(Source : Wikipédia et The Sun)
Une jeune fille pas comme les autres
Une fille russe aux yeux à rayon X étonne les scientifiques japonais avec son étonnant don ! Des scientifiques anglais et japonais ont reconnu que la fille possédait une capacité stupéfiante de voir au travers des gens.
Natasha Demkina, 17 ans, originaire de la ville de Saransk en Russie, s’est fait connaître pour sa capacité stupéfiante de voir au travers des gens et de diagnostiquer les maladies.
Des scientifiques se sont intéressés à elle, et l’ont invité à Londres pour se prêter à des expériences scientifiques. Les chercheurs britanniques ont reconnu à l’unanimité le don remarquable de Natasha, bien que les scientifiques américain ont hésité à en venir à une telle conclusion. Ils n’ont pas apprécié le fait que la fille ait diagnostiqué avec succès seulement 4 patients sur 7.
Natasha Demkina a récemment passé une épreuve similaire à Tokyo, où les scientifiques japonais ont confirmé le don de la jeune fille.
« Cela me prend trop de temps d’expliquer et de détaille tout ce que je vois. Parfois je peux voir les maladies à un stade précoce, quand ni les patients ni leurs docteurs n’ont la moindre idée de leur présence. C’est pourquoi nous avons eu des problèmes avec les scientifiques américains,” a dit Natasha.
Durant l’épreuve au Japon, Natasha a pu voir que l’un des patients avait un genou prothétique. Un autre patient avait des organes internes placés asymétriquement (situs inversus). Natasha a facilement diagnostiqué les premiers stades de la grossesse et a même vu une pathologie dans le foetus d’une femme. Elle a diagnostiqué une courbure rachidienne ondulée rare chez un patient masculin.
Quand les docteurs japonais ont comparé le dessin de Natasha à la courbure de la photographie aux rayons X, ils purent constater que la photo et le dessin étaient absolument identiques. Quand Natasha avait terminé avec les sept patients, les docteurs japonais n’ont pas pu s’empêcher de l’applaudir. Cependant, ce n’était que la première étape des tests.
On demanda à Natasha Demkina de diagnostiquer la maladie d’un rottweiler âgé. La fille a eu peur de s’approcher de l’animal sans muselière, mais le docteur lui a dit qu’elle devait regarder les pattes du chien. Cinq minutes plus tard la fille a pointé la jambe arrière droite, dans laquelle elle voyait une prothèse. Les scientifiques japonais n’ont pas cru la gille, quand elle leur a dit qu’elle pouvait aussi voir les maladies sur les photographies des gens. Quand on lui présenta une petite image de type « passeport » de quelqu’un, elle a rapidement diagnostiqué un cancer du foie.
La jeune fille a la vue rayon X en Russie embarrasse des médecins
Selon l’agence de presse russe Pravda, Natasha Demkina, une jeune fille de 16 ans, a réalisé plusieurs diagnostics sans rayons X ou échographies sans faire d’erreurs.
« Quand elle grandissait, ma fille était juste une enfant ordinaire, » a dit sa mère, Tatyana Vladimirovna. « Peut-être qu’elle était juste un peu plus mature que les autres enfants de son âge. A un an, elle pouvait réciter Pouchkine et Nekrassov par cœur. A trois ans, elle maîtrisait l’alphabet et a appris à conduire une motoneige. Elle n’a jamais été capable de voir au travers des humains !« .
Mais la vie de Demkina changea après avoir eu l’appendicite et que les docteurs ont laissé des coton-tiges dans son ventre. Un mois après le retrait des coton-tiges dans la seconde opération, elle a commencé à avoir cette « vision aux rayons X ».
« Je voyais un tube plissé comme pour les aspirateurs à l’intérieur de toi, » a-t-elle dit à sa mère. « Je voyais aussi deux haricots et une tomate qui ressemblait à une tomate coeur-de-boeuf. »
Elle ne connaissait pas les mots pour intestins, reins, et coeur.
