• Scanate et la vision à distance

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    Scanate et la vision à distance 

     "la vision à distance", une capacité à « voir » psychiquement des événements, des lieux ou des informations à grande distance. Pendant les dernières années de la guerre froide, les Etats Unis et l'Union Soviétique ont  utilisés des gens hypersensibles pour situer des lieux stratégiques.

    SCANATE

    (image, vue d'artiste - projet Scanate - Les émanants)

    Le Code Scanate

    (extrait du livre : La Divine Matrice de Greg Braden)

    Pendant les dernières années de la guerre froide, les Etats Unis et l'Union Soviétique ont consacré des sommes énormes pour tenter de découvrir si la Divine Matrice qui interconnecte tout existe réellement. Spécifiquement, les supers puissances voulaient savoir s'il était possible de naviguer sur des grandes distances à travers la Matrice en utilisant la vision intérieure de l'esprit, soit un type de télépathie appelé "vision à distance".Les résultats furent étonnamment similaires à ce qui se trouve dans certains films populaires récents ; peut-être ont-ils servi de base au scénario. Ces expériences ont aussi brouillé davantage la frontière entre la réalité factuelle et la fiction.

    En 1970, Les Etats Unis ont commencé officiellement à effectuer des recherches sur la possibilité de recourir à des méthodes psychiques pour "surfer" sur la Matrice afin de voir des cibles ennemies dans des pays éloignés. C'est alors que la CIA a subventionné les premières expériences où on utilisait des gens psychiquement hypersensibles, tels des empathiques (des individus pouvant ressentir ce que ressentent les autres sans avoir besoin de signaux verbaux ou visuels) qu'on amenait à se concentrer sur des lieux secrets. On leur apprit alors à décrire avec de plus en plus de détails ce qu'ils percevaient.

    Ce projet, connu sous le nom de code SCANATE, fut l'un des précurseurs des célèbres recherches sur la vision à distance, (remove viewing) menées au Stanford Research Institute (SRI).

    Bien que , sous certains aspects, la vision à distance puisse paraître un peu "farfelue", elle repose en réalité sur de solides principes quantiques dont certains ont déjà été examinés dans ce livre. Même les experts reconnaissent que personne ne sait précisément comment fonctionne la vision à distance.

    En général, on attribue sa réussite à une idée de la physique quantique, celle qui veut que les choses, bien qu'elles aient l'air solides et séparées, soient connectées entre elles, constituant dès lors un champ universel d'énergie. 

    SCANATE

    (Image - voir à distance - Les émanants)

    Par exemple, tandis que nous tenons dans nos mains un joli coquillage, une partie énergétique de celui-ci, d'un point de vue quantique, est partout. Parce que notre coquillage existe au-delà du lieu "localisé" où nous le tenons dans nos mains, on dit qu'il est "non localisé".
    De plus en plus de scientifiques acceptent la preuve expérimentale que l'Univers, la planète et même notre corps sont non localisés. Nous sommes déjà et toujours partout. Comme l'affirme Russel Tags, même si nous sommes physiquement séparés les uns des autres, nous sommes toujours en communication instantanée. C'est ce qui rend possible la vision à distance.
    On apprit aux participants du projet SCANATE à faire des rêves éveillés ou "lucides". Dans cet état altéré, ils donnaient à leur conscience la liberté de se focaliser sur des lieux précis. Ces lieux pouvaient se situer dans une autre pièce du même édifice ou à l'autre bout du monde. En clarifiant la connexion de notre univers dans le domaine quantique, Targ précise ceci : "il n'est pas plus difficile de décrire ce qui se passe en Union Soviétique que ce qui se passe de l'autre côté de la rue ". "Les participants suivirent un entraînement de trois ans avant d'être employés pour des missions secrètes.
    Les détails des projets militaires américains sur la vision à distance, qui n'ont été rendus accessibles au public que récemment, révèlent au moins deux types de séances. Le premier, appelé vision à distance coordonné, porte sur la description faite par les voyants de ce qu"ils découvrent à partir de coordonnées géographiques précises, identifiées par la latitude et la longitude. Le second, appelé vision à distance élargie, est basé sur une série de techniques de relaxation et de méditation. Bien que les deux méthodes soient quelque peu différentes, la procédure de la vision à distance débute toujours de la même façon : les voyants entrent dans un état léger de relaxation, puisque c'est dans cet état qu'ils semblent recevoir le plus facilement des impressions sensorielles de lieux éloignés. Au cours des séances, une autre personne les guide généralement ; son rôle consiste à les inciter à regarder tel ou tel détail en particulier. En suivant une série de consignes lui permettant de discerner les impressions qui s'avèrent importantes pour la "mission" particulière qui lui a été confiée, le voyant peut décrire avec de plus en plus de précision ce qu'il voit. L'intervention du guide semble distinguer cette forme de vision à distance sous contrôle du rêve lucide qui, souvent, survient spontanément durant le sommeil.
    Les implications de tout cela sont immenses sur le plan du secret : ce fut là le début d'une ère nouvelle de l'espionnage, comportant beaucoup moins de risques pour le personnel sur le terrain...

