• Le sang et l'affectif par Bernard Vial

    Spiritualité et bien être

    La Médecine du XXième siècle 

    BOTANIQUE,
    MEDECINE ET FONCTIONNEMENT DE L’INFORMATION DANS LE CORPS

     Par le Dr BERNARD VIAL

    (Homéopathe et auteur de plusieurs ouvrages
    sur l’affectif et les maladies)

     

    Le Docteur Bernard VIAL est médecin généraliste en Provence depuis 25 ans, après
    avoir exercé les fonctions de Chef de Clinique en Médecine au C.H.U. de
    Montpellier (Professeur Louis BERTRAND). Ses travaux en phytothérapie médicale,
    en homéopathie et en botanique sont publiés régulièrement dans la Revue : Les Cahiers de
    Biothérapie, Paris. 

     Bernard VIAL est un médecin généraliste, homéopathe, et phytothérapeute, exerçant en Provence depuis plus de 32 ans. Ce médecin atypique s’intéresse avant tout à l’aspect affectif de la maladie. « La médecine affective repose aussi sur des savoirs populaires et les connaissances anciennes. La réflexion médicale actuelle, axée uniquement autour de la cellule et des gènes, est totalement réductrice et constitue un obstacle à la compréhension des maladies. », déclare-t-il.
    Or il a établit un lien original entre affects et plantes médicinales et a dressé un tableau de correspondances entre les plantes, leur mode de reproduction, la sexualité végétale et l’ensemble des conflits affectifs humains.
    Ainsi, il associe à chaque affect une plante. Par exemple, explique-t-il : « Un confrère reçoit une patiente atteinte d’une grave dépression. L’ordinateur “sort” le romarin, la plante de Romulus et Remus et de leur lutte fratricide. Eh bien, étrangement, la sœur de cette jeune femme était partie avec son mari… ».
    Par de nombreux voyages, Bernard Vial a élargi ces correspondances à des plantes d’autres continents. Les plantes tropicales semblaient conserver trop de secrets : il leur a appliqué ce concept d’affectivité. Il s’est ainsi rendu compte que les appellations locales, les noms vernaculaires transmis par la tradition, reflétaient une connaissance pointue des Anciens. Il a fidèlement repris les indications du Père Bourdoux qui explora l’usage des plantes d’Amazonie et rapporta en Europe ces célèbres formules.

    Bonne lecture de son livre « Affectif et plantes d'Amazonie » !
    source de la citation : alternativesante.f

    Le XXIème siècle sera le siècle de l’Affectif 

    En Médecine affective, vous trouverez les conflits à l'origine de vos maladies

    En Biologie affective, vous trouverez la description de l'organe de l'affectivité

    En Biochimie affective, vous trouverez les rapports des métaux et des sels avec la
    vie affective

    En Botanique affective, vous trouverez le Dictionnaire Affectif des Plantes

    En Homéopathie affective, vous trouverez une matière médicale de remèdes affectifs
    d'origine animale, minérale et végétale. 

     

      LE DICTIONNAIRE AFFECTIF DES PLANTES,

    Sauramps Médical, Montpellier, 1990 ;
    Réédition 1997. 

    161 familles de plantes et 1.100 espèces reçoivent une “définition affective”
    correspondant aux conflits affectifs auxquels elles s’adressent chez l’homme.
    Chaque famille a reçu une caractéristique générale dont chaque espèce dans la
    famille constitue une modalité. Le Dictionnaire est précédé d’un Abrégé de
    diagnostic affectif dentaire et médical évoquant brièvement l’étiologie affective
    des principales maladies et, comme il est peu courant de le voir dans la
    littérature médicale, d’une description complète de la consultation.     

    PHYSIOLOGIE DE L'INFORMATION 

    Comment vont réagir les cardiologues, les anesthésistes, réanimateurs, les chirurgiens
    vasculaires, les angéiologues, à cette physiologie de l'information qui suggère
    la non-circulation du sang ? 

    Que  vont faire les décideurs de la Sécurité Sociale confrontés au déficit chronique
    de l'assurance maladie qui prend en charge des coûts faramineux d'exploration
    et de traitement du sang circulant ? 

