• L'Ayur veda, Science de la Vie

    Spiritualité et bien être 

    L'AYUR VEDA, SCIENCE DE LA VIE 

    Système de soin le plus ancien au monde, l’Ayurveda est aujourd’hui reconnue par l’OMS en tant que médecine traditionnelle. 

    Cette médecine traditionnelle indienne se définit comme un système naturel de prévention où le corps et l’esprit s’influencent mutuellement. L’Ayur-veda est donc à la fois un art de vivre et une philosophie, une médecine de l'équilibre. 

    En sanskrit, ayur signifie « force vitale », et veda « connaissance ». Cette « science de la vie » prend sa source dans les textes sacrés de l’Inde antique. Le Caraca Samhita, le Sushrut Samhita et l’Ashtang Hrdyam : ces 3 textes décrivent les principes de base de la médecine ayurvédique telle qu'on la pratique encore de nos jours en Inde. 

    L'Ayur veda, Science de la Vie

    Les 5 éléments 

    Dans la conception indienne, l’univers est constitué de 5 éléments fondamentaux, 5 énergies qui régissent l’univers :  

    1. Puce la terre (le maintien). 

    2. Puce l’eau (la dilution et l’assimilation) 

    3. Puce le feu (le métabolisme), 

    4. Puce l’air (le mouvement, 

    5. Puce l’« éther » (l’espace, l’énergie cosmique) 

    Les cinq éléments de la tradition indoue sont définis différemment de ceux de la tradition chinoise, mais leur utilisation en médecine traditionnelle permettent de définir des correspondances.   

    L'équilibre et les interactions entre ces éléments déterminent la nature de chaque personne sur les plans physique, émotionnel, intellectuel et spirituel. Ces 5 éléments se combinent pour former 3 énergies fondamentales et vitales, les doshas nommés Vata, Pitta, Kapha.   

    Les 3 énergies vitales, les Dosha 

    Etes vous  plutôt Vata, Pitta, Kapha ? 

    1. Puce Vata : force qui résulte de l’association de l’éther et de l’air. Silhouette élancée comme le vent qui caractérise votre dosha, caractère imaginatif et impulsif, vous pétillez ! Votre point faible, vos nerfs sont fragiles et pouvez être sujets aux insomnies et à l’inquiétude. Vous êtes souvent surmené(e).  

    1. PucePitta : force qui procède de l’eau et du feu. De type dynamique, comme le feu qui caractérise votre dosha, vous êtes sûr(e) de vous. Votre point faible : Attaché(e) à votre image, sportif (sportive), vous pouvez parfois être agressif (agressive) et votre résistance peut être la proie de colères et de réactions passionnelles. 

    1. PuceKapha : force qui procède de l’eau et de la terre. De type généreux, vous êtes calme et mesuré(e). Votre point faible : un peu paresseux, vous avez tendance à la mélancolie et à l’embonpoint voire même avez des problèmes d’obésité et de cholestérol.  

    L’observation du corps, des pouls, l’analyse des habitudes de vie et de l’alimentation permet de déterminer la proportion des doshas de chaque personne.  

    La maladie résulte d’un déséquilibre dans la répartition de ces doshas qui causera une perturbation métabolique. Selon les traitements ayurvédiques, 3 personnes aux prises avec la « même » migraine seront traitées de façons fort différentes, selon leur constitution, l’origine de leur mal et les caractéristiques spécifiques de leur migraine.  

    Ainsi cette médecine naturelle propose des mesures préventives et de guérison pour de nombreuses maladies et désagréments du quotidien : arthrite rhumatoïde, asthme, athérosclérose, constipation, dépression, anxiété, diabète, fissure anale, fonctions cognitives, giardiase, hépatite, cholestérol, insomnie, insuffisance et maladies cardiaques, ostéoarthrite, maladie de Parkinson, rétinopathie, syndrome de l’intestin irritable, troubles de l’estomac (gastrite et dyspepsie).  

