• La boule de feu du 17 avril 2010

    Sciences de l'univers

    La boule de feu du 17 avril 2010  

    Une mystérieuse boule de feu traverse le Midwest américain 

    Une gigantesque boule de feu a terrorisé le Midwest américain (Centre Nord) dans la nuit de mercredi à jeudi. De nombreux habitants ont appelé le 911, paniqués de voir une boule de feu de la taille apparente du soleil traverser le ciel à toute vitesse, accompagnée d'un vrombissement. 

    Une gigantesque boule de feu a terrorisé le Midwest américain dans la nuit de mercredi à jeudi. Une météorite à priori. 

    L'étrange phénomène a été visible pendant une quinzaine de minutes au dessus de cinq états américains. CNN rapporte même que des maisons et des arbres ont tremblé au passage de la boule de feu. Selon le service météorologique national, le mystérieux phénomène était une météorite provenant de la pluie d'étoiles filantes appelée Gamma Virginids, qui sévit depuis le 4 avril et dont le pic devait sévir mercredi ou jeudi.

    La lumière apparaît quand la météorite, mélange de roche et de métal entre en contact avec l'atmosphère, ce qui provoque sa combustion avant qu'elle se fragmente.

    (source : ouest france

       

    La plus grosse météorite connue, est celle appelée  "HOBA" en Namibie,

     trouvée en 1920 . Elle pèse 60 tonnes. et l'on ne sait pas quand elle est tombée. Elle

    a une dimension de 3m sur 2,5 m.  

    La boule de feu du 17 avril 2010 

    Une autre météroite tombée en Angleterre il y aurait  30 000 ans, et pesant 90 kg.

    La boule de feu du 17 avril 2010  

    Voici "Muonionalusta" , la plus grosse météorite trouvée en Europe. 

    Elle pèse plus d'une tonne et fut trouvée en Suède. Elle aurait 1 million d'années.

    La boule de feu du 17 avril 2010 

    La plus grosse météorite française.

    La saison 2011 du musée des minéraux et fossiles s'ouvre officiellement ce matin, avec son lot de nouveautés, toutes plus passionnantes les unes que les autres.
     La « vedette » en sera incontestablement le fragment d'une météorite découverte dans la forêt domaniale du Mont-Dieu, près de Sedan. La date de la chute du corps céleste n'est pas connue, mais les spécialistes ont pu déterminer qu'il s'agissait d'une chute multiple, dont les fragments se sont dispersés en « éventail » sur le sol.
     Il a fallu attendre 1994 pour découvrir les premiers morceaux, une cinquantaine, d'un poids total de 95 kg. « L'inventeur » du site, un particulier de Bogny, a contacté immédiatement Bernard Gibout, le président de l'association minéralogique et paléontologique, qui l'a fait authentifier.

    La boule de feu du 17 avril 2010

     En 2004, ce qui doit être le plus gros morceau de la chute est mis au jour. Il pèse 435 kg et il est exposé au Muséum d'histoire naturelle de Bruxelles. En 2010, un nouveau fragment est retrouvé par un particulier, puis saisi par l'Office National des Forêts. Il pèse 364 kg. Conservé jusque-là au Mont-Dieu, il est désormais visible par tous.
     L'Etat a souhaité qu'il soit préservé dans les Ardennes, qu'il puisse être mis à la disposition des scientifiques voulant l'étudier et que le grand public puisse le voir. Le musée de Bogny était le lieu idéal.
     Il s'agit d'une météorite métallique composée principalement de fer et de nickel. Sa densité est très forte (proche de 8) ce qui explique sa masse par rapport à une taille relativement réduite. Elle fait partie de la chute la plus importante connue en France et c'est la 2e plus grosse météorite métallique trouvée en Europe. Une pièce exceptionnelle !
     Nouveautés à tous les étages
     Il a fallu déployer une multitude de moyens pour l'installer au rez-de-chaussée du musée, près de la vitrine qui abrite un autre fragment, de très petite taille, reçu dès 1994.
     Un camion-grue et un transpalette ont été nécessaires pour l'opération. Cette pièce unique, la seule de cette taille en France, sera bientôt mise sous cloche pour la préserver.
     Si la météorite du Mont-Dieu capte tous les regards, les nouveautés sont presque dans toutes les salles. 

    Source :  lunion.presse 

          

    LES METEORITES

    Une météorite est un corps solide naturel d'origine intersolaire (dans le système solaire) ou extrasolaire (à l'extérieur du système solaire) à qui sa traversée dans l'atmosphère n'a pas fait perdre toute sa masse et qui atteint la surface de la Terre ou d'un autre astre (planète, exoplanète, satellite naturel, astéroïde), le corps rocheux ou ferreux n'ayant pas été complètement volatilisé lors de l'impact avec cette surface.

    La majorité des météorites proviennent de petits corps célestes du Système solaire appelés météoroïdes (99,8 % des météorites analysées proviennent de fragments d'astéroïdes, quelques centaines de spécimens sont d'origine lunaire ou martienne), elles sont plus rarement produites par l'impact de gros astéroïdes.

