• Le plus grand géoglyphe du monde.

    Lieux énigmatiques

    L'Homme de Marree

    Le plus grand géoglyphe du monde ! 

    L'HOMME DE MAREE

     L'HOMME DE MAREE 

    (source photos : thelivingmoon) 

     
    L'homme de Marree, photographié du ciel le 28 juin 1998.

    L'homme de Marree, ou géant de Stuart, est un géoglyphe découvert le 26 Juin 1998. Il semble décrire un homme aborigène d'Australie, probablement un membre du peuple Pitjantjatjara, chassant les oiseaux ou les wallabys à l'aide d'un bâton à lancer. Il est situé sur un plateau à Finnis Springs, 60 km à l'ouest de la ville de Marree, dans le centre de l'Australie-Méridionale, juste à l'écart de la zone interdite de Woomera. Le dessin est long de 4,2 km et sa circonférence atteint 15,3 km. Il s'agit du plus grand géoglyphe connu dans le monde, mais ses origines restent mystérieuses, aucun témoin n'ayant assisté à sa réalisation.

    Œuvre

        L'HOMME DE MAREE
     
    Contour du géoglyphe

    L'homme de Marree représente un homme nu tenant en main un bâton à lancer.

    Au moment de sa découverte, les lignes qui composent l'œuvre sont profondes de 20 à 30 cm et peuvent atteindre 35 m de large. Le dessin s'érode graduellement ; le climat du lieu étant extrêmement sec, il est toujours visible.

    Découverte

    Le géoglyphe est découvert le 26 juin 1998, depuis les airs, par Trec Smith, un pilote effectuant un vol entre Marree et Coober Pedy, au nord de l'Australie-Méridionale.

    Les concepteurs de l'œuvre ne sont pas connus. Au moment de sa découverte, la réponse du public australien est généralement positive, mais le site est fermé peu après à la suite d'une plainte de membres de la tribu Dieri, dont les terres sont situées à l'est de Marree, pour nuisance et exploitation du temps du rêve. Le ministre de l'environnement Dorothy Kotz la qualifie de vandalisme environnemental et le directeur des affaires aborigène d'Australie-Méridionale de graffiti. Le gouvernement de l'État interdit l'accès au site, mais les survols sont toujours autorisés, car dépendants de la juridiction du gouvernement fédéral.

    (source : wikipedia)

     

    D'autres géoglyphes découverts

    Le Géant de Cerne Abbas 

     
    Vue du géant dans son environnement.
     
     
    Dessin du géant
     
     
    Détail des tranchées

    Le Géant de Cerne Abbas est la représentation d'une silhouette humaine de très grande taille creusée dans une colline de craie près du village de Cerne Abbas, au nord de Dorchester, dans leDorset, en Angleterre.

    Description

    La figure est tracée par une tranchée d'environ 30 cm de large sur 30 cm de profondeur dans la prairie de la colline, enlevant la couche d'humus et creusant dans la craie sous-jacente ce qui empêche l'herbe de repousser et explique sa pérennité. Le dessin est celui d'un homme en pieds, vu de face, de 55 mètres de haut sur 51 mètres de large. L'ensemble du dessin ne peut être observé que de l'autre versant de la vallée ou du ciel.

    Le dessin est de style assez naïf. L'homme tient dans la main droite une massue de 36,5 mètres de long qu'il brandit au-dessus de sa tête. Il est apparemment nu et présente un sexe en érection bien en évidence. Son bras gauche est étendu et des recherches récentes ont montré que la trace, non visible aujourd'hui, d'un pan de vêtement ou d'une dépouille d'animal était à l'origine dessinée suspendue sur ce bras, rapprochant de cette façon d'une manière probable le géant de Cerne Abbas avec une représentation mythologique de Hercule portant la dépouille du Lion de Némée.

    Histoire

    Ce dessin n'est pas le seul dans la région. Un autre dessin du même type représentant un cheval, le Cheval blanc d'Uffington, est visible dans le secteur et est décrit dans des documents médiévaux. À proximité immédiate du géant, sur la même colline, se trouve un autre glyphe représentant une poêle et dans des manuscrits médiévaux cette colline est désignée par les termescolline de la poêle, on suppose qu'à cette époque le géant n'existait pas encore, ce qui peut faire supposer son apparition aux environs de 1600.