Au début les docteurs refusaient d’accepter ses visions, mais des tests exhaustifs n’ont pas pu réfuter ses allégations. Elle a dessiné l’image de l’estomac d’un docteur en indiquant un point sombre où se trouvait précisément un ulcère.
Quand on lui présenta un patient souffrant de multiples maux, Demkina les identifia tous, y compris les détails qui échappaient aux échographies. Elle n’était pas d’accord avec les médecins qui avaient diagnostiqué un cancer chez une autre femme. On lui donna raison.
Selon le Dr Irina Kachan, qui conduisit des tests sur Demkina chez elle à Saransk, à environ 640 km à l’ouest de Moscou : « Je reconnais que cette fille a des capacités inhabituelles. »
« Elle est comme un scanner à rayons X humain, » a ajouté un autre docteur. « Nous étions sceptiques au début, pensant que la fille cherchait à nous ridiculiser. Mais nous ne pouvons pas expliquer de façon normale ce qu’elle voit. »
Selon Demkina : « Je n’ai rien à cacher. Je les laisse mener des expériences sur moi. Peut-être qu’ils pourront expliquer la nature de ma seconde vue. C’est comme d’avoir deux vues. Je peux changer de l’une à l’autre instantanément si je dois savoir le problème de santé d’une personne. »
« C’est difficile d’expliquer comment je détermine des maladies spécifiques. Il y a certaines impulsions que je ressens venant des organes endommagés. La seconde vue fonctionne seulement le jour et dort la nuit. »
Demkina, qui étudie désormais la médecine à l’Université d’Ogarez (Etat de Moscou), dit que la seule personne qu’elle ne peut pas sonder, c’est elle-même.
(source : newsoftomorrow)
Le rôle du regard
Un personnage important s’en est allé rejoindre le monde spirituel en la personne du président de la fédération spirite brésilienne Nestor Masotti. Nous rendons hommage dans notre bulletin à cet homme au grand cœur bercé depuis son enfance par une éducation spirite. C’était un être dévoué au service d’une cause et il aurait sans aucun doute été sensible de voir de nouveau rassemblé la quasi-totalité des groupes spirites français à Villeneuve d’Ascq lors du symposium de ce mois de septembre. Les efforts de Richard Buono, président du conseil spirite français, ne sont bien sûr pas étrangers à la réussite de cette rencontre.
Et puis, si certains recherchent encore des preuves de l’existence de l’âme et de médiums contemporains volontaires pour se soumettre à des expériences scientifiques, nous avons trouvé pour vous le témoignage d’une jeune russe, Natasha Demkina, que l’on peut classer parmi les médiums voyants. Ces derniers apportent les meilleures démonstrations du spiritisme expérimental. Si le cerveau est le siège, l’instrument nécessaire de la pensée, il n’en demeure pas moins que ce qui pense en nous est extérieur au corps physique. Tous les spirites connaissent l’existence du périsprit et ses propriétés, et dans le cas de Natasha il est axiomatique que l’œil ne joue aucun rôle dans la perception des organes et des maladies décrits par la médium. Le monde scientifique en réfutant une nouvelle fois l’existence d’un corps spirituel n’a pas saisi la chance de faire un pas supplémentaire vers la connaissance de la cause de nombreuses maladies humaines.
Gilles Fernandez
Natasha Demkina
Le spiritisme est défini comme une doctrine triple : philosophique, religieuse (dans le sens de la croyance en Dieu et en l’immortalité de l’âme) et scientifique. Lorsqu’en 1857 Allan Kardec rassemble plus de 50 000 messages d’Esprits transmis par des médiums, il s’attache à sa mission de codifier le spiritisme et de le révéler au grand public par l’édition du Livre des Esprits. Son analyse n’a pas été le fruit d’un travail médiumnique, mais celui d’une approche méthodique : passer tous les messages au crible de la raison et les rejeter s’ils n’expliquent pas une situation nouvelle ou encore inexpliquée.
