• Que sait-on vraiment de la réalité ?

    Que sait-on vraiment de la réalité ?

    What the Bleep do we know?

    Un film qui décrit un monde dans lequel l’esprit et l’observateur influence notre réalité...

    • L'univers se construit non pas par la matière, mais par la pensée (ou les idées) ; 
    • Ce qui fut longtemps considéré comme « un espace vide » est loin d'être vide (cf. Énergie sombre) ; 
    • Nos croyances sur qui nous sommes et ce qui est réel ne se résument pas à de simples observations, mais plutôt à la façon dont nous appréhendons la réalité ; 
    • Les peptides produits par notre cerveau provoquent une réaction physiologique donnant de nouvelles perspectives à la notion de pensée positive.

    Que sait-on vraiment de la réalité ?

    (Image : La pensée agit sur la matière - Les émanants)

    Filmé à Portland, dans l'Oregon, Que sait-on vraiment de la réalité !? mélange les genres entre documentaire et fiction, incluant interviews de spécialistes, séquences de fiction et illustrations en images de synthèse. Le film présente un point de vue sur l'univers physique et la vie qu'il renferme afin de démontrer l'existence d'un lien entre science (neurosciences, physique quantique, etc.) et spiritualité. 

     (source : wikipedia)

    Que sait-on vraiment de la réalité ?

    Que sait-on vraiment de la réalité?

    est un nouveau type de film. Il est en partie documentaire, en partie fiction, et fait appel à des animations visuelles raffinées et inspirantes. Le rôle principal, joué par l’actrice Marlee Matlin, est celui d’Amanda, qui se retrouve dans une sorte d’Alice au pays des merveilles fantastique quand sa vie quotidienne et banale commence littéralement à basculer, révélant le monde incertain du champ du quantum caché derrière ce que nous considérons comme notre normalité, réveillant la "réalité". 

    Amanda se voit littéralement plongée dans un tourbillon d’accidents chaotiques, alors que les personnages qu'elle rencontre dans cette odyssée lui révèlent la connaissance la plus profonde et secrète qu’elle recherchait sans en être elle même consciente. Comme tout héros, Amanda est jetée en pleine crise, remettant en cause les fondements de sa vie et la réalité à laquelle elle a crue. 
     
    Comment sont les hommes?
     
    Comment les rapports avec les autres devraient être et comment ses émotions affectent son travail?

    A mesure qu’Amanda apprend à se reposer sur l'expérience, elle finit par dominer ses craintes, gagne en sagesse, et découvre les clefs des grands secrets ancestraux, tout cela dans le plus grand divertissement. Elle n'est alors plus la victime des circonstances, et se trouve au contraire en voie de devenir la force créatrice de sa vie. Et sa vie ne sera plus jamais la même. 

    Les quatorze scientifiques et théologiens interviewés dans le documentaire font office d’une sorte de chœur grec moderne. Dans une danse filmique astucieuse, leurs idées se tissent et illustrent l’enchevêtrement de l’histoire. Les pensées et les propos d'un membre du chœur font écho dans ceux du suivant, ajoutant ainsi davantage d'emphase au concept fondamental du film: l'inter-connexité de toutes les choses. 

    Ils y exposent également les grandes questions soulevées par la science et la religion, lesquelles apparaissent dans le film sous la forme de différents actes. Au cours du film, la distinction entre la science et la religion se brouille peu à peu, puisque nous nous rendons compte qu’essentiellement, la science et la religion décrivent les mêmes phénomènes. 

    Le film utilise l'animation pour rendre compte de la connaissance radicale que la science a apportée ces dernières années. Ces animations explorent le fonctionnement intérieur du cerveau humain et elles nous présentent la plus petite forme de conscience dans le corps: la cellule. Faites avec humour, précision, et irrévérence, ces scènes sont seulement une partie de ce qui rend ce film unique dans l'histoire du cinéma et en fait un véritable succès commercial.
     
    Que sait-on vraiment du cerveau ?
     
     Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’il voit et ce dont il se souvient.

    Il existe des centaines de suppositions qui ne sont pas vraies. Si nous nous laissons guider par l’histoire, bien des choses qui paraissent évidentes, s’avèrent inexactes.