    La plus ancienne référence au géant se trouve dans un document de 1694, faisant référence à un coût de 3 shillings pour son entretien. Ensuite en 1742 un certain John Hutchins, auteur d'un guide du Dorset, mentionne le géant et situe sa confection dans le siècle précédent. On pense maintenant que la figure aurait été creusée par un serviteur de Lord Holles, seigneur du manoir proche. Cet épisode se serait déroulé durant la guerre civile anglaise et son but aurait été de se moquer d'Olivier Cromwell en le représentant sous la forme d'un Hercule car ses ennemis le surnommaient l'Hercule anglais.
    Des experts britanniques ont évalué à plus de deux mille ans l'âge de ce colosse

    À l'occasion de la sortie du film Les Simpson en juillet 2007, un dessin représentant Homer Simpson en slip, un beignet à la main, a été dessiné à la peinture juste à côté du géant, provoquant une levée de boucliers d'associations de protection du patrimoine et de néo-paganistes.

    Légendes

    Une légende locale explique que l'origine du dessin serait un géant réel qui aurait été tué par les gens du village, lesquels auraient ensuite dessiné sa silhouette sur la colline en suivant son contour.

    De par son imposante érection, le géant est aussi la source depuis des siècles d'une superstition en rapport avec la fertilité des femmes. Les couples sans enfants sont incités à danser sur le site et cela se fait encore de nos jours, certains couples allant jusqu'à copuler sur place afin d'espérer une descendance. 

    Quand la déforestation dévoile des géoglyphe en Amazonie !  

    Après des découvertes archéologiques stupéfiantes dans la région ces dernières années, des travaux de terrassement sur le terrain de M. Araújo, éleveur de 62 ans, ainsi que sur des centaines d'autres dans les environs, dévoilent des structures très anciennes; elles pourraient bouleverser la compréhension conventionnelle de la plus grande forêt tropicale humide au monde.

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     Des géoglyphes, dessins géométriques gravés dans le sol,

    sont devenus particulièrement bien visibles avec la déforestation de l' Amazonie.

    La déforestation qui a dépouillé l'Amazone depuis les années 1970 a ainsi exposé un secret longtemps caché sous l'épaisse forêt: des formes géométriques parfaitement conçues couvrant des centaines de mètres de diamètre.

    Un Nasca brésilien ?

    Alceu Ranzi, un savant brésilien qui a aidé à découvrir ces carrés, octogones, cercles, rectangles et autres ovales qui composent ces sculptures terrestres, a déclaré que ces géoglyphes, révélés par le déboisement, sont aussi importants que les célèbres lignes de Nazca dans le sud du Pérou: "Ce qui m'a impressionné le plus au sujet de ces géoglyphes était leur précision géométrique, et la façon dont on les a fait émerger de la forêt".
    M. Ranzi, paléontologue, avait découvert les géoglyphes dans les années 1970 et, des années plus tard, a fait des relevés par avion.

    Pour certains spécialistes de l'histoire humaine en Amazonie, les géoglyphes de l'Etat brésilien d'Acre, ainsi que d'autres sites archéologiques, suggèrent que les forêts de l'Amazonie occidentale, auparavant considérées comme inhabitables pour des sociétés sophistiquées, en partie à cause de la qualité de leurs sols, n'étaient pas aussi "vierges" que le prétendraient certains écologistes.

    Il se pourrait bien, en effet, que ces parties de l'Amazonie aient été l'habitat, pendant des siècles, de grandes populations vivant dans des dizaines de villes reliées par des réseaux routiers, explique l'écrivain américain Charles C. Mann(auteur de "1491," un livre révolutionnaire sur le continent américain avant l'arrivée de Christophe Colomb). D'après lui, des parties de l'Amazonie étant "beaucoup plus peuplée qu'on ne le pensait,"et "ces gens ont volontairement modifié leur environnement de façon durable."



    Quand il y avait de vastes plaines en Amazonie...

