• Comment se protéger de la radioactivité?

    Conscience de l'homme 

    Comment se protéger de la radioactivité? 

    L'Agence de sûreté nucléaire a élaboré différents scénarios en cas d'accident nucléaire. Passage en revue des principales mesures.

    Le nucléaire et la planète : Dix clés pour comprendre

    Que faire en cas d'accident nucléaire? Si une telle situation se produisait en France, c'est l'Agence de sûreté nucléaire (ASN) qui serait en charge de la protection des populations. Depuis 2005, une cellule spéciale a été créée: le Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d'un accident nucléaire ou d'une situation d'urgence radiologique (Codir-Pa).  

    Depuis cinq ans, le Codir-Pa a élaboré plusieurs scénarios d'accidents nucléaires et émis des recommandations. 

    Évacuation des populations

    Les risques encourus en cas de contamination radioactive dépendent de la proximité de la source. Pour les populations situées à proximité du lieu d'un accident nucléaire, l'évacuation est envisagée. Les radiations sont trop fortes et les risques encourus trop importants. 

    Dans le cas d'une évacuation, il est conseillé au public de se tenir informé des alertes émises par les autorités, "par la radio ou la télévision", selon une une fiche d'information au public disponible sur le site de l'ASN. 

    En France il est prévu d'évacuer les populations dans un rayon de 3 kilomètres autour de l'accident. Il faut savoir qu'une radiation représente "une distance de l'ordre du mètre, voir de quelques mètres", selon un spécialiste de la radioactivité qui souhaite rester anonyme.  

    En fonction de la gravité de l'accident et l'ampleur de la contamination, cette zone d'évacuation peut être étendue jusqu'à un rayon de 20 kilomètres. Au Japon, près de 200 000 personnes ont été évacuées samedi 12 mars.  

    Se mettre à l'abri

    Pour les populations qui ne sont pas évacuées, il est conseillé de rester à l'intérieur des bâtiments, de préférence au sous-sol. Les murs des constructions constituent en général une protection suffisante aux rayonnements.  

    Il est nécessaire également de calfeutrer les ouvertures, comme l'encadrement des fenêtres, avec du ruban adhésif par exemple. 

    L'ASN préconise également de couper "si possible les ventilations pour empêcher les particules radioactives de pénétrer à l'intérieur du bâtiment." C'est par les voies respiratoires que la contamination est la plus rapide car les particules radioactives dangereuses sont directement en contact avec les organes internes du corp humain. 

    Se protéger des particules

    A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau.  

    Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination. Après chaque sortie, il est également conseillé de prendre une douche. 

    Une alimentation surveillée

    Manger des Algues : Saveurs marines à cuisiner pour se protéger

    du Kombucha pour prévenir

    La consommation de produits alimentaires ayant été en contact avec l'extérieur est dangereuse. Ces produits sont potentiellement contaminés et dangereux. 

    Pour l'ASN, il est nécessaire de "restreindre ou interdire la consommation, la commercialisation et le transport des produits agricoles, des denrées auto-produites". 

    Pour limiter les risques, les préfectures ont autorité pour prendre des arrêtés. Ces mesures concernent également les produits de la pêche, la chasse et la cueillette. 

    (source : l'express)

    KIT POUR CONTAMINATION RADIOACTIVE

    (À avoir chez soi) 

    (1) = pharmacie      (2) =  bout diététique          (3) = Source claire 

    EN PRIORITÉ

    Miso (2 - 3) – 5 poches plastique ou boites

    Le miso : Plus qu'un aliment... la vie

    - En cas de pollution radioactive :1 cuillère à café de la pâte dissoute dans un bol d’eau chaude –  4 à 5 fois par jour

    - En préventif : 1 bol matin et soir

    Teinture d’iode (1)

    En cas d’accident nucléaire, nous sommes exposés aux retombées d'iode radioactif très dangereux car il se fixe rapidement sur la thyroïde. C’est la cause des cancers de la thyroïde comme on l’a constaté après Tchernobyl. Pour limiter ce risque, il faut prendre aux 2 repas principaux 1 goutte par 10 kg de poids de TEINTURE D'IODE ou d'alcool iodé (1) afin de saturer la thyroïde en iode... ce qui évitera que l'iode radioactif ne s'y fixe. L'iode radioactif ayant une période de vie de 8 jours, au bout de quelques semaines le risque de cet iode radioactif dans l'atmosphère doit être redevenu nul. 

    NOTA : Je ne conseille pas la forme chimique d’iode en comprimés, qui seront vendus en pharmacie sous contrôle de l'armée, ce qui fait craindre un vice caché, comme cela a été le cas pour le vaccin H1N1. 

    EN SECOND LIEU (si l’on n’a pas de MISO) 

    Argile fine à boire (1 - 2) : 2 boites

    Argiletz - Argile verte surfine - poudre 1 Kg - Argile verte moulue fine en 1 kg

    Connue pour être faiblement radioactive, par le principe du TAO, elle a la faculté d’absorber la petite radioactivité – 1 cuil à café pour un verre d’eau par jour, après macération une nuit. 

    Chlorure de magnésium (1) – 5 sachets

    C’est un chélateur des  radio-éléments et de plus un principe très YANG qui équilibre l’hyper YIN radioactif – 40 ml matin et soir. 

    Pectine de pomme (rayons gélifiants confitures) – 5 boites

    PECTINE DE POMME : le piège à calories.