    Le cerveau traite 400 milliards de bits d’informations par seconde, bien que nous n’en ayons conscience que de deux mille. Ces deux mille bits d’informations font seulement référence à l’environnement, à notre corps et au temps. Nous ne voyons que la pointe de l’iceberg du monde dans lequel nous vivons.

    Des expériences scientifiques ont permis de constater que si l’on examine le cerveau d’une personne grâce aux techniques informatisées et qu’on lui demande de regarder un objet, certaines parties du cerveau s’illuminent. Si on lui demande ensuite d’imaginer le même objet, les yeux fermés, les mêmes parties du cerveau s’illuminent, comme s’il le regardait. Les chercheurs se demandent : 
     
    Voyons nous avec nos yeux ou avec notre cerveau ?
     
    Qu’est-ce que la réalité ?

    Que sait-on vraiment de la mémoire ? 

    Le cerveau agit de telle sorte qu’on ne voit que ce qui nous paraît possible. Une histoire raconte : quand la flottille de Christophe Colomb arriva aux Caraïbes, les indiens d’Amérique ne voyaient pas les bateaux parce que leur cerveau ignorait l’existence de ces caravelles. Cependant, un chaman remarqua que des ondes se formaient dans la mer, mais il ne voyait aucun bateau. Il observa l’horizon tous les jours et finalement les aperçut. Les autres lui faisant confiance et le croyant, réussirent également à voir les caravelles. 

    Nous voyons toujours une chose après son reflet dans le miroir de la mémoire.
    Le reste de la réalité pénètre notre cerveau mais nous ne l’intégrons pas.

    Que sait-on vraiment de la physique quantique ?

    De tout l’espace que contiennent les atomes et les molécules, les particules représentent une infime partie du volume de cet atome ou de cette molécule. Ce sont les particules fondamentales, le reste n’est que vide. 

    Les scientifiques ont toujours considéré la matière comme la plus haute expression de ce qui est statique et prévisible. Il faut cependant reconnaître que même le monde matériel qui nous entoure, les chaises, les tables, les chambres, les tapis…, ne sont que des mouvements possibles de la conscience. La physique quantique le dit très clairement. 

    Selon Heisenberg, codécouvreur de la physique quantique, les atomes ne sont pas des choses ; ce sont seulement des tendances. La physique quantique calcule seulement des possibilités. Mais si nous acceptons cela, nous nous demandons immédiatement :
     
     
    Qui ou quoi choisit, parmi toutes ces possibilités, celle qui sera l’expérience en soi ? 

    Que sait-on vraiment de nos émotions ?

    Les émotions servent à stocker quelque chose de chimique dans la mémoire à long terme. Il y a une substance chimique pour chaque émotion que nous éprouvons.

    Dès que nous éprouvons cette émotion dans notre corps ou notre cerveau, nous réunissons les peptides et nous les déversons dans le sang. Chaque cellule de notre corps est dotée de récepteurs situés à l'extérieur. Quand un peptide atteint une cellule, c'est comme un verrou qui n'a qu'une clé. Il s'agrippe à la surface du récepteur. Il fait bouger le récepteur, comme s'il sonnait à la porte. Il envoie un signal à la cellule. Que la fête commence !

    Qui régit la façon dont nous maîtrisons nos émotions et nos réactions ?
    Si on répète souvent le même exercice, les neurones créent une relation durable. Si on est en colère tous les jours, ou qu'on se sent frustré, si on souffre tous les jours, ou qu'on se sent brimé au quotidien, on alimente quotidiennement ce réseau neuronal. Ce réseau a alors une relation durable avec toutes les cellules nerveuses qui déterminent notre personnalité. 

    Si on ne réagit pas par automatisme, si on observe ce qui se passe, nous ne sommes plus un être émotif qui réagit machinalement à son environnement. Les émotions sont-elles mauvaises ? Non, elles sont vivantes. Elles avivent nos expériences. Le problème, c'est notre dépendance. La plupart des gens n'ont pas conscience que leur dépendance aux émotions n'est pas uniquement psychique, mais aussi biochimique.

