• Histoires insolites méconnues

     Surnaturel et fantastique

    Histoires insolites méconnues 

    (envoyé par Patrick Martin)

    Une statue qui se déplace toute seule  

    Un très étrange phénomène se déroule depuis de nombreuses semaines au sein du musée de l’université de Manchester, en Grande-Bretagne. Une statue Égyptienne datant de 1800 avant Jésus-Christ se déplace seule sur son présentoir en verre en tournant sur elle-même. Posée sur une étagère fermée, l’égyptologue Campbell Price est le seul à posséder la clef et jure ne jamais l’avoir déplacée : » Un jour, j’ai remarqué qu’elle avait bougé. Je me suis dit :c’est vraiment étrange car personne à part moi ne possède la clef. J’ai remis la statue à sa place et le lendemain, elle avait encore bougé. Avec l’équipe du musée, pendant 3 jours,nous avons installé une caméra qui filme la statue par intervalles et, bien que ce soit invisible à l’œil nu, on la voit clairement bouger ! » 

    HISTOIRES INSOLITES

    (photo : courrierinternational) 

    La statue aurait été trouvée dans une tombe égyptienne avec une momie. Elle représentait une offrande à Osiris, le dieu des morts. Présente depuis 80 ans dans le musée, elle n’avait jamais fait l’objet d’un tel phénomène.

    Brian Cox, un professeur de physique de l’université de Manchester pense que ce phénomène pourrait s’expliquer par des vibrations provoquées par le passage des visiteurs. L’égyptologue contredit cette hypothèse du fait que les mouvements forment toujours un cercle parfait. Pour lui, cette statue Egyptienne pourrait servir de réceptacle à l’âme de la momie détruite…

     

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    Une fille verse des larmes de verre 

    En 1996, les médias libanais font état d’une histoire très étrange et déroutante.

    Une jeune fille de 12 ans, vivant dans le nord-est du pays, dans le village de Fahika, verserait des larmes de verre aussi tranchantes qu’un couteau ! 

    Se plaignant d’une vive douleur à l’œil gauche alors qu’elle était à l’école, Hasnah Mohamed Meselmani déclare qu’un fragment de verre se serait extrait tout naturellement de son œil. Elle prétend également avoir eu une vision quelques jours avant cet événement : alors qu’elle s’apprêtait à dormir, un homme vêtu de blanc, assis sur un cheval immaculé, aurait frappé à la fenêtre de sa chambre. L’homme, souriant et d’apparence bienveillante, se serait présenté à elle comme un messager de Dieu et lui aurait dit de ne pas avoir peur. 

    Pendant plus de 6 mois, la jeune libanaise aurait versé 7 larmes de verre par jour, sans ressentir la moindre douleur et sans subir la moindre lésion oculaire. Ce qui est très troublant: examinée par un très grand nombre de médecins et d’experts de renom, aucune explication scientifique ne put être avancée.Ce qui a permis de rejeter toute supercherie.

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    Les soldats disparus

    L'un des cas les plus mystérieux de disparition s'est produit au cours de la Première Guerre mondiale. Cette énigme est d'autant plus étrange qu'elle concerne un bataillon entier de soldats .En effet, le bataillon du Royal Norfolk Regiment s'est évanoui en pleine campagne des Dardanelles en août 1915. 

    Dans son livre Disparitions mystérieuses paru en 1973, Patrice Gaston cite d'autres cas de groupes de militaires qui, apparemment, se sont évanouis en pleine guerre sans laisser la moindre trace

    La disparition des Norfolk :
     
    Entre mars et décembre 1915, l'Angleterre et la France tentent de se rendre maîtresse des Dardanelles, point stratégique contrôlant les communications entre la Méditerranée et les ports russes de la mer Noire. Mais les armées de l'Empire ottoman, commandées par les Allemands, tiennent le corps expéditionnaire occidental en échec. Les pertes sont si importantes (46 000 morts) que les Alliés abandonnent finalement la partie en décembre 1915. 