     

    Stargate Project

    Le projet Stargate est le nom de code d'un des sous-projets du gouvernement fédéral des États-Unis afin d'investiguer la réalité et les applications potentielles, tant militaires que civiles, des phénomènes psychiques, plus particulièrement "la vision à distance", une capacité à « voir » psychiquement des évènements, des lieux ou des informations à grande distance. Ces projets ont été actifs des années 1970 à 1995, et ont suivi la recherche psychique précoce effectuée à l'Institut de recherche de Stanford (SRI), La Société américaine pour la Recherche Psychique et d'autres laboratoires de recherche psychique. En 1995, le projet a été transféré à la CIA et une évaluation rétrospective des résultats a été faite. La CIA a contracté l'American Institutes for Research pour une évaluation. Le 30 juin, avant que l'évaluation de l'AIR ne commence, la CIA a fermé le projet Stargate.

    Historique
    Malgré les origines douteuses des données sur le paranormal (rumeurs et désinformation dans le cadre de la guerre froide), la CIA et le renseignement militaire, au début des années 1970, ont décidé d'enquêter. Différents sous-programmes ont été approuvés chaque année et re-financés en conséquence. Des rapports ont été fait bi-annuellement au Sénat et la Chambre des représentants en comité restreint.

    Le projet Stargate
    Le projet Stargate a développé un ensemble de protocoles scientifiques pour l'étude de la clairvoyance et du voyage astral. L'expression «vision à distance» est apparue pour décrire cette approche plus structurée de la clairvoyance.

    Selon Joseph McMoneagle, une mission était confiée au projet Stargate après que toutes les autres méthodes ou approches de renseignement avaient échoué. À son apogée, Stargate comptait pas moins de 14 laboratoires de recherche sur la vision à distance.

    22 sujets psi, observateurs à distance, militaires ou civils fournissant des données auraient participé à ce projet. À la fermeture du projet en 1995, ce nombre aurait chuté à trois. Les sujets auraient eu raison dans 20 % des cas traités.

    Le 30 juin, la CIA a fermé le projet Stargate invoquant un manque de preuves documentées et que le programme n'avait aucune valeur pour la communauté du renseignement. Une analyse du professeur Jessica Utts a montré un effet statistiquement significatif, avec des sujets doués d'une notation de 5 % à 15 % de plus que le hasard, bien que les rapports soumis comprenaient une grande quantité d'informations non pertinentes, et quand les rapports semblaient ciblés, ils étaient au contraire de nature vague et générale.

    Ray Hyman a fait valoir que la conclusion de Utts à propos de l'ESP s'est révélée correcte, notamment dans la précognition qui est considérée comme prématurée et où les résultats n'ont pas encore été reproduits de façon indépendante.

    Time magazine a déclaré en 1995 que trois voyants travaillaient encore à plein temps avec un budget annuel de 500 000 dollars à Fort Meade, Maryland.

