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Corsenetinfos.fr 23/07/14 - Un requin bleu sur une plage de Corse
Alerte au Requin à Biarritz
Comme nous vous l’annoncions hier, le gros poisson aperçu à Biarritz dimanche 18 avril 2010 vers 18 heures est selon toute vraisemblance un requin. Reste à savoir de quelle espèce…
D’après les témoins ayant assisté à la scène, le requin en question avait une taille d’environ 3 mètres. Les conditions climatiques exceptionnelles sur la Côte Basque ont permis d’apercevoir le requin dans les eaux transparentes du spot de la Côte des Basques.
Du fait de l’absence de houle depuis plusieurs semaines, du peu de précipitations et des vents faibles, l’eau est très claire à Biarritz en ce moment (je n’avais jamais vu l’eau aussi limpide depuis que je surfe…). Sans cela, le requin serait probablement passé inaperçu aux yeux des nombreux promeneurs du week-end dernier.
Plusieurs témoignages sont venus enrichir les premières photos du requin à Biarritz : Selon Cédric Maumont du site Surfingulls.com, le requin aurait pu être attiré par la présence d’un banc de poissons avec de nombreux oiseaux qui plongeaient à proximité ce jour-là.
Reynald Artaud de meteopassion.com était sur les lieux et a pu prendre quelques photos du requin de plus près comme celle-ci. Le requin nageait à proximité de la Villa Belza et a laissé dépasser son aileron.
On attend maintenant que des spécialistes se prononcent sur l’espèce de ce requin. Le Musée de la Mer de Biarritz a été sollicité pour répondre à cette question. J’envoie moi-même une demande au Docteur Géry Van Grevelynghe, requinologue qui était déjà intervenu sur Surf Prevention. S’agit-il d’un requin peau bleue (pouvant être à l’origine d’attaques sur l’homme) ou d’une espèce potentiellement plus dangereuse ?
Mon avis personnel sur le sujet ? D’un côté, il est rassurant de voir qu’il y a encore des gros poissons à Biarritz, où on pêchait jadis la baleine…
D’un autre côté, il est important d’être totalement rassuré quant au requin en cause et à son innocuité à une période de l’année où les cours de surf reprennent et où il y a de plus en plus de monde dans l’eau. Par chance, le requin est passé un jour où il n’y avait pas de vagues et donc pas de surfeurs dans l’eau. J’attends quand même d’être complètement rassuré sur la non-dangerosité du requin pour retourner ramer au large de Biarritz avec mon stand-up paddle board…
Selon La Voix du Nord, un requin pèlerin a été aperçu mercredi dans la zone de bain de la plage de Wissant dans le Pas-de-Calais. Les sauveteurs qui ont aperçu l'aileron ont immédiatement fait évacuer les baigneurs.
C'est une sacrée frayeur qu'ont eue mercredi les vacanciers sur la plage de Wissant dans le Pas-de-Calais, révèle le quotidien La Voix du Nord. Alors qu'ils surveillaient la zone de bain, les sauveteurs ont aperçu une masse sombre se déplacer dans les eaux. S'emparant de jumelles, ils ont alors remarqué la présence d'un "aileron arrondi" et ont réagi au quart de tour en hissant le drapeau rouge et en forçant les baigneurs à sortir de l'eau à coups de sifflet. David Rousselet, le chef de poste raconte : "En regardant la surface de l'eau, j'ai vu un aileron arrondi. Je me suis dit : 'Ça, ce n'est pas un phoque ! Au début, je ne savais pas ce que c'était, donc j'ai préféré faire évacuer l'eau". Selon les spécialistes, il s'agirait en fait d'un requin pèlerin, une espèce inoffensive mais qui peut atteindre plus d'une dizaine de mètres et peser plusieurs tonnes. Toutefois, le spécimen observé ne mesurait probablement pas plus de 3 mètres de long, d'après les sauveteurs.
Vendredi, ces derniers ont de nouveau scruté l'eau et n'ont pas trouvé trace de l'animal. Le drapeau rouge a donc été abaissé et les vacanciers ont pu retourner à l'eau.
Arcachon (33) : un requin dans la zone de baignade
La semaine dernière, un requin peau bleue d'environ 1,50 mètres a nagé dans la zone de baignade de la plage de Pereire
"Il butait constamment contre le bord de la plage", se souvient un témoin.