    Le massage est l’un des moyens proposés par l’Ayurveda pour harmoniser les 3 doshas. Le massage tient une place prépondérante au sein de l’Ayurveda ; en Inde, il est totalement intégré au quotidien, et contribue à l’équilibre de chacun.

    (source :sante-energie)

    L'AYUR VEDA, Science de la Vie 

     L'āyurveda ou ayurvéda

    ou encore médecine ayurvédique (en écriture devanāgarī : आयुर्वॆद, la « connaissance de la vie », āyurveda est une association des mots :

    āyur signifiant « vie » et veda qui signifie « connaissance »)

    est une médecine traditionnelle originaire de l’Inde, également pratiquée dans d'autres parties du monde. C'est une médecine non conventionnelle. L'ayurveda puise ses sources dans le Véda, ensemble de textes sacrés de l'Inde antique. En l'occurrence, il s'agit d'une approche dite holistique de la culture védique, dont l'hindouisme s'est librement inspiré. L'āyurveda demeure une forme de médecine traditionnelle encore vivace en Asie du Sud. 

    La littérature la plus ancienne sur l'āyurveda est apparue en Inde au cours de la période védique1. Les deux traités les plus anciens et les plus connus sont la Caraka-Saṃhitā et la Sushruta-Saṃhitā qui datent du début de l'ère chrétienne. Avec le Aṣṭāṅga-Hṛdaya, "Coeur de la médecine" et le Aṣṭāṅga-Saṃgraha, "Compendium de la médecine" de Vāgbhaṭa, l'ensemble forme la bṛhattrayī, « les trois majeur » de l'āyurveda4. Trois autres traités plus récents le Mādhava-Nidāna (début du VIII° s.), la Śārṅgadhara-Saṃhitā (fin du XIII° s.) et le Bhāva-Prakāśa (XVI° s.) forment "les trois mineurs". 

    Les praticiens ayurvédiques ont également mis au point un certain nombre de préparations médicinales et de procédures chirurgicales pour prévenir ou guérir diverses maladies et infections. L'āyurveda est devenue une forme de médecine alternative en Occident, bien que les brevets concernant ses médicaments aient été contestés par des institutions officielles des pays occidentaux et de l’Inde. L'Organisation mondiale de la santé l'a reconnue comme un système de médecine traditionnel. 

    L'AYUR VEDA, Science de la Vie

     

     Les origines de l'āyurveda 

    Les origines de l’āyurveda remontent aux Vedas à l'Atharva-Védas en particulier, hymnes sacrés de l'Inde. L'āyurveda est une branche de l'Atharva-Veda. Il est donc Upavéda, Veda subordonné. À l'origine, les principes de guérison exposés dans l'Atharva-Véda reposaient essentiellement sur le son ou la parole. Les hymnes étaient alors des moyens de guérison et leur simple récitation avait, selon le texte, le pouvoir de soigner toute chose. Les médicaments, tels qu'on les connaît aujourd'hui, n'étaient pas encore développés. Par la suite, deux traités médicaux, le Charaka Samhita et le Sushruta Samhita, sont venus détailler et "matérialiser" l'ayurveda. Dans les universités indiennes, les étudiants utilisent l'Astanga Hrdayam de Vagbhata, un résumé simplifié des deux premières compilations, surtout dans le sud de l'Inde8. Le Sushruta Samhita de Sushruta date au du Ier millénaire avant notre ère. Dans Dwivedi & Dwivedi (2007) - Sur le travail du chirurgien - Sushruta écrit:

    « La principale voie de transmission du savoir au cours de cette période a été la tradition orale. La langue utilisée était le sanskrit, le sanskrit védique de cette période (2000-500 avant J.-C.). La plus authentique compilation de ses enseignements et de ses travaux est actuellement disponible dans un traité appelé Sushruta Samhita. Il contient 184 chapitres et la description de 1120 maladies, 700 plantes médicinales, 64 préparations de substances minérales et 57 préparations à base de substances animales. »