    L'histoire de la disparition des Norfolk est connue par le récit des soldats du Commonwealth qui ont assisté à l'évènement. Le 21 août 1915, au cours de l'attaque de la presqu'île de Gallipoli, 22 soldats néo-zélandais d'une compagnie du génie voient le 4e régiment de Norfolk, qui compte 267 hommes, se porter au secours du corps d'armée ANZAC (Australia and New Zealand Army Corps) en train d'attaquer la cote 60, au sud de la baie de Suyla. 

    Alors qu'ils se trouvent dans le lit d'un cours d'eau asséché, les soldats du Norfolk entrent dans un étrange nuage. Au moment où tous les hommes ont disparu derrière le rideau de brume, le nuage s'élève doucement puis s'éloigne dans le ciel, contre le vent, et échappe bientôt aux regards des observateurs. Plus un seul soldat n'est alors visible dans la petite vallée, et la Turquie affirme n'avoir jamais capturé aucun soldat du régiment concerné.

    Analyse du témoignage :
     
    Ce récit repose sur un témoignage fait 50 ans après les faits. Rédigé lors d'une rencontre commémorative des ANZAC par trois des soldats néo-zélandais, ce témoignage se présente sous forme d'un appel à déposer, destiné aux éventuelles personnes encore vivantes qui auraient assisté au phénomène. 

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    (vue d'artiste : Les émanants) 

    Cependant, le témoignage comporte plusieurs contradictions. 

    Ainsi, le 4e Norfolk évoqué par les témoins n'est pas un régiment mais un bataillon. Celui-ci a d'ailleurs terminé la campagne des Dardanelles. En revanche, c'est le 5e Norfolk, autre bataillon du même régiment, qui a été effectivement porté disparu au cours d'une attaque. Cette dernière a eu lieu, non le 21 août comme le mentionne le document, mais le 12 d'après les archives militaires anglaises, et à 5 kilomètres de la position supposée des soldats néo-zélandais. 

    Par contre, il existe un autre document qui évoque un épisode similaire et écrit peu après la campagne. Cette fois-ci, on ne peut y relever aucune contradiction. Ce témoignage très frais paraît nettement plus fiable.

     Rapport final de la commission des Dardanelles :
     
    Le rapport effectué juste après la campagne « Final of the Dardanelles Commission » a été publié en 1917. Selon ce document, une « étrange brume » reflétant les rayons du soleil a recouvert la baie et la plaine de Suyla le 21 août 1915. Ce « nuage » peut sembler étrange mais c'est un phénomène météorologique courant dans la région. Le rapport cite également ce même jour l'attaque de la fameuse cote 60 par 3 000 hommes des ANZAC.

     Il existe donc des similitudes entre le document officiel et le témoignage tardif des soldats néo-zélandais. Le témoignage semble mélanger deux évènements. Il est vrai que sur le Rapport Final, les deux faits sont relatés sur deux pages en face l'une de l'autre. Cette disposition a-t-elle pu influencer les témoins ?

     Il faut rajouter à cela que, du 5e Norfolk porté disparu, 122 cadavres membres de ce bataillon, ont été retrouvés dès le 23 septembre 1919. Il faut souligner également que 27 000 des 34 000 hommes tués, Anglais et ANZAC, n'ont jamais connu de sépulture. On peut donc supposer que les corps des 145 hommes manquants du 5e Norfolk gisaient sur un champ de bataille. La chaleur qui régnait en ce mois d'août 1915 dans la région constitue un facteur de putréfaction accéléré.

     Enfin, rappelons que le rapport officiel parle d'une brume de très grande superficie et non d'un nuage de 250 mètres de long posé au sol, selon la description des témoins. 

    Tous ces éléments rendent douteux le témoignage des soldats néo-zélandais. Il n'en reste pas moins que certains auteurs accros de mystère continuent à voir dans cet évènement tragique de la Première Guerre mondiale une énigme dans laquelle la participation des petits hommes verts est bien sûr au premier plan.

    D'autres étranges disparitions de soldats :
     
    En 1707, au cours de la guerre de la Succession d'Espagne, 4 000 hommes de l'archiduc Charles de Habsbourg engagés contre les armées de Philippe V se mettent en route un matin vers le col des Pyrénées. Nul ne sait, en dépit des recherches, ce qu'ils sont devenus. Ils ont disparu avec armes et bagages.