    Revendications du "RV" precognition
    Selon les ouvrages de deux promoteurs des phénomènes paranormaux : The Ultimate Machine Time par Joseph McMoneagle et Reading the Enemy's Mind: Inside Star Gate America's Psychic Espionage Program par Paul H. Smith, des cas confirmés d'objectifs futurs lus par les visionneurs à distance de Stargate comprennent :

    La prévision de la date du lancement d'un nouveau sous-marin qui auraient été confirmée par photo satellite à la mi-janvier 1980. Accréditant la prédiction de Paul H. Smith, McMoneagle plusieurs mois à l'avenir.

    La prédiction de la libération de Richard Queen, otage au Moyen-Orient ainsi qu'une description correcte du problème médical dont il souffrait ont conduit à accélérer sa libération. L'information a été fournie trois semaines avant la décision des preneurs d'otages.

    À la lecture de l'attaque sur la frégate l'USS Stark dans le Washington Post du 17 mai 1987, Paul H. Smith était convaincu que sa vision à distance, trois jours plus tôt avait révélé une attaque sur un navire de guerre américain, y compris l'emplacement, la méthode ainsi que le motif grâce à la précognition. Le session de "visualisation" du navire de guerre américain était d'environ 30 pages, comprenant la rédaction, des dessins de Il existe un cas civil d'usage de la vision à distance, classifié. Les notes de cette affaire ont été publiées18 et auraient donné par la suite le film Suspect Zero.

    Certains membres clés du personnel du projet
    Major général Albert Stubblebine

    Il fut un promoteur clé de la recherche en interne à Fort Meade et était convaincu de la réalité d'une grande variété de phénomènes psychiques, le conduisant à même essayer de traverser les murs. Au début des années 1980, il était responsable du renseignement de l'armée, au cours desquelles le projet de vision à distance a commencé dans l'armée . Certains commentateurs ont confondu un "Projet Jedi", qui aurait été dirigé par les forces spéciales principalement hors de Fort Bragg, avec Stargate. Stubblebine a été mis à la retraite et le nouveau commandant de INSCOM, le major-général Harry Soyster, avait la réputation d'être contre tout ce qui peut être considéré comme paranormal.

    Ingo Swann

    Ingo Swann est connu pour ses possibilité de visions à distance utilisées par le gouvernement américain. Le fonctionnement de son cerveau a été étudié par le Docteur Michael Persinger professeur de psychologie à l’Université Laurentienne du Canada : on a demanda à Swann de se servir de ses dons pour identifier des objets placés dans une pièce éloignée après l’avoir branché à un appareil EEG ; au moments ou Swann arrivait à voir ses objets, son cerveau manifestait des activités électriques cérébrales considérables dans le lobe occipital droit, partie du cerveau liée à la vue. Son lobe pariéto-occipital de l’hémisphère droit, partie du cerveau qui reçoit les stimuli sensoriels et visuels, apparaît hypertrophié sur les examens d’IRM. Le Docteur Michael Persinger a montré que le cerveau de Sean Harribance, autre sujet doué pour la vision à distance, présentait les mêmes singularités morphologiques et électriques au niveau de la région pariéto-occipitale droite sur les coupes IRM et enregistrement EEG que celles d'Ingo Svann.

    Il fut testé initialement dans la "phase UN" des expériences OOBE-Beacon "RV" à la Société américaine pour la Recherche Psychique, sous le directeur de la recherche Dr Karlis Osis.

    Un ancien OT VII scientologue, qui aurait inventé le terme de "vision à distance" comme une dérivation du protocole initialement développé par René Warcollier, ingénieur chimiste français au début du xx siècle, documenté dans le livre Mind to Mind.

    La réalisation de Swann était de se libérer du moule classique de l'expérimentation et de l'épuisement du candidat, afin d'élaborer un ensemble viable de protocoles qui mettent clairvoyance dans un cadre nommé "Coordinate Remote Viewing" (CRV).

    Dans une lettre de 1995, Ed May a écrit qu'il n'avait pas utilisé Swann pendant deux ans parce qu'il y avait des rumeurs de sa révélation quant à l'implication d'une personne hautement accréditée au SAIC, sur la vision à distance et les aliens, ETs.

