• Des ressemblances troublantes

    Observations et symboles

    Des ressemblances troublantes

    La théorie des signatures

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    Par Richard Cassaro

    Traduit par Hélios du Bistro Bar blog

    La Théorie des Signatures est une ancienne et profonde sagesse qui a été supprimée à dessein. Elle déclare qu’un fruit ou un légume a une certaine conformation ressemblante à un organe du corps et que cette conformation agit comme un signal ou un signe que ce fruit ou ce légume nous est bénéfique.

    La science moderne confirme que cette ancienne doctrine est étonnement juste. Pourquoi cette connaissance vitale reste-t-elle donc cachée ?

    Les haricots rouges (en France il existe une variété appelée  »haricot rognon ») soignent et aide à maintenir une bonne fonction rénale – et ils ressemblent exactement aux reins humains :

    Une noix ressemble à un cerveau miniature, avec des hémisphères gauche et droit, supérieur et inférieur. Les rides et sillons de la noix vont jusqu’à ressembler au néo-cortex. Nous savons maintenant que les noix aident à développer les fonctions cérébrales.

    En coupe, une carotte ressemble à un œil humain. La pupille, l’iris et les lignes concentriques ressemblent à un œil humain. Et la science d’aujourd’hui montre que les carottes améliorent fortement l’afflux de sang aux yeux et aident aux fonctions globales de l’oeil (entre autres provitamine A qui aide pour la vision nocturne) :

    Le céleri ressemble à des os. Le céleri cible spécifiquement la solidité des os. Les os contiennent 23% de sodium et ces aliments en contiennent aussi 23%. si vous n’avez pas assez de sodium dans votre alimentation, le corps l’extrait des os, les fragilisant. Des aliments comme le céleri reconstituent les besoins du squelette :

    Les avocats ciblent la santé et la fonction de la matrice et du col de l’utérus – ils ressemblent à ces organes. Les avocats aident à l’équilibre hormonal féminin, aide à perdre le surplus de poids après l’accouchement et prévient le cancer du col. Il faut exactement neuf mois pour faire un avocat en partant de la fleur jusqu’au fruit à maturité.

    Les figues sont pleines de graines et pendent deux par deux pendant leur croissance. (on imagine à quoi elles ressemblent ainsi…) Les figues accroissent la mobilité des spermatozoïdes et accroît leur nombre et combat la stérilité masculine.

    Tranchez en deux un champignon, il ressemble à une oreille humaine. Les champignons sont reconnus améliorer l’audition, car ils sont l’un des rares aliments à contenir de la vitamine D. Cette vitamine particulière est importante pour la santé osseuse, même celle des tout petits os de l’oreille qui transmettent les sons au cerveau :

    Nos poumons sont faits de branches de conduits aériens de plus en plus petits qui se terminent par de minuscules grappes de tissus appelés alvéoles. Ces structures qui ressemblent à des grappes de raisin, permettent à l’oxygène de passer des poumons vers le courant sanguin. Un régime riche en fruits frais, comme le raisin, a montré pouvoir réduire le risque du cancer du poumon et l’emphysème. Les pépins du raisin contiennent aussi un produit appelé proanthocyanide, qui semble réduire la sévérité de l’asthme allergique :

    Le gingembre, vendu couramment dans les supermarchés, ressemble souvent à un estomac. Il est intéressant de savoir que l’un de ses plus grands bénéfices est d’aider à la digestion. Les chinois l’utilisent depuis plus de 2000 ans pour calmer l’estomac et traiter la nausée, tout en étant un remède populaire pour le mal des transports :

    La patate douce ressemble à un pancréas et équilibre réellement l’index glycémique des diabétiques :

    Les olives aident à la santé et au fonctionnement des ovaires :

    La doctrine des signatures peut nous sembler étrange, mais sa sagesse est ancienne, redécouverte aux temps modernes. On nous a bien sûr enseigné dans l’Amérique moderne, grâce aux grandes sociétés, à acheter des  »aliments transformés », plutôt que des légumes locaux frais à cuisiner.

