• Le syndrome du gisant

    Spiritualité et bien être

     Le syndrome du gisant, un fantôme transgénérationnel !

    SALOMON SALLAM Le syndrome du gisant

    Les messages inconscients que l'on reçoit à notre naissance peuvent influencer toute une vie en bien comme en mal...

    Asthme, cauchemars ou échecs récurrents… Et si nos troubles “commémoraient” les faits marquants de la vie de nos ancêtres ? Cette technique, qui étudie les répétitions sur plusieurs générations, donne des résultats étonnants.

    Erik Pigani

    Grand boom sur la généalogie. Ces trois dernières années ont vu se développer un intérêt sans précédent pour nos origines familiales : explosion des sites publics ou privés sur Internet, création d’associations familiales, multiplication de livres et logiciels de techniques généalogiques, sagas télévisées, etc. " Dans une société qui perd ses valeurs traditionnelles et est bouleversée par la désintégration de la cellule familiale, les gens cherchent à retrouver leurs racines ", commente Steve Lacy, créateur du site Genealogy Gateway To The Web. Au cœur de cette mouvance, une technique assez récente gagne en popularité : la psychogénéalogie. Comme son nom l’indique, cette méthode, pratiquée par des psychothérapeutes spécialisés, utilise les bases de la recherche généalogique.

    Exemple :

     Depuis des années, François souffrait de maux de gorge et du syndrome de Reynaud, une mauvaise circulation sanguine de l’extrémité des membres, qui donne une sensation de froid permanente. "Toutes les tentatives pour traiter ces problèmes à l’aide de la médecine conventionnelle avaient échoué, explique-t-il. J’ai eu l’occasion de m’engager dans un travail de psychogénéalogie avec une thérapeute. Pendant quelques mois, j’ai dû construire mon arbre généalogique en menant mon enquête sur les origines de ma famille. Cela m’a demandé beaucoup de temps, mais je suis parvenu à remonter jusqu’à la Révolution, en Vendée. J’ai alors découvert que mon aïeul s’appelait lui aussi François et qu’il avait été guillotiné le 9 janvier 1793. Or je suis né ce même jour, cent soixante-dix ans plus tard, le 9 janvier 1963. Nous avons alors joué cet épisode historique en psychodrame, et tous mes symptômes ont disparu !"

    Le principe de cette méthode

    Le principe : découvrir les événements qui, chez nos aïeux, pourraient avoir une résonance avec nos propres problèmes. Mais comment un fait, heureux ou malheureux, du passé, " caché " qui plus est, par ignorance ou sous le poids d’un " secret de famille " , peut-il avoir de telles conséquences quelques générations plus tard ? Quand il court sur deux ou trois générations, ce phénomène de répétition peut s’expliquer aisément : par une transmission orale directe, des comportements visibles ou des sous-entendus dont le sens peut être deviné intuitivement.

    Mais dans les cas similaires à celui de François, où les événements ont été oubliés de tous, la science reste muette. Quoi qu’il en soit, cette technique donne des résultats assez surprenants et de plus en plus de thérapeutes l’utilisent. Médecins compris. Ainsi, au Canada, le docteur Devroede, chirurgien à l’hôpital de Sherbrooke, travaille avec ses patients de façon à ne pas programmer leur opération un jour d’anniversaire familial : le jour de la mort d’un aïeul, d’un divorce, d’un accident, etc.

    Dans le but de relever et clarifier les coïncidences de dates et d’âges chez divers membres d’une même famille, elle a créé le "génosociogramme", un arbre généalogique constitué des faits marquants et des événements importants, heureux ou malheureux, relevés sur plusieurs générations. Lorsqu’un problème présente des similitudes avec un autre survenu dans le passé, la psychothérapeute parle de "syndrome d’anniversaire".

    (source : psychologies)

    Le prénom, un indicateur...

    Voici d'après "Le syndrome du gisant" de Salomon Sellam quelques prénoms indicateurs de gisants :

    - Marion : "signe dans certains cas une problématique liée au mariage"
    - Gilles (ci-gît)
    - Gisèle (gît en elle)
    - Sylvie (s'il vit) et ses dérivés Sylviane, Sylvette, Sylvaine, Sylvain (s'il vint)
    - Estelle (est-ce elle : "peut se rencontrer chez une enfant, gisante d'une petite fille décédée trop tôt"
    - Yves = vie, donc, chercher les morts idem pour dérivés
    - Nicole et les prénoms en colle Colette, Nicolas etc "Leur personnalité (personne alitée !) est accolée à celle du disparu"
    - Prénoms avec "rence", Florence, "flots rances", Laurence, Laurent, "illustrant une mémoire de cadavres charriés par les fleuves, celle d'une noyade ou d'un incendie meurtrier que, seule, l'eau (LAU) pouvait éteindre.