    L'AYUR VEDA, Science de la Vie 

    Underwood & Rhodes en 2008 soutiennent que cette première phase de la médecine traditionnelle indienne a identifié la fièvre (takman), la toux, la consomption, la diarrhée, l’œdème, l’abcès, les convulsions, les tumeurs et les maladies de peau (y compris la lèpre). Le traitement des affections complexes, y compris l’angine de poitrine, le diabète, l’hypertension artérielle et les calculs, ont également été pratiqués au cours de cette période, la chirurgie plastique, la chirurgie de la cataracte, la ponction pour l’évacuation des fluides contenus dans l’abdomen (ascite), l'extraction des corps étrangers, le traitement des fistules anales, le traitement des fractures, l’amputation, la césarienne et la suture des plaies étaient connus9. L'usage des herbes et des instruments chirurgicaux se sont généralisés.

    Parmi les autres ouvrages anciens sur l'āyurveda, on compte le Charaka Samhita, attribué à Charaka. Le plus ancien document écrit exhumé rapportant les travaux de Sushruta est le Manuscript Bower, daté du IVe siècle. Le manuscrit Bower cite directement Sushruta et est d'un intérêt particulier pour les historiens en raison de l’importance de la médecine indienne et de ses concepts en Asie centrale. Vagbhata, le fils d'un ancien médecin du nom de Simhagupta, a également compilé ses travaux sur la médecine traditionnelle. Dans les débuts, l'āyurveda comportait une école de médecine et une école de chirurgie. La tradition rapporte que le texte Agnivesh tantra, écrit par le sage légendaire Agnivesh, un étudiant de la saga mythologique Bharadwaja, a influencé les écrits de l'āyurveda.

    Le pèlerin chinois Fa Hsien (vers 337- 422) a écrit sur le système de soins de santé de l’Empire des Gupta (320-550) et ,au passage, a décrit le processus de l'approche institutionnelle de la médecine indienne qui apparaît aussi dans les œuvres de Caraka, qui mentionne une clinique et décrit son équipement. Madhava (700), Sarngadhara (1300), et Bhavamisra (1500) ont compilé les travaux sur la médecine indienne. Les ouvrages médicaux de Sushruta et de Charaka ont tous les deux été traduits en arabe au cours du califat des Abbassides (750). Ces travaux arabes ont fait leur chemin en Europe par leur intermédiaire. En Italie, la famille Branca de Sicile et Gaspare Tagliacozzi de Bologne se sont familiarisés avec les techniques de Sushruta.

    L'āyurveda est dit nityam et apurusheyam (littéralement : « éternel et non-créé par l'humain »). Il a été conservé dans ses grands principes malgré les influences étrangères (grecques, chinoises, perses, tibétaines). Ce système est tombé en désuétude pendant plusieurs siècles à la suite des invasions musulmanes au nord de l'Inde à partir du VIIIe siècle. Parallèlement à la Renaissance en Europe, l'āyurveda est réapparu. Avec les différentes colonialisations européennes, surtout britannique, cette médecine a subi de nombreuses pressions, et fut interdite par les Anglais. C'est seulement avec l'Indépendance en 1947, sous l'influence du Mahatma Gandhi, que l'āyurveda a de nouveau été reconnu.

    Aujourd'hui, l'āyurveda semble susciter plus d'intérêt pour son approche du bien-être holistique que pour son aspect médical.

    Source : wikipedia 

        

    L'AYUR VEDA, Science de la Vie

    Les éléments

    L’āyurveda croit en l’existence de cinq grands éléments (en devanāgarī : पन्छतत्व ; la terre, l’eau, le feu, l’air et l’espace), formant l'univers, y compris le corps humain24. Le sang, la chair, la graisse, l'os, la moelle, le chyle et le sperme (shukra - lymphe puis liquides spermatique et céphalo-rachidien) sont les sept principaux éléments constitutifs (en devanāgarī : सप्तधातु) de l'organisme.