    Que décidera l'Académie de Médecine, si prompte à fustiger les utilisateurs de
    l'informatique en Médecine ? Si l'ordinateur est d'une aide précieuse en
    physiologie de l'information, ne va-t-elle pas jeter l'anathème sur une machine
    qui peut remplacer le praticien et modifier le contact médecin-malade ? 

    Quant à l'Université, comment a-t-elle pu si longtemps enseigner la conception
    matérialiste, cartésienne et spécialisante de la physiologie cellulaire ? 

    Ce livre apporte un Organe manquant, le PROTEION. Voilà la raison essentielle de
    s'intéresser à cette nouvelle physiologie.

     

    Physiologie de l'information :

    Avant-propos 

    Des livres de physiologie humaine sont écrits par plusieurs auteurs universitaires,
    travaillant au sein d'équipes dans des laboratoires. Le lecteur sera donc de
    prime abord étonné de découvrir cette physiologie de l'information à laquelle
    un médecin généraliste de province a consacré dix années de préparation et une année de rédaction. 

    La motivation a été double : 1. Ajouter un organe manquant, un organe d'information non décrit jusqu'ici, le protéion ; cet organe sera longuement expliqué dans ses rapports d'information

    avec tous les autres organes, 2. Lutter contre la tendance apparemment irréversible de l'hyper-spécialisation

    médicale. Lorsqu'un médecin généraliste émet un avis, il se trouve
    immédiatement confronté aux experts spécialistes. Tous ceux qui vivent
    régulièrement une telle aventure savent le décalage énorme entre ces deux
    mondes qui se disent complémentaires et qui s'opposent vertement. 

    De par son option généraliste, ce livre de physiologie ne pouvait renvoyer
    certains chapitres à d'autres rédacteurs. Et l'innovation en matière d'info et
    de communication obligeait à passer en revue chaque interaction entre le
    protéion et les tissus variés de l'organisme. En définitive, cette démarche se
    révèle féconde pour accumuler des preuves et des arguments qui renforcent
    l'hypothèse initiale. Ce livre est donc fait pour convaincre qu'il existe bien
    un organe d'information dans le sang. 

    Lorsqu'un médecin prescrit un remède, il envoie une information, un médiateur. En homéopathie, ce remède doit être semblable, doit parler le même langage que l'organisme du patient. Une information homéopathique ainsi choisie n'a pas besoin de grandes concentrations, au contraire. La pratique des dilutions est prévue pour obtenir des remèdes raréfiés et purifiés. 

    L'expérience montre que les remèdes en hautes dilutions s'adressent à des cicatrices infligées dans un passé parfois lointain ; ces cicatrices sont plus souvent mémorielles qu'organiques et le patient a le plus souvent tenté
    d'intellectualiser l'expérience traumatisante. 

    Pour renvoyer ces informations à visée thérapeutique, l'homéopathe a pris l'habitude de prescrire de petits messages. Il a, de plus, créé des étapes de dilution, des niveaux fixés par dynamisation (une manière un peu brutale - succussions - de fixer la solution à des concentrations choisies). Aucune méthode d'exploration physique n'a pu apporter un support " scientifique " démontré à ces dynamisations : cela se passe dans des échanges énergétiques inter ou extra moléculaires. C'est encore plus indémontrable si on fait correspondre l'état dynamique d'une préparation galénique et la dynamique vivante du malade. Il manquerait à l'homéopathie une véritable physiologie de l'information.

     Une " contre-recherche " pour une physiologie différente : 

    Une physiologie de communication où l'homme n'est plus enfermé dans un groupe de 30.000 gènes au fin fond de chaque cellule,

    Une physiologie qui annonce précocement une communication protéique sanguine vers laquelle toutes les recherches officielles se dirigent sans le savoir ou avec crainte de découvrir l'inconscient ou l'affectif,

    Une physiologie où les moyens de l'informatique du XXI° siècle sont mis au service direct de la consultation quotidienne, du diagnostic et de la prescription,

    Une physiologie où le vieillissement, la mort sont définis en termes d'informations : ne plus être " accro ", ne plus être dépendant de l'info.

    Si on entre dans l'aire de l'informatique, la médecine ne doit pas traîner les
    pieds. Entre information et désinformation, entre froide rationalité et
    conviction paranormale, il faut avancer. La théorie " protéionique "
    de l'information est exempte de polémique puisque débutante. Si une autre
    modalité d'information est prouvée, le protéion pourra retourner aux
    oubliettes. 

