• Mystérieuse cité du Machu Picchu

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    MYSTÉRIEUSE CITÉ DU MACHU PICCHU

    Mystérieuse cité du Machu Picchu 

     Machu Picchu (du quechua machu, vieille, et picchu, montagne) est une ancienne cité inca (llaqta) du XVe siècle au Pérou, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu sur le versant oriental des Andes centrales. Son nom aurait été Picchu ou Picho.

    MYSTERIEUSE CITE DE MACHU PICCHU

    Selon des documents du XVIe siècle, Machu Picchu aurait été une des résidences de l’empereur Pachacutec. Cependant, quelques-unes des plus grandes constructions et le caractère cérémonial de la principale voie d’accès au llaqta démontreraient que le lieu fut utilisé comme un sanctuaire religieux. Les deux usages ne s’excluent pas forcément. En revanche, les experts ont écarté l’idée d’un ouvrage militaire.

    Cette ville sacrée du Machu Picchu, oubliée pendant des siècles, est considérée comme une œuvre maîtresse de l’architecture inca. Elle fut dévoilée au monde par l’archéologue américain Hiram Bingham de l’Université Yale, qui écrivit un ouvrage de référence à ce sujet. Ses caractéristiques architecturales et le voile de mystère que la littérature a tissé sur le site en ont fait une des destinations touristiques les plus prisées de la planète. Depuis 1983, le site est sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO5 Le 7 juillet 2007, Machu Picchu a été désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde par la New Open World  Foundation, un organisme non officiel et à caractère commercial. Enfin le site fait partie de tout un ensemble culturel et écologique connu sous le nom de « Sanctuaire Historique de Machu Picchu ».

    Le site se trouve à l'est de la Cordillère des Andes, aux débuts de la forêt amazonienne. Il est situé au Pérou (province d'Urubamba), à cent trente kilomètres de Cuzconote

    Les ruines sont à cheval entre deux élévations de terrain, à 2 438 mètres d'altitude. L'une est le Huayna Picchu, signifiant « jeune montagne ». C'est cette montagne qui surplombe le site sur la plupart des images de la cité. Selon certains angles de vue, il est possible d'y déceler la forme d'un visage humain regardant vers le ciel, le sommet du Huayna Picchu étant le nez. L'autre montagne est le Machu Picchu, signifiant « vieux sommet ». C'est cette montagne, à l'opposé du Huayna Picchu, qui a donné son nom au site archéologique. Autour du Huayna Picchu et sur les deux côtés de la cité coule la rivière Vilcanota-Urubamba qui décrit un grand arc en contrebas d'une falaise de 600 mètres.

    Les 172 constructions s'étendent approximativement sur 530 mètres de long sur 200 mètres de large. Elles font partie d'un territoire du Sistema Nacional De Areas Naturales Protegidas (SINANPE) appelé « Sanctuaire historique de Machu Picchu » qui s'étend sur 32 592 hectares. Le but est de protéger certaines espèces biologiques menacées d'extinction et des sites incas, Machu Picchu étant le plus important. 

    Chaleur et humidité règnent le jour, tandis que les nuits sont fraîches. La température oscille entre 12 et 24 degrés Celsius. Les pluies sont abondantes (environ 1 955 mm par an), tout particulièrement entre novembre et mars : ces précipitations souvent fortes alternent avec de très belles éclaircies.

    La région du Picchu, située à mi-chemin entre les Andes et la forêt amazonienne fut une région colonisée par des populations issues des montagnes, des régions de Vilcabamba et de Cusco. Ces groupes étaient certainement à la recherche de nouvelles terres cultivables. Les archéologues indiquent que l'agriculture se pratiquait déjà dans la région au VIIIe siècle av. J.-C.. Dans les années 900, il y a une explosion démographique de groupes liés à l'ethnie Tampu del Urubamba. Il est possible que ces peuples aient fait partie de la fédération Ayarmaca, rivale, des premiers incas de Cusco. Cependant, l'emplacement spécifique de la ville ne présente aucune trace de constructions avant le XVe siècle. 

