• Alice Ann Bailey

    Personnages étonnants

    Alice Ann Bailey

    (source de la photo : Artisan du temple)

    Alice Ann Bailey (A.A.B)

    Elle est née en 1880 à Manchester en Angleterre, dans une famille aisée.
    Elle a un premier contact avec son propre Maître, le Maître K.H. (Kuthumi) à l'âge de 15 ans. Lors d'un voyage en Inde, elle fait la connaissance d'un pasteur avec lequel elle se marie plus tard aux Etats Unis et a trois filles. Son mari se révèle progressivement caractériel et même brutal. Elle doit s'en séparer et découvre alors des conditions matérielles très difficiles, devant travailler dans une usine de boîtes de sardines.
    Elle rencontre Foster Bailey en 1919 avec lequel elle se remarie et mène une vie stable. Elle est contactée par le Maître D.K. pour le travail important décrit ci-après. Elle a une activité dans l'ashram de son propre Maître et fait de nombreux voyages et conférences.
    Elle s'éteint en 1949 quelques temps après avoir terminé la mise en forme et la diffusion de l'oeuvre du Maître D.K.

    Comment l'oeuvre a été transmise

    Le détail de la prise de contact et le processus de transmission par télépathie supérieure a été décrit de manière détaillée et sans équivoque par Alice Bailey elle-même dans son "Autobiographie inachevée". Alice Bailey indique qu'elle avait été contactée par son propre Maître (pas le Maître D.K. mais le maître K.H.) lorsqu'elle avait quinze ans, en 1897:
    J'étais assise à lire dans le salon. La porte s'ouvrit et entra un homme de grande taille, vêtu à l'européenne, (vêtements très bien coupés, je m'en souviens), mais avec un turban sur la tête. Il s'avança et s'assit à mes côtés. J'étais si pétrifiée par la vue du turban que je ne pouvais sortir un son ni demander ce qu'il faisait là. Alors il commença à parler. Il me dit qu'il était prévu un travail que je pourrais faire dans le monde, mais que cela demanderait que je change considérablement mes dispositions; je devais cesser d'être une petite fille aussi déplaisante et je devais essayer d'obtenir un certain degré de maîtrise de moi-même. Ma future utilité pour lui et pour le monde dépendait de ma capacité à me prendre en main et d'opérer un changement. Il me dit que si je pouvais obtenir une réelle maîtrise de moi-même, on pourrait me faire confiance et qu'alors je voyagerais par le monde entier et verrais beaucoup de pays, "accomplissant le travail de votre Maître tout le temps". Ces mots ont résonné à mes oreilles sans cesse depuis lors. Il souligna que cela dépendait entièrement de moi et de ce que je pourrais et voudrais faire immédiatement. Il ajouta qu'il prendrait contact avec moi à des intervalles de quelques années.

    Elle devait découvrir en 1918 seulement l'identité du Maître K.H. en voyant son portrait à la Société théosophique.

    Le 19 novembre 1919, elle est contactée cette fois-ci par le Maître D.K. ; voici ce qu'elle dit:
    [...]J'entendis une voix qui disait: "Il y a des livres qu'on désire voir écrire pour le public. Vous pouvez les écrire; voulez-vous le faire?" Sans un instant d'hésitation, je dis: "Certainement pas. Je ne suis pas une de ces damnées psychiques et je ne veux être entraînée à rien de ce genre"
    . J'étais sidérée de m'entendre moi-même parler à haute voix. La voix poursuivit, disant que les gens sages ne profèrent pas de jugements hâtifs, que j'avais un don particulier pour la télépathie supérieure et que ce qui m'était demandé ne revêtait aucun aspect de psychisme inférieur. Je répliquais que peu m'importait, que je ne m'intérressais à aucun travail de nature psychique.

    La personne invisible qui me parlait si clairement et si directement dit alors qu'elle me donnait le temps de réfléchir, qu'elle n'attendait pas ma réponse maintenant, qu'elle reviendrait dans trois semaines exactement pour savoir ce que j'avais décidé.
    [...] Je n'y pensai jamais, mais bien sûr, à la fin des trois semaines, j'entendis de nouveau la voix un soir, tandis que j'étais assise dans mon salon après avoir envoyé les enfants au lit.
    De nouveau, je refusais, mais celui qui parlait me pria de reconsidérer la chose pendant deux semaines et de voir alors ce que je pouvais faire.
    Cette fois, je me sentais curieuse, mais pas le moins du monde convaincue. Je voulais bien essayer pendant deux semaines ou un mois et décider ensuite de ce que je ressentais à ce sujet. Ce fut pendant ces quelques semaines que je reçus les premiers chapitres de "Initiation Humaine et Solaire".