    Chaque être vivant sur terre a son protéion, ses capacités à enregistrer
    l'information, ses capacités d'adaptation ; mais aussi sa volonté, aérienne et un peu sèche, parfois dopée à l'E.P.O.. Chaque être vivant a une conscience,
    habituelle, rassurante, parfois déconcertée. Dans ces trois domaines de
    l'activité humaine, bien des points demeurent obscurs. Le protéion permet de lever un peu de l'obscurité. Il est plus accessible : une biopsie de sang
    suffit. Pour ce qui est de l'inconscient collectif, il faudrait des
    statistiques sur les protéions des différents groupes culturels humains (plus de 2 millions de profils protéiques informatisés sont dans la mémoire du C.E.I.A., c'est encore trop peu). 

    Il n'y a pas de protéion pur. Tout le monde a des cicatrices, on ne peut concevoir une norme en matière d'info et d'affectivité. L'inné et l'acquis ne demandent qu'à se mobiliser dans l'info nouvelle du moment. Tout bouge en permanence. 

    Avec le protéion, ça bouge plus vite encore et pourtant les infos semblent
    accessibles pourvu qu'on les imagine dans la vie affective. Le langage des
    protéines sanguines a des résonances affectives. Pourquoi n'y décèlerait-on pas aussi des traces de l'activité de la raison ? 

    L'apprentissage se fait par la pédagogie : qui douterait que c'est dans le sang que se fait l'en-seignement ? Mais il est dommage que l'école prône
    l'hyper-intellectualisation en visant uniquement l'activité cérébrale (calcul,
    mémorisation, réflexion) et en stimulant la compétition par des concours.
    Transformer l'homme par son savoir, en laissant en friche son affectivité ou en la neutralisant par des vaccinations obligatoires, conquérir le monde, le tiers monde par le business ? 

    Alors que le protéion subit les vagues, les aller-retour de révolte-résignation, orgueil-doute, conquête-perte, l'intellect sans image se croit en route vers la perfection et la maîtrise absolue. Car la conscience soulage la vie affective de ses angoisses -inscrites dans le protéion - , puis a l'illusion de prendre le pouvoir et minimise l'affectif, le rend coupable. La conscience se veut objective, dénuée de toute trace de subjectivité. Elle serait pouvoir. 

    Pourtant rien n'existe dans la conscience qui n'ait été d'abord inconscient protéique sanguin. La conscience n'est que la représentation, l'affichage sur écran ; certains la font passer pour guérison. 

    La science est un coup de force, une expérimentation obstinée, douloureuse, parfois élémentaire, une chasse aux erreurs. Scier, diviser les problèmes : lascience a progressé en simplifiant et en excluant l'affectif…. dans l'attente d'un super-synthétiseur qui serait capable de rassembler les morceaux épars.
    Les spécialistes sont-ils prêts à faire la synthèse de leur capital
    expérimental, en excluant les jugements analogiques, intuitifs, affectifs pour découvrir in fine que Descartes a confondu le protéion et l'épiphyse."
    cette porte du corps en laquelle l'âme exerce immédiatement ses fonctions (qui) n'est nullement le cœur, ni aussi tout le cerveau, mais seulement la plus intérieure de ses parties (…) ". 

    Comment remplacer les gênantes sciences de l'esprit et du comportement

    par une science de l'information ? 

    L'information "égarée dans la chair " (comme le " Dieu dans la chair égaré " de
    Valéry), l'information créatrice de formes, avide d'inscription, créatrice du
    désir d'évolution, l'information est ouverte au monde puisque l'homme possède
    un organe qui imite (homéo) tout ce qui est autour de lui dans son protéion. 

    Le protéion expertise l'info, se trompe, corrige, a des entêtements, des emphases, des prétentions
    puis des excès d'humilité. Il détient la vérité de l'info, une vérité qu'il
    contrôle ou qu'il passe aux organes pour être soulagé. Cela marche souvent.
    Quelle puissance ! 

    Mais quand il ne crée plus, le protéion se fige, s'exprime mal et l'action s'en ressent : le mal dit
    est dans la matière protéique. Au médecin de le mettre en évidence.  