    Source : wikipedia

         

     Sanctuaire historique de Machu Picchu

    À 2 430 m d'altitude, dans un site montagneux d'une extraordinaire beauté, au milieu d'une forêt tropicale, Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l'Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l'Amazone, riche d'une flore et d'une faune très variées.
    Valeur universelle exceptionnelle

    Brève synthèse

    Enchâssé dans un paysage spectaculaire, au point de rencontre entre les Andes péruviennes et le bassin de l’Amazone, le Sanctuaire historique de Machu Picchu est l’une des plus grandes réalisations artistiques, architecturales et d’aménagement du territoire au monde et le plus important patrimoine matériel laissé par la civilisation inca. Reconnu pour ses valeurs culturelles et naturelles exceptionnelles, ce bien mixte du patrimoine mondial couvre 32 592 hectares de pentes montagneuses, de pics et de vallées qui entourent son cœur, le monument archéologique spectaculaire de La Ciudadela (la Citadelle), à plus de 2 400 m d’altitude. Édifié au XVe siècle, Machu Picchu a été abandonné lors de la conquête de l’empire inca par les Espagnols au XVIe siècle. Ce n’est qu’en 1911 que cet ensemble archéologique a été révélé au monde.

    Les quelque 200 constructions qui constituent ce centre religieux, cérémoniel, astronomique et agricole exceptionnel sont édifiées sur une crête escarpée, sillonnée de terrasses en pierre. Un plan rigoureux divise la cité en deux parties, la haute et la basse ville, séparant par une large place les zones agricoles des zones résidentielles. À ce jour, nombre de mystères de Machu Picchu ne sont toujours pas résolus, comme son rôle exact dans la connaissance approfondie qu’avaient les Incas de l’astronomie et de l’acclimatation d’espèces végétales sauvages.

     

    Mystérieuse cité du Machu Picchu

    L’architecture massive mais cependant raffinée de Machu Picchu s’harmonise exceptionnellement bien avec l’environnement naturel spectaculaire auquel il est intimement lié. De nombreux centres secondaires, un important réseau de routes et de sentiers, des canaux d’irrigation et des terrasses agricoles témoignent d’une longue utilisation humaine qui perdure souvent. La topographie accidentée qui rend certaines zones difficiles d’accès a donné lieu à une mosaïque de lieux utilisés et d’habitats naturels divers. Les versants orientaux des Andes tropicales – avec leur très vaste gradient allant des prairies de la puna de haute altitude et des taillis de polylepis aux forêts de montagne humides, en descendant jusqu’aux forêts tropicales de plaine – sont connus pour abriter une riche biodiversité et un haut endémisme d’importance mondiale. Malgré sa petite taille, le bien contribue à conserver une très grande diversité d’habitats et d’espèces, avec une faune et une flore endémiques et reliques remarquables.

    Critère (i) : La cité inca du Sanctuaire historique de Machu Picchu est le centre structurant de son environnement, un chef-d’œuvre artistique, urbain, architectural et technique de la civilisation inca. L’aménagement de la montagne au pied de l’Huaya Picchu est le résultat exceptionnel d’une intégration à l’environnement, le résultat d’un effort gigantesque qui en fait presque une extension naturelle.

    Critère (iii) : Le Sanctuaire historique de Machu Picchu est un témoignage unique sur la civilisation des Incas qui montre une répartition bien planifiée des fonctions dans l’espace, un contrôle du territoire et une organisation sociale, productive, religieuse et administrative.

    Critère (vii) : Les monuments et caractéristiques historiques remarquables du Sanctuaire historique de Machu Picchu sont enchâssés dans un paysage de montagne spectaculaire d’une beauté panoramique et géomorphologique exceptionnelle, ce qui en fait un exemple unique d’une longue relation harmonieuse et d’une étonnante beauté entre la culture humaine et la nature.

    Critère (ix) : Couvrant une partie de l’aire de transition entre les Hautes Andes et le bassin de l’Amazone, le Sanctuaire historique de Machu Picchu abrite une remarquable diversité de microclimats, d’habitats et d’espèces de flore et de faune d’un haut degré d’endémisme. Le bien fait partie d’une aire plus vaste considérée unanimement d’importance mondiale pour la préservation de la biodiversité.

    Intégrité

    Le Sanctuaire historique de Machu Picchu remplit les conditions d’intégrité car les attributs naturels et humains incarnant sa valeur universelle exceptionnelle sont pour la plupart restés présents à l’intérieur de ses limites. L’ensemble visuel du principal site du Sanctuaire historique de Machu Picchu dans son magnifique environnement montagneux est resté presque intact.