    Alice Bailey a décrit parfaitement le mécanisme de la transmission:

    [...] Je garde le plein contrôle de tous mes moyens de perception et il n'y a rien d'automatique dans ce que je fais. Simplement j'écoute et j'écris les mots que j'entends; j'enregistre les pensées qui sont déposées, une à une, dans mon cerveau. Je ne fais aucun changement entre ce que je donne au public et ce qui m'a été donné, si ce n'est que j'adoucis l'Anglais et que je remplace un mot peu usité par un autre plus clair, prenant toujours soin de conserver le sens tel qu'il est donné. Je n'ai jamais rien changé à ce que le Tibétain m'a donné. Si je l'avais fait, ne serait-ce qu'une fois, Il ne m'aurait plus rien dicté. Je veux que cela soit très clair. Je ne comprends pas toujours ce qui est donné. Je n'y adhère pas toujours. Mais je transmets tout honnêtement et, alors, je découvre que cela a un sens et évoque une réponse intuitive.
    Partout, ce travail du Tibétain a grandement intrigué les gens et les psychologues. Ils contestent ce qui est la cause du phénomène et ils déduisent que ce que j'écris provient probablement de mon subconscient.

    Selon Jung, m'a-t-on dit, le Tibétain est mon soi supérieur personnifié et A. A. Bailey en est le soi inférieur. Un de ces jours (si j'ai jamais le plaisir de le rencontrer) je lui demanderai comment mon soi supérieur personnalisé peut m'envoyer des colis de divers endroits de l'Inde, car c'est ce qu'il a fait."

    Après un mois, craignant de tomber malade et de laisser seuls ses trois enfants, elle refuse de poursuivre. Le Tibétain lui conseille d'entrer en contact avec le Maître K H. qui la rassure et lui dit qu'elle n'est pas en danger ni physiquement ni mentalement, qu'elle a là l'opportunité de faire un travail de grande valeur, et qu'il n'a pas l'intention de la transférer dans l'ashram du Maître D.K. Le travail reprend donc.

       

    Alice Bailey donne encore des précisions sur le mode de transmission :
    Au début de mon travail pour le Tibétain, je devais écrire à des heures régulières et c'était une dictée claire et précise. C'était donné mot à mot, de telle sorte que je puisse affirmer qu'indubitablement j'entendais une voix. On peut donc dire que j'ai commencé par une technique de claire audience : mais très vite je découvris que comme nos pensées étaient en harmonie, cette technique n'était pas nécessaire et que, si je me concentrais assez, si mon attention était concentrée adéquatement, je pouvais enregistrer et écrire les pensées du Tibétain qu'il exprimait et formulait soigneusement telles qu'il les introduisait dans mon mental. Ceci exige que soit atteint et conservé un point d'attention intense et concentré.

    C'est presque semblable à la capacité que l'étudiant avancé en méditation peut démontrer pour maintenir son point extrême d'attention spirituelle au degré le plus élevé possible. Cela peut être fatiguant dans les premiers temps, quand on essaie probablement trop fort de bien faire, mais après c'est sans effort, et le résultat est la clarté de la pensée et la stimulation qui a un bon effet physique.
    Aujourd'hui, comme résultat de vingt-sept ans de travail avec le Tibétain, je peux entrer en relation télépathique avec lui sans la moindre difficulté. Je peux et dois préserver mon intégrité mentale tout le temps; je peux toujours discuter avec lui s'il me semble en tant qu'Occidentale que j'en sais plus que lui sur certains points de présentation.

    Quand nous avons une discussion sur quelque donnée, invariablement, j'écris comme Il veut que le texte soit écrit, bien qu'il soit capable de le modifier après en avoir parlé avec moi. S'il ne change pas sa rédaction, ni son point de vue, je ne change pas ce qu'il a dit.
    Après tout, ces livres sont les siens, non les miens et, fondamentalement, la responsabilité est sienne. Il ne me passe aucune erreur et Il surveille la version finale avec grand soin. Il n'est pas seulement question de prendre sous sa dictée et ensuite de lui soumettre le texte, après l'avoir tapé. Il est question de sa supervision attentive sur la version finale. Je le mentionne avec force, car beaucoup de gens, quand le Tibétain dit quelque chose qui ne leur convient pas personnellement, sont capables de considérer ce point de désaccord comme étant dû à une interpolation de ma part. Cela n'est jamais arrivé, même si je ne suis pas toujours d'accord ou si je ne comprends pas; je veux le répéter.

    J'ai publié exactement ce que le Tibétain a dit. Sur ce point précis, je maintiens fermement ma position. Quelques étudiants aussi, qui ne comprennent pas ce que le Tibétain veut dire, affirment que ses prétendues ambiguïtés sont dues à ce que j'ai mal interprété ce qu'il disait. Là où il y a des ambiguïtés, et il y en a beaucoup dans ses livres, elles sont dues, au fait qu'il lui était absolument impossible d'être plus clair, à cause de la limitation de ses lecteurs et de la difficulté de trouver les mots pouvant exprimer des vérités plus nouvelles et les perceptions intuitives qui planent encore aux frontières du développement de la conscience de l'homme.

    Alice Ann Bailey

    (source de l'image : angelspace)

    Le Maître D.K. a dit : Pour beaucoup, tout ce que je vais dire sera aussi dépourvu de sens que le Traité sur le Feu Cosmique l'est pour le lecteur moyen.