Aujourd’hui, les découvertes de la science depuis le 19ème siècle permettent aux générations actuelles de savoir que ce qui ne se voit pas à l’œil nu n’est pas vide, bien au contraire. Bercés par des raisonnements logiques sur le fonctionnement de la matière et de ses transformations, par des explications psychologiques et psychiatriques pour définir les maux de ceux qui sont sensibles aux Esprits qui nous entourent, il devient plus difficile de mystifier, tout doit avoir une explication rationnelle. L’invisible est passé au peigne fin, nos limites physiques et psychiques sont étudiées et l’illusion ne fait pas recette dans les comités d’études scientifiques. Déjà, au début du 19ème siècle, les scientifiques comme Aksakov, Charles Richet et bien d’autres, se penchaient sur les nombreux cas de manifestations physiques et intelligentes pour essayer d’en expliquer la cause.
Le comité pour l'étude scientifique des revendications du paranormal (CSICOP) est un programme au sein de l'organisation à but non lucratif des États-Unis Center for Inquiry (FCI), dont l'objectif est «d’encourager l'examen critique des revendications paranormales d’un point de vue scientifique responsable et de diffuser des informations factuelles sur les résultats de ces enquêtes à la communauté scientifique et le public». Les membres sont de nombreux scientifiques notables, des lauréats du prix Nobel, des philosophes, des éducateurs, des auteurs, et même des célébrités. Il est basé à New-York.
Au début des années 1970, il y avait une augmentation significative de l'intérêt pour le paranormal aux États-Unis. Cela a généré des inquiétudes dans certains quartiers, témoins d'une vague croissante dans la croyance en l'irrationalisme. C’est dans ce contexte que le CSICOP a été officiellement lancé par le professeur de philosophie Paul Kurtz. En 1975, Kurtz avait déjà initié une déclaration : «Les objections à l'astrologie» qui a été approuvé par 186 scientifiques, dont 19 lauréats du prix Nobel. En outre, selon Kurtz, la déclaration a été envoyée à tous les journaux aux États-Unis et au Canada. La réaction positive à cette déclaration a encouragé Kurtz à inviter tous les chercheurs sceptiques à se rallier à ses études dans le but d'établir une nouvelle organisation consacrée à l'examen critique d'un large éventail d'affirmations paranormales. Le CSICOP a déjà mené des études sur différents sujets comme la pseudoscience, le vol yogique, le toucher thérapeutique, l'astrologie, la marche sur le feu, le vaudou, la médecine alternative, les expériences de mort imminente, les objets volants non identifiés (OVNI), le triangle des Bermudes, l'homéopathie, la guérison par la foi, la réincarnation…
Selon la charte du CSICOP, on ne rejette pas les réclamations a priori, antérieures à l'enquête, mais on les examine objectivement et attentivement pour en retirer les résultats quels qu’ils soient. Si des phénomènes dits paranormaux s’avèrent réels, alors la science et le public doivent en être informés. Bon nombre des activités du CSICOP sont orientées vers les médias, ce qui peut être discutable car d’un côté ils veulent lutter contre l’exploitation des médias sur l’occulte, et d’un autre, il renforce la part des sceptiques en fournissant au public des informations qui semblent discréditer les phénomènes dits miraculeux. De surcroît, c’est un moyen stratégique pour faire de la publicité au CSICOP. En effet, les membres du CSICOP sont régulièrement vus dans les médias traditionnels offrant leur point de vue sur une variété de sujet ayant attrait au paranormal. Depuis 1999, Joe Nickell, un membre du CSICOP, a même été nommé conseiller spécial sur un certain nombre de documentaires d'investigation pour la BBC. Un autre problème touche le CSICOP : les affirmations paranormales ou pseudo-scientifiques qui touchent à la santé ou la sécurité des personnes telles que l’utilisation de la médecine alternative à la place des soins de santé. Une analyse de la consommation a montré que la vente de médicaments alternatifs, d’accessoires paranormaux ou de produits à base de pseudoscience-peut être extrêmement rentable…
Bref, au vu de leur présence médiatique, à la lecture de leur site internet et de certaines de leurs études, on a le droit de douter qu’ils proposent un soutien pour le paranormal et ce dans un but non lucratif. Quoi qu’il en soit, leur démarche initiale est intéressante : recevoir toute personne affirmant être le témoin ou l’auteur de phénomènes paranormaux, lui faire passer des examens dans les locaux du CSICOP, les analyser de manière objective, afin de comprendre la nature des manifestations.