    Le sang et l'affectif par Bernard Vial

    Physiologie de l'information (Extraits)

    LE SANG NE CIRCULE PAS  

     Pendant les études médicales, dans la pratique quotidienne, le sang n'est pas cité en
    tant qu'organe noble. Ses déplacements, ses flux, ses stagnations, ses retours
    à contresens, sa dynamique globale semblent caricaturés dans une "
    CIRCULATION ". 

    Cette dynamique englobe les cellules sanguines et le plasma. Dans des capillaires
    fins, les globules rouges ou blancs semblent d'un volume et d'un diamètre très
    supérieurs au conduit, mais au prix de contorsions multiples, ils réussissent à
    passer l'étranglement. Quant à la fluidité du plasma - encombré de globules -
    elle est toujours imaginée dans un circuit ouvert : l'écoulement est variable
    mais le plasma s'écoule. 

    Et si le plasma ne s'écoulait pas ? Qu'adviendrait-il de toutes les théories
    " circulatoires " ? 

    Cette étude sur la non-circulation du sang- dans chaque organe - va chercher à en
    finir avec cette conception cartésienne, matérialiste, spécialisante du sang circulant.
    Changer les idées à la mode sur la circulation sanguine (à la mode depuis 350
    ans !) ne sera pas chose facile : avec une nouvelle approche, la plus
    scientifique possible, en fonction de nouvelles connaissances en informatique,
    le concept de circulation sera discuté sans complaisance. Sans préjugé et sans
    reproche, cette démarche peut néanmoins déboucher sur un scandale. Avec son
    contenu de mystère et de souffrance, la maladie est encore emplie de phénomènes
    inexpliqués si nombreux, si lancinants que toute explication novatrice devrait
    être acceptée sans déclencher des anathèmes. Or, celui qui longtemps après
    Harvey et Descartes, affirmera que le sang n'a jamais circulé risque d'être
    brûlé sur le bûcher. 

    Depuis 30 ans seulement la médecine a besoin d'une physiologie de l'information plus
    ambitieuse, moins prisonnière de la cellule. Jusque là, on n'avait pas besoin
    de douter de la mécanique vasculaire qui avait permis des progrès suffisants.
    Avec la circulation du sang, les héritiers de Harvey, Descartes, Claude Bernard
    avaient pu travailler : la circulation du sang, c'était pratique, facile. On
    s'est arrêté là. 

    Maintenant, avec Internet et les ordinateurs, c'est insuffisant. Il faut un organe de
    communication perfectionné : le proteion. Par contre, les chercheurs modernes
    ont terminé l'identification du génome (poursuivie désespérément par le
    décryptage du protéome : 95 % des médecins praticiens pensent sincèrement qu'il
    s'agit d'une impasse). 

    Le génome est cartographié - comme le fût à une époque le cerveau - : la
    communication entre noyau et cytoplasme est en cours de définition.
    Malheureusement, la cellule représente l'anti-information : cellule du
    pénitencier, cellule du parti, cellule du monastère, tissu de soutien, rideau
    de protection. Ce n'est pas dans la cellule qu'on trouvera les meilleures
    conditions de circulation de l'info : c'est dans le plasma, dans ses protéines
    qui sont avides de toutes les données extérieures (sang = sans, le manque !) 

    L'homme s'appelle homme de homéo parce qu'il possède un organe d'inscription,
    d'interprétation et de mémorisation de tous les événements extérieurs. Ce
    protéion lui permet de s'adapter et d'évoluer. Les cellules sont faites pour
    ralentir cette évolution par des gênes, des éléments de conservation.

     

    Prothée est, lui, le dieu antique des métamorphoses.

     Cœur et aorte 

    L'anatomie et le fonctionnement de cet ensemble responsable de l'hémodynamique ne semblent
    pas avoir été conçus pour déclencher et entretenir un déplacement circulaire
    d'un liquide : si pompe il y a, pour la circulation, ce n'est pas génial. 

    En réalité, le cœur et l'aorte constituent une pompe à compression. 

    L'hypothèse d'une pompe à circulation correspond à l'affirmation de William HARVEY : "
    le sang pompé par le cœur à travers un ensemble de vaisseaux lui revient par un
    autre ensemble ". Une pompe à circulation entraînerait un écoulement de
    masse avec tous les constituants qui se déplacent dans le même sens.