    Dans le même ordre d'idées Bruno (eaux brunes) peut faire partie de la liste
    - Josette (j'ose être)
    - René,ée (re-naît)
    - Isidore (ici dort)
    - Carla "a été donné à une fille venue après un garçon décédé à la naissance : car il était encore là.

    A côté de ce prénom méditerranéen, il en existe un autre anglo-saxon Maureen qui peut s'entendre "mort-in"" (la mort en elle).
    - Marie "seul ou associé à un autre prénom et donné à tous les membres du clan signifie que nous recherchons la protection de la Vierge Marie car, dans l'ascendance, il y a peut-être eu des drames"
    - Nathalie :"...problèmes à la naissance ou de natalité, d'accouchement"
    - Raphael "ange protecteur des enfants"
    - "Sandra, Sandrine, Cassandre" et  Alexandre, Alexandra " et tous les prénoms où l'on entend "cendres" peuvent avoir un rapport avec des personnes brûlées soit dans les fours crématoires, soit dans un incendie.
    -Thomas "jumeaux...un des jumeaux est décédé"
    - Didier, Désiré,ée "... tant désiré pour remplacer quelqu'un"
    - Dorothée ""dormir ôté" peut correspondre à une mémoire d'enfant mort
    - Pascale(e) ou Blandine évoquent le sacrifice ainsi qu'Ida qui vient de l'Aïd-El-Kébir, le sacrifice du mouton chez les Musulmans
    - Baptiste ou Jean-Baptiste "...mémoire d'un défunt. On le baptise à la place de l'autre"
    - Vincent "vint sans son frère ou sa soeur"
    - prénoms qui se terminent par "EL" ou ELLE " : c'est le bataillon des anges "...Lorsqu'un enfant décède à la naissance et qu'il n'a pas pu être baptisé, il est considéré comme étant un ange...Elle concerne les "faiseuses d'anges", les femmes qui étaient sollicitées pour pratiquer des avortements clandestins et qui étaient passibles de la peine de mort par les tribunaux".
    "...Michel, une Danielle ou un Raphael peuvent être inclus dans une recherche inconsciente de mémoire d'un décès... sur le même plan : Ange, Angèle... (Angéline, Angélina, Angélique) ou Agnès dont l'anagramme donne "anges".

    Enfin, il existe des prénoms qui nous dirigent directement vers le ciel... Célestine, Céleste, Stella" et Célestin...
    on a voulu remplacer un garçon par une fille, vice versa :

    Claude, Camille, Dominique ou Sacha.

    Pour ces derniers et dans certains cas, leur comportement de "garçon manqué" ou de "fille manquée" pourra être interprêté comme étant une tentative de résolution psychogénéalogique."

    Voilà, on peut encore recouper avec les dates de naissance,conception, mort, mariage etc ou les fêtes et saints patrons correspondants à ces dates...

    Bref, tous ces informations sur les gisants sont tirées de l'analyse des consultations de Salomon Sellam

    A vous de voir... votre bonheur est entre vos mains !

    (source : /forum.aufeminin)

     

     

    Un subtil enfant de remplacement

    du Dr Salomon Sellam  

    (Extrait tiré du livre : le syndrome du gisant)

    Au sein de chaque famille, de chaque clan familial et entre certains membres précis, il existe des relations privilégiées conscientes et inconscientes, positives et négatives. Ces dernières constituent généralement le terreau où vont pousser nos graines-maladies ou nos graines troubles psychologiques. Ainsi, un prénom identique, une date commune, une ressemblance ou une aversion peuvent-ils entrer dans le cadre de cette relation transgénérationnelle.

    Dans le transgénérationnel, quand un individu "répare" la mémoire d'un clan, cela veut dire qu'il a été choisi par sa famille, ou qu'il décide lui-même par amour pour les siens de porter et de gérer cette mémoire. On peut le trouver par un même métier, par des alliances, des amis, une maladie, un trouble du comportement, ses enfants, etc...