     En 1858, lors de l'attaque des Français contre le royaume vietnamien, 650 zouaves du corps expéditionnaire avancent vers Saigon dont ils ne sont plus éloignés que de 20 km. Ils sont suivis à 2 Km par un autre groupe de soldats. Soudain, ils s'évanouissent sans que personne  puisse dire ce qui leur est arrivé.

     En décembre 1937, le Japon a déjà envahi une bonne partie de la Chine, et ses armées avancent vers Nankin, la capitale chinoise. Le colonel Li Fu Sien décide d'opposer une ultime résistance. Il poste 3 000 hommes le long du Yang-Tsé. Le lendemain matin, il s'aperçoit que tous ont disparu, sauf une centaine, installés à l'écart près d'un pont. Ni ceux-ci, ni aucune sentinelle n'ont vu les 3 000 hommes abandonner leur poste, et les archives japonaises ne mentionnent aucune capture.

    Le mystère demeure toujours ! 

    Sources: Disparitions mystérieuses , le cosmos nous observe de Patrice Gaston dans la collection" Les énigmes de l'Univers, éditeur Robert Laffont  

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    La Croix Lumineuse 

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      Voici le récit d'un phénomène paranormal que vécurent le curé  et les deux mille habitants  de la commune de Migné-Auxances, située dans la Vienne.Il s'agit de l'incroyable apparition d'une croix lumineuse.

    En 1826, le curé de la paroisse de Migné-Auxances, qui compte un peu plus de 2.000 habitants, M. François Borein de Beaupré, avait décidé de faire donner à ses fidèles les exercices de la mission à l'occasion du jubilé et en vue de renouveler parmi eux l'esprit religieux. Il avait choisi comme prédicateurs deux prêtres éloquents et dévoués, M. Pasquier, curé de Saint Porchaire, à Poitiers et M. Marsault, aumônier du collège royal. 
     La mission s'ouvrit le 5 novembre et son succès fut tel qu'il fut décidé qu'elle se poursuivrait jusqu'au 17 décembre. Ce jour-là, une croix devait être érigée dans le cimetière de la paroisse. On alla la chercher en procession au château d'Auxance, à un kilomètre de là, d'où l'on revint en cortège à Migné-Auxances. Il était environ quatre heures et demie du soir quand la Croix ayant été plantée, M. Marsault prit la parole devant une foule d'environ 2.000 personnes, pour tirer de cette cérémonie les leçons qu'elle comportait.

     Il en était venu, dans son discours, à évoquer le souvenir de la Croix qui apparut à l'empereur Constantin, marchant en guerre contre Maxence, quand il s'aperçut d'un murmure confus, qui s'augmentait autour de lui. Pour dominer ce bruit, dont il ignorait la cause, il éleva encore la voix, tandis que M. l'abbé Pasquier recommandait le silence à la foule.

     C'est alors que les fidèles montrèrent du geste à l'abbé Pasquier la Croix lumineuse qui venait d'apparaître dans le ciel. Plein d'émotion il cria à l'abbé Marsault : "Ne parlez plus de la Croix qui apparut à Constantin : voyez celle qui paraît dans les airs !...". En même temps, le curé de Migné, remarquant à son tour le prodige, tirait le prédicateur par le bras criant aussi : "Marsault ! Marsault, c'est un miracle !

      Dans le ciel, en effet, et dans l'obscurité de la nuit qui était tombée, à environ cinquante mètres au-dessus du sol, une Croix lumineuse, sans être éblouissante, se dressait, immobile et majestueuse. Elle était couchée dans la direction de l'occident, le pied correspondant au pignon de la façade de l'Église, tandis que la tête se projetait au-dessus d'un moulin, au bord de l'Auxance. Sa longueur pouvait être d'environ quarante- cinq mètres. Tous ses contours se précisaient avec netteté, la traverse qui formait les bras coupant à angle droit la tige principale.

     Elle fut visible de cinq heures à cinq heures et demie du soir, par toute la foule invitée par l'abbé Marsault à chanter le cantique : Vive Jésus ! Vive sa Croix. Vers cinq heures et demie, tandis qu'on donnait dans l'Église la bénédiction du Saint-Sacrement, elle commença de s'effacer, en diminuant progressivement ; quand on sortit de l'Église, elle avait disparu.