    Bien que Swann était un bon récepteur, il y en eut deux qui étaient meilleurs.

    Keith Harary
    Né le 9 février 1953, testé initialement à La Société américaine pour la Recherche Psychique, sous directeur de la recherche, Karlis Osis, en tant qu'adolescent, pendant la "phase II" de l'EHC-Beacon "RV" expériences, au cours de la période SCANATE du Programme Stargate.

    Il rejoindra plus tard l'équipe VR du SRI du Stanford Research Institute, et contribua à affiner et mettre en place un autre protocole de vision à distance, pour examen et étude.

    Pat Price
    Décédé le 4 juillet 1975

    Un ancien officier de police de Burbank, CA qui a participé à un certain nombre d'expériences de vision à distance à l'époque de la guerre froide, y compris dans les programmes SCANATE et le projet Star financés par le gouvernement américain.

    Travaillant sur des cartes et des photographies qui lui étaient fournies par la CIA, Price a prétendu avoir été en mesure de récupérer des informations sur des d'installations derrière les lignes soviétiques. Il est probablement mieux connu pour ses croquis de grues et les portiques qui semblaient conformes aux photographies de renseignement de la CIA. À l'époque, ses dires ont été pris au sérieux par la CIA. En plus de sa participation dans les expériences de visualisation à distance, Price considérait que des aliens avaient créé quatre bases souterraines sur Terre. Il a donné des rapports sur ces endroits à Harold E. Puthoff, anciennement de SRI International, le chercheur scientifique principal du projet SCANATE.

    Il a travaillé quelque temps aux côtés de Ingo Swann (en).

    Joseph McMoneagle

    McMoneagle affirme qu'il avait une mémoire remarquable des événements très tôt dans son enfance. Il a grandi entouré par l'alcoolisme, les abus et la pauvreté. Enfant, il avait des visions de petits lapins qui venaient à lui, le soir, pour le consoler quand il était seul et effrayé, et a commencé à aiguiser ses capacités psychiques à son adolescence pour sa propre protection, quand il faisait du stop au bord de la route. Il s'est enrôlé pour s'enfuir. McMoneagle est devenu un expérimentateur de vision distante alors qu'il servait dans l'US Army Intelligence.

    Lyn Buchanan
    Buchanan était sergent, amené par le général Stubblebine pour deux raisons principales: premièrement, il était censé posséder des capacités extraordinaires de télékinésie et, deuxièmement grâce à son expertise en logiciels informatiques. Cela le rendait exceptionnellement qualifié pour être le gestionnaire de base de données du projet Stargate. Dans ce rôle, Buchanan a eu l'occasion de travailler avec les principaux membres de l'unité, et en possession de l'analyse statistique des données de session, il fut en mesure d'évaluer correctement l'exactitude des données obtenues en sessions. Après avoir quitté les forces, Buchanan a fondé «Problèmes> Solutions> Innovations", contracté Mel Riley pour travailler pour son entreprise, il continue à donner des cours particuliers.

    Frederick "Skip" Atwater
    Officier de l'INSCOM (United States Army Intelligence and Security Command) à Ft. Meade était le fonctionnaire chargé des opérations militaires de 1978 jusqu'à sa retraite en 1987. En 2007 Atwater a été interviewé pour TAPS Paramagazine par Dennis "DJ" Mikolay.

    Mel Riley
    Riley était un sergent de l'armée ayant pris leur retraite en 1991. Riley a été remarqué pour être capable de décrire ce qui se cachait sous des objets sur des photographies aériennes. En 1984, l'unité CRV avait seulement quelques voyants à distance formés, et Riley a été transféré à l'unité.Riley a été présenté dans le documentaire sorti en 1995 par la BBC intitulé "The Real X-Files" (les véritables X-Files). Il a raconté des expériences de vie passées comme Amérindien, et continue d'être impliqué dans la culture amérindienne.