    Ainsi, un décès injustifié, dont le deuil a été impossible à faire, va être à l'origine d'une "mémoire transgénérationnelle" naissant de la souffrance des personnes impliquées au moment du drame. Dans certains cas, ce choc va se propager et ses répercussions pourront imprégner plusieurs générations.

    Ainsi, lorsqu'un enfant naît juste après le drame, on dit qu'il est un "enfant de remplacement", mais ce n'est qu'aux générations suivantes que le futur "Gisant" est programmé. Et c'est grâce à l'étude des dates inscrites sur l'arbre généalogique que l'étude se révèle très surprenante.

    Pour être qualifié de Gisant, plusieurs signes :

    "je n'ai pas l'impression de vivre ma vie"
    "j'ai l'impression d'être double"
    "je suis triste depuis que je suis enfant"
    "j'ai peur de vivre.."
    "je me sens comme plombée"
    "je suis spectatrice de ma vie"
    "j'ai un état qui ne me correspond pas"
    "j'ai l'impression de toujours revenir au point de départ"

    les maladies :

    - toutes les paralysies (sclérose Parkinson..)
    - maladies immobilisantes (rhumatismes invalidants, grand trauma, grandes insuffisances respiratoires...)
    - apnées du sommeil
    - ballonnements inexpliqués
    - états dépressifs, mélancolie, bouffées délirantes, autismes, schizophrénie, hyperactifs, etc..
    - surpoids inexpliqués comme une bouche supplémentaire à nourrir, anorexie, boulimie...
    - diabète

    comportement vestimentaire toujours sombre, n'aime pas la lumière, le bruit, besoin de faire la sieste, être frileux...etc.

    Sans oublier les prénoms usuels utilisés pour plusieurs membres de la même famille, les prénoms masculinisés.

    Les métiers que l'on se passe de père en fils ou de mère en fille, les kinésithérapeutes (ou les malades sont allongés) pour incarner les vœux des ancêtres et rendre la souffrance moins pénible.

    Exemple :

    Il y a 4 générations, à la fin du 19ème siècle, l'arrière-grand-mère découvre dans le petit bois à côté de chez elle, le corps de 2 de ses 3 enfants morts, dévorés par les loups. Les corps sont méconnaissables, déchiquetés.
    A la génération suivante, le fils survivant devient boucher. Il prépare sa viande avec Art et ne supporte pas qu'une pièce soit mal découpée.
    A la génération suivante, le fils aîné choisit le métier de tailleur pour homme. C'est le spécialiste des costumes sur mesure.
    A la génération suivante, le frère de la cliente est médecin. Plus exactement chirurgien. Il a choisit la chirurgie plastique réparatrice et reconstructive. Il devient un surdoué pour recoudre les traumatisés de la route ou à la suite d'un accident de travail.
    La consultante vit grâce à son commerce. Elle est propriétaire d'un magasin de prêt à porter dont l'enseigne stipule "cuirs et peaux".

    Ainsi, l'arrière-gd-mère a beaucoup souffert de ce drame et le message inconscient dans le clan est de vouloir diminuer la peine de cette ascendante en réparant ce drame par l'activité professionnelle. Tous ont exécuté ce programme inconscient. (source : astrotransgenerationne)

     

    Syndrome d’anniversaire et statistiques

    Dans son livre, « Aïe, mes aïeux !  » , Anne Ancelin schützenberger fait référence à l’étude statistique publiée en 1961 et réalisée par le Dr Joséphine Hilgard, qui confirme son intuition que « L‘ inconscient a bonne mémoire».

    Dans cette étude statistique, le Dr Joséphine Hilgard déclare que le déclenchement d’une psychose à l’âge adulte peut être lié à la répétition familiale d’un événement traumatisant.

    Ce genre de répétition est appelé « Syndrome d’anniversaire » ou « Syndrome de répétition ».

    Le protocole de l’étude du Dr Hilgard.

    Le Dr Hilgard a fait une étude systématique des entrées de deux hôpitaux californiens entre 1954 et 1957 ce qui représentait 8680 malades. Elle a éliminé les dossiers des patients âgés de plus de 50 ans et les malades ayant un diagnostic d'alcoolisme, de maladies organiques et de personnalités psychopathiques et à ensuite pris en compte 2402 malades dont les 3/5 étaient diagnostiqués schizophrènes, 1/5 maniaco-dépressifs, et 1/5 « psychoneurotiques ».