    L'enquête canonique. Un tel événement n'avait pu manquer de susciter à Migné-Auxances et dans la contrée une vive émotion. Dès le 22 décembre, le curé de Migné-Auxances, les prédicateurs, diverses personnes, dont le maire et l'adjoint, en attestèrent de la réalité dans un procès-verbal que signèrent avec eux quarante et un témoins.
    Le 31 décembre, un nouveau rapport fut envoyé au préfet du département. Le 16 janvier 1827, une enquête canonique fut prescrite par Mgr de Bouillié, évêque de Poitiers, qui ne fut close que le 7 février Enfin, le 28 novembre 1827, Mgr de Bouillié, dans une lettre pastorale, ayant déclaré les faits authentiques, décida qu'un Te Deum d'action de grâces serait chanté, le 16 décembre, dans toutes les églises de son diocèse. Entre temps, trois brefs pontificaux avaient été publiés, dont le troisième en date du 18 août 1827, renfermait les paroles du Pape Léon XII, se disant "personnellement et d'après son jugement particulier, persuadé que le prodige de Migné ne peut être attribué à des causes purement naturelles, sans vouloir encore cependant affirmer, par lettres publiques, que ce soit un incontestable miracle". 

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    (vue d'artiste - Les émanants) 

     Mais, depuis lors, le souvenir de l'apparition du 17 décembre 1826 fut régulièrement commémoré, notamment lors de son vingt-cinquième et son cinquantième anniversaire, en 1851 et en 1876 sous l'épiscopat du cardinal Pie. En 1876, il y avait encore, à Migné, environ quatre vingts témoins du prodige. Ils avaient entre 60 et 88 ans. Ils renouvelèrent leur témoignage public, en faveur de l'authenticité de légèrement.

     Migné-Auxances en 2006. Dans l'Église est présent le souvenir de cet événement miraculeux. A l'intérieur, on peut voir à l'endroit de l'apparition, une grande croix recouverte de cuivre, fixée à la voûte du transept.
    Une inscription gravée au-dessus de l'entrée de l'église remémore l'apparition. 
      Sources:guide de la France mystérieuse, éditions Tchou.

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    L'alarme de De Funès 

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      "Le 29 janvier 1983, la cérémonie est prévue à 15h dans le village du Cellier, près de Nantes. Avant de partir, Patrick De Funès,  l'un des fils de l'acteur, ferme à clé toutes les portes du château comme son père prenait soin de le faire.

     Et voici ce qu'avait raconté Patrick de Funès:

     "On a fermé le château et on a mis les alarmes et au même moment où le fourgon allait partir, toutes les alarmes ont sonné.  C'est quand même formidable;lui qui était obsédé par ses alarmes, c'était quand même un signe*;  toutes les alarmes   qui saluent le truc* qui part...  il voulait parler du fourgon mortuaire*...

     Jamais les alarmes , depuis leur installation dans toutes les pièces du château ne s'étaient déclenchées, excepté ce jour-là. Avouez que c'est très étrange!"

     Patrick De Funès n'avait pas précisé à quel signe il faisait allusion. A moins de tromper, peut-être est-ce une hypothèse farfelue, mais Patrick De Funès pense qu'il s'agissait d'une manifestation de son père depuis l'au-delà.

     Je ne sais pas comment interpréter cet évènement inopiné. L 'épouse de l'acteur, ses fils et toutes les personnes présentes ce jour-là, environ trois mille, auraient -elles vécu un phénomène paranormal ?

    S'agissait-il d'une simple coïncidence ?

    A ce jour,les questions restent sans réponses.

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    La chaise maudite de Busby 

    La chaise maudite de Busby est une chaise en chêne qui aurait été maudite par Thomas Busby, un criminel anglais, condamné à mort pour avoir tué son beau-père, Daniel Auty, à coups de marteau, en 1702.Dans un petit village près de la ville de Thirsk, dans le North Yorkshire, en Angleterre, se trouve un établissement désormais connu sous le nom de l’auberge de Busby Stoop, un charmant endroit ayant appartenu à Thomas Busby. De nombreux témoins auraient vu le fantôme de Thomas busby sur sa chaise.Toutefois, ce ne sont pas ces apparitions, mais sa malédiction qui est devenue un sujet de prédilection du folklore mythique local. Car, plusieurs personnes qui ont siégé sur la chaise maudite sont décédées peu après.A la fin du XIXème Siècle, un ramoneur et son ami avaient plaisanté à propos de la légende en s’asseyant à plusieurs reprises dans le fauteuil de Busby : ils ont été retrouvés morts le lendemain matin…