Mais ne paniquez pas, il est reparti ! D'accord, mais il est venu. Le vendredi 8 juillet, un requin peau bleue d'environ 1,50 mètre s'est pointé aux alentours de 18 heures dans la zone de baignade de la plage de Pereire, à Arcachon. Voilà comment les choses se sont déroulées. C'est Laurent Orban, le surveillant de baignade de la Société nationale de sauvetage en mer (Snsm) affecté à Pereire, qui raconte. « Il est venu s'échouer sur la plage. La journée avait été très calme. Nous étions sur le banc de sable de Pereire. Et puis des gens sont venus nous voir en nous disant qu'ils avaient vu un requin. Bon, on n'y croyait pas vraiment, mais des gens sont alors sortis de l'eau en se précipitant. »
« Il a compris et il est reparti »
Les deux sauveteurs ont couru et ont vu : « Y avait bien un requin. Tout bleu gris. Il traînait à cinq ou six mètres du bord, dans très peu d'eau et dans la zone de bain. On a vite hissé le drapeau rouge et fait sortir tout le monde. » La procédure habituelle en ces circonstances si inhabituelles.
Très bien, mais après, que faire ? Aller chercher le lieutenant Brody des « Dents de la mer » ? Non, il fallait le repousser au large. D'accord, mais comment ? « Il tournait en rond dans l'eau, il allait super vite et on n'arrivait pas à le suivre. Mais il butait constamment contre le bord de la plage. » Du coup, trois sauveteurs l'ont repoussé avec leurs palmes (« On n'allait quand même pas mettre la main ! »). « Finalement, il a dû comprendre et il est reparti, se souvient Laurent Orban. Mais ça a bien duré une demi-heure. » Les sauveteurs l'ont regardé s'éloigner, ont attendu un peu mais le requin n'est pas revenu. Et s'il a réapparu depuis, de toute façon personne ne l'a vu, parce que personne ne mettait les pieds à la plage. Personne à part le vent et la pluie bien sûr… Forcément, aujourd'hui, des questions se posent.
Des requins chez nous ?
Évidemment, plein de requins même. rappelons quelques souvenirs. Le 13 juillet 2006, sur la plage centrale de Soulac, un peau bleue d'environ 2,50 mètres s'était approché à moins de 2 mètres d'un groupe de surfeurs, pour ensuite prendre la direction du sud. Voilà qui n'étonnera pas l'habitué de la criée d'Arcachon : « On pêche à côté des passes des requins hâ, des touys comme on dit ici, confirmait l'an dernier Yves Herszfeld, le directeur de la criée.
Ces squales peuvent atteindre deux mètres de longueur quand même. On en croise même à l'intérieur du Bassin. On voit aussi des peaux bleues plutôt à l'extérieur du Bassin. Ils peuvent peser 200 kg. Mais ces deux espèces sont totalement inoffensives. Il y a aussi le requin-taupe, dont la pêche est maintenant interdite. Mais on en a vendu pas mal à une époque. Les requins taupes sont impressionnants parce qu'ils ont vraiment la vraie forme du squale. » D'ailleurs, le bateau l'Embellie, basé au Ferret, propose des sessions de pêche au requin. Reste qu'Yves Herszfeld a un souvenir un rien plus angoissant : « Entre 1990 et 1995, un requin-marteau de plus de 200 kg avait été pêché par chez nous. » Montons d'un cran dans la peur. En juillet 2007, un requin-tigre a été pêché au large de Fouras, en Charente-Maritime. Mieux, un requin blanc de 2,10 mètres a été remonté le 24 mai 1977 au large de l'île d'Aix, toujours en Charente-Maritime. Un grand blanc a même été vu à la Rochelle en… 1821. Bon, ça n'arrive pas tous les jours, même pas tous les ans. Vous pouvez nager en paix.
Les courants et la température de l'eau font qu'ils s'aventurent de plus en plus près des côtes
Ce sont précisément 47 espèces de requins qui sont présentes en Méditerranée dont le requin blanc, le requin pélerin ou le requin taureau. Là comme ailleurs, ils sont menacés par une pêche intensive.
On aurait pu, comme certains de nos confrères récemment, croire à une "galéjade". Certes il n'était pas blanc, ni marteau, ni pèlerin, ni à peau bleue... mais il était "mako", pesait près de 400 kg, mesurait plus de 3 mètres et a été pêché il y a trois semaines environ, à la palangre, à 30 milles des côtes, soit 54 km.
Ce requin, nous l'avons vu de nos yeux vu mais seulement en photo, immortalisé auprès d'un mareyeur de Saumaty qui a acheté la bête. Laquelle a été débitée en trois beaux morceaux et revendue à des poissonniers de la région. Il faut nous croire sur parole car le propriétaire du cliché a refusé de nous le céder, tout comme il a tenu à témoigner dans l'anonymat.