    Parmi ceux-là, n'ont été retenus pour la recherche que les malades dont la première admission était faite après mariage et paternité/maternité, et perte d'un parent par la mort entre l'âge de deux et seize ans (à condition que la date de la perte du parent puisse être fermement établie par des entretiens, des documents écrits et vérification des registres et dossiers hospitaliers).

    De ce grand nombre d'entrées (8 680), réduits à 2 402 par l'exigence d'âge et de situation parentale, et selon ces critères stricts, il ne restait que 184 malades ou 8 % du total : 37 hommes et 147 femmes.

    Selon Joséphine Hilgard, cet échantillon était suffisant pour une étude statistique et démontre la réalité statistique du syndrome anniversaire.

    Ces nombres sont suffisants pour une étude statistique

    Joséphine Hilgard a relevé des coïncidences entre l’âge du patient au moment de la perte du parent et l’âge de l’aîné des enfants au moment de la première admission du patient chez 14 des 65 femmes qui avaient perdu leur mère, et chez 9 des 82 femmes qui avaient perdu leur père.

    « Parmi les femmes malades, la coïncidence d'âge (syndrome d'anniversaire) apparaît chez 14 des 65 femmes dont la mère est morte, mais seulement chez 9 des 82 femmes dont le père est mort» [...].»

    En ce qui concerne les hommes, cette corrélation n’a pu être faite et le Dr Joséphine Hilgard explique ce fait parce que les hommes finiraient plus souvent alcooliques ( cette pathologie étant exclue de l’étude) .

    Le Dr Monique Bydlowski, psychiatre-psychanalyste et chercheur à l’Inserm aurait fait des observations analogues en étudiant les dates d’accouchement à la maternité de Clamart puis à celle de Port-Royal, à Paris.

    Deux exemples de syndrome d’anniversaire

    Avant que le thème central du « syndrome d'anniversaire » ne fut découvert, ces deux cas paraissaient inexplicables et étiquetés schizophrènes

    Premier cas

    « Marie Bancroft, la mère d'une petite fille de six ans, Jenny, développe une pneumonie, une pleurésie et une psychose. Lorsqu'elle était une enfant de six ans, son propre père est mort d'une pleurésie et pneumonie avec méningite terminale » [...]

    « La possibilité qu'il s'agisse d'une réaction d'anniversaire [...] est indiquée par le fait que les symptômes aigus sont apparus lorsque sa fille a atteint l'âge qu'elle avait à l'époque de la mort de son père, et par le fait que sa pneumonie et sa pleurésie ont copié les symptômes de son père lors de sa maladie terminale. Les symptômes psycho­tiques sont apparus lorsqu'elle était encore à l'hôpital pour sa pneumonie. » [...] « un matin la patiente a annoncé qu'elle a eu une conversation avec Dieu et qu'elle était d'essence divine [...] et immortelle» [...] «et elle s'est mise à chanter, siffler, crier» .

    [...] « Dans l'année avant que je ne la voie, elle a été hospitalisée et a reçu trois séries d'électrochocs » [mais en n'obtenant que quelques améliorations passagères de sa psychose].

    [...] [Au cours de sa psychothérapie avec Joséphine Hilgard] [...]« Mme Bancroft a souvent relié l'expérience de sa fille à sa propre expérience en tant qu'enfant : comment Jenny l'a vue emmenée sur un brancard ; comment sa mère l'a rejetée, et comment elle est en train de rejeter Jenny par son absence [...]

    « Elle faisait de nombreuses choses que sa propre mère avait faites, choses qui n'étaient pas du tout comme ce qu'elle faisait d'habitude » [...]

    « lorsque nous avons abordé sa maladie actuelle comme une répétition de quelque chose à quoi elle ne pouvait pas faire face en tant qu'enfant, il y a eu des gains thérapeutiques évidents. » .

    Deuxième cas

    "James Carson, trente-quatre ans, est hospitalisé à la suite de plaintes de maux de tête intolérables depuis plus de quatre ans (...) allant jusqu'à une tentative de suicide en prenant 50 tablettes de phénobarbytal. Les symptômes aigus ont commencé lorsque son fils avait quatre ans, l'âge qu'il avait lorsque son propre père est mort soudain de grippe.[...]"