Natasha Demkina est une jeune femme Russe née en 1987. Convaincue que son don est réel, elle a fait la demande d’être reçue par les membres du sceptique CSICOP en mai 2004. Un documentaire intitulé The girl with X-Ray eyes (La fille aux yeux rayons X) m’a donné envie de partager avec vous son expérience. Ce documentaire nous présente la vie de Natasha : elle vit modestement avec sa mère et sa sœur dans un petit appartement à Saransk, une ville pauvre à une dizaine d’heures de Moscou. Natasha prétend posséder une vision spéciale qui lui permet de regarder à l’intérieur des corps humains et de voir les organes et les tissus par transparence. Cette faculté n’est pas apparue à sa naissance, Natasha a toujours été comme les petites filles de son âge, si ce n’est qu’elle semblait mature et a appris tôt à parler et à marcher selon sa mère. C’est à l’âge de dix ans que sa faculté s’est révélée, après une opération chirurgicale.
Nathasha raconte : «J’étais à la maison avec ma mère et soudain j’ai eu une vision. Je pouvais voir l'intérieur du corps de ma mère et je lui ai raconté comment étaient les organes que je pouvais voir. Maintenant, je dois passer de ma vision régulière à ce que j’appelle vision médicale. Pendant une fraction de seconde, je vois une image colorée à l'intérieur de la personne et puis je commence à l'analyser». Si elle souhaite avoir plus de détails sur une partie du corps ou un organe, il lui suffit de se concentrer pour voir l’image zoomer. Par le bouche à oreille, l’histoire de Natasha s’est vite fait connaître auprès de la population locale.
Aujourd’hui, elle est largement connue en Russie, certains traversent tout le pays pour se faire diagnostiquer par la fille aux yeux rayons X. Igor Monichev, un journaliste, a même été envoyé pour couvrir l’histoire de Natasha. D’abord incrédule, il a apprécié l’authenticité des affirmations de la petite, ainsi que sa simplicité tant dans sa personnalité que dans sa manière d’exercer sa faculté. Il constate la foule de visiteurs que Natasha reçoit tous les soirs au domicile familial, gratuitement et charitablement, après sa journée d’école. Sa faculté de clairvoyance est épatante et sa méthode est toujours la même : elle communique très peu avec les personnes, leur demande de se placer debout devant elle sans bouger, ni parler (autant que possible selon la pathologie de la personne). Durant 5 à 10 minutes, Natasha regarde de haut en bas la personne.
Sa vision «médicale» comme elle l’appelle, se met alors en action, et elle peut voir par transparence les organes, la circulation sanguine et peut déceler les acteurs défaillants ainsi que leurs interactions avec les autres organes. Pour autant, Igor doute. Il demande alors à Natasha de localiser une fracture qu’il se serait fait. Une minute après l’avoir regardé, Natasha lui indique l’intérieur du poignet gauche. Igor a dû, à sa grande stupéfaction, accepter qu’il y ait réellement matière à faire un reportage...