    Une compilation appelée "Réfléchissez-y" a été réalisée, vers 1970, par un "étudiant" comme il se nomme lui-même, Aart Jurriaanse, sud-africain décédé en 2002. Elle est constituée d'extraits soigneusement référencés (n° du livre, pages extraites) groupés en 184 thèmes ou concepts, sur 650 pages environ.
    La méthode qui peut être utilisée consiste à se reporter aux thèmes objets d'une recherche personnelle, puis à se procurer le livre qui est le plus souvent cité. Il n'est pas inutile de dire que plus d'une fois, la lecture sera très difficile (sinon impossible) à comprendre, et que la seule solution à utiliser dans ce cas sera de revenir sur le sujet quelques mois ou quelques années plus tard, lorsque d'autres informations, de toutes provenances sérieuses, auront fait leur chemin.

    Conclusion du Maître D.K.
    La conclusion d'un des livres est une recommandation de bon comportement:
    Je termine en priant tous ceux qui lisent ces instructions de réunir leurs forces, de renouveler leur consécration au service de l'humanité, de subordonner leurs idées et leurs désirs au bien du groupe, de détacher leur regard d'eux-mêmes et de le fixer sur la vision, d'éviter les paroles vaines et la critique, les commérages et les potins, de lire et d'étudier afin que l'oeuvre puisse se poursuivre avec profit.

    La conclusion de l'oeuvre est la conclusion de son dernier livre:
    Puissent la lumière, l'amour et le pouvoir briller sur votre chemin, et puissiez-vous, en temps voulu et le plus tôt possible, vous tenir devant l'Initiateur et rejoindre les rangs de Ceux qui - activement et consciemment - aiment leurs semblables, travaillent en tant qu'Energies reconstructrices et régénératrices, et pour toujours SERVENT.
    Je signe de mon nom, Maître Djwhal Khul, puisque mon identité a été révélée.
    LE TIBETAIN.

    (Source : revue.shakti)


    ***


    Alice Ann Bailey

    Alice Ann Bailey, dite Alice Bailey ou A.A.B., était un écrivain britannique. Née le 16 juin 1880 à Manchester sous le nom d'Alice LaTrobe Bateman, elle fut mariée à Foster Bailey. Elle est décédée le 15 décembre 1949.

    Une étude a été faite sur A.A. Bailey dans l’ouvrage de : Marc-Alain Descamps, Rencontres avec douze femmes remarquables, Alphée, 2006, p. 27-39.

    Reconnue comme une des personnalités fondatrices du mouvement du New Age, Alice Bailey a écrit une vingtaine d'ouvrages ésotériques, ainsi que des articles pour le Lucis Trust, institut spiritualiste qu'elle fonda en 1920.

    Dans son dernier ouvrage publié à titre posthume, Autobiographie inachevée, Alice Bailey relate son aventure littéraire et initiatique. Après avoir été chrétienne évangélique et adepte de la Société Théosophique, Alice Bailey fonde l'École Arcane en 1923. Elle affirme que la plupart des ouvrages qu'elle a écrits lui ont été dictés par télépathie par le Tibétain Djwal Khul, un « Maître de Sagesse ».

    Le thème de ses ouvrages consiste en un enseignement ésotérique autonome, se proposant d'être un complément plus détaillé et structuré de l'étude des Stances de Dzyan, ouvrage sacré hindou analysé auparavant par la théosophe Mme Blavatsky dans son œuvre La Doctrine Secrète. Ses 26 ouvrages ont popularisé des notions telles que la venue du Nouvel Age.

    Le corpus théorique d'Alice Bailey et du Maître Djwal Khul s'articule autour de thématiques héritées de l'enseignement spiritualiste de la Société Théosophique de Mme Blavatsky.

    Le fonctionnement de l'âme à partir des Yoga Sutras de Patanjali, la méditation, la réincarnation et la question du Karma. Les rayons, étude de l'influence des 7 rayons cosmiques - énergies spirituelles supposées influencer la vie dans les différents domaines de l'existence (civilisations, nations, animaux, psychologie et vie spirituelle de toute entité individualisée, etc.).

    Parmi ses œuvres :
    -Initiation humaine et solaire (186 pages)
    -Les problèmes de l'Humanité (194 pages)
    -La Destinée des Nations (142 pages) (1949)
    -La Télépathie et le Corps Éthérique (199 pages) (1950)
    -Education dans le Nouvel Âge (130 pages) (1954)
    -Extériorisation de la Hiérarchie (627 pages) (1957)

    -Traité sur les Sept Rayons
    -La Conscience de l'Atome (1922)
    -La Lumière de l'Ame (1927) (Le Yoga-sutra de Patanjali, paraphrasé par le Tibétain et -commentés par Alice Bailey)
    -L'Ame et son Mécanisme (1930)
    -De l'intellect à l'Intuition (1932)
    -Les Travaux d'Hercule (1974) (textes descriptifs des travaux paraphrasés par le Tibétain et -commentés par Alice Bailey)
    -Autobiographie Inachevée (1951)
    -Réfléchissez-y (compilation posthume d'extraits de ses œuvres)

    (Source : wikipedia) 

    "La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"