• Figures mystérieuses à Caral Supe

    Archéologie interdite

    Figures mystérieuses à Caral Supe

    CARAL SUPE

    Aucune réponse certaine n’a pu être apportée à ces étranges figures, la plus logique mais difficile à admettre étant qu’elles ont été crées pour êtres vues par des êtres capables de les voir depuis le ciel, des milliers d’années avant l’apparition de nos premiers avions. Impensable pour la communauté scientifique.

    De mémoire, il me semble avoir vu passer parmi les très nombreuses hypothèses publiées sur le sujet qu’une des explications des géoglyphes de Nazca était que c’était le trajet de processions votives.. Admettons. Ceux du Kazakhstan, alors,  c’est pour jouer au morpion ?

    D’immenses figures mystérieuses découvertes sur le site archéologique de Caral Supe.

    CARAL SUPE

    (source : ibtimes)

    Clémentine et Adrien survolent le site archéologique de Caral Supe, vestige de la plus ancienne cité précolombienne d’Amérique connue à ce jour. Pour le plus grand bonheur de l’équipe d’archéologues du site, ils découvrent des géoglyphes, sorte d’immenses figures délimitées par des pierres, jamais repérées depuis le sol.

    Le site archéologique de Caral, situé dans le désert près de la côte du Pérou, dans la région de Lima, province de Barranca, à 180 km au nord de Lima, est le vestige de la plus ancienne cité précolombienne d'Amérique connue à ce jour. Elle fut construite par la civilisation dite de Caral, encore appelée Norte Chico ou Caral Supe. Les analyses au carbone 14 de roseaux retrouvés en son sein datent sa construction entre 2600 et 2000 av. J.-C., ce qui fait d'elle la plus vieille ville américaine et l'une des plus anciennes au monde, contemporaine des grandes pyramides d'Égypte.

    La ville sacrée de Caral-Supe (Pérou), la plus vieille cité des Amériques, a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco le 28 juin 2009.  (source : 2012un-nouveau-paradigme)

    Le site de Caral, baptisé d'après le nom du village le plus proche, est en fait un ensemble de sites archéologiques qui aurait abrité la première civilisation américaine entre 2627 et 2100 ans avant Jésus-Christ.

    La population locale d'alors est estimée entre 5 000 et 10 000 habitants répartis sur une quarantaine de sites (18 répertoriés à cette date, dont Caral, Miraya, Lurihuasi, Pueblo Nuevo, Era de Pando, Allpacoto, Peñico, El Molino, Piedra Parada, Aspero, Chupacigarro, Huacache, Cerro Blanco, Cerro Colorado, Jaiva, Pando, Liman et Capilla) qui se situent dans la vallée de Supe, de part et d'autre du rio Supe (rive droite et gauche) et des quatre vallées adjacentes. Ils sont distants les uns des autres de quelques kilomètres.

    Au-dessus des rives du rio Supe, sur une surface de 65 000 mètres carrés se dressent six pyramides témoignant de cette culture antérieure aux Incas. En 2004, un quipu a été découvert dans une cache aménagée dans le sous-sol d'une pyramide (Christian Lemoy, De l'Asie antique à l'Amérique précolombienne).

    Pour déterminer l'âge de ces hautes structures de pierre, Ruth Shady Solis et ses collègues ont daté au radiocarbone... des roseaux. Les ouvriers qui ont bâti les pyramides, en effet, transportaient les roches de la rivière au chantier dans des sacs de roseaux (las Chicras). Mais, plutôt que de vider leur sac, ils le jetaient avec son contenu dans la pyramide. De bons indices de l'époque, laissés intacts par le temps sec du Pérou.

    Les pyramides, entourées par plusieurs maisons, sont elles-mêmes placées autour d'une grande place publique. Munies d'un escalier, elles ne sont pas pointues comme celles d'Égypte : elles se terminent par un étage plat où se trouvent quelques pièces et un foyer. La pyramide majeure, elle, a la taille de quatre terrains de football, et l'amphithéâtre qui se trouve en son milieu peut contenir plusieurs centaines de personnes. La pyramide la plus imposante s'élève à 18 mètres et a une base de 150 mètres sur 160.

       

    CARAL SUPE

    (photo : unsacsurledos)

     L'hypothèse de la « cité-mère »

    Elle pourrait correspondre à un type de « cité-mère », ou foyer de civilisation. Dans ces lieux, les familles se sont unies pour passer de petits groupes à des groupes organisés et hiérarchisés, centrés sur la politique et la religion, première étape vers la civilisation en tant que telle.

    Parmi les objets retrouvés par les archéologues, on compte des instruments de musique, fabriqués à base d’os de pélicans et de condors, ainsi que des éléments laissant penser que cette civilisation utilisait des drogues, peut-être même des aphrodisiaques. Par contre, aucune poterie n'a été retrouvée. Des recherches du docteur Shady Solis ressorte la conclusion que les habitants de la cité de Caral auraient vécu dans la paix.

    Caral, découverte en 1905, est restée peu explorée parce qu'elle ne recelait ni poteries ni or, et elle a sûrement encore bien des choses à dévoiler. Ce n'est que dans les années 1990 que Ruth Shady Solis a commencé à mettre au jour ces sites.