    Avec de longues étendues d'habitations humaines, les forêts colossales d'Amérique du Sud ont pu avoir une superficie beaucoup plus restreinte à certains moments, avec de grandes zones vides ressemblant à la savane. Ces révélations sont délicates dans un contexte politique chargé de débattre du déboisement de certaines parties des forêts. 

    Les scientifiques eux-mêmes s'opposent à un brûlage en masse des forêts, même si les recherches donnent à penser que l'Amazonie fut l'objet d'agriculture intensive par le passé.

    D'après William Woods, géographe à l'Université du Kansas, qui fait partie d'une équipe étudiant les géoglyphes d'Acre, "Si l'on veut recréer l'Amazonie précolombienne, la plupart des forêts doivent être enlevées et remplacées par des habitats et des cultures intensives. Je sais que cela passera mal auprès des fervents écologistes...mais que peut-on dire d'autre ?".

    Bien que les chercheurs reconstituent l'histoire écologique de l'Amazonie, le mystère entoure encore aujourd'hui les origines des géoglyphes et des personnes qui les ont faites. Jusqu'à présent, 290 de ces formes ont été trouvées dans l'état d'Acre. Il y en aussi environ 70 en Bolivie et 30 dans les Etats brésiliens d'Amazonas et de Rondônia.

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    Artéfact précolombien découvert près d'un géoglyphe dans l'état d'Acre.

    Mais peu d'attention scientifique avait été accordée à ses structures jusqu'à ce que M. Ranzi les étudie dans les années 1990, puis que les chercheurs brésiliens, finlandais et américains n'aient commencé à trouver de plus en plus de géoglyphes à l'aide de l'imagerie satellitaire à haute résolution et de petits avions survolant l'Amazonie.

    Des structures qui auraient une importance religieuse.

    Denise Schaan, archéologue à l'Université fédérale du Pará au Brésil et qui dirige actuellement la recherche sur les géoglyphes, a procédé à des tests au radiocarbone; ainsi, leurs constructions remontent de 1000 à 2000 ans, et certains pourraient avoir été reconstruits à plusieurs reprises au cours de cette période.

    Les chercheurs, en s'interrogeant sur la profondeur de 6 mètres de quelques-unes des tranchées, ont d'abord pensé que ce structures étaient utilisées pour se défendre contre des attaques. Mais la théorie a été abandonnée face au manque de signes de peuplement humain à l'intérieur et autour des géoglyphes: pas de vestiges de pieux d'habitations ou de déchets, pas de modification des sols pour l'agriculture...
    Les chercheurs pensent aujourd'hui que ces géoglyphes avaient une importance cérémonielle, semblable, peut-être, aux cathédrales médiévales en Europe. Ce rôle spirituel, a déclaré William Balée, anthropologue à l'Université Tulane, pouvait impliquer "la géométrie et le gigantisme."

    En attendant, ces géoglyphes, situés à la croisée des chemins entre les cultures andines et amazoniennes, restent encore une énigme.
     Ils ont peu à voir avec les autres colonies pré-colombiennes découvertes ailleurs en Amazonie. De grandes lacunes persistent également en ce qui concerne les peuples autochtones de cette partie de l'Amazonie, après que des milliers d'entre eux aient été réduits en esclavage, tués ou forcés à quitter leurs terres pendant le boom du caoutchouc qui a commencé à la fin du 19e siècle.
      
    Pour les scientifiques et les chercheurs du Brésil, rapporte Mme Schaan, ces structures sont "l'une des découvertes les plus importantes de notre temps."
    Malheureusement, le repeuplement de cette partie de l'Amazonie menace la survie des géoglyphes, après avoir été cachés pendant des siècles. Les forêts recouvrent encore une grande partie de l'état d'Acre, mais dans les zones défrichées où les géoglyphes sont trouvés, des chemins de terre en traversent déjà quelques-uns. Des gens vivent dans des cabanes en bois à l'intérieur des géoglyphes, et des poteaux électriques en parsèment d'autres.

    Tiago Juruá, auteur d'un livre sur la protection des sites archéologiques, explique que "le défi consiste maintenant à faire de nouvelles découvertes dans les forêts qui sont encore en place, avec l'espoir qu'elles ne risquent pas la destruction."  

     (source : wikistrike

      

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