    « A la naissance de son fils, il changea de travail, et passa d'employé de bureau dans un grand magasin à un travail de recherche criminelle dans la police privée, [...] et lorsque son fils eut quatre ans, il entra dans le service de police des chemins de fer, dans la compagnie pour laquelle son père avait travaillé [alors qu'il s'était juré de ne jamais le faire]. Est-ce une possible réaction d'anniversaire ? Une identification inconsciente avec son père ? »

    Après une psychothérapie et dans une situation considérée comme sans espoir, avec hallucinations et désir homicide et suicidaire] « lorsque l'hypothèse de la nature anniversaire de la maladie lui fut présentée, il alla beaucoup mieux [après s'être exclamé] "merde, si mon père n'était pas mort, je ne serais pas dans ce merdier" [...] "vous savez, oh, ça me revient, mon père avait un fils et une fille et j'ai un fils et une fille" [...] "quelque part j'ai le sentiment qu'il [mon père] était moi et que moi j'étais mon père".

    L'aspect incorporation de l'identification avec le père mort est d'autant plus évident qu'il dit, parlant de ses maux d'estomac qu'il se sentait gonflé et comme s'il y avait quelque chose à l'intérieur de lui, comme un cadavre.

    Au départ , les symptômes paraissaient apparaître sans cause. Après que les épisodes centraux furent compris, le reste du matériel clinique se mit en place » [...] « une des raisons pour lesquelles des cas de ce genre ne sont pas reconnus, c'est parce que un jeune enfant, qui ne paraît pas très concerné fournit les clefs expliquant la maladie ou les difficultés parentales ».

    Pour chaque malade, on nota deux âges. Le premier était l'âge de la première admission à l'hôpital et le second était l'âge hypothétique du syndrome d'anniversaire, c'est-à-dire l'âge qu'aurait dû avoir le (la) malade si l'aîné de ses enfants avait eu l'âge qu'elle avait au moment de la perte du parent »

    le statisticien devait déterminer si la correspondance entre ces âges arrivait plus souvent que si c'était dû uniquement au hasard.

    Les corrélations trouvées par le Dr Hilgard et son équipe indiquent qu'il ne peut s'agir de hasard : le syndrome d'anniversaire apparaît plus souvent que prévu, c'est-à-dire qu'il est «statistiquement significatif» au niveau du.03 pour les femmes ayant perdu leur mère, [c'est-à-dire le parent du même sexe].

    Selon le Dr Hilgard,le syndrome d'anniversaire est donc statistiquement démontré [dans le cas d'épisodes psychotiques chez des adultes mariés hospita­lisés] .

    Malheureusement, le nombre d'hommes trouvés avec ces critères est trop faible pour une analyse statistique : il est cependant suffisant pour indiquer une tendance similaire chez les hommes ayant perdu leur père, bien que ce ne soit pas statistiquement significatif dans cette étude pour la perte d'un parent de l'autre sexe.

    Pourquoi cette différence entre hommes et femmes ?

    Pour le DR Hilgard, le fait qu'il y ait moins de cas de déclenchement de psychose en ce qui concerne les hommes s'explique par le fait que les hommes ont plus de flexibilité de rôles et de possibilités diverses de choix que les femmes pour tenir un rôle dans la société et dans la vie.et beaucoup d'hommes choisissent en cas de difficulté un refuge « dans la bouteille », c'est-à-dire dans l'al­coolisme.

    « l'alcoolisme est une alternative autre que la psychose pour répondre au sentiment conflictuel créé par l'arrivée d'un bébé à la maison »

    L'un des points importants de cette recherche, à donc été la mise en évidence d’un « syndrome d'anniversaire », complété par celle du « double anniversaire » ou de « l'anniversaire successif » dans le cas d'une mère ayant deux enfants et qui avait fait une dépression à épisode psycho­tique lorsque chacun des enfants avait atteint successivement l'âge qu'elle avait à la mort de sa mère .

    Hilgard et Newman rapportent d'autres exemples cliniques dans leurs articles de 1959 et 1961.

    Des recherches faites sur la perte de la mère par psychose (et internement) ont montré le même phénomène d'anniversaire lorsque la fille atteignait l'âge de l'hospitalisation de la mère.


    L’âge critique

    Lorsqu'il y a perte d'un parent à un certain âge, lorsque le sujet atteint cet « âge critique », il y a de fortes probabilités pour qu'il y ait rebondissement de la crise à l'âge anniversaire ou à la date anniversaire, comme on le voit pour le double anniversaire, avec épisode psychotique, chaque fois que l'un des enfants atteint l'âge du sujet lorsqu'il y a eu perte d'un parent de son propre sexe.