    Ce remède a été appliqué sur des enfants irradiés de la région de Chernobyl atteints de leucémie, par une équipe médicale qui a eu des résultats inespérés. On ne connait pas les doses utilisées, mais vu la non dangerosité, on peut improviser…. 

    Source : http://www.infomicheldogna 

    Le problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le coeur des hommes.

    Einstein  

    L’ÉNERGIE NUCLÉAIRE  - Qu’est-ce que c’est ? 

    Selon le contexte d'usage, le terme d’énergie nucléaire recouvre deux sens différents : 

    - au niveau microscopique, l’énergie nucléaire est l’énergie associée à la force de cohésion des nucléons, la force nucléaire forte (protons et neutrons) au sein du noyau des atomes. Les transformations du noyau libérant cette énergie sont appelées réactions nucléaires. La force nucléaire faible, elle, régit les réactions entre particules et neutrinos ;

    - au niveau macroscopique, l’énergie nucléaire correspond, d’une part à l’énergie libérée par les réactions de fusion nucléaire au sein des étoiles, d’autre part aux usages civils et militaires de l’énergie libérée lors des réactions de fission ou de fusion du noyau atomique. 

    L’énergie nucléaire est produite par les noyaux des atomes qui subissent des transformations, ce sont les réactions nucléaires. Ces réarrangements nucléaires conduisent à des configurations plus stables, le différentiel d’énergie (correspondant au différentiel de masse) constitue alors l’énergie libérée par la réaction. Les applications de l’énergie nucléaire s’appuient sur cette énergie. 

    La Fission nucléaire  

    Lorsqu’un neutron percute le noyau de certains isotopes lourds, il existe une probabilité que le noyau impacté se scinde en deux noyaux plus légers. Cette réaction, qui porte le nom de fission nucléaire, se traduit par un dégagement d’énergie très important (de l’ordre de 200 MeV par événement, à comparer aux énergies des réactions chimiques, de l’ordre de l’eV). 

    Cette fission s’accompagne de l’émission de plusieurs neutrons qui, dans certaines conditions, percutent d’autres noyaux et provoquent ainsi une réaction en chaîne. Dans un réacteur nucléaire, cette réaction en chaîne se déroule à vitesse lente et contrôlée. Dans une bombe, elle se propage si rapidement qu’elle conduit à une réaction explosive. 

    L’importance de l’énergie émise dans la fission provient du fait que l’énergie de liaison par nucléon du noyau initial est plus faible que celle des noyaux produits (environ 7,7 MeV par nucléon pour les éléments lourds, contre 8,8 pour le fer). La plus grande partie de l’énergie se retrouve sous forme d’énergie cinétique des neutrons et des noyaux fils, énergie récupérée sous forme de chaleur dans les réacteurs. 

    La fusion nucléaire 

    La fusion nucléaire est une réaction où deux noyaux atomiques s’assemblent pour former un noyau plus lourd (par exemple un noyau de deutérium et un noyau de tritium s’unissent pour former un noyau d’hélium plus un neutron). La fusion des noyaux légers dégage une énorme quantité d’énergie provenant de l’interaction forte, bien plus importante que la répulsion électrostatique entre les constituants des noyaux légers. Ceci se traduit par un défaut de masse. Le noyau résultant ayant une masse moins élevée que la somme des masses des noyaux d’origine. 

    Cette réaction n’est cependant possible qu’à des températures très élevées (plusieurs dizaines de millions de degrés) où la matière est à l’état de plasma. Ces conditions sont réunies au sein des étoiles ou lors de l’explosion d’une bombe à fission nucléaire, qui amorce ainsi l’explosion thermonucléaire (bombe H). 

    Actuellement, aucun appareillage ne permet de produire de l’énergie en contrôlant les réactions de fusion nucléaire. Des recherches sont en cours afin d’obtenir un plasma sur une durée suffisante, afin que l’énergie de fusion produite soit supérieure à celle investie dans le chauffage des particules. Des recherches sont actuellement menées dans un cadre international afin de développer l’usage civil de l’énergie de fusion nucléaire pour la production électrique. 

    Les applications de l’énergie nucléaire concernent, pour l’essentiel, deux domaines : 

    - la production d’électricité dans des centrales nucléaires ;

    - la propulsion navale (principalement pour les flottes militaires, dans les sous-marins et les porte-avions).

     Une autre application est la production d’isotopes radioactifs utilisés dans l’industrie (radiographie de soudure par exemple) et en médecine (médecine nucléaire et radiothérapie). 

    D’autres utilisations ont été imaginées, voire expérimentées, comme la production de chaleur pour alimenter un réseau de chauffage, le dessalement de l’eau de mer ou la production d’hydrogène. 

    Ces applications utilisent des non sences réacteurs nucléaires (appelés aussi piles atomiques, lorsqu’il s’agit de faible puissance, d’usage expérimental et de production de radioisotopes). 

    Les réactions de fission nucléaires y sont amorcées, modérées et contrôlées dans le cœur : assemblage de combustible et de barres de contrôle traversé par un fluide caloporteur qui en extrait la chaleur. Cette chaleur est ensuite convertie en énergie électrique (ou en énergie motrice en propulsion navale) par l’intermédiaire de turbines (vapo-alternateurs). (Source : wikipedia) 

     

    "La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"