    Paul H. Smith
    Smith est un major retraité de l'armée américaine et officier du renseignement. Il fut l'une des cinq personnes formées en tant que sujet prototype d'essai du protocole d'Ingo Swann de développement psychique CRV en 1983. À la fermeture du programme de vision à distance de l'armée au Centre Lane, Smith a été ré-assigné à l'unité Sun Streak de vision à distance de la Defense Intelligence Agency, qui devint plus tard StarGate. Il a été le principal auteur de ce qui est connu aujourd'hui comme le "CRV Manual". Son but était simplement de servir de guide et de référence pour la terminologie et il a permis de montrer au législateur curieux comment avaient été dépensés des millions de dollars. Swann a écrit à Smith lui donnant son approbation pour la rédaction d'un manuel.

    Smith a publié des articles sur la vision à distance dans UFO Magazine, et sur la radiesthésie et la vision à distance dans The American Dowser, la revue trimestrielle de la Société américaine des radiesthésistes.

    Son livre Reading the Enemy's Mind: Inside Star Gate: America's Psychic Espionage programme a été le livre bonus du Reader's Digest de mars 2006 comme The Most Secret Agent (l'agent le plus secret).

    Dans son livre, Smith raconte au lecteur qu'il y a ceux qui peuvent plier des cuillères avec leur esprit, et affirme qu'il a consulté à distance l'avenir, qu'il s'est bilocalisé, qu'il a quelques doutes quant à la place des souvenirs extraordinaires de ses collègues voyants à distance, qu'il montre qu'il croit dans les enseignements d'Ingo Swann, son honnêteté et sa version des événements, et soutient le potentiel militaire de la vision à distance. Smith accuse la peur des bureaucrates de la prise de risque, les données sélectives et les sceptiques à l'esprit étroit à la clôture de StarGate.

    Ed Dames
    Dames a été l'un des cinq premiers élèves de l'armée formé par Ingo Swann en phase 3 : vision à distance coordonnée.

    Comme le rôle de Dames destiné à être tant surveillant de session qu'analyste en aide à Fred Atwater plutôt que visionneur à distance, Dames reçut aucune autre formation officielle en vision à distance.

    Après son affectation à l'unité de vision à distance, fin janvier 1986, il a été utilisé pour «diriger» les visionneur à distance (en tant que moniteur) et fournir une formation et des séances de pratique pour le personnel visionneur.

    Il s'est rapidement forgé la réputation de pousser le CRV à l'extrême, avec des sessions ayant pour cible Atlantis, Mars, les OVNIS, et les aliens.

    Il a été un invité plus de 30 fois à l'émission de radio Coast to Coast AM.

    David Morehouse
    David Morehouse est entré dans l'unité de vision à distance du DIA en 1987. En dépit d'être désigné par ses supérieurs comme "destiné à porter l'étoile," il donne sa démission en 1995 après sa décision d'écrire Psychic Warrior, un livre dans lequel il détaille ses expériences de vision à distance dans le projet Stargate. Il est directeur des productions de David Morehouse, et sa compagnie a formé 15 000 civils aux technique de la vision à distance.

    (source : wikipedia)

    La vision à distance

    La vision à distance un type hypothétique de perception, non consensuel, utilisé lors de protocoles de parapsychologie. Elle a été conçue et utilisée afin d'étudier les perceptions extra-sensorielles et est utilisée dans de nombreux projets applicatifs, les résultats restent cependant controversés. Cette expression est une traduction du terme anglais « remote viewing ».

    Définition et protocole
    La vision à distance est un moyen d’obtention d’informations, inaccessibles par la perception directe des cinq sens. Il met en œuvre les capacités psychiques.

    Le terme définit une discipline issue de la recherche scientifique en parapsychologie, menée dès les années 1970 dans les laboratoires du PEAR, de la SRI et de la Mobius Society. Cette discipline se pratique ainsi dans le cadre d’un protocole scientifique, qui doit nécessairement respecter les conditions suivantes :

    Ciblage
    Définir une problématique précise (un lieu, un objet, une personne, une question).