    Si on ne peut pas maîtriser ses émotions, on en est dépendant. Nous sommes des émotions et vice versa. Chaque groupe de cellules qui vient se nourrir et repart pour guérir ou réparer quelque chose, est sous l'influence des émotions. On peut devenir accro à chaque neuropeptide et à chaque émotion.

    Notre esprit crée littéralement notre corps. Tout commence dans la cellule. C'est une machine à fabriquer des protéines. Mais l'impulsion provient du cerveau.

    Notre seul moyen, pour être un jour satisfaits de nous ne sera pas d'agir sur notre corps, mais sur notre esprit. Donc, si nous façonnons consciemment notre destin et si nous sommes spirituellement conscients que nos pensées peuvent affecter notre réalité et notre vie, car c'est la même chose, nous sommes alors outillés pour donner forme à notre journée.

    Eh bien, le moment est venu de changer de cap sur la route de notre aventure!

    (source : humanitysteam

     Un monde complètement "déjanté"

    L’autre jour, à mes heures, j’ai regardé ce film What the Bleep do we Know, qui m’a fait entrer dans un monde complètement déjanté dans lequel l’esprit et l’observateur influence notre réalité! (Si jamais, le film est disponible en DVD à l’adresse officielle du site : whatthebleep. Vous pouvez aussi trouver des trailers sur Youtube pour vous mettre l’eau à la bouche.

    Selon les opinions présentées dans ce film, l’imaginaire influence la réalité. L’esprit qui influence la matière… C’est un peu inhabituel comme philosophie, mais de plus en plus répandue depuis le célèbre film « Le secret ».  J’aime bien cette philosophie qui ajoute un peu de mystère et de créativité, d’incompréhensible dans un monde de rationalisme pur et dur.

    Bref, si vous voulez, vos pouvez regarder le film, entrer comme Alice dans le terrier du lapin blanc! Je vous invite à vous le procurer.

    Ce film soulève une grande question existentielle: pensez-vous que l’esprit, nos pensées, puissent agir sur la matière? Pensez-vous que l’univers réponde aux demandes de ses sujets, et qu’il soit en fait un endroit mystérieux et rempli de magie influencé par l’observateur: nous? Ou pensez-vous que seule la raison et le matérialisme règnent en maîtres absolu sur le monde?

    Personnellement, j’ai fait des études techniques dans ce qu’on appelle les sciences dures, mêlée de quelques sciences molles comme la biologie. J’ai ainsi obtenu mon diplôme en biotechnologie il y a de cela quelques années. Durant ces études, l’on nous a appris de nombreuses choses fantastiques: comment fonctionne une cellule, le génome, nous avons fait de la physique mécanique, quantique, de l’électromagnétisme et des mathématiques complexes.

    En parallèle de mes études, on nous assénait avec cette logique déterministe où tout peut se calculer, tout est connaissable, mesurable et connaissables. L’on nous enseignait un monde purement rationnel et déterministe, sans magie ou spiritualité… Argggg!!!! L’horreur. Enfin l’horreur pour moi qui avais besoin de sens, de magie pour vivre. En cours de physique, on vous apprend qu’il y a de la matière et de l’énergie et c’est tout. Pas de sens caché, juste de la matière et de l’énergie qui donne naissance aux atomes au hasard… On nous présentait ensuite tout un tas de lois et de formules qui permettaient de tout prédire, tout calculer! Oh yeah!!

    Vous imaginez la déprime si quelqu’un venait vers vous pour vous asséner avec des paroles aussi terribles que: vous êtes un accident fruit du hasard né d’une combinaison fortuite de phénomènes aléatoires qui, combinés, ont fini par créer un tas d’atomes et de cellules qui forme qui vous êtes. Eh bien c’est comme ça que je me suis senti durant mes études techniques. J’ai tenu bon, mais franchement cette philosophie est tellement déprimante que je suis triste pour ceux qui y croient. Pour le Dr. House surtout… Où est le sens là-dedans? Si l’on peut tout comprendre, tout calculer, qu’on passe quelques années sur terre pour ensuite disparaître sans qu’il en reste rien, eh bien…. Voilà!