"Les pêcheurs ont, de tout temps, ramené des requins mais depuis quatre ou cinq ans, la fréquence est plus régulière. Ce sont surtout des requins taupe à peau bleue et des requins mako. Ce que je constate, c'est qu'ils sont de plus en plus gros", affirme-t-il. Pas de panique, ce n'est pas dans la rade de Marseille que se jouera un nouvel épisode des Dents de la mer car le requin mako ne se nourrit pas de chair humaine comme l'affirme le Pr Nardo Vicente, responsable scientifique de l'institut océanographique Paul-Ricard.
"Depuis le XVIIe siècle, les attaques recensées sont rarissimes. Tant qu'il a de la nourriture, le requin n'est pas agressif. Par contre, il faut faire preuve de prudence au large, il peut y avoir danger lorsque les plaisanciers se mettent à l'eau et se font remorquer par une embarcation." En règle générale le requin, aussi gros soit-il, se nourrit de grands calmars, de thons ou de maquereaux ou suit les navires qui jettent de la nourriture en mer.
On compte aujourd'hui quelque 470 espèces de requins dans le monde, elles sont une cinquantaine en Méditerranée dont le requin blanc qui peut atteindre 8 mètres de long ou le requin pèlerin qui peut aller jusqu'à 15 mètres. L'espèce la plus connue se trouve fréquemment sur l'étal des poissonniers, c'est la roussette plus communément baptisée saumonette.
Si les requins se rapprochent des côtes, c'est à cause des changements de températures et de courants aquatiques. Dans la nuit de jeudi à vendredi, un nouveau requin mako s'est pris à l'hameçon d'un pêcheur. Lui qui peut nager à une vitesse de pointe pouvant atteindre 75 km/h, a terminé sa course dans un hypermarché de Plan-de-Campagne. Une bien triste fin !
Par Bernadette Spagnoli ( bspagnoli@laprovence-presse.fr )
Les requins multiplient les apparitions
le long des côtes (ile de la Réunion) mardi 25 janvier 2011 à 06:06
En l’espace de quelques semaines seulement, ce sont pas moins de quatre requinsqui se sont aventurés aux abords des plages les plus prisées de l’île. Ce phénomène serait dû au climat actuel ainsi qu’à la forte houle qui balaye les côtes depuis plusieurs jours.
Quatre squales ont été observés à proximité des plages de l’île et cela, en à peine un mois (cf. "Alerte au requin dans le lagon de Saint Pierre"). Ce chiffre, qui est certes important correspond pourtant aux moyennes relevées durant l’été austral. En effet, bien que présents toute l’année dans les eaux réunionnaises, les requins se rapprochent généralement des côtes dès le mois de décembre. L’eau plus chaude et la saisonnalité de l’été austral expliquent la présence des prédateurs à quelques mètres des plages de l’île. La houle, particulièrement importante ces derniers jours, constitue elle aussi une explication de la présence en nombre de squales, non loin des sites de baignade.
Enfin, on note que la pluie a permis le passage dans le lagon de certains individus, comme ce fut le cas à Manapany, il y a quelques jours. Pour rappel, un requin d’un mètre avait été aperçu dans un bassin très fréquenté, avant d’être harponné. Si la vue d’un tel animal peut effrayer, il faut savoir que dans de nombreux cas, les requins ne viennent pas pour chasser. Les individus présents aux abords des plages peuvent être des femelles venues mettre bas ou encore des jeunes squales emportés par la houle et piégés à l’intérieur de la barrière de corail.
De la même façon, sur les quarante espèces de requinsqui peuplent la zone, seules cinq s’avèrent dangereuses pour l’homme. Les accidents qui ont pu se produire ces dernières années rappellent la nécessité pour les baigneurs d’adopter un comportement responsable durant la baignade. Ainsi, afin d’éviter tout accident, il est recommandé aux nageurs de ne pas se mettre à l’eau lorsque les conditions climatiques sont propices aux attaques de requin. Ne pas s’engager dans une eau trouble serait la première mesure de précaution à appliquer. D’autre part, les maitres-nageurs sauveteurs qui assurent au quotidien la surveillance des plages de l’île, conseillent aux baigneurs de ne pas se mettre à l’eau les jours qui suivent les fortes précipitations, et d’éviter la baignade aux heures tardives. Depuis 1980, les autorités ont comptabilisé en moyenne un accident par an. Ces chiffres montrent que les mesures de précaution doivent être respectées pour éviter un drame. Il y a quelques années, un jeune homme avait perdu une jambe, à la suite d’une attaque de requin, tandis qu’il surfait au niveau de la Pointe du Diable, à Saint-Pierre.
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