    Il serait souhaitable d’étendre le bien pour inclure un ensemble encore plus large de relations entre l’homme et la nature. D’autres sites culturels comme Pisac et Ollantaytambo dans la Vallée sacrée, et une plus grande partie du bassin versant de l’Urubamba contribueraient aussi à renforcer l’intégrité d’ensemble. Ainsi, la valeur pour la conservation des nombreuses espèces de fore et de faune rares et endémiques bénéficierait d’une étude de gestion plus approfondie des terres adjacentes. De nombreuses menaces bien documentées risquent de faire perdre au bien son intégrité et exigent donc une attention permanente de la gestion.

    Mystérieuse cité du Machu Picchu

    Authenticité

    Après l’abandon du Sanctuaire historique de Machu Picchu au début du XVIe siècle, la croissance de la végétation et l’isolement ont assuré la conservation des éléments architecturaux du bien. Bien que la conception du lieu, les matériaux et les structures aient subi de légères modifications dues à la dégradation des constructions, les conditions d’authenticité n’ont pas changé. La redécouverte en 1911, les fouilles archéologiques et les interventions de conservation ultérieures ont suivi les pratiques et les normes internationales qui ont maintenu les attributs du bien.

    Mystérieuse cité du Machu Picchu

    Eléments requis en matière de protection et de gestion

    Le Sanctuaire historique de Machu Picchu appartient à l’État et fait partie intégrante du réseau national péruvien d’aires protégées. Sa protection est assurée par un cadre juridique complet à plusieurs volets pour le patrimoine culturel et naturel. Les limites du site sont clairement définies et l’aire protégée est entourée d’une zone tampon plus vaste que le bien.

    L’Unité de gestion du Sanctuaire historique de Machu Picchu (UGM) a été établie en 1999 pour appliquer les stratégies des plans de gestion, documents directeurs régulièrement actualisés pour la gestion du bien. L’UGM a été réactivée en 2011 et comprend des représentants des Ministères de la Culture, de l’Environnement, des Affaires Étrangères et du Tourisme, le Gouvernement régional de Cuzco qui préside le Comité exécutif, et la Municipalité locale de Machu Picchu. Il est indispensable de créer une plate-forme réunissant d’importants représentants gouvernementaux à tous les niveaux pour gérer ce bien, partie intégrante de l’identité du Pérou et principale destination touristique nationale et internationale du pays.

    Malgré le cadre législatif et de gestion officielle adapté, se posent d’importants problèmes de gouvernance interinstitutionnelle, de gestion efficace et de protection du bien. La législation dispersée gagnerait à être mieux harmonisée. En dépit des efforts actuels, l’engagement de plusieurs ministères et de différents niveaux gouvernementaux, depuis le local jusqu’au national, reste une tâche complexe, notamment pour le partage des importants revenus du tourisme. Ce tourisme a deux facettes car il assure des profits économiques mais entraîne aussi de très importants impacts culturels et écologiques. Le nombre toujours croissant de visiteurs au Sanctuaire historique de Machu Picchu doit être contrebalancé par une bonne gestion de contrôle de l’accès, une diversification de l’offre et des efforts pour bien comprendre les impacts et les limiter. Une part plus importante et appropriée des importants revenus touristiques pourrait être réinvestie dans la planification et la gestion. La planification et l’organisation du transport et de l’infrastructure de construction, ainsi que les conditions sanitaires et de sécurité pour les touristes et les nouveaux résidents attirés par le tourisme, exigent la création de solutions de qualité à long terme, ce qui pose actuellement un problème important.

    Mystérieuse cité du Machu Picchu

    Depuis l’inscription, des inquiétudes ont été régulièrement exprimées quant à la dégradation des écosystèmes causée par le pillage, la collecte de bois de feu et de plantes pour la vente, une  mauvaise gestion des déchets, le braconnage, les empiétements agricoles en l’absence de réglementation claire sur la propriété foncière, les espèces introduites et la pollution de l’eau par les déchets urbains et les produits agrochimiques déversés dans l’Urubamba, en plus des pressions dues au développement général de la région. Il est important de rappeler que l’ensemble des risques est aggravé par la situation en haute altitude, la topographie extrême et les conditions météorologiques, avec des risques de catastrophes naturelles. Il convient de faire des efforts permanents pour respecter la législation et les divers plans concernant les aires protégées afin d’empêcher de nouvelles dégradations. Il est également tout à fait possible de restaurer les zones dégradées.

    Source : unesco

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