennes : inventaires, chronologies et sens.»Par : Karimène Toubbiya
(source : lemidi)
Lithophone
Le lithophone (composé du préfixe litho-, du grec ancien λίθος, lithos, « pierre », et du suffixe -phone, du grec ancien φωνή, phônê, « son ») est un instrument de musique datant de la Préhistoire, rencontré en Chine notamment. Il s'agit d'un instrument de percussion formé d'un ensemble de pierres sonores, soit posé à terre soit suspendu par divers moyens, qui est frappé au moyen de baguettes en bois ou d'autres pierres.
Lithophone et idiophone lithique
Le lithophone est un idiophone lithique.
Dans la classification Hornbostel-Sachs des instruments de musique, établie en 1914 par Erich von Hornbostel et Curt Sachs, le lithophone est un idiophone frappé directement à percussion composé de plaques à percussion groupées. La définition du lithophone qui en résulte est restrictive. Ainsi, le qing (en) (磬), l'antique instrument de musique chinoise composé d'une plaque de pierre, d'ordinaire en forme de L, n'est pas un lithophone, alors que le bianqing (编磬), instrument de musique chinoise traditionnelle qui en est dérivé, est un un lithophone.
Certaines roches frappées d’un coup sec par percussion directe ont la propriété d’émettre une sonorité qui continue à résonner pendant un temps plus ou moins long. Les plus connues sont les phonolithes, laves à feldspathoïdes qui doivent leur nom à cette propriété. Percutés, les roches propagent différents types d’ondes élastiques : les ondes de volume, ondes compressionnelles et ondes de cisaillement, d'une part, et les ondes d’interface, telles que l'onde de Rayleigh et l'onde de Love, d'autre part.
Lithophone et pierre musicale dans l'écriture chinoise
Le lithophone occupe une place importante dans la culture chinoise où le sinogramme 珡, qui représente deux pierres en jade néphrite (玉) suspendues ou fixées par des cordes et a pour signification de base lithophone, entre dans des idéogrammes composés pour exprimer l'idée d'un instrument de musique.
Le caractère 琴, forme complexifiée de 珡, qui désignait à l'origine le guqin et désigne, en japonais classique, le koto, entre dans les idéogrammes composés désignant des instruments de musique traditionnel chinois, tels le guqin (古琴), le huqin (胡琴) et leyueqin (月琴), ou d'usage plus récent, tel le yangqin (扬琴).
Le caractère 声, forme simplifiée de 聲, son produit par une pierre musicale, désigne le son, la voix, le bruit ainsi que le ton et la musique.
Lithophones anciens
Les lithophones cylindriques subsahariens conservés au musée de l'Homme (Paris, France) seraient les plus anciens lithophones manufacturés connus. Il s'agit de vingt-trois monolithes cylindriques d'environ quatre-vingt centimètres à un mètre de long. Longtemps considérés comme des pilons, leur analyse morphologique a révélé leur propriété acoustique. Le 22 mars 2014, des percussionnistes de l’Orchestre national de France les ont utilisés pour un concert au Jardin des Plantes de Paris.
Typologie des lithophones
Instruments dormants manufacturés
Au Karnataka (Inde), le temple de Vitthala renferme cinquante-six colonnettes cylindriques de granit sonore.
En France, la cathédrale Notre-Dame de Laon possède une colonnette très haute encalcaire lutétien.
Instruments mobiles
Instruments mobiles angulaires naturels posés
Des séries de pierres hiératiques gravées sonores ont été découvertes, en 1892, dans les dolérites du sud de l’Inde dans les Kupgal Hill in Bellary district, Karnataka.
Instruments mobiles angulaires naturels suspendus
Dans le monastère de Debré Tsion dans la vallée Gheralta, dans l'ancienne province du Tigray en Éthiopie, les prêtres jouent d’un ensemble d'instruments mobiles angulaires naturels, suspendus à une branche.
Instruments mobiles angulaires manufacturés et posés
En Asie du Sud-Est, au Vietnam, des lames de pierres sonores angulaires taillées ont été mises découvertes dans le site archéologique de plus de 3 000 ans de Binh Da, dans la province de Dong Nai. À la suite de l’exhumation d’un tumulus, en 1949, Georges Condominas avait mis à jour onze lames lithophoniques taillées par éclats de l’industrie néolithique bacsonienne, à Sar Luk, au Vietnam central, dans l'actuel Đắk Lắk. Daté de près de 5 000 ans, cet ensemble instrumental fut considéré un temps comme le plus ancien du genre.
Fin 1980, deux cents lames lithophoniques ont été découvertes dans les provinces de Dak Lak, de Khanh Hoa, de Dong Nai, de Binh Thuân (commune de Hâm My), de Binh Phuoc, de Tây Nguyên, de Lam Dong, commune de Son Dien, district de Di Linh, dans les hauts-Plateaux du Centre (dix-huit lames) et de Phu Yen.
Le Đàn đá est un lithophone utilisé, au Viêt Nam, dans les Tây Nguyên, par les communautés ethnolinguistiques austroasiatiques et austronésiennes de l'espace de la culture des Gongs.
Instruments mobiles angulaires manufacturées et suspendus
Le bianqing de la tombe du marquis Yi de Zeng (Hubei, Chine).Concert interprété avec la reproduction des instruments de musique retrouvés dans la tombe du marquis Yi de Zeng. Le bianqing est à l'extrême droite.Ces instruments sont le plus souvent sculptés et polis. Ils possèdent des formes et des styles caractéristiques.
Au Vietnam, les temples bouddhistes emploient, comme gongs, des biên khánkdes, disques de phonolite sculptée de motifs et percée d’un trou de suspension.
En Chine, de nombreux instruments de ce type firent leur apparition il y a au moins 2 000 ans. Le plus ancien semble être le qing. Le plus connu est le bianqing dont le plus ancien exemplaire, mis au jour en 1977 dans la tombe du marquis Yi de Zeng, inhumé en 433 av. J.-C., est conservé au musée provincial d'Hubei. Le 20 juillet 2004, des reproductions des instruments découverts dans la tombe ont été utilisés pour un concert donné au musée.
Au Japon et en Corée, des instruments dérivés du bianqing chinois sont utilisés. Le plus connu est le pyeongyeong coréen.
Pierres cylindriques manufacturées sculptées et polies
Outre les pierres conservées au musée de l'Homme, des pierres équivalentes de Nouvelle-Angleterre, seraient peut-être des lithophones.
Lithophones récents
Le lithophone fut « réinventé » par Auguste Victor Mustel (à moins de 8 ans ?) en 1848. Cet instrument est un idiophone composé de pierres sonores taillées et polies, frappées avec des baguettes. Il est utilisé dans la musique indienne.
Le lithophone a été utilisé par le compositeur allemand Carl Orff dans certaines de ses œuvres. C'est son ami et luthier Klaus Becker-Ehmck qui lui a fabriqué ses instruments au sein de la société Studio 49 qu'ils avaient créée ensemble. Le lithophone est conservé au Rhythm! Discovery Center d'Indianapolis (Indiana, États-Unis).
Il fut aussi développé en Suisse et en Scandinavie ces dernières années.
Notes et références
(source : wikipedia)
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