• Le langage des anges

    Observations et symboles

    Le langage des anges et la magie énochienne

    Le système magique connu sous le nom de magie énochienne résulte des travaux du docteur John Dee (1527-1608) et de son medium Edward Kelley (1555-1595).

     L’énochien, ou hénokéen ou « Langage des Anges », est une langue occulte ou angélique supposée, possédant son propre alphabet, découverte dans les carnets de note des occultistes et alchimistes anglais John Dee et Edward Kelley, au XVIe siècle.

    Le langage des anges

    Étymologie

    Un extrait d'un livre de John Dee

    Deux formes écrites sont reconnues aujourd'hui pour ce concept :  

    1."énochien" est dérivé du terme anglosaxon "enochian", le système énochien ayant d'abord été une affaire anglosaxonne  

    2."hénokéen" est le terme francophone, introduit par Jean-Pascal Ruggiu et repris par Hiramash, en référence à "Hénok" le patriarche biblique dont se prévaut le système en question (voir bibliographie francophone).  

     Le nom énochien est construit sur le nom d'Hénoch (de l'hébreu: חֲנוֹךְ, Standard Khanokh Tiberien Ḥănôkh signifiant « initié »), aussi transcrit Énoch, le 7e patriarche, père de Mathusalem, d'après la Genèse, à ne pas confondre avec son homonyme fils de Caïn. Il lui est attribué un récit biblique apocryphe appelé le Livre d'Hénoch, dans lequel est décrit sa visite du Paradis. Les origines selon John Dee John Dee et Edward Kelley invoquant un esprit, selon l'imagerie populaire Selon Dee, il s'agit du tout premier langage. Il l'appelait « langage Céleste », « langage des anges », « premier langage du Christ-Dieu », « langage sacré » ou encore « la langue Adamique », utilisée par Adam pour nommer les choses et les êtres qui l'entouraient.  

    Après sa chute du Paradis, Adam ayant tout oublié, il construisit alors un proto-hébreu fondé sur un vague souvenir de l'Énochien. Ce second langage devint le langage universel jusqu'à la confusion des langues de la Tour de Babel. À partir de là, toutes les langues du monde furent développées. Analyse du contexte et critiques Selon Tobias Churton dans un livre intitulé The Golden Builders, l'idée d'un langage prédiluvien ou angélique était populaire à l'époque de Dee.  

    Il fut observé que la syntaxe de l'Énochien était identique à celle du vieil anglais. Certains mots semblent avoir tout simplement été repris de langages existant actuellement, "luciftias", "christeos" notamment.

    Toutefois :  

    1.Ces mots sont trop peu fréquents pour établir une statistique.  

    2.La correspondance entre vieil anglais et hénokéen est établie par Laycock au titre de la superposition de phonèmes : "I" et "J" sont confondus, "V" et "W" sont confondus, en hénokéen comme en vieil anglais. Il semblerait que cette superposition vaille aussi pour d'autres langues de l'époque (vieux français notamment), l'argument manque donc de solidité.  

    La polémique supposée sur la vocation maléfique de l'hénokéen tient à la créativité de ceux qui y travaillent :  

    1.Les tenants des sociétés kabbalistiques cherchent la Tradition Primordiale posée une fois pour toutes, si elle existe, et de ce fait font œuvre de conservatisme : L'hénokéen, novateur, n'attire pas forcément leur intérêt.  

    2.Les tenants du gnosticisme, expérimentant tout à tour des forces qualifiées de "noires" ou "blanches", sont souvent friands de systèmes dépassant leur propre entendement, capables de les surprendre dans leur ennui petit-bourgeois (!)  

    À titre d'anecdote, la lettressence "Q" signifie "Désir" en hénokéen.  

    La théorie des Lettressences   Enfin, une théorie récente avance que l'hénokéen doit s'analyser lettre à lettre, ou par groupes de lettres (bigrammes, trigrammes et pentagrammes), chaque lettre ayant à l'instar de l'hébreu un son et un sens. Chaque mot se déploie alors en une phrase faite du sens de chacune des lettres ; l'américaine Patricia Shaffer a canalisé un tel système de transcription grâce à l'Ange de Vénus du système hénokéen, il y a cinq ou dix ans ; l'éditeur Weiser aurait refusé la publication de son dictionnaire, bâti sur ces principes.  

     Voir la mailing-list "enochia-gnostica" ("enochian-l") pour les références de ce qui précède. Dans cette même mailing-list, y sont données les adresses d'analyses linguistiques avancées (dont une analyse de l'ordre des catégories grammaticales, type sujet verbe complément ou autre, dans les phrases hénokéennes, ainsi qu'un essai d'analyse de la prosodie), reprises en partie par Aaron Leitch dans son dernier ouvrage.  

    Le système des "lettressences" de P. Shaffer est abordé en français dans le livre d'Hiramash. Il a plusieurs conséquences :  

    1.Les analyses critiques de Laycock et Leitch sont relativisées, car eux ont analysé l'hénokéen comme une langue indo-européenne, cette famille linguistique étant une candidate classique à l'universalité des langues. L'hénokéen y est donc abordé avec une racine et des flexions ; cette approche est fausse, Laycock le reconnaissant lui-même, ne serait-ce qu'en analysant le verbe "être".

     2.Le rôle de la langue hénokéenne est plus flou, on ne sait s'il sert à l'énonciation de contenus humains, à l'exclamation, ou à une quelconque fonction linguistique. C'est la qualification du système en langue humaine qui est en cause.  