    Ceci se déclenche plus fréquemment lorsque l'enfant et le parent ont la même place dans la fratrie et que quelque part la famille ou la personne elle-même prévoit cet effondrement. Robert Rosenthal a appelé la « réalisation automatique des prédictions » et le « jeu familial des ressemblances » et des identifications.

    Cependant, un très grand nombre de personnes ne deviennent pas psychotiques ou névrosées après avoir perdu leur parent pendant leur enfance. Aussi il était important de comprendre le pourquoi du problème et de déterminer dans quelles circonstances la mort d'un parent (père ou mère) dans l'enfance, pouvait créer cette fragilisation de la période d'anniversaire.

    D'autres travaux de Joséphine Hilgard portent sur deux mille foyers de personnes âgées de dix-neuf à quarante-neuf ans, en tant que groupe de contrôle, ou groupe témoin de la population normale voisine de celle de l'hôpital : ce groupe de population dite normale présente une moindre incidence du syndrome d'anniversaire que la population hospitalière étudiée.

    Quelle est la différence entre ces deux populations et quels sont les facteurs qui ont protégé la population témoin de graves dommages psychologiques ? (Il n'y a pas fragilisation avec épisode psychotique)

    Ces facteurs sont :

    Harmonie et mariage stable avant la mort de l'un des parents, de bon augure pour la génération suivante.
    Le parent restant est suffisamment fort pour garder une famille unie et bien ensemble .
    Le deuil est exprimé et partagé (expression du chagrin, pleurs...),
    Certaines mesures compensatoires sont prises.
    Si un réseau de soutien familial, social, et utilisant les ressources de la communauté locale est mis en place et utilisé.

    SALOMON SALLAM Le syndrome du gisant

     La psychogénéalogie

    D'après Le syndrome du gisant

    Différents indices dans son discours, son attitude physique, son comportement permettraient à Salomon Sellam de reconnaître un Gisant.

    De plus, d’après lui, les Gisants souffriraient davantage de certaines pathologies, seraient plus attirés par certaines professions et certains sports. Des prénoms particuliers leur seraient également plus souvent attribués.

    Expression

    L’existence du fantôme transgénérationnel serait détectable dans le discours du Gisant par le ton mo - nocorde, calme, posé parfois soporifique avec lequel celui-ci s’exprime. Certaines phrases reviendraient de manière récurrente dans les discours des Gisants ; le psychothérapeute en cite de nombreuses, extraites de ses consultations :

    - « J’ai une nette impression d’être double. J’ai deux personnalités : l’une qui rit, l’autre qui est triste. » - « J’ai du mal à être dans ma vie. Ce n’est pas un état dépressif, mais j’ai envie de partir, de tout foutre en l’air. » - « Je fais des choses ou pose des actes qui ne sont pas toujours en accord avec mes désirs. » - « Je pensais souvent à la mort avec beaucoup d’angoisse et souffrais de sentiments dépressifs. » - « J’ai eu une crise de nerfs devant ma copine, tel - lement violente que je me suis dit que cela ne pouvait pas être moi. » - « Je n’ai pas l’impression de vivre ma vie. »

    Cependant, il n’est peut-être pas surprenant de trouver dans le discours d’un patient qui vient consulter son thérapeute dans une période de déprime ou de mal-être, les champs lexicaux de la mort, de l’incompréhension, du déplaisir ou de la tristesse. De plus, presque toutes ces phrases sont assimilables à des phrases puisque la plupart d’entre nous peuvent avoir utilisées à un moment difficile de nos vies.

    Même les sensations d’être double, d’avoir différentes personnalités, l’envie d’être quelqu’un d’autre sont assez communes.

    En déduire l’existence d’un fantôme transgénérationnel semble donc audacieux.

    Codes vestimentaires

    D’autres signes « cliniques » viennent préciser le diagnostic. Les Gisants s’habilleraient plutôt avec des vêtements sombres. Ils aimeraient faire la sieste, n’aimeraient pas la lumière vive, préférant les ambiances confinées, ne supporteraient pas le bruit et craindraient le froid et les courants d’air.

    Ils seraient plutôt solitaires et, portant inconsciemment un deuil, ne s’autoriseraient pas à prendre du plaisir. Ils seraient aussi souvent dépositaires de la mémoire familiale, récupérant les objets de leurs ancêtres.

    Comportements

    L’attitude physique des Gisants serait caractérisée par une immobilité cadavérique : leur posture pendant le sommeil a d’ailleurs donné son nom au syndrome dont ils sont censés souffrir. Cette immobilité physique peut être étendue à une certaine rigidité mentale.

