• Le Doggerland

    Découvertes extraordinaires

    LE DOGGERLAND

    L’Atlantide retrouvée ?

    Article de l'INREES

    « Véritable cœur de l'Europe », le Doggerland, qui aurait compté des dizaines de milliers d'habitants, aurait disparu sous les eaux entre 18 000 et 5 500 avant J-C. Des scientifiques présentent à Londres jusqu'au 8 juillet les preuves de ce monde perdu qui se situait jadis entre la Grande-Bretagne et le reste de l'Europe.  

    Le DOGGERLAND

    Imaginez-vous : une cité perdue comme dans les livres et les films, remplie d'une faune incroyable, et d'une flore encore plus impressionnante. Une cité dans laquelle des hommes côtoieraient des mammouths, et d'autres animaux géants. Une cité qui aurait été engloutie par la mer il y a des milliers d'années. L'Atlantide, vous dîtes ? Plutôt le Doggerland. Mais contrairement à l'île mentionnée pour la première fois par Platon, le Doggerland a bien existé, lui. Et bien plus proche que vous ne pouvez l'imaginer.

    Des scientifiques des universités de St. Andrews, de Dundee, d'Aberdeen et de Wales Triniry St. David présentent en effet à Londres jusqu'au 8 juillet les preuves de ce monde perdu qui se situait jadis dans la moitié sud de la mer de Nord actuelle, reliant la Grande-Bretagne au reste de l'Europe, s'étendant de l'Ecosse au Danemark.

    L'exposition de la Société Royale des Sciences qui se tient à Londres raconte ainsi l'histoire de cette cité incroyable dévastée par un Tsunami. Un voyage dont on ressort plein d'images dans la tête…

       

    « Le Doggerland est le véritable foyer de l'Europe, avant que le niveau de la mer ne monte et dévoile la côte anglaise telle que nous la connaissons aujourd'hui », explique Richard Bates, le géophysicien à l'origine du projet. Il ajoute : « Nous avons spéculé pendant des années sur l'existence de cette cité perdue à partir d'os récupérés par les pêcheurs partout dans la mer du Nord. Mais depuis que nous travaillons avec des entreprises pétrolières, nous avons pu recréer à quoi ressemblait ce territoire ».

    Un territoire très vaste, et très complexe. L'équipe a en effet pu modéliser la faune et la flore du Doggerland, mais aussi se faire une idée de l'apparence des hommes qui peuplaient alors cette cité disparue entre 18 000 et 5 500 av. J.-C., et des terribles événements qui ont conduit à sa perte, de la hausse du niveau de la mer, a un tsunami dévastateur.

    Le chercheur du département de géologie de l'Université de St. Andrews affirme en effet qu'« à partir de nombreuses nouvelles données apportées par des entreprises pétrolières et gazières, [ils ont] été capables de donner forme au paysage – et de comprendre pourquoi il y avait des mammouths, un rêne… »

    Le Doggerland aurait donc été un territoire vallonné, rempli de collines, de marais, de lacs et de grandes rivières entraînant la formation d'une côte tordue. Mais tandis que le niveau de la mer montait, les collines seraient devenues un archipel isolé d'îles basses.

    Le Doggerland n'a pas fini de dévoiler ses secrets. Et les recherches, qui durent depuis déjà quinze ans, pourrait donc continuer pendant encore quelques années. L'équipe de recherche continue en effet de rassembler plus de preuves de comportements humains, notamment de possibles lieux de sépultures, mais aussi d'intrigants rochers plantés dans le sol, ou encore un charnier de mammouths.

    Richard Bates explique en effet que de nombreux objets trouvés « ne peuvent pas seulement s'expliquer par des causes naturelles ». Le chercheur fait notamment référence à des monticules entourés de fossés, mais aussi des souches d'arbres fossilisés sur les fonds marins. Mystères, mystères. Mais cette fois, nous pourrions bien avoir d'autres réponses plus rapidement qu'on ne le pense.

    Article ICI : inrees

    Le DOGGERLAND

      LE DOGGERLAND 

      Doggerland est le nom donné par les géologues à l'étendue émergée qui se situait jadis dans la moitié sud de la mer du Nord actuelle, reliant la Grande-Bretagne au reste de l'Europe durant la glaciation de Würm. Des études géologiques ont suggéré que le Doggerland était une terre émergée s'étendant de l'actuelle côte est de l'Angleterre à la côte ouest du Danemark. Cette zone était probablement habitée par des hommes de la période mésolithique. Le nom « Doggerland » est emprunté au Dogger Bank.

      Des chaluts en mer du Nord ont récupéré des restes d'animaux terrestres tels que des mammouths ou des lions des cavernes, ainsi que des outils et des armes préhistoriques.  

    Au maximum glaciaire, le niveau de la mer était plus bas d'environ 120 mètres comparé à l'époque actuelle, ce qui faisait émerger une grande partie de l'actuelle mer du Nord et la totalité de la Manche. Différents fleuves comme le Rhin, la Tamise, la Seine, la Somme, se rejoignaient dans un fleuve se jetant en Atlantique (expliquant que l'on retrouve les mêmes poissons d'eau douce dans ces fleuves actuellement isolés). D'autres fleuves comme le Trent coulaient vers le nord. La ligne de partage des eaux se situait au niveau des Pays-bas (et non dans le Pas de Calais).

      Au début du Xe millénaire av. J.-C. la quatrième glaciation prend fin, et le niveau des eaux commence à monter. Cette augmentation aurait été lente (un ou deux mètres par siècle). Toujours est-il que le Doggerland se retrouva totalement sous l’eau au bout de 4 000 ans (VIe millénaire av. J.-C.), faisant de la Grande-Bretagne, une île.

    (source : wikipedia)

     

        

      
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