Une patiente, Fia, témoigne qu’elle souffre d’une maladie que les médecins n’arrivent pas à localiser. Lors de la consultation avec Natasha, elle lui apprend qu’il y a des cellules cancéreuses dans le lobe supérieur de son poumon gauche et qu’il faut l’opérer d’urgence. Fia est revenue car elle voulait lui signaler que, comme indiqué, elle s’était faite opérer car les médecins ont effectivement trouvé ces cellules à l’endroit indiqué. Avec une grande humilité, Natasha lui répond qu’elle est contente pour elle et qu’elle peut voir que son corps est en bonne voie de guérison. Natasha n’entend pas de voix pour la conseiller dans ses diagnostics et elle ne voit pas d’Esprits, son analyse reste physique sur des corps vivants et non des objets. Depuis l’apparition de sa faculté, Natasha et toute sa famille sont croyants et pratiquants. Ils se rendent régulièrement à l’église pour prier, demander conseils et protection dans la mission qui leur est confiée.
Lorsqu’elle se rend à New-York pour rencontrer les scientifiques du CSICOP, c’est un choix de sa part et une forte volonté de montrer que son don est une réalité. Elle n’a pas choisi la solution de facilité en voulant affronter les sceptiques. Les professeurs Richard Weizmann et Ray Hyman l’accueillent. Ce sont des psychologues, ils ont prévu pour elle deux tests expérimentaux durant son séjour. Ils lui permettent, dans un premier temps, de pratiquer selon sa méthode pour poser son diagnostic. Dans un cadre sympathique et confortable, se présentent à elle une vingtaine de personnes, souffrant toutes de pathologies différentes. Dans la quasi-totalité des cas, et d’après les patients interviewés ensuite par les membres du CSICOP, le diagnostic rendu est correct. En effet, pour certains Natasha évoque des maux dont certains patients n’ont pas encore connaissance, ce qui ne lui permet pas d’inscrire un sans faute à ce premier test.
Le deuxième jour, les conditions de pratique furent bien différentes. C’est au sein d’un laboratoire que Natasha est reçue, accompagnée de sa traductrice, de sa mère et de sa sœur. Elle apprend que les tests auront lieu avec l’unique présence de sa traductrice. Nathasha à 17 ans, elle aurait apprécié le soutien de sa famille dans ce cadre impressionnant. Le stress fait partie du processus de test. Elle entre dans une pièce dans laquelle se trouvent les deux professeurs, lui présentant 7 portes documents, pour 7 patients qu’elle ne connait pas. Dans chacun, elle découvre les différents problèmes médicaux à relier à leur propriétaire : une large plaque de métal dans le haut du crâne, une prothèse de la hanche, une ablation d’un appendice, une ablation d’un œsophage, ablation du lobe supérieur du poumon gauche, agrafes sur la poitrine suite à une opération du cœur et un septième patient en parfaite santé. Pour réussir ce test, elle doit avoir au moins 5 bonnes réponses sur 7.
Qu’est-ce qui se passe dans sa tête et dans celle de ses patients ? S’agit-il d’une bonne capacité d’analyse ou d’une réelle faculté de clairvoyance ?
Voilà le genre de question qui intéresse les membres CSICOP. Il est vrai que même si un patient tente de rester impassible, sa physionomie, sa respiration, ses regards, ses clignements de paupière, sa gestuelle même minime, tout cela peut révéler ce qui ne va pas chez lui. Ces signaux inconscients sont envoyés à notre cerveau qui peut les interpréter, comme par exemple, dans les cas d’analyse morphopsychologique ou parapsychologique. Natasha ne pourra donc observer que des sujets immobiles, sans interagir avec eux. Ils porteront également des lunettes opaques pour ne pas pouvoir diriger leur pensée en s’apercevant que Natasha les observe. Dans la contrainte du test, Natasha met beaucoup plus de temps pour diagnostiquer les maladies, plus d’une heure. Sans doute que, comme pour les premiers médiums à effets physiques soumis aux obligations de résultat et de reproductivité par les comités des scientifiques et de médecins, l’ambiance favorable est primordiale. Toutefois, Natasha a obtenu un résultat de 4 bonnes réponses sur 7, en effet, il y a eu une interversion entre les deux patients ayant subi des ablations (poumons/ œsophage), et une mauvaise attribution au patient ayant une plaque de métal dans la tête.