    A gauche, nourritures transformées bon marché qu’on trouve partout – au supermarché, dans les écoles, les administrations du gouvernement, etc. A droite : aliments naturels plus chers qu’on ne trouve qu’au marché

    Les américains n’ont pas le temps de cuisiner ; la plupart travaillent et consomment en masse, se calquant sur les messages assénés par la télévision, la radio, les journaux, les infos, la culture, la société. L’omniprésence d’aliments transformés bon marché et à fortes calories qui en résulte, (ou substances ressemblant à des aliments) à la maison, dans les écoles les administrations et les programmes alimentaires, et à chaque coin de rue crée par défaut des choix d’aliments qui génèrent de l’obésité.

    Ces aliments subventionnés, bon marché et de mauvaise qualité sont largement commercialisés et consommés par une population en accroissement avec un taux d’obésité touchant trois américains sur quatre. Plus les américains mangent, plus ils engraissent. Et plus ils engraissent, plus ils développent des problèmes cardiaques, des diabètes, des cancers et une myriade d’autres maladies chroniques. C’est une belle victoire pour Big Pharma. Plus la population est malade, plus sont vendus des médications pour le taux de cholestérol, le diabète, l’hypertension, la dépression et plein d’autres maladies de civilisation. La grande bouffe et Big Pharma en profitent essentiellement en créant une nation de maladies et de citoyens trop gras.

    Cette structure se construit dans la fabrication même de notre économie et de notre culture. On pourrait l’appeler le complexe médical, agricole de la nourriture industrielle. Ce n’est rien de moins qu’une pure violence contre nous – des conditions sociales, politiques, économiques et environnementales qui encouragent et facilitent le développement des maladies. En usant pourtant de cette sagesse de la théorie des signatures nous pouvons prendre une part non négligeable concernant notre santé. Nous sommes nos propres médecins et diététiciens, il faut juste y croire.

    La théorie des signatures a été rendue populaire dans l’époque moderne grâce au thérapeute, alchimiste et philosophe suisse, Paracelse (1493-1541) que les spécialistes considèrent comme le père de la chimie moderne. Paracelse a noté la manière qu’ont les plantes d’être souvent un reflet de leur apparence. Il a donc fait une théorie selon laquelle la nature intime des plantes peut être découverte par leurs formes extérieures ou  »signatures ». Il a appliqué ce principe à la nourriture aussi bien qu’à la médecine, remarquant que  »ce n’est pas dans la quantité de nourriture mais par sa qualité que l’on trouve le Principe de Vie » – une croyance familière pour ceux qui choisissent de manger des aliments bio en étant de manière justifiée préoccupé par les substituts génétiquement modifiés qui manquent de cette  »force ou esprit de vie ».

    La théorie des signatures a vu un renouveau dans les années 1600 après que Jacob Böhme (1575-1624), le maître cordonnier de la petite ville de Görlitz en Allemagne, ait commencé à écrire sur le sujet. A 25 ans il vécut une sublime vision mystique où il découvrit le vrai lien entre l’homme et son Créateur – l’homme est à la fois le Créateur et le Créé.

    (source  : bodyspiritzen et  blideodz)

          

    La Théorie des signatures

     
    Sanguisorba officinalis, la grande pimprenelle. Son nom latin vient de la couleur rouge des fleurs, qui faisait croire à sa capacité d'absorber le sang. En réalité, ses propriétéshémostatiques seraient dues à la présence d'une concentration élevée de tanins dans les racines
     
     
    Représentation de la pulmonaire dans le Phytognomonica de Jean-Baptiste Porta, évoquant la disposition du cœur et des poumons.
     
     
    Les trois lobes des feuilles d'Hepatica nobilis, ainsi que la teinte rougeâtre de la face inférieure, évoquent le foie, et ont longtemps fait croire que cette plante étaient efficace dans le traitement des affections de cet organe, d'où son nom.

    La Théorie des signatures ou principe de signature est une méthode empirique d'observation du monde des plantes médicinales répandue en Europe, de l'Antiquité jusqu'au xviiie siècle, selon laquelle la forme et l'aspect des plantes est à rapprocher de leurs propriétés thérapeutiques. Elle repose sur le principe similia similibus curantur "les semblables soignent les semblables". Ce concept relevant de l'alchimie a été repris par de nombreux médecins, chirurgiens et botanistes. Elle fut professée par Théophraste, Otto Brunfels, Paracelse, Leonhart Fuchs, Giambattista della Porta ou Nicholas Culpeper.