    La traînée lumineuse produite par l'entrée dans l'atmosphère du météoroïde à des vitesses de l'ordre de dizaines de km/s s'appelle un météore qui est soit une étoile filante (petit météoroïde dont la combustion illumine le ciel la nuit), soit un bolide (gros météoroïde brillant assez pour être visible même le jour), ce météore lumineux s'éteignant à une altitude le plus souvent de 20 km et prenant le nom de météorite lorsque son ablation dans la troposphère n'est pas complète et qu'il atteint le sol en chute libre. La réaction de la météorite lors de son contact avec l'atmosphère, et ensuite éventuellement avec le sol, peut se traduire par un champ de dispersion. 

    Le chasseur de météorites distingue les « chutes », météorites qu'on a vu tomber sur Terre et qu'on a retrouvées peu après leur atterrissage, des « trouvailles », météorites découvertes par hasard sans que leur chute soit observée.

    Fin 2011, il y a environ 41 600 météorites classifiées (nom officiel validé) par la Meteoritical Society qui publie chaque année un catalogue des nouvelles météorites analysées, le Meteoritical Bulletin. Ce nombre augmente d’environ 1 500 chaque année.

    La XIe assemblée générale de l'Union astronomique internationale donne les définitions suivantes en 19581, définitions toujours en vigueur: La météorite est un fragment de météoroïde qui a atteint la surface de la Terre sans être détruit par la traversée de l'atmosphère ni par l'impact. Le météoroïde est « un objet se déplaçant dans le milieu interplanétaire, qui a une taille beaucoup plus petite qu'un astéroïde mais bien plus grande qu'un atome ou une molécule ».

    La Royal Astronomical Society précise en 1995 ces dimensions  : un météoroïde a une taille comprise entre 100 µm et 10 m. En dessous de 100 µm il s'agit de poussière interplanétaire trop petite pour produire une étoile filante. Au-delà de 10 mètres, ce sont des astéroïdes, petits corps du Système solaire mais suffisamment grands pour réfléchir une lumière comme les étoiles détectable au télescope.

    Le Near-Earth Object Program de la NASA propose une limite supérieure à 50 mètres. Chaque jour, la masse de la Terre s'accroit de 100 tonnes provenant de petits météroïdes de taille inférieure au mètre, ces petits objets ne pouvant atteindre la surface terrestre que sous forme de poussière. La définition du NEO Program permet d'inclure des objets de taille moyenne suffisante (entre 1 et 50 mètres) pour pouvoir atteindre la Terre sous forme de météorite visible (taille dépendant de la composition du météroïde, de sa vitesse et de son angle d'entrée dans l'atmosphère). Au-delà de 50 mètres, ce sont des objets géocroiseurs de type astéroïde ou comètes dont l'impact avec la Terre peut créer un hiver nucléaire (objet de diamètre de 2 km) voire des extinctions de masse pour des diamètres supérieurs. 

         

    Les limites de la Royal Astronomical Society ne constituent pas une définition officielle et définitive puisqu'elles fluctuent en fonction de l'avancée des sciences et technologies. La puissance des télescopes est aujourd'hui telle qu'ils peuvent détecter des astéroïdes de plus en plus petits, inférieurs à 10 mètres actuellement pour les instruments du réseau de surveillance optique américain GEODSS (tel l'astéroïde 2008 TC3), rendant caduque la limite supérieure. Il en est de même pour la limite inférieure : alors que le plus petit météoroïde est défini comme un objet d'au moins 100 µm pour produire une étoile filante lors de sa rentrée atmosphérique (il perd son énergie cinétique par ablation, sa combustion illuminant le ciel la nuit alors qu'une poussière plus petite perd son énergie par radiation qui est incapable de ioniser et illuminer l'air), des particules de 10 µm peuvent parfois produire ce type de météore selon leur vitesse, densité, structure et angle d'entrée dans l'atmosphère.

    Le chasseur de météorites a une définition pratique en fonction de la manière dont il les collecte : une météorite est un objet de taille comprise entre le centimètre et la centaine de mètres.

    La définition la plus récente prend en compte ces évolutions (puissance des instruments d'observation, découverte de météorites lunaires ou martiennes, etc.). Une météorite est un objet solide naturel de taille supérieure à 10 µm, issu d'un corps céleste qui a été transporté par des moyens naturels, à partir d'un corps-parent dont il est issu, vers une région de l'espace échappant à l'attraction gravitationnelle de ce corps-parent et dont la trajectoire croise celle d'un corps naturel ou artificiel plus grand que lui-même. Il pénètre dans son atmosphère et atteint sa surface car il n'a pas été complètement volatilisé lors de sa rentrée atmosphérique et de l'impact avec cette surface. L'altération météoritique ne modifie pas le statut de la météorite aussi longtemps que certains de ses minéraux ou de sa structure initiale n'ont pas disparu. Cet objet perd son statut de météorite s'il est incorporé dans une roche plus grande qui devient elle-même une météorite. Un météoroïde est un objet de taille comprise entre 10 µm et 1 m se déplaçant dans le milieu interplanétaire, il peut être le corps principal ou provenir de la fragmentation de corps célestes plus grands (notamment mais pas seulement les astéroïdes). De 100 μm à 2 mm se classent les micrométéoroïdes ainsi que les micrométéorites.

    Source : wikipedia   

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