    Maladies

    Une maladie invalidante engendrant une perte de mobilité peut également être interprétée comme un symptôme du syndrome du Gisant. Ainsi, toutes les paralysies (scléroses en plaques, maladie de parkinson...), les myopathies, les rhumatismes peuvent être selon Salomon Sellam directement liés à ce trouble transgénérationnel. Par extension, le bruxisme, mouvement involontaire de la mâchoire pendant le sommeil pourrait s’expliquer par une volonté de la part du fantôme de prendre la parole à l’insu du patient, les parasitoses intestinales pourraient être la matérialisation cellulaire d’une colonisation ; les ballonnements inexpliqués pourraient provenir de ce fantôme qui considère le ventre comme une seconde sépulture et certains cas de surpoids inexpliqués pourraient être dus à cette deuxième bouche qu’il faut nourrir.

    Diagnostic et symptômes

    D’après Salomon Sellam, le syndrome du Gisant est la conséquence d’une mort injustifiée ou injustifiable, au sein d’une famille. Le deuil étant impossible à faire par les personnes vivantes au moment du drame, leur douleur provoquerait une véritable « onde de choc » qui pourrait avoir des répercussions dans l’inconscient familial sur plusieurs générations.

    Le psychothérapeute pense que la famille se chargera alors inconsciemment de combler le vide : l’absent sera remplacé par un de ses descendants qui se devra de faire revivre le fantôme. Hanté par son ancêtre, cet enfant de remplacement souffrira du syndrome du Gisant.

    Professions

    Les activités professionnelles ou sportives choisies par les Gisants ne seraient pas fortuites mais leur serviraient à accomplir le devoir inconscient que leur a transmis leur famille. Ainsi, Salomon Sellam les retrouve souvent dans des activités liées à l’altitude : la montagne ou le ciel, pouvant leur permettre d’établir un contact symbolique avec le défunt « monté au ciel » et à s’en approcher.

    Prénoms

    En psychogénéalogie, le choix des prénoms d’un enfant est souvent considéré comme révélateur d’une transmission familiale plus ou moins consciente. Il peut s’agir du prénom d’un ancêtre décédé prématurément, Marcel par exemple qui sera modifié en Marcelin, ou que l’on aura pu féminiser pour la Gisante : Marcelle, Marcelline... Les prénoms se terminant en -ine seraient des prénoms « contenants » comme Pauline, Géraldine, Clémentine, rappelant un défunt appelé Paul, Gérald, Clément. D’autres prénoms pourraient être des combinaisons : Albert = Alain + Robert, Ariane = Anne + Marianne, etc.

    Le Gisant récupérant alors les mémoires combinées de ses deux ancêtres, comme celui qui porterait un prénom composé.

    Etude de l’arbre généalogique

    C’est essentiellement l’étude de l’arbre généalogique qui confirme le diagnostic. L’utilisation des dates et la mise en évidence de correspondances sont les caractéristiques principales de la psychogénéalogie. Salomon Sellam avoue les utiliser parce qu’elles sont pour lui des données objectives et qu’en ce sens « elles ne pourront jamais être contestées ».

    Considérons une personne P, que l’on appellera Patrick.

    Salomon Sellam la caractérise par :

    - sa date de naissance : NP

    - sa date de conception : CP = NP - 9 mois

    - son point G : GP = NP + 9 mois

    Le point G est selon la définition du psychothérapeute la date du Gisant.

    Elle correspond au temps nécessaire pour la programmation d’une résurrection symbolique.

    Si Patrick est né le 20 juillet, pour Salomon Sellam, il a donc été conçu le 20 octobre et a son point G le 20 avril.

    Arthur, un ancêtre pris au hasard dans l’arbre généalogique de Patrick a :

    - une date de naissance : NA

    - une date de conception : CA = NA

    - 9 mois - une date de décès : DA

    Il existe donc sept cas de correspondance possibles, répertoriés et analysés par le psychogénéalogiste :

    Ces correspondances lient de façon plus ou moins importante Patrick et son ancêtre, Arthur.

    Dans le cas n°5 par exemple, la date de naissance de Patrick correspond à la date de décès d’Arthur, ce qui signifierait que Patrick a été « programmé » par ses parents et sa famille pour prendre la place d’Arthur.