    Vous pensez sincèrement que plusieurs milliards d’année de création et d’évolution vers la vie consciente ont donné naissance à une histoire aussi tristement vide de sens et déprimante? Même moi, j’arrive à écrire des histoires plus intéressantes que ça! C’est dire si cette hypothèse tient la route… La seule chose qu’on peut, selon moi, déduire d’une vision si ennuyeuse de la vie consciente, c’est qu’en règle générale les scientifiques sont pas très doués pour écrire les histoires 



    Et si la vie était plus cool, colorée, magique et mystérieuse qu’on ne puisse même en rêver? Et si elle n’était pas faites que de raison et de vide de sens? Si elle était une création parfaite, combinaison de réalité, d’imaginaire et de mystères que l’on ne pourra jamais résoudre? Et si la vie était une aventure à la fois intérieure et extérieure, une aventure sans fin dont on ne peut se lasser tant elle est remplie de nouvelles choses à apprendre, de mystères à élucider et d’expériences à vivre? Et si l’aventure, si la vie était en fait pleine le sens?

    Si les scientifiques avaient raison, alors on entrouverait la preuve dans le finctionnement du cerveau qui leur permet de penser (il permet aussi aux non scientifiques de penser). Or, le cerveau est composé de deux hémisphères (gauche et droit pour donner dans l’imaginatif…) et d’une structure qui permet à ces deux hémisphères d’échanger et communiquer. L’hémisphère gauche est plutôt rationnel, décortique tout en petit morceaux et analyse chaque élément dans ses moindres détails pour résoudre les problèmes, tirer des conclusions et des lois déterministes, mais pas très fun et un peu déprimantes… Si l’on laissait tout le pouvoir à l’hémisphère gauche, l’on aurait jamais développé les arts, ni ne verrait l’intérêt de faire des enfants, ou même d’être sympathique. On vivrait comme des robots, ou pire, des imitations de Dr. House… On aurait fini ternes et aigris, incapables d’apprécier un coucher de soleil comme Darwin vers la fin de sa vie. Quel triste tableau vous ne trouvez pas?

    Heureusement! La nature nous a doté d’un hémisphère jouissant du pouvoir de globaliser la vision des choses, de créer des analogies entre des éléments qui apparemment n’ont aucune lien entre eux, mais qui en fait sont liés. Notre hémisphère droit nous permet d’apprécier l’art, l’absurde, l’humour et de donner un sens au mystère et à la vie. C’est lui qui nous transporte parfois d’émotions intenses de beauté mystique, de sentiments d’être relié à l’univers dans un tout plus que nous sommes en tant qu’individu. Cet hémisphère tend à nous libérer de l’insoutenable légèreté de l’être imposée par le cerveau gauche si strict, rationnel, borné et inflexible! Tout ça, c’est bien joli, mais sans une structure pour mettre des barrières et des limites, l’humanité n’aurait pas fait long feu non plus, se jetant de la première corniche venue pour s’éclater!

    Ah… mince, moi qui aimes les solutions simples, choisir entre une chose ou une autre, mais pas les deux, je suis confus… Donc, on a deux parties dans notre cerveau qui sont… complémentaires. Complémentaire, ça veut dire qu’on est plus grand à deux que tout seul. Si le cerveau gauche représente la raison et la science, et que le cerveau droit représente la spiritualité et l’imaginaire, alors que déduisez-vous du lien entre science et spiritualité?

    Mais alors qui se charge du rôle du corps calleux qui relier les deux hémisphères et leur permet de communiquer et d’échanger de manière constructive?? Peut-être que vous avez une idée. Moi là, je sèche et il est tard.

    Et si la vie était en fait plus que simplement une affaire de rationnel ou d’irrationnel, de réel ou d’imaginaire?

    Et si la vie était faite à la fois de réel et d’imaginaire, de rationnel et d’irrationnel, de ressenti et de pensées?

    Et si la combinaison des deux, reliée par un troisième, un médiateur, donnait naissance à quelque chose de construit, de beau, structuré tout en restant libre de vivre heureux et en harmonie?

    C’est ce à quoi m’a fait penser ce film, What the Bleep do we know?

    Comme le dit si bien William Shakespeare,

    Il y a plus de choses sur terre et dans le ciel, Horatio, qu’il n’en est rêvé dans votre philosophie.

    Bien amicalement,

    David

    (source : youwah)

     

      

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