    Une dizaine de témoins, des clients de l’hôtel, ont pu attester la véracité des faits…Au XXème Siècle, deux pilotes de la Royal Air Force discutaient de la légende de Busby, ils voulaient relever le « défi » du condamné. Le jour même, leur voiture a heurté un arbre : les deux pilotes sont morts.Plusieurs récits impliquant des cyclistes et des motocyclistes, qui se sont arrêtés à l’auberge pour se rafraîchir et qui s’étaient assis sur la chaise, ont été impliqués dans des accidents de voiture…

    Tous mortels et se déroulant peu après la visite à l’auberge….Dans les années 1970, le propriétaire a demandé à ce que la chaise soit retirée du pub. Aujourd’hui, les visiteurs intéressés par la malédiction de Busby peuvent observer la chaise hantée au Musée de Thirsk. Malheureusement, ou heureusement, il n’est plus possible de s’y asseoir….

    Depuis 1978, aucune personne n’a siégé sur la StoopBusby Chair, mais l’auberge est toujours une étape de prédilection pour les chasseurs de fantômes, les curieux et aux touristes en mal de sensations fortes.                                             

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    Le château maudit de Lunéville

    Phénomène très étrange :

    les incendies se sont tous déclarés début janvier.

    Mystère!

    Le château de Lunéville, surnommé le château des lumières, est un chef d’œuvre architectural français. Situé près de la ville de Nancy, il fut, au 18ème siècle, la demeure officielle des Ducs de Lorraine. Lieu de culture important, le château de Lunéville dissimulerait, en réalité, une incroyable malédiction.

    Une série inexpliquée de terribles incendies auraient ravagé le château : au fil des années, 13 incendies se seraient déclarés le même jour (2 janvier), à quelques heures d’intervalle. La malédiction débuta le jour de l’achèvement du château, le 3 janvier 1719. Une série de dates s’ensuivit : 1739, 1759, 1789, 1849, 1961, la dernière date étant l’année 2003. A chaque fois, il fut impossible d’identifier l’origine des flammes.

    Serait-ce l’œuvre d’un fantôme pyromane qui hanterait le château ? En effet le Duc de Lorraine, Stanislas Leszczinski, qui aurait lui même péri dans les flammes le 5 février 1766, aurait, quelques années avant sa mort, conclu un pacte secret avec son confident, Nicolas Ferry : " celui qui trahirait ce pacte serait, toute sa vie, frappé de malheurs et périrait par le feu " . Stanislas aurait- il trahi le pacte et décidé de maudire le château ?"

     

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    Apparitions fantomatiques

    Le 29 décembre 1972, à deux jours du nouvel an, le vol 401 d’Eastern Air Lines décolle de l’aéroport de New-York avec 177 personnes à bord dont 14 membres de l’équipage. Mis en service récemment, il totalise 985 heures de vol.

    Quelques heures plus tard, à 23h42, a proximité de l’aéroport international de Miami, un problème technique le précipite dans les marécages des Everglades et l’avion s’écrase dans une zone infestée d’alligators et de serpents tuant sur le coup le commandant de bord, Robert Loft (55 ans et 30 000 heures de vol) et l’officier mécanicien, Donald Repo (51 ans, 17 000 heures de vol).

    Malgré la violence du choc, 75 personnes survécurent au crash du vol EA401 : 8 membres d’équipage et 67 passagers. Lorsque les secours arrivent, les passagers vivants, regroupés entre eux, prient et chantent des cantiques de noël. Le plus incroyable est que la plupart des 75 miraculés, avaient, auparavant, déjà survécu à des crashs d’avion, à des chutes d’étage ou encore à de terribles accidents de voiture.

    Les mois qui suivent, Robert Loft et Donald Repo refont étrangement parler d’eux. En effet, 5 puis 15, puis 27 personnes, comprenant des pilotes, des hôtesses de l’air et des mécaniciens, attestent avoir vu les fantômes des deux hommes.