    Travail en aveugle
    Travailler dans l’ignorance du résultat attendu et des données connues par le commanditaire du projet, sans contact direct avec lui. Cela implique de travailler en dehors de toute communication non verbale (réactions dans l’attitude, la gestuelle, les émotions du commanditaire). De manière générale, minimiser les informations données au viewer permet de s’assurer que ses descriptions correspondent véritablement à une perception psychique.

    Analyse
    Discriminer et traiter les informations obtenues afin de les objectiver au mieux et d'en tirer parti.

    Apprentissage
    Les recherches sur le Remote Viewing ont montré que tout un chacun possède les capacités permettant son utilisation et qu'elles peuvent être développées par l'apprentissage. Le Remote Viewing est avant tout une technique, elle est donc transmissible, peut s'acquérir par apprentissage, et nécessite un entraînement régulier pour garder et améliorer les performances de son pratiquant. Les plus grands viewers, tels que Joseph McMoneagle, possédant aujourd'hui des facultés hors normes, se sont d'ailleurs formés pendant des années et pratiquent régulièrement.

    Historique
    Le remote viewing (RV) n’est pas apparu du jour au lendemain. Nous pouvons déjà en trouver les traces il y a plusieurs milliers d’années, chez les Grecs anciens et au-delà.[réf. nécessaire] Les précurseurs les plus récents du RV remontent aux années 1930, lors des expérimentations de clairvoyance effectuées sous le contrôle de scientifiques tel que J.B. Rhine.[réf. nécessaire] Les recherches sur la télépathie et le « transfert de pensée » menées par Upton Sinclair (voir son livre Mental Radio) et René Warcollier (Mind to Mind), de même que les enquêtes sur les états de « sorties hors du corps », contribuèrent aussi à des développements qui auraient pu donner naissance au Remote Viewing.

    À la fin des années 1960 et au début des années 1970, des expériences sur les « sorties hors du corps » ont été menées à New York par des chercheurs de l’« American Society for Psychical Research ». Un des « sujets » de ces expériences fut Ingo Swann, un artiste et un étudiant du paranormal, venant du Colorado et s’étant depuis longtemps installé à New York. Fatigué des protocoles standard de la recherche, Swann suggéra un certain nombre de modifications et d'améliorations aux expériences, ce qui aurait permis une série de succès lors de tentatives pour décrire mentalement la météo présente dans différentes villes des États-Unis. Une fois faites les descriptions d’Ingo, les conditions météorologiques des villes étaient vérifiées par téléphone auprès des stations météo locales ou de toute autre source fiable.

    Ces expériences montrèrent que quelque chose d'inhabituel, hors de la compréhension communément admise, était impliqué dans ces « visions à distance » de lieux et d’objets inaccessibles à la perception directe. Ces résultats surprenants suscitèrent de nouvelles recherches.

    En 1972, le Dr Hal Puthoff, physicien au « SRI-International », un institut californien de recherche s’étant dissocié de l'université Stanford, exprima à un chercheur de New York son intérêt pour les expériences qu’il menait sur une forme de communication non conventionnelle. Ce chercheur new-yorkais étant une connaissance de Swann, cela conduisit tout naturellement les deux hommes à travailler ensemble pour réaliser une expérience qui attira finalement l'attention et le financement de la CIA (« Central Intelligence Agency »). Le physicien Russell Targ rejoignit bientôt Swann et Puthoff au SRI, formant ainsi avec eux le noyau d'une équipe qui analysa et affina la compréhension de ce qui allait devenir et être connu sous le nom de remote viewing. Sur les deux décennies suivantes, la plupart des recherches sur le « RV » furent financées par le gouvernement et menées en secret. Il y eut tout de même quelques financements en provenance de sources moins « secrètes », et une quantité limitée d'informations non classifiées furent publiées.

    Au milieu des années 1970 le gouvernement transféra de la CIA vers la DIA (Defense Intelligence Agency) le programme de RV, ainsi d’ailleurs que d’autres organisations militaires. Les expériences et les recherches ultérieures explorèrent les contours de ce que pouvait être le RV et essayèrent d'améliorer la qualité et la cohérence des résultats.