     Or, c'est loin d'être le cas. Voici un relevé des fléchages des flux sanguins extrait
    d'un schéma des circulations générale et pulmonaire.

     

    REPRESENTATION SCHEMATIQUE DU TEST DU GARROT 

    (bien insuffisant pour démontrer la circulation sanguine) 

    1628
    : Le brillant W. HARVEY s'oppose avec violence à la théorie voulant que le
    " sang qui descend dans les veines vers les pieds et les mains, n'en
    revient pas, y conduisant l'esprit vital ". La théorie d'HARVEY s'oppose
    au vitalisme. 

    1647
    : Dans son journal, le même William HARVEY, désormais couvert d'honneurs, écrit
    avec lucidité et un brin d'humour ce qu'il pense de sa théorie de la
    circulation : " C'est une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit
    et de fureur, ne signifiant rien ". 

    Réétudions la mécanique ventriculaire (bien sûr, les matériels modernes d'exploration de
    l'hémodynamique sont impressionnants de technicité, l'opacification des
    vaisseaux ou des cavités sous enregistrement vidéo semble à priori confirmer
    quotidiennement le phénomène de circulation). Pourtant, ils nous fournissent
    aussi un certain nombre d'arguments imparables contre cette circulation. 

    C'est vraiment là que le doute s'installe sur une véritable circulation artérielle
    sous l'effet de la pompe cardiaque. Soyons plus critique et plus lucide : le
    ventricule gauche projette 50 à 60 ml de sang lorsqu'il se contracte en systole
    et que l'orifice aortique s'ouvre en claquant (et se referme aussi vite). 

    Le volume systolique correspond au 2/3 de volume total du ventricule qui est de 80
    ml plus ou moins 10 ml. En face de ce sang ventriculaire propulsé 70 fois par
    minute, il y a une colonne liquide dans l'aorte et les gros vaisseaux dont le
    volume est de 0,800  litre. 

    En circuit fermé, il a bien été établi que les gros vaisseaux peuvent être
    assimilés à une chambre de compression (cf. schéma de J. BOURDARIAS). 

    Cette chambre de compression joue un rôle important pour contrebalancer les
    résistances périphériques : 75 % de ces résistances sont réalisées par les
    artérioles et les capillaires. Dans ces conduits fortement anastomosés, le sang
    est fortement laminé, étiré. (Nous verrons plus loin la signification et le
    rôle des parois musculaires des artérioles périphériques). Mais pour éviter que
    ces petits vaisseaux ne se collabent, il faut une grande montée en pression
    dans les gros vaisseaux. En se contractant rythmiquement, le cœur est
    responsable de cet équivalent en pression : il suffit de constater l'aspersion
    sanguine lors d'une blessure des artères carotides (120 à 130 mm/hg).
    Levons-nous l'idée d'un sang circulant pour expliquer les hémorragies !

    La pulsion produite par l'éjection ventriculaire se propage : au niveau de
    l'artère radiale, le pouls palpé par des générations de médecins n'est pas la
    traduction d'un flux intermittent, c'est l'onde de pression. Cependant, des
    Doppleristes notent avec intérêt les vitesses artérielles au niveau cervical à
    destinée encéphalique en insistant sur la persistance d'un flux diastolique. Il
    existe aussi un flux inversé dans l'artère ophtalmique qui permet de tester la
    perméabilité du polygone de Willis à la base du cerveau.  

    Sile cœur et l'aorte sont bien une chambre de compression, on comprend leur
    position au centre de l'organisme et les variations de fréquence cardiaque pour
    équilibrer les pressions dans les compartiments. On comprend aussi qu'un tel
    mécanisme puisse être remplacé par des pompes artificielles en métal et en
    plastique. 

    Le réseau vasculaire

    (Les vaisseaux sanguins : artères, artérioles, capillaires, veinules, veines) 

    Cette tuyauterie gigantesque (100.000 kms, deux fois le tour de la terre) conduirait le liquide de façon chaotique : en étudiant la physiologie cardio-vasculaire, combien de médecins se sont-ils
    perdus dans les débits, les volumes, les masses, les pressions, les flux et
    reflux, les vitesses d'éjection et de régurgitation ? La circulation sanguine,
    mouvement circulaire dans un circuit fermé est-elle si évidente à tous ? 