    Le 18 mars 1974 , 2 hôtesses de l’air et un steward jurent avoir aperçu le visage de Robert Loft sur la vitre du four électrique (celui récupéré intact du crash). Le visage de Robert Loft se serait animé et ce-dernier aurait dit : » Attention Frank, le feu ! Attention, le feu ! » Le lendemain, une minute après le décollage de ce même avion, le réacteur gauche prit feu, un atterrissage forcé sauva in extremis la vie des passagers.

    HISTOIRES INSOLITES

    Le 16 juin 1974, une voix annonça dans les hauts-parleurs, l’habituel message demandant aux passagers d’attacher leur ceinture : problème, personne n’a pris le micro pour en donner l’ordre.

    Fut recensé également le témoignage du capitaine sénior d’Eastern Air Lines, un homme respecté de tous, qui déclara avoir entendu, en plein vol, un bruit de froissement, s’être retourné et avoir aperçu Donald Repo qui lui dit : « Cet avion ne marche pas bien mais ne t’inquiète pas je suis là ».

    La presse s’empara alors de l’affaire et la compagnie aérienne menaça de licencier tous ses salariés qui témoigneraient de ses étranges apparitions. Cette dernière fit même venir un prêtre exorciste pour protéger les avions et les exorciser !

    Hallucinations collectives ou phénomène paranormal ?

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    La pensée humaine peut tout.

    Dans les années cinquante, un porte-conteneurs anglais, transportant des bouteilles de vin de Madère en provenance du Portugal, vient débarquer sa cargaison dans un port écossais. Un marin s'introduit dans la chambre froide pour vérifier que tout a bien été livré. Ignorant sa présence, un autre marin referme la porte de l'extérieur. Le prisonnier frappe de toutes ses forces contre les cloisons mais personne ne l'entend et le navire repart pour le Portugal.

    L'homme découvre suffisamment de nourriture mais il sait qu'il ne pourra survivre longtemps dans ce lieu frigorifique. Il trouve pourtant l'énergie de saisir un morceau de métal et de graver sur les parois, heure par heure, jour après jour, le récit de son calvaire. Avec une précision scientifique, il raconte son agonie : comment le froid l'engourdit, gelant son nez, ses doigts et ses orteils. Il décrit comment la morsure de l'air se fait brûlure intolérable.

    Lorsque le bateau jette l'ancre à Lisbonne, le capitaine qui ouvre le conteneur, découvre le marin mort. On lit son histoire gravée sur les murs. Le plus stupéfiant n'est pas là. Le capitaine relève la température à l'intérieur du conteneur. Le thermomètre indique 19°C. Puisque le lieu ne contenait plus de marchandises, le système de réfrigération n'avait pas été activé durant le trajet de retour. L'homme était mort uniquement parce qu'il ” croyait ” avoir froid. Il avait été victime de sa seule imagination."

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    Disparitions inexpliquées 

    Les hauteurs de Sospel notamment, sont le théâtre d'événements aussi mystérieux que traumatisants pour les familles mais également pour les enquêteurs.

    Dans ce registre, Menton et son moyen pays ont été le théâtre d'événements aussi mystérieux que traumatisants. Pour les familles, mais aussi pour tous les enquêteurs qui continuent d'y travailler plusieurs mois après. Sans oublier les proches qui continuent à se poser les éternelles questions : pourquoi et comment ?

    En 2005, Philippe Rocheteau est porté disparu au col de Brouis.

    En 2006, Anne-Marie Arnal se « volatilise » le long du sentier botanique de Sospel. Le 14 novembre dernier, Mme Falciani, pensionnaire d'une maison de retraite de Menton n'est plus réapparue après avoir pris son café du matin, quartier du Suillet.

    Perdu dans la brume ?

    Le 1er novembre 2005, Philippe Rocheteau, 31 ans, habitant Menton, prend la direction du col de Brouis, juste au-dessus de Sospel. A 14 heures, sur le parking qui jouxte le sentier de randonnée, le temps se couvre. Menaçant. Il décide quand même de partir à pied vers le Mangiabo. Sa compagne, elle, l'attend dans la voiture avec son fils. Au fur et à mesure que la nuit tombe, l'angoisse commence à monter dans l'habitacle. Finalement à 17 heures, l'alerte est donnée. Philippe Rocheteau est un randonneur aguerri. Il avait pourtant décidé de s'engager seul en montagne, sans moyen de communication, sans eau ni nourriture.