    Cette théorie constitue un élément important de la médecine médiévale. 

    Historique

    Au XXXVIe siècle avant J.C. on croyait ainsi que tout l'art de la médecine consistait à utiliser des médicaments ressemblant aux organes malades. C'est ainsi que les haricots servaient à soigner les affections rénales, que les vers luisants entraient dans la composition des collyres, qu'on usait de boutons de rose pour les maux de tête et de racines pour les cors aux pieds.

    Dioscoride est un des premiers à véhiculer cette idée, au ier siècle av. J.-C. Il décrit notamment les effets de la pulmonaire dans le traitement des affections respiratoires, qu'il relie à l'aspect des feuilles, évoquant les alvéoles des poumons. Un autre exemple est celui de l’Hermodacte, ou « Doigt de Mercure », une mystérieuse racine, dont la forme évoque celle des doigts, et qui était utilisée pour les affections des membres, et, de manière générale, des articulations, notamment pour la goutte, ainsi que le décrit Henri de Mondeville (1260 † 1320) : « Hermodactylus en grec, Doigt de Mercure, Colchicon, en arabe Surandjan ; on dit qu'il est le Thériaque des articulations ».

    L'idée de la signature a été reprise durant la Renaissance par Paracelse, et séduisit de nombreux auteurs de l'époque, entraînant une multiplication des Tractatus de Signaturis, plus ou moins sérieux. Selon les alchimistes, le principe de signature relève d'une notion d'équilibre astral. L'un des plus fervents suivants de cette théorie est Jean-Baptiste Porta (1539 † 1615), auteur d'unPhytognomonica qui décrit longuement les analogies repérées entre le règne végétal et le règne végétal, et les conséquences qu'il convient d'en tirer quant à leurs applications.

    Le principe de signature se révèle, bien souvent, erroné, et la plupart de ses applications, sont, à l'instar de l'hermodacte, inefficaces, voire dangereuses, si l'on considère la possibilité que les bulbes de colchiques aient bien été utilisés en ce sens. Cependant, il arrive que par coïncidence, des applications thérapeutiques réelles soient découvertes par ce biais, comme les propriétés expectorantes de la pulmonaire, ou encore les propriétés hémostatiques de la pimprenelle (Sanguisorba officinalis, du latin, « qui absorbe le sang »), supposée dès l'Antiquité de par la couleur rouge foncé des fleurs

    Analyse

    Cette théorie est en contradiction avec une pensée moderne selon laquelle des formes imprimées dans des organismes différents et biologiquement éloignés, même avec une certaine ressemblance, seraient le fruit du hasard. Toutefois, un courant « spiritualiste » d'observation des phénomènes a persisté jusqu'à nos jours, selon lequel la vision que nous avons du monde nous permet d'entrevoir sa nature essentielle. Un représentant récent de cette tendance est l'écrivain allemand Ernst Jünger.

    Exemple

     
    Les feuilles tachetées de la pulmonaire évoquaient la forme des alvéoles pulmonaires pour les anciens, qui l'utilisaient comme traitement des pathologies respiratoires

    L'intérieur comestible d'une noix, de par sa ressemblance avec le cerveau humain, va lui être associé par la théorie des signatures. L'analyse moderne a révélé que la noix est riche en sérotonine, neurotransmetteur indispensable au fonctionnement de nombreuses fonctions cérébrales. De même pour la pulmonaire dont les taches rappellent celles des poumons, la capillaire.

    Au XVIIIe siècle le pasteur Edward Stone fait le raisonnement suivant : le saule blanc a les pieds dans l'eau et n'a pas de fièvre, ce que ressentirait un humain dans le même cas. Il doit détenir une substance qui combat la fièvre. Cette substance doit se trouver à l'extérieur du saule pour le protéger du froid. Effectivement, il extrait de l’écorce du saule de l'Acide salicylique, autrement dit de l'aspirine. Les Indiens d’Amérique du sud avaient tenu un raisonnement similaire en considérant que le saule étant très souple, il devait contenir une substance qui combat l'arthrite source de " non souplesse". Les problèmes de cœur surviennent lorsque l'on est en altitude. Il doit donc exister en altitude une plante qui soigne les problèmes de cœur. Effectivement, la digitale qui pousse en altitude, et dont la fleur ressemble un peu à un cœur contient une substance qui soigne les problèmes de cœur.