Pour le CSICOP, Natacha a échoué au test, ses résultats sont intéressants mais sa faculté ne relève pas d’une activité paranormale. Bien qu’ils reconnaissent les limites du test qui lui a été fait (mise sous pression/test valide à 1 réponse prêt), les membres du CSICOP maintiennent leurs conclusions. Ils estiment qu’elle a surtout une grande force de persuasion que le premier test a mis en apparence : elle parlait aux patients en évoquant plusieurs pathologies ou douleurs, c’est la personne en face qui donne un sens à tout cela, en dégage une signification. Ensuite, elle semble se concentrer sur la partie de son discours qui semble avoir le plus d’écho. Puisque d’habitude, elle se confronte à des adeptes de sa faculté de voir les maladies au travers des corps, son analyse fascine.
Natasha est retournée en Russie, et poursuit ses consultations. Elle veut devenir un bon médecin afin de pouvoir donner une nouvelle dimension à la médecine, mais également mettre des noms sur les organes qu’elle voit. Depuis, Natasha se rend à l'université de Tokyo au Japon, à l'invitation du professeur Yoshio Machi, qui étudie les revendications des capacités humaines inhabituelles.
Comment pouvons-nous comprendre les facultés de cette jeune fille ?
Natasha n’entre pas en communication avec des Esprits. Elle explique que sa faculté de clairvoyance lui est propre ; c’est ce que l’on nomme l’animisme. Le terme animisme vient du latin anima qui signifie âme. On peut rappeler que la dénomination de phénomènes médiumniques proprement dits désigne un ensemble de manifestations supranormales, d'ordre physique et psychique, qui se produisent au moyen d’un médium. Quand un vivant agit, il peut le faire en vertu de ses facultés spirituelles, ce sont des phénomènes animiques. Quand elles sont le résultat de l'œuvre d'un défunt, elles entrent dans la catégorie des phénomènes spirites. Il est évident que les deux classes de manifestations se complètent l’une et l'autre.
Pour mieux comprendre la différence entre une communication avec un Esprit et l’animisme, je vous invite à lire l’ouvrage Animisme et Spiritisme d’Alexandre Aksakov, dont voici un extrait qui définit l’animisme : “Phénomènes psychiques inconscients se produisant en dehors des limites de la sphère corporelle du médium comme la transmission de pensée, la télépathie, la télékinésie, les mouvements d'objets sans contact ou la matérialisation… Nous avons ici la manifestation culminante du dédoublement psychique ; les éléments de la personnalité franchissent les limites du corps et se manifestent à distance par des effets non seulement psychiques, mais encore physiques et même plastiques, et allant jusqu'à la pleine extériorisation ou objectivation, prouvant par là qu'un élément psychique peut être non seulement un simple phénomène de conscience, mais encore un centre de force substantielle pensante et organisatrice, pouvant aussi, par conséquent, organiser temporairement un simulacre d'organe, visible ou invisible, et produisant des effets physiques. D'après la notion spirite, l'âme n'est pas le moi individuel mais l'enveloppe, le corps fluidique ou spirituel de ce moi. Par conséquent, nous aurions, dans les phénomènes animiques, des manifestations de l'âme, comme entité substantielle, ce qui expliquerait que ces manifestations peuvent revêtir aussi un caractère physique ou plastique, d'après le degré de désagrégation du corps fluidique ou du périsprit. Et, comme la personnalité est le résultat direct de notre organisme terrestre, il s'ensuit naturellement que les éléments animiques sont aussi les porteurs de la personnalité.” (source : cslak)