    Les Doshas

    Les "humeurs" de l'Ayurveda L’āyurveda croit en l’équilibre de trois "humeurs" ou dosha (en devanāgarī : त्रिदॊश्) : Vāta ou vāyu (vent/esprit/air), Pitta (feu/bile), Kapha (terre/eau/mucus).

    Ces éléments sont présents à des degrés différents chez chaque individu. Cette doctrine des trois dosha, est primordiale. Le(s) dosha(s) dominant chez l'individu détermine(nt) ses tendances, ses faiblesses et conseille un style de vie, notamment un régime qui lui est bénéfique, en l'harmonisant avec l'univers. Dans l'āyurveda, le corps humain présente 20 guṇa (en devanāgarī : गुन : qualités). La chirurgie et les instruments chirurgicaux sont utilisés. La construction d'un métabolisme sain, le bon déroulement de la digestion et de l’excrétion apportent la vitalité. L’āyurveda met également l’accent sur l'exercice, le yoga, la méditation et les massages.

     

      L'AYUR VEDA, Science de la Vie

    Huit disciplines

    Dans l’āyurveda, il existe huit disciplines thérapeutiques, appelées Ashtanga (en devanāgarī : अश्ताग्) : La chirurgie (Shalya-chkitsa ou Salya Tantra). Le traitement des maladies siégeant au-dessus de la clavicule (Salakyam). La médecine interne (Kaya-chikitsa). La possession démoniaque (Bhuta Vidya) : L’ayurveda croit en l'intervention démoniaque et, - comme dans toutes les formes de médecine traditionnelle - identifie un certain nombre de moyens pour lutter contre l'effet supposé de ces influences mais ces explications des pathologies mentales ne sont pas les seules et sont loin d'être prédominantes (cf. infra Conceptions des maladies mentales). Bhuta Vidya ou Bhuta Tantra désigne la psychiatrie. La pédiatrie (Kaumarabhrtyam). La toxicologie (Agadatantram). La prévention et la construction de l’immunité (Rasayanam). Les aphrodisiaques (Vajikaranam). 

     L'AYUR VEDA, Science de la Vie

        

    Corps / esprit

    La Charaka Samhita évoque l'influence de l'esprit, des actions passées, des incarnations précédentes, sur le corps. Selon cette tradition, tout au long du cycle des réincarnations, l'être demeure. Le corps physique disparaît avec la mort mais la vie est perçue comme un continuum. Le karma affecte le corps subtil. Au cours des différentes vies, les actions de l’homme laissent dans son psychisme des saṃskāra (des traces ou empreintes), qui déterminent les tendances de chaque individu (vāsanā) qui s'expriment sous forme de désirs dans la vie présente. Pour l’ayurveda, l’esprit a quatre principales fonctions : Indriya Bhigraha qui correspond à l’intégration des fonctions sensorielles, Svasya Nigraha qui correspond au contrôle du moi, Uha qui correspond au raisonnement, Vicara qui correspond au jugement et à la délibération.

    Quelques sources rares, telle que celle de Gananath Obeyesekere, pensent que le fonctionnement psychique est assez semblable dans l’ayurveda à celui que décrivent les théories psychanalytiques. 

      L'AYUR VEDA, Science de la Vie 

    La diététique ayurvédique

    L’āyurveda intègre tout un système de recommandations nutritionnelles.