    La théorie des signatures est à manipuler avec précaution : si la connaissance des plantes médicinales est issue d'une pratique empirique, il a peut-être fallu des siècles d'expériences aux chamanes et autres guérisseurs pour la maîtriser.

    Des missionnaires jésuites en Amérique du sud ont autrefois (ouvrage de Nicolas Monardes (1569-1574)) utilisé la Passiflore (fleur de lapassion) pour représenter la Passion du Christ auprès des indigènes (10 pétales comme les 10 apôtres restés fidèles, etc.). Certains ont pu penser qu'en vertu de ces similitudes elle constituait une panacée ; elle possède effectivement certaines vertus médicinales (présence d'harmane, harmaline, divers IMAO et d'apigénine, IMAO et sédatif) mais ne constitue pas une panacée.

    Quelques espèces concernées

     
    Le latex jaune de la chélidoine lui valait sa renommée dans le traitement des ictères
    • Pulmonaria officinalis, la pulmonaire officinale : utilisée pour le traitement des affections respiratoires, pour la ressemblance de ses feuilles avec des alvéoles pulmonaires. Propriétés émollientes, expectorantes et astringentes.
    • "Hermodacte" : racine évoquant la forme des doigts, peut-être Hermodactylus, ou un colchique ; utilisée pour les affections des articulations, comme la goutte. Sans efficacité, certaines espèces qui peuvent avoir été utilisées dans ce sens sont toxiques.
    • Sanguisorba officinalis, la pimprenelle. On pensait que sa couleur rouge était due à sa capacité d'absorber le sang, d'où son nom. Elle aurait des propriétés hémostatiques.
    • Hepatica nobilis, l'hépatique à trois lobes : utilisée pour le traitement des affections du foie, en raison des feuilles au-dessous rougeâtre, à trois lobes, comme cet organe.
    • Chelidonium majus, la chélidoine : utilisée dans le traitement des ictères, à cause de la couleur de son latex. La plante présente bien des propriétés thérapeutiques, mais est également toxique.
    • Sagittaria sagittifolia, la sagittaire, étaient utilisée pour guérir les plaies occasionnées par les flèches, à cause de la forme de ses feuilles.
    • Echium vulgare, la vipérine commune, était réputée guérir les morsures de serpent, à cause de la ressemblance de la fleur avec la tête de l'animal.
    • Les plantes à latex étaient préconisées dans les problèmes de lactation.
    • Les plantes pubescentes étaient recommandées pour traiter la calvitie.
    • Les Orchis, et tout particulièrement l'Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) étaient évoqués lors d'épisodes d'orchites, en raison de l'aspect des deux tubercules, rappelant des testicules. (source : wikipedia

    La théorie des signatures, les semblables soignent les semblables

    Rédigé par Annabelle

    La Théorie des signatures repose sur l’observation des plantes médicinales. Très répandue de l’Antiquité jusqu’au XVIIIème siècle en Europe, elle postule que la forme ou l’aspect d’une plante se rapproche de ses propriétés thérapeutiques. Une plante jaune par exemple était pressentie comme efficace sur l’action du foie. C’est le principe similia similibus curantur c’est-à-dire que les semblables soignent les semblables.

    Des ressemblances troublantes

    Nous avons tous déjà fait le parallèle entre la forme d’une noix et celle du cerveau n’est-ce pas ?

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    En effet, sous la coque, la noix formée de deux parties présente des circonvolutions. Difficile de ne pas faire le rapprochement avec les deux hémisphères du cerveau.