    Claude BERNARD , le plus célèbre des physiologistes a pratiqué les premiers
    cathétérismes cardiaques sur des chevaux. Le fonctionnement de la tuyauterie
    n'avait, semble-t-il, plus aucun secret pour lui. 

    Pourtant, il nous faut mettre en doute ces conceptions du siècle dernier.

     Avec un organe protéique d'information diffus dans tout le réseau vasculaire, il est
    possible d'émettre l'hypothèse qu'un large réseau de ramification est un réseau
    de télévision intérieure, d'émission en dedans (endo-thélium), de transport
    d'images, de couverture d'événement, de câblage… et même de parasitage.

     Au contraire, les épithéliums sont des structures qui annihilent l'info, qui
    l'assourdissent, qui sont indifférentes aux nouvelles. Les ensembles
    cellulaires constituent même des remparts d'anti-information. 

    Le sang est un organe noble : c'est regrettable d'en faire un liquide circulant.
    Le sang est dynamique, mais pas par ces déplacements circulaires et ses parcours
    dans les conduits. Le sang est un vecteur de sensations, tout en se déplaçant
    le moins possible. 

    Les physiologistes officiels se gardent bien de donner les critères exacts d'une
    colonne liquide " circulant ", c'est-à-dire, d'une fraction sanguine
    présente à un endroit du circuit au temps T1 et à un autre endroit au temps T2.

     Les rédacteurs des manuels de physiopathologie cardio-pulmonaire s'expriment avec
    l'axiome du sang circulant mais se gardent bien de verser au dossier le critère
    essentiel de ce mouvement circulaire : la vitesse. 

    La longueur d'un capillaire est inférieure à 1 centimètre : "
    la circulation du sang dans les réseaux capillaires n'est pas régulière : elle
    s'arrête et même elle s'inverse, puis elle reprend… " Précis d'Histologie
    Humaine, COUDAR, POIRIER, RACADOT, Edition MASSON 1980. 

    La vitesse de circulation du sang n'est pas la même dans toutes les portions du
    circuit. Mais, si l'on demande un chiffre au hasard sur ces vitesses,
    chirurgiens, cardiologues, échographistes, doppléristes sont en difficulté :
    " ça circule, un point c'est tout ". (…) 

    Par prudence, la vitesse n'est pas présentée dans les symboles, abréviations,
    unités. Le chapitre sur les lois fondamentales de l'hémodynamique décrit la
    dynamique des écoulements permanents en annonçant la vitesse moyenne du courant
    sanguin : on lit avec stupeur : " vitesse est donc inversement proportionnelle à la section du vaisseau, mais
    directement proportionnelle au débit. Les différences de vitesse dans les
    différents secteurs ne dépendent que des différences de section vasculaire et
    d'aucun autre facteur physique. Il en résulte que la vitesse du courant veineux est presque aussi grande que celle du courant artériel. " 

    Malheureusement, pas de chiffre pour nous éclairer sur cette divine surprise (Veine = artère),
    mais au contraire des précautions prises avec la viscosité sanguine qui "
    varie avec le gradient de vitesse "…. " Le sang n'est pas un fluide newtonien ".

     La viscosité change avec la température, avec la quantité de globules rouges et
    avec la vitesse. Mais que se passe-t-il donc dans les capillaires ?

     La vitesse du globule rouge est inscrite à la page 344 dans un tableau sur le
    réseau capillaire mésentérique :  Vitesse de globule rouge : 700 microns/seconde 42.000microns/minute 2.520.000 microns/heure, soit 2,52 mètres/heure

     Deux mètres cinquante à l'heure dans un circuit de 100.000 kms, c'est beaucoup moins
    rapide que dans un bouchon du tunnel de Fourvière à Lyon.

     C'est du " sur place " ! 

    Si ces chiffres ne sont pas encore convaincants (à défaut d'être bouleversants),
    si certains s'offusquent en criant que la vitesse du GR n'est pas celle de la
    colonne sanguine, surtout dans des capillaires où le diamètre du GR est
    supérieur à celui du conduit, je crois tout de même que l'édifice apparemment
    solide de la circulation sanguine commence à s'effriter. 