    Durant plusieurs jours, une fouille intensive du secteur est menée par la compagnie de gendarmerie de Menton, sous le commandement du capitaine Bernard Siegel.( Hélicoptère, brigade cynophile, pompiers), même les forces de police italiennes sont mobilisées. Une hypothèse est privilégiée : « l'accident sur fond de brouillard et mauvais temps. Le promeneur, désorienté, aurait pris un mauvais chemin avant de chuter dans un trou ou un fossé broussailleux ».

    Depuis plus rien.

    Un triangle sospellois !

    Près d'un an plus tard, au mois d'octobre, c'est Anne-Marie Arnal qui était portée disparue à son tour,toujours près de Sospel. Randonneuse chevronnée, en parfaite condition physique, elle était partie pour une courte balade le long du sentier botanique.

    Un ami, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de cette énergique mentonnaise de 69 ans, prévient les secours qui vont tout d'abord localiser la voiture de Mme Arnal, près de la gare SNCF. De là, ils vont déployer un dispositif en étoile.

    Huit sentiers sont minutieusement fouillés sur 3 à 8 km. Pendant plus d'une semaine, un vaste dispositif (hélico, chiens, militaires, pompiers) est maintenu sur zone. Plusieurs randonneurs et proches de la disparue mènent des recherches parallèles : mais toujours rien.

    Le 17 décembre dernier, soit plus d'un an après sa disparition, les gendarmes de Sospel ont entrepris de refaire le chemin. Là aussi, une erreur d'orientation reste l'hypothèse privilégiée des enquêteurs. Pourtant la météo était clémente ce jour-là.

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    L'effet Bougie 

    La combustion humaine spontanée 

    Les scientifiques émettent des hypothèses telles que le suicide...Mais à ce jour, il n'existe aucune explication rationnelle convaincante. 

    A Uruffe, petit bourg lorrain proche de Toul. Ginette Kazmierczak mène une vie solitaire, discrète et effacée dans le logement de fonction de son fils, l’instituteur du village. Le soir du 12 mai 1977, elle est seule dans l’appartement car son fils est de sortie. Vers 3 heures du matin, sa voisine de palier se réveille en sursaut. Sa chambre est pleine de fumée. Elle sort et voit de petites flammes qui dévorent le bas de porte d’entrée de Mme Kazmierczak. Elle alerte les pompiers qui, très vite arrivés, se trouvent devant un spectacle d’épouvante. 

    Le corps de Mme Kazmierczak gît carbonisé sur le plancher, contre la porte d’entrée, mais les jambes et le bras droit sont intacts alors que la tête, le tronc et l’abdomen ne sont plus que cendres. Il a fallu une température énorme (2000°C) pour arriver à ce macabre résultat. Seul le plancher sous le buste de la victime révélera des traces d’incendie.

    Les murs et le sol sont maculés de suie, rien d’autre n’a brûlé dans l’appartement. Le poêle à mazout et le chauffe-eau sont éteints. Une boîte d’allumettes est intacte sur le rebord de la fenêtre. L’électricité fonctionne correctement. Crime, suicide? Ces thèses sont écartées à défaut d’élément matériel pouvant les étayer.

    Le parquet de Nancy ouvre une enquête et charge le capitaine Laurain d’une expertise. Ce dernier reprend toutes les hypothèses : explosion d’une bombe aérosol ou d’un gaz (mais l’embrasement du mobilier aurait alors été total), crime (mais la porte de l’appartement était fermée de l’intérieur), foudre (la météo invalidera cette possibilité). L’expert doit admettre qu’il s’agit bien là d’un cas de combustion spontanée. En conséquence, le 18 janvier 1978, le parquet de Nancy prononcera une ordonnance de non-lieu dans cette affaire.