    Et justement, des études scientifiques montrent que la noix est l’un des fruits les plus riches en hydroxy-5-tryptamine qui se transforme en sérotonine, la fameuse hormone du bonheur. Ce neurotransmetteur est indispensable au fonctionnement du système nerveux central ainsi qu’à de nombreuses fonctions cérébrales. Il joue en effet un rôle essentiel dans la régulation de l’humeur, de l’anxiété, de l’appétit et du sommeil. La noix contient aussi du phosphore et du magnésium, qui favorisent une bonne activité du cerveau.

    C’est sur ce type d’observations que les médecins, herboristes, alchimistes et botanistes du XVI et XVIIème siècle, Paracelse en tête, ont fondé leur théorie des signatures.

    Il y aurait donc une analogie entre la plante et la maladie ou la partie du corps qu’elle doit soigner.

    Quelques exemples

    Pulmonaria officinalis, la pulmonaire officinale était utilisée pour le traitement des affections respiratoire à cause de la ressemblance de ses feuilles avec des alvéoles pulmonaires.

    Pulmonaria officinalis CC : Joan Simon

    Pulmonaria officinalis CC : Joan Simon

    On pensait que la couleur rouge de Sanguisorba officinalis, la pimprenelle, était due à sa capacité d’absorber le sang, d’où son nom. Elle a en fait des propriétés hémostatiques qui sont dues à la présence d’une concentration élevée de tanins dans les racines

    Hepatica nobilis, l’hépatique à trois lobes était utilisée pour le traitement des affections du foie. Ses feuilles au-dessous rougeâtre présentent trois lobes, semblables à ceux du foie.

    Echium vulgare, la vipérine commune, était réputée guérir les morsures de serpent, à cause de la ressemblance de la fleur avec la tête de l’animal.

    Echium vulgare CC : Jeffdelonge

    Echium vulgare CC : Jeffdelonge

    Les plantes pubescentes c’est-à-dire présentant des poils fins, étaient recommandées pour traiter lacalvitie.

    La tige de prêle rappelle la colonne vertébrale et est donc considérée comme efficace pour le mal de dos.

    Les grains de café ressemblent aux deux hémisphères du cerveau. Ils permettraient une action stimulante psychique et physique.

    Le ginseng ressemblant à un corps se terminant par un phallus est considéré comme étant unaphrodisiaque puissant.

    Chez certains, la ressemblance est frappante ;-)

    Une théorie raillée par la médecine moderne

    Cette théorie paraissant plus que farfelue pour la médecine moderne est pourtant à la base de nombreuses médecines dans des cultures pourtant très différentes. Elle a sûrement eu un rôle important dans la connaissance actuelle des vertus des plantes. D’ailleurs, au vu des centaines de milliers de sortes de plantes qui existent, comment a-t-on pu en découvrir les vertus thérapeutiques ?

    Plantes sauvages

    L’observation des animaux a certainement été d’un grand secours pour l’apprentissage des plantes. Les animaux, d’instinct, sont poussés vers les plantes qui vont guérir leurs blessures, et même prévenir des maladies. Les chimpanzés par exemple reconnaissent et utilisent certaines plantes pour soigner leurs parasites.

    Mais la théorie des signatures ne doit pas se contenter de rapprocher la forme d’une plante à la forme d’un organe. Selon Marc Lachèvre, botaniste et producteur de plantes médicinales, l’homme de sciences s’est trop éloigné de la nature. Les savants des siècles passés ont systématisé la notion de signatures en établissant des « tableaux de rapprochement de formes qui confinent au charlatanisme » perdant ainsi toute intelligence de la Nature.

    Il explique que selon le principe de natura naturans (la nature dans son acte de création), un même processus peut s’incarner dans des règnes différents et donner des formes identiques. Ceci expliquerait qu’une forme spécifique existe aussi bien dans le règne végétal que dans le règne animal.

    Ainsi, il serait envisageable qu’une relation puisse exister entre des organismes ou des organes différents, non pas parce qu’ils se ressemblent physiquement mais plutôt parce qu’ils sont issus chacun d’un même processus.

    De la même manière, deux processus différents peuvent s’incarner en des formes identiques dans des organismes différents… Et c’est là que ça se complique !

    La médecine est donc tout un art et les découvertes d’hier sont à redécouvrir aujourd’hui.

    (source : consoglobe)

    Observations et symboles

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