    Comment le chirurgien ou l'angéiologue-dopplériste peuvent-ils à ce point s'aveugler
    pour toucher des vaisseaux sanguins avec une représentation d'une colonne liquide
    en mouvement, alors qu'il s'agit uniquement d'un liquide sous pression ? 

    Dans un rétrécissement aortique serré, la vitesse atteint 5m/seconde et dans une
    fuite mitrale, le record est établi à 7 m/seconde.  

     

    Déjà, certains se réjouissent de ces chiffres qui attestent formellement d'une
    circulation sanguine. 

    En fait, ces flux turbulents au passage des orifices cardiaques atteignent à
    l'état physiologique normal la vitesse de 1,80 m/seconde dans la première
    partie de l'aorte à la sortie du ventricule gauche. Propulsion initiale des
    hématies en face de la colonne sanguine aortique sous pression : la vitesse est
    de 1,80 m/seconde, soit 6,5 km/heure. (En rétrécissement serré : 25 km/heure).

     Les G.R. devraient donc parcourir 1
    mètre de distance jusqu'aux artères iliaques avec cette
    seule impulsion ! Cela n'a rien de comparable avec le jet d'eau du Lac Léman à
    Genève. 

    Au-delà des gros vaisseaux, la vitesse d'éjection ne se fait plus sentir : le sang
    s'organise surtout en fonction de la pression qui lui donne en tous points sa
    cohérence. L'hypotension et la dépression entraînent une perte de cohésion des
    protéines entre elles : elles dilatent le manchon aqueux des protéines où les
    électrolytes trouvent plus d'espace pour divaguer.

     

    Circulation….ou…..diffusion….

    Les cardiologues n'ont aucune difficulté à renchérir sur la théorie circulatoire lorsqu'ils évoquent les phénomènes d'embolisation. 

    Dans leurs expériences quotidiennes, ils rencontrent de vrais déplacements qu'ils
    mettent sur le compte de la circulation.¨
    Des fragmentations de myome de l'oreillette. Des caillots sanguins. Des éléments métalliques séparés d'une prothèse valvulaire.

     Tous ces corps étrangers se mettraient subitement à circuler en suivant le flux
    sanguin jusqu'au rétrécissement le plus serré du circuit. Les localisations
    d'embols sont aléatoires, le trajet emprunté est imprévisible, la durée du
    transport n'est jamais la même.

     Pour ces spécialistes et pour les radiologues effectuant des coronarographies et des
    artériographies, le déplacement rapide des produits de contraste injectés dans
    le courant sanguin est une preuve quotidienne de la circulation sanguine.

     Pourtant, il suffit d'évoquer la possibilité d'une diffusion dans un liquide visqueux
    sous pression..., il suffit de prévoir l'effet de la gravité en position debout
    ou couché pour soupçonner la dérive incontrôlée de tous ces corps étrangers.

     Selon P.M. VANHOUTTE, Physiologie de la micro-circulation, Edition Simeps 1982) :
    " Dans les capillaires périphériques, le processus de diffusion est
    primordial ". 

    En mesurant le temps de transit d'une substance injectée, les explorateurs
    vasculaires ne manquent pas de souligner : " il faut se rappeler que même
    si le traceur est injecté de façon rapide, sous un volume très compact, il
    s'étale progressivement en progressant dans l'arbre vasculaire de sorte que sa
    concentration en un point donné évolue selon une courbe de dilution ". 

    En réalité, cette capacité de diffusion rapide constatée lors de l'injection est
    due à une propriété particulière des constituants solubles du sérum : les
    protéines semblent douées d'une capacité d'accélération de toute information
    nouvelle pénétrant dans les conduits, par liaison en surface - inscription de
    l'information dans la structure interne - projection à distance par translation
    conformationnelle.

     Des doutes sur les notions de débit 

    Fraction de liquide qui se déplace par unité de temps, le débit ne devrait être défini
    que dans les circuits ouverts. Que devient un débit dans un circuit fermé ?

     Le débit devient un argument de marchandage : il n'est évidemment pas le même en
    seconde, minute (x 60), heure (x3600), jour (x86400).

     Le débit instantané est en général apprécié à la seconde, mais depuis que les
    instruments de mesure du temps ont permis des fractionnements imperceptibles,
    on peut jongler avec les 1/10 et les 1/100 de seconde. 