    Certains cas se sont produits en public. En 1938 ,une jeune fille prit feu et mourut dans une salle de bal à Chelmsford en Angleterre et en 1980 une autre jeune anglaise brûla dans une discothèque à Darlington. Même des personnes survivent à de telles expériences. Comme Jack Angel qui s’endormit en novembre 1974 et se réveilla 4 jours plus tard avec sa main droite brûlée et noirâtre. Il avait aussi des traces de brûlures sur la poitrine, les jambes et le dos mais curieusement, il ne ressentait aucune douleur. Il s écroula devant sa caravane et fut transféré à l’hôpital ou on dut lui amputer la main. Les médecins déclarèrent qu’il avait comme brûlé de l’intérieur.

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    Le cas : Douglass Home

    Dans la seconde moitié du 19ème siècle, le phénomène spirite, met en évidence les pouvoirs psychiques de certaines personnes et pose le problème de leur explication. C’est à cette tache que se consacre la parapsychologie, au travers de l’examen de certains sujets particulièrement doués comme Daniel Dunglass Home.

     Dès l’âge de 4 ans, le futur médium a étonné son entourage en annonçant des événements quelque temps avant qu’ils ne se produisent. A neuf ans, devenu orphelin, il quitte son village natal pour les Etats-Unis en compagnie de sa tante. Sa santé est fragile; il souffre de tuberculose. A 13 ans, il annonce la mort d’un de ses camarades qui décède 3 jours plus tard. Quelques années plus tard, des coups résonnent dans la maison et les tables glissent à son approche. Sa tante, superstitieuse, l’accuse d’être possédé par le diable et la multiplication des incidents l’oblige à quitter la maison. Nous sommes alors en 1851 et beaucoup de gens s’intéresseront à ces phénomènes que l’on nommera « paranormaux ». Les capacités surprenantes du jeune homme attirent l’attention. 

    Le caractère exceptionnel du cas de Home consiste dans le nombre de preuves apparemment solides (des centaines de témoignages). Harvard atteste qu’en la présence du médium, une table s’est déplacée et élevée de plusieurs centimètres, tandis que le plancher a vibré. Lorsqu’il est en transe, les phénomènes sont de caractères divers : lévitation, clairvoyance, élongation du corps, matérialisation d’objets et d’ectoplasmes, télékinésie, phénomènes lumineux divers mais aussi voix d’esprits. Il peut encore tout aussi manipuler les braises sans se brûler. 

    Le 16 décembre 1868, en Angleterre, Home se tient en compagnie de plusieurs personnes lorsque, en état de transe, il commence à s’élever dans les airs. En flottant ,il sort par une fenêtre de la maison où tous se trouvent, passe à 20 m au- dessus du sol et rentre dans le salon voisin par une autre fenêtre. Il s’exécute une seconde fois devant les spectateurs stupéfaits et recommencera plusieurs fois ce type de prestation.  

    Le chimiste Sir William Crookes, intrigué par le medium, décide de le rencontrer et de détailler les expériences auxquelles il a demandé à Home de se soumettre. Le médium a pu faire bouger à distance un accordéon dont les touches se sont mises à jouer seules. Mais les pouvoirs de Home ne se manifestent pas continuellement sur simple demande; ce qui semble plutôt constituer un argument en sa faveur. Quand en 1886, le médium meurt de la tuberculose dont il souffre depuis son enfance, aucune fraude n’a jamais pu être relevée contre lui. 

    Les phénomènes psychiques, ou pouvoirs paranormaux, peuvent être rangés en plusieurs catégories. Il y a ceux concernant la communication, c’est à dire soit la connaissance des pensées d’autrui (télépathie), soit de l’avenir (clairvoyance), dont le médium bénéficie directement ou qu’il se procure par l’intermédiaire d’objets comme le tarot ou la boule de cristal. D’autre part, l’action de la pensée sur la matière comme la télékinésie et la psychokinésie, l’action sur le corps lui-même (lévitation) ou la radiesthésie (à l’aide d’une baguette ou d’un pendule, de découvrir objets et corps disparus). A tout cela il faut ajouter les guérisons psychiques et celles provoquées par certains guérisseurs. 

    Daniel Dunglass Home était-il doué de tous ces pouvoirs paranormaux comme il le prétendait ?

    La question reste posée. 

                                                                       Lévitation de Daniel Dunglas Home(1852) 

     
     
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