    En 1978, l'armée américaine créa une unité spécialisée dans l’utilisation du RV pour récolter des renseignements sur les puissances adverses. Ce programme fut parrainé par l'armée jusqu'en 1986, date à laquelle les branches d’opération et de recherche du programme gouvernemental furent réunies sous la direction de la DIA. Aux environs de 1991 la DIA rebaptisa le programme « Star Gate ».

    À ce moment-là, la partie recherche du programme lui-même fut transférée du SRI au « Science Applications International Corporation » (SAIC), et fut dirigée par le Dr. Edwin Mai, qui avait remplacé Hal Puthoff en 1985, parti assumer la direction de « l'Institut of Advanced Studies » à Austin, TX.

    Parallèlement au programme gouvernemental, des chercheurs civils explorèrent les phénomènes liés au RV. Certaines de ces recherches furent des répliques des expériences du SRI, tandis que d'autres suivirent des pistes de recherches complémentaires. Les plus connues de ces dernières furent le Ganzfzeld de Charles Honorton, et les expériences de « remote perception » menées au PEAR (Princeton Engineering Anomalies Research laboratory). Ainsi des applications civiles du RV furent étudiées.

    En 1995, une loi du Congrès transféra à nouveau la responsabilité du programme « Star Gate » de la DIA vers la CIA. À l’automne, cette dernière déclassifia certaines parties du programme et publia un rapport controversé[réf. nécessaire] qui cherchait à démontrer que le RV n'était pas un outil pertinent pour la collecte de renseignements. À la publication de ce document, la CIA avait déjà mis fin au programme de RV.

    Les années qui suivirent l’arrêt du programme gouvernemental, un certain nombre de personnes qui y furent précédemment associés publièrent des livres, donnèrent des interviews aux médias, et/ou proposèrent des formations sur l’apprentissage et la méthodologie du RV.

    Exploitation commerciale
    La vision à distance est exploitée commercialement par la société IRIS Intuition Consulting. Afin de permettre une recherche scientifique sur le sol français, certains des fondateurs d'IRIS-ic ont créé en 2009 l'association de loi 1901 à but non lucratif IRIS - Psi & Applications. IRIS-PA mène principalement des travaux en archéologie.

    Accueil par la communauté scientifique
    Une série d'études scientifiques de visualisation à distance a été menée. Les expériences les plus anciennes, moins sophistiquées, ont produit des résultats positifs mais leurs défauts conceptuels les ont invalidés. Aucun des expériences les plus récentes n'ont montré des résultats positifs lorsqu'ils sont réalisés dans des conditions strictement contrôlées. Ce défaut d'expériences réussies a conduit la communauté scientifique dominante à rejeter la vision à distance, sur la base de l'absence de preuves, l'absence d'une théorie qui expliquerait la visualisation à distance, et le manque de techniques expérimentales qui peuvent fournir des résultats fiables positifs.

    Les journalistes scientifiques Gary Bennett, Martin Gardner, Michael Shermer et le professeur en neurologie Terence Hines décrivent le sujet de la vision à distance en termes de pseudoscience.

    Selon le psychologue Ray Hyman, même si les résultats des expériences de vision à distance étaient reproduits dans des conditions spécifiques, ils ne seraient toujours pas une démonstration concluante de l'existence d'un fonctionnement psychique. Hyman attribue ce phénomène à la confiance à l'égard d'un effet pernicieux : les revendications sur la perception extra-sensorielle sont basées sur des résultats d'expériences qui ne sont pas expliquées par des moyens normaux. Pour Hyman, les expériences en parapsychologie manquent d'une théorie positive qui balise ce qu'il faut contrôler et ce qu'il faut ignorer. Ray Hyman dit aussi que la quantité et la qualité des expériences sur la perception à distance sont beaucoup trop faible pour convaincre la communauté scientifique d'«abandonner ses idées fondamentales sur la causalité, le temps, et d'autres principes», puisque ces résultats n'ont pas encore été répliquées avec succès sous un examen minutieux.