    3.Les lettressences hénokéennes sont applicables avec succès à des langues autres que l'hénokéen, ce qui conforterait leur caractère universel.  

    4.Le système sonore est cohérent du contenu sémantique des essences : Deux lettressences dont la prononciation est similaire ont des sens soit proches, soit cohérents dans la symbolique. Ainsi : 1.le "E" signifie Volonté, et "I" "énergie".  2."F", "Manifestation" et "PH" "établir par le souffle"  3."D" est "possibilité", "T" est "équilibre".

    (source : wikipedia)

     

    Nous sommes le 13 novembre 1527, lorsque naquit, dans la ville de Mortlake en Angleterre, celui qui se nomme John Dee. Son apparence et tout de lui nous fait penser au magicien classique, il était grand, mince avec une longue barbe et était un bien mystérieux personnage…

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                                                                       John Dee

    Déjà tout jeune il était d’une rare précocité, il s’intéressait à tout ce qui était autour de lui. Il prit bientôt des cours au Collège Saint John à Cambridge. Il passait son temps à étudier, s’intéressant à tout ce qui astrologie et autre science de l’époque. Il réussi à obtenir toute les palmes. Il passait son temps à étudier, il dormait 4 heures par jour, prenait deux heures de sa journée pour manger et le reste du temps étudiait.

    Plus tard il étudia le Cabale, s’intéressant beaucoup aux oeuvres de Cornélius Agrippa dont son oeuvre majeur « De Occulta Philosophia ». Il continua ses études au Trinity College où il fut encore parmi les meilleurs. Il dévorait toujours avec acharnement les ouvrages sur le cabalisme et s’intéressa aussi à l’alchimie. Sa réputation commença à grandir et en 1548 il accepta l’invitation du célèbre Astrologue Mercator qui lui proposa de continuer ses recherches à l’université de Louvain. Il n’acheva pas ses études, il partie voyager et rencontrer de nombreux initiés. Il eut de nombreux problème avec l’Eglise, suite au couronnement de Mary Tudor en Espagne la magie et les mathématiques furent juger hérétique et il fut à deux doigts de passer sous le coup de l’inquisition. Finalement il fut innocenté et en associant avec l’inquisition il pu faire grandir sa bibliothèque en récupérant les ouvrages des gens accusés… Il fut bientôt aperçu par la reine Elisabeth 1ere et devint son magicienne et astrologue personnel. C’est elle qui lui présenta sa futur femme, Jane Fromond, avec qui il aura 5 enfants.

    En 1582 il fait une rencontre qui alla bouleversé sa vie. Un homme se présenta à son domicile, un certain Edward Kelly. Celui ci était médium mais avait une assez mauvaise réputation. A l’époque de leur rencontre il n’avait que 27 ans. Il avait étudier, notaire mais suite à une accusation de faux avait eut les oreilles coupées. Il avait aussi été accusé de Nécromancie… Dee a la même époque fit une étrange rencontre, un soir de novembre, il vit apparaître à sa fenêtre l’ange Uriel qui lui remis une pierre de voyance…

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                                                                    Edward Kelly

    Au départ, Dee fut sceptique quand aux compétence de Kelly, mais celui-ci au travers de la pierre de voyance vit de nouveau l’ange Uriel qui lui confia comment confectionner un talisman nommé le Sigillum Aeifmeth. Ils firent tout les deux des centaines de séances de voyance, l’ange leurs disaient parfois de se déplacer et les deux mages ainsi que leurs familles parcoururent toute l’Europe. Grâce à cette pierre et aux pouvoir de Kelly ils purent prévoir de nombreux événement, la mort de Marie Stuart, la tentative d’invasion de L’Armada Espagnole. Toute ses révélation se faisaient dans une sorte de langage, la langue d’Hénoque qui d’après ce que leur avait dit l’ange était celle utilisé par les anges dans le jardin d’Eden…

    A chaque séance il effectuait le même rituel, Kelly s’asseyait devant la table, les pieds reposant sur un plateau sur lequel était gravé un hexagramme hénochéin. Sur la table se trouvait le Sigillum Dei AEmeth et par dessus la pierre de voyance. L’ange transmettait de Kelly les messages que Dee recopiait. L’ange leur transmit de nombreux carré magique ainsi qu’un manuscrit intitulé Liber Logœth. En tout le livre contiendra 2401 carrés (49 par 49). Le travail durera en tout 14 mois. L’esprit dictait toujours les appelles et les invocations angéliques à l’envers pour éviter de faire venir ces entités. Hélas la collaboration entre les deux hommes s’arrêta, pour certain leur réputation était très mauvaise, pour d’autre un esprit leur aurait demander de s’échanger leur femmes pour une nuit et Dee ne l’aurait pas supporter… En 1608, le 22 décembre John Dee mourru. Kelly mourrut après avoir été arrêter et emprisonné par Rodolphe 2 de Habsbourg.

    L’alphabet Enochien se compose de 21 lettres. Des études démontrèrent que cette « langue » possédait une grammaire rudimentaire ressemblant par certain aspect à celle de l’anglais. Pour certain, John Dee avait reçut des anges leur propre langue. De nombreux magiciens étudièrent ces tablettes, certain y trouvèrent un enseignement magique pour invoquer les esprits voir les démons… Pour d’autre enfin Kelly n’était qu’un menteur qui aurait abusé de la confiance de Dee. Dans tout les cas les tablettes et manuscrit ainsi que les pierres sont aujourd’hui conservé au British Museum.

     (source : dark-ride)

     

     

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