    Usuellement le débit de sang dans un compartiment vasculaire est une fraction de liquide
    " prélevé " (sur la totalité) et " mis en place " dans les
    conduits qui traversent cet espace. Cinq litres de sang dans tout le réseau
    vasculaire sont extraits de tous les liquides terrestres ; combien sont débités
    dans le foie ? Combien dans les deux reins ?

     La  distribution du débit sanguin est une affaire de pression et de résistance des
    conduits. En circuit fermé, il y a des équilibres qui s'établissent souvent de
    façon autonome réflexe. Un flux permanent ou alternatif ne facilite pas ces
    équilibres : l'absence du flux (la non circulation) n'empêche pas, au
    contraire, des translations liquidiennes mineures, des mises en place
    progressives.

     Débit de boissons, débit de tabac, débit de billes de bois : la mesure du débit
    sanguin reste l'affaire des chirurgiens cardio-vasculaires qui travaillent -
    c'est bien connu - après avoir pratiqué des ouvertures dans les circuits. Le
    sang s'écoule par une ouverture créée dans la paroi du vaisseau. Le sang
    s'écoule, mais, en fonction de la pression sanguine, pas de la circulation. Contrairement
    à ce qui est écrit dans les manuels de physiologie cardio-vasculaire, la
    pression n'est pas un facteur de circulation. Nous verrons plus loin que c'est
    un facteur de cohésion des protéines plasmatiques au sein d'un organe, étiré
    dans tous les conduits : le protéion plasmatique.  

     

    Le secret de la non-circulation = le vrai rôle de la pression  

    Le plasma est colloïdal : des protéines dans l'eau sont maintenues cohérentes,
    convergentes par la pression. 

    Cette pression de cohésion est une force morphogène connue depuis 1947 (P. Cristol,
    Montpellier)

     Autour de cet organe protéique, il y a deux forces de cohésion-compressions :

     Celle des muscles circulaires des vaisseaux

    Celle d'un oxygène pulvérisé à l'interface entre les globules rouges et le manchon
    d'eau qui entoure les protéines en réseau (…). 

    (source : botanique-)

      

     LIVRES : 

     LA MEDECINE AFFECTIVE AU JARDIN,

    Editions SIMILIA, Paris, 1993 ; réédition
    1997

     Une  anti-diététique, puisqu’on s’y refuse à considérer les végétaux alimentaires sous le seul aspect des apports en vitamines, sels minéraux et oligo-éléments, mais qu’on y considère leur impact préventif ou curatif sur l’affectivité. On apprend ainsi que les fruits nous aident à régler les problèmes de pouvoir, et que les légumes dissipent notre morosité. Les végétaux ne figurent pas sur nos tables que pour nous sustenter ; ils nous permettent d'accéder à plus de liberté.

    Une thérapeutique quotidienne, sans effets secondaires, et à la portée de tous… 

    LA BOTANIQUE MEDICALE,

    Editions SIMILIA, Paris, 1998 

    Voilà un livre de botanique original, loin de l’idée que l’on se fait d’un manuel de la discipline, d’autant plus qu’il s’agit d’un ouvrage à visée ouvertement médicale. La botanique affective est-elle une botanidu troisième type, après les botaniques descriptive et biologique ?, mais il fallait bien classer d’abord les quelque 350.000 espèces végétales, puis analyser leur processus de nutrition, de développement et de reproduction - de reproduction surtout - avant de mettre au jour (puis à jour, dirait l’auteur) les ressemblances comportementales qu’elles présentent avec le reste du monde vivant, et l’homme en particulier. Il s’agit d’un ouvrage que l’on appréhende à plusieurs niveaux soigneusement imbriqués : Botanique, Linguistique et Médi al enfin.

    Aussi, quand on pourra faire coïncider les remèdes d’origine végétale avec les affects humains -c’est-à-dire les réactions aux événements, en particulier ceux qui suscitent les conflits et les traumatismes - on dira, avec l’auteur, que le “futur affectif est déjà parmi nous, en botanique et en médecine”. 

    Spiritualité et bien être  

     

    "La source de nos informations est indiquée pour chaque parution, mais au cas où
    l'auteur de vidéos, articles ou photos souhaiterait ne plus les voir figurer
    sur le site, qu'il nous en avertisse par mail, et nous les retirerons
    immédiatement"