    Martin Gardner reproche que le chercheur fondateur Harold Puthoff était un scientologue actif avant ses travaux à l'Université de Stanford, et que cet état de fait a influencé ses recherches aux Stanford Research Institute. In 1970, l'Eglise de Scientologie a publié une lettre notariée qui avait été écrit par Puthoff alors qu'il menait des recherches sur la vision à distance à l'Université de Stanford. Dans cette lettre, Puthoff dit : «Bien que les critiques qui observe le système de la scientologie de l'extérieur peuvent avoir l'impression que la scientologie n'est qu'un projet quasi-éducatif et quasi religieux parmi d'autres, c'est en fait un système très sophistiqué et hautement technologique qui se rapproche davantage de la planification d'entreprise moderne et de la technologie appliquée.»1 Among some of the ideas that Puthoff supported regarding remote viewing was the claim in the book Occult Chemistry that two followers of Madame Blavatsky, founder of theosophy, were able to remote-view the inner structure of atoms.

    Diverses organisations sceptiques nt mené des expériences pour la visualisation à distance et d'autres capacités paranormales présumés, sans résultats positifs dans des conditions bien contrôlées.

    Signaux sensoriels
    Les psychologues David Marks et Richard Kammann ont tenté de reproduire les expériences de vision à distance de Russell Targ et Harold Puthoff qui ont été menées dans les années 1970 au Stanford Research Institute. Dans une série de trente-cinq études, ils ont été incapables de reproduire les résultats d'une enquête selon la procédure des expériences originales. Marks and Kammann ont découvert que les notes données aux juges de Targ et les expériences de Puthoff contenaient des indications sur l'ordre selon lequel elles ont été réalisés, comme se référant à deux cibles d'hier, ou il y avait la date de la session écrite en haut de la page. Ils ont conclu que ces indices étaient la raison de taux de succès élevés de l'expérience. Selon Terence Hines:

    « L'examen des quelques transcriptions exactes publiées par Targ et Puthoff montrent que seulement ces indications étaient présents. Pour savoir si les transcriptions inédites contenaient des repères, Marks et Kammann ont écrit à Targ et Puthoff pour demander des copies. C'est presque du jamais vu pour un scientifique de refuser de fournir ses données pour examen indépendant quand on les lui demande, mais Targ et Puthoff ont refusé constamment d'autoriser Marks et Kammann de voir les copies des relevés de notes. Marks et Kammann ont été cependant en mesure d'obtenir des copies des relevés de notes du juge qui les a utilisés. Les transcriptions regorgeaient d'indices. »

    Thomas Gilovich a écrit :

    « La plupart du matériel dans les transcriptions se compose des tentatives honnêtes par les personnes qui perçoivent pour décrire leurs impressions. Cependant, les relevés de notes contiennent également des matières étrangères considérable qui pourrait aider un évaluateur en les jumelant aux bonnes cibles. En particulier, il y avait de nombreuses références à des dates, heures et lieux déjà visités qui permettrait au sujet de placer les transcriptions dans le bon ordre ... Étonnamment, les évaluateurs des expériences Targ-Puthoff ont reçu une liste de sites cibles dans l'ordree exacte dans lequel ils ont été utilisés dans les tests! »

    Il a été révélé que les sujets ont pu correspondre les transcriptions pour les emplacements corrects en utilisant uniquement les indices fournis. Lorsque ces indices ont été éliminés, les résultats sont tombés à un niveau issu du hasard. Marks a pu atteindre 100 pour cent d'exactitude sans visiter l'un des sites lui-même, mais en utilisant des indices. James Randi a écrit des essais contrôlés par plusieurs autres chercheurs, éliminant plusieurs sources d'indication et preuve extrinsèque présente dans les essais initiaux, des résultats négatifs. Les étudiants ont également pu résoudre les emplacements de Puthoff et Targ des indices qui avait par inadvertance été inclus dans les transcriptions.

    Marks and Kamman concluent: « Tant que la vision à distance n'est pas confirmée dans des conditions qui empêchent le repérage sensoriel les conclusions de Targ et Puthoff restent une hypothèse sans fondement. »

    (source : wikipedia)

     

      

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