    Ananda S. Chopra (2003), sur le thème de la diététique ayurvédique, écrit : 

    « la diététique ayurvédique comprend une série de recommandations, allant de la préparation et de la consommation des aliments, à de bonnes habitudes de santé pour le jour et la nuit, la vie sexuelle et les règles de conduite morale. Contrairement aux praticiens contemporains du nouvel Age ayurvédique, les anciens auteurs ayurvédiques avaient tendance à être religieusement neutres. Même les auteurs bouddhistes se sont abstenus de tenter de convertir le patient à leur pratique religieuse. » Ananda S. Chopra

    Le régime ayurvédique est établi selon le dosha majoritaire de chacun (Vata, Pitta ou Kapha) et tient compte des rythmes naturels (les 6 saisons indiennes, les différentes heures du jour), eux mêmes sous influence des doshas. Les aliments sont classifiés selon leurs caractéristiques (amer, acide, piquant, sucré, salé et astringent) et leur impact positif ou négatif sur le dosha afin d’être combinés au mieux et assurer ainsi le bien-être de chacun. Ainsi le dosha Vata est plus enclin aux goûts salés, acides et sucrés, Pitta préfère les goûts sucrés, amers, astringents et Kapha les goûts piquant, amer et astringent.

    Il est également recommandé de ne prendre que deux repas par jour. À l'issue du repas l'estomac doit être au tiers vide, au tiers rempli par des liquides et le dernier tiers par des solides.

    L’āyurveda met l’accent sur l’utilisation des légumes. Les matières grasses sont utilisées tant pour la consommation que pour l'usage externe. Des centaines de produits végétaux sont employés, y compris la cardamome et la cannelle. Certains produits d'origine animale peuvent également être utilisés, par exemple le lait, les os et les calculs biliaires ; des minéraux, notamment le soufre, l’arsenic, le plomb, le sulfate de cuivre, l’or sont aussi consommés suivant les prescriptions.  

     L'AYUR VEDA, Science de la Vie  

     Le massage

      Le massage sous forme d'oléation, abhyanga, est donné au corps préalablement à ces thérapies spécifiques. Il est destiné à drainer les toxines vers le système digestif et donc à favoriser l'élimination pour préparer aux autres méthodes du Panchakarma. Charaka, considéré comme le père de l'āyurveda, déclare que le massage est akarma (a : privatif, karma : action) et n'a pas d'action " thérapeutique" dans le sens du Pancha "karma". Ce sera principalement l'usage des huiles médicinales (phytothérapie par voie externe) qui déterminera l'effet thérapeutique de l'abhyanga.

    Le massage et les soins ayurvédiques n’ont, à l’origine, pas une vocation relaxante mais curative. À l’instar des plantes, ils visent à rééquilibrer un terrain, à nourrir ou à désaturer, à ôter des tensions, à relâcher le mental…

    Aucune formation d'État en massothérapie clinique, aucun diplôme d’État de massothérapeute ayurvédique n’est délivré par les Universités ayurvédiques d’État, en Inde. Il n'y a aucun chapitre sur une massotherapie clinique dans aucun traité ayurvédique. Il existe de nombreux « centres de cures ayurvédiques » non reconnus par l'Ordre des Médecins. Il est recommandé de se référer à des autorités légales et compétentes du Ministère indien de la Santé. L'āyurveda est, comme toute médecine, définie et protégée par des lois.

    La matière première

    Tous les soins ayurvédiques fonctionnent sur le principe de l’absorption cutanée des matières premières appliquées sur le corps. Un massage ou un soin ayurvédique, c’est avant tout une matière 1re adaptée au profil, pathologie et symptômes du patient. Elle doit absolument être de qualité pour donner de réels bénéfices. Ces matières premières peuvent être : Huiles - sésame, ricin, noix de coco, moutarde, neem, amande douce, noyaux d’abricot ou médicalisées avec des plantes telles que Chandanbala lakshadi (au bois de santal), Dashamoula tail ou Mahanarayan. Ghee (beurre clarifié) - pur ou médicalisé tel que triphala, dādima, mahatikta ghrouta. Poudres (chourna) - épices ou plantes, sel, farine de pois chiches Préparations - lait médicalisé, riz cuit dans du lait, butter-milk Tampons chauds (Pinda Svéda)- contenant des plantes, épices. 