    Panorama du site de Caral

    (source : wikipedia)

    Au Pérou, la civilisation de Caral inspire les architectes

    Bâtie au Pérou sans armes ni murailles, sur des terres désertiques, la civilisation de Caral, l'une des plus anciennes du globe, sert aujourd'hui d'exemple à des architectes du monde entier, qui souhaitent s'en inspirer.

    "Il s'agit de la plus ancienne civilisation découverte sur le continent américain, et certainement l'un des plus anciens foyers de civilisation du monde, presque aussi vieux que la Mésopotamie et l'Égypte", explique à l'AFP l'archéologue Ruth Shady, qui a lancé en 1996 les premières recherches sur ce site dont l'essor a eu lieu entre l'an 3000 et l'an 1.800 avant J.C.

    Caral, située dans la vallée de Supe, à 182 kilomètres au nord de Lima et 20 kilomètres de l'océan Pacifique, est inscrite par l'Unesco au patrimoine de l'humanité depuis 2009.

    Il s'agit d'un territoire semi-désertique de 66 hectares, où sept pyramides en pierre dominent l'horizon et semblent s'illuminer à chaque rayon de soleil. Les constructions sont situées autour de deux places circulaires. La citadelle, considérée comme sacrée, comprend 25 sites de fouille.

    Même si les fouilles se poursuivent, les édifices déjà mis au jour révèlent des constructions en harmonie avec la nature, fruit d'une ingénierie avancée.

    C'est sur ce précieux site archéologique que les membres de l'Union internationale des architectes, regroupant 124 pays, ont signé dimanche la charte de Caral, lors d'un évènement avec plus de 1.000 professionnels.

    Dans ce texte, qui sera présenté lors de la Conférence sur le climat COP21 qui ouvre début décembre à Paris, Caral est présentée comme un exemple d'urbanisme respectant la nature.

    "Cette société s'est beaucoup intéressée à un développement en harmonie avec la nature. Les espaces de la vallée n'ont jamais été occupés, préservant et sacralisant les terres fertiles", explique Ruth Shady.

    Cette civilisation a également su cohabiter avec les autres communautés. La ville n'avait pas de murailles et aucune arme n'a été retrouvée lors des fouilles.

    Au contraire, Caral était un point de rendez-vous pour de nombreux peuples venus profiter de l'activité commerciale : pêcheurs et agriculteurs y échangeaient mollusques venus d'Equateur ou os de condor servant à fabriquer des flûtes traditionnelles.

    - 'Lieu d'harmonie avec la nature' -

    Il s'agit également du probable lieu de naissance du quechua, langue ancestrale des incas. L'influence de cette civilisation se retrouve ainsi sur les pierres du Machu Picchu et sur les géoglyphes de Nasca.

    Le monolithe Huanca dans le complexe archéologique de Caral au Pérou, le 8 novembre 2015 © ERNESTO BENAVIDES AFP
    Le monolithe Huanca dans le complexe archéologique de Caral au Pérou

    "Cette civilisation a atteint la splendeur et le prestige. Il s'agit d'un message pour le monde entier : un lieu d'harmonie avec la nature, protégeant la planète et les relations interculturelles", assure Mme Shady.

    A la fin de l'an 1.800 avant J.C., Caral a été frappée par une importante sécheresse, obligeant la population à se déplacer. Puis, la nature reprenant ses droits, la cité a été ensevelie sous le sable.

    En 1933, une première réunion d'architectes du monde entier à Athènes avait abouti à un accord sur la planification urbaine, puis une autre à Venise en 1964 avait débouché sur un engagement en faveur de la conservation des monuments.

    En 1977 les architectes se sont à nouveau réunis, cette fois au Machu Picchu, afin de réaffirmer leurs engagements.

    Cette année c'est à Caral qu'ils se sont retrouvés afin d'inciter les futurs architectes à construire un monde respectueux de son environnement.

    "Nous avons besoin du passé pour voir comment fonctionnait cette civilisation, analyser son respect de la nature. C'était une culture pacifique et elle doit être vue comme une référence pour les futures générations (d'architectes). Nous avons un grand avenir", explique José Arispe, le doyen du collège d'Architecture du Pérou et conseiller à l'Union internationale d'architectures.

    Cette civilisation était consciente qu'elle vivait sur un territoire sismique. Les habitations avaient en leurs bases des paniers appelés "shicras", remplis de pierres, qui dissipaient les mouvements telluriques et évitaient l'effondrement des bâtiments.

    "On redécouvre le travail des architectes et ingénieurs de l'époque, lorsqu'il n'y avait pas d'instruments modernes. C'est de la haute ingénierie", s'enthousiasme M. Arispe.

    Et ces techniques sont encore valables aujourd'hui, selon Ruth Shady : "Les ingénieurs japonais, après avoir fait des tests en laboratoires, ont dit qu'ils allaient utiliser le modèle antisismique de Caral dans les constructions nippones."

    10/11/2015 16:44:08 - Caral (Pérou) (AFP) - Par Moises AVILA - © 2015 AFP - lepoint)

     

      

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