    Source :wikipedia 

      L'AYUR VEDA, Science de la Vie 

     LE MODE D'ALIMENTATION MODIFIE LES CELLULES EN PROFONDEUR 

    En adoptant une hygiène de vie saine, on pourrait allonger les télomères, des fragments d’ADN qui protègent les chromosomes et dont le rétrécissement est associé au vieillissement cellulaire. Bonne nouvelle ? Oui, même si l’on ne sait pas encore ce que cette découverte implique réellement pour la santé. Peut-on inverser le vieillissement ? Une question qui taraude depuis bien longtemps les humains, angoissés par leur finitude. À tel point que de nombreuses équipes de recherche à travers le monde travaillent sur le problème. Pour l’heure, aucune fontaine de jouvence n’a été découverte. Et il est fort probable qu’on ne la trouvera pas de sitôt.

    Cependant, les premières étapes de cette vaste quête consistent à caractériser le vieillissement. Ainsi, on l’explique relativement en détail à l’échelle cellulaire. Dans le noyau se trouve l’ADN, code-barre du vivant, compressé et aggloméré sous forme de chromosomes. À l’extrémité de ceux-ci, on remarque de longues séquences répétitives n’ayant aucune fonction directe dans la traduction protéique, appelées télomères.

    Il a été constaté qu’au fur et à mesure des divisions cellulaires, ces séquences se raccourcissaient. Si bien qu’à un certain moment, l’ADN se trouvait exposé aux mutations et aux délétions entraînant diverses pathologies, telles que le rhume, mais aussi et surtout le cancer, les maladies cardiovasculaires, le diabète ou des démences. Les télomères jouent donc un rôle protecteur, et leur longueur est un des signes du vieillissement cellulaire. Il a même été montré qu’ils pouvaient être liés à l’espérance de vie.

      

    Des télomères qui gagnent 10 % de leur longueur

    Alors, peut-on rallonger ces télomères ?

    L’université de Californie à San Francisco (UCSF) propose une solution plutôt conventionnelle : opter pour une hygiène de vie saine. Bien qu’il ne faille plus démontrer l’importance d’un régime alimentaire diversifié et limité en graisses ainsi que d’une activité physique régulière pour une bonne santé, l’effet sur l’ADN cellulaire n’avait jusqu’ici pas été montré chez l’humain. Dans The Lancet Oncology, une étude souligne que de telles pratiques sur le long terme se traduisent par un allongement des télomères. Les télomères, ici schématisés, constituent l'extrémité chromosomique qui ne peut être entièrement dupliquée par l'enzyme chargée de cette fonction. Ceci explique pourquoi peu à peu, ceux-ci ont tendance à se raccourcir avec le temps. Sauf si l’on mène une vie saine.

    Quelques 35 hommes sexagénaires et touchés par un cancer de la prostate ont été classés en deux groupes. Dix d’entre eux devaient faire attention à leur mode de vie : au moins 30 minutes de marche six jours par semaine, une alimentation surveillée et riche en fruits et légumes, en plus d’une heure quotidienne de lutte contre le stress par des techniques de yoga et de relaxation. Le tout cumulé à un suivi social et médical important. Les 25 restants n’étaient pas soumis à cette rigueur.

    Évidemment, les télomères ont été mesurés avant le début de cette étude, et comparés après cinq ans d’un tel mode de vie, dans des globules blancs. Chez l’échantillon témoin, sans surprise, les séquences protectrices des chromosomes étaient en moyenne 3 % plus courtes. À l’inverse, les hommes ayant changé d’hygiène de vie ont vu leurs télomères gagner 10 % de leur longueur. L’effet était d’autant plus important que le régime était suivi drastiquement. Une inversion du vieillissement cellulaire ? 

    Source :  futura-sciences

     

    Spiritualité et bien être

      

     

    "La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons immédiatement"