    Le psychogénéalogiste tolère un écart de plus ou moins 7 jours pour admettre la correspondance de dates (soit un intervalle de 15 jours). Autrement dit pour une personne née un 20 juillet qui aura donc un point G le 20 avril, il recherche dans l’arbre généalogique, les personnes nées, conçues ou décédées entre les 13 et 27 juillet, entre les 13 et 27 octobre et entre les 13 et 27 avril. Il affirme alors que trouver une correspondance : « représente une probabilité de 4 % à chaque fois », soit 15/365. Mais quelques fois, il observe une correspondance au jour près « ce qui traduit une probabilité de 0,2 % », autrement dit 1/365. Ces chiffres assez faibles laissent penser que de telles coïncidences ne peuvent être dues au hasard et servent donc de preuves à l’existence de transmissions transgénérationnelles et ici à celle du syndrome du Gisant.

    SALOMON SALLAM Le syndrome du gisant

    Correspondances de dates possibles entre un patient et un de ses ancêtres : 7 cas sont envisageables. CA : date de conception de l’ancêtre ; NA : date de naissances de l’ancêtre, DA : date de décès de l’ancêtre CP : date de conception du patient ; NP : date de naissances du patient , DP : date de décès du patient

    Pour interpréter certains prénoms, Salomon Sellam utilise également les procédés homophoniques de ce que l’on appelle la langue des oiseaux.

    Ainsi Gisèle signifierait « gis-en-elle », René = « re-naît », Dorothée serait « dort ôté », en souvenir d’un enfant mort, Sylvie = « S’il vit », Vivien = « Vie vient », témoignant de la volonté familiale de rappeler l’absent. On le comprend dans ce résumé toutes les conclusions présentées par le psychothérapeute ne sont que des suppositions tirées d’interprétations et d’assimilations pouvant être discutées.

    Un principe zététique rappelle que l’analogie n’est pas une preuve. Il n’y a donc dans ces assertions aucune validation scientifique de la théorie exposée. Salomon Sellam ne présente dans son livre que le résultat de ses propres interprétations. Il précise bien que ses inventaires n’ont rien d’exhaustif. Il insiste également sur le fait qu’un seul ou plusieurs de ces signes cliniques ne peuvent suffire au diagnostic. Il souligne cependant qu’il peut y avoir de nombreuses exceptions : il a soigné des Gisants qui ne présentaient pas d’immobilité mais étaient plutôt hyperactifs, dormaient sur le dos et étaient très gais ...

    mais « ils cachaient bien leur jeu ».

    Cependant, avec des données « objectives », le psychogénéalogiste effectue pour son analyse des calculs parfois relativement imprécis et sous-estime grandement la probabilité de correspondance de date. La durée moyenne d’une grossesse, de la conception à la naissance à terme, n’est pas de 9 mois mais plus exactement de 266 jours, soit 38 semaines. Les douze mois de l’année n’ayant pas tous le même nombre de jours, considérer une grossesse de 9 mois au lieu de 266 jours simplifie les calculs mais peut introduire des décalages importants.

    Malgré tout, comme Anne Ancelin Schützenberger, il revendique de nombreuses guérisons. Les améliorations ressenties par les patients adeptes de la psychogénéalogie devraient inciter les psychologues à étudier davantage les effets d’une « déculpabilisation » et d’une « rationalisation » dans le traitement de trouble psychologique. À ces patients mal dans leur vie ou dans leur peau, la psychogénéalogie apporte avant tout une réponse en apparence rationnelle, par la mise en évidence de correspondance de dates, et déculpabilisante puisque la faute ou la cause du mal-être est rejetée sur un fantôme. Cela suffit peut être à les guérir ...

    Cette hypothèse est en tout cas aussi valable que celle, non encore démontrée scientifiquement, de l’existence d’une mémoire transgénérationnelle inconsciente qui serait à l’origine du syndrome du Gisant ; elle est peut être tout de même plus vraisemblable. Remerciements Un grand merci à Florent Tournus pour les calculs de probabilités et à Florent Martin pour les illustrations de ce dossier.

    (source : geneasens - zetetique)

        

            


    * Salomon Sellam
    - Origines et préventions des maladies
    - Enquêtes psychosomatiques
    - Entretiens psychosomatiques
    - Le syndrôme du gisant

    * Gérard Athias
    - racines familiales de la "mal a dit"
    - racines familiales de la "mal a dit" (la suite)
    - le langage des oiseaux (DVD)
    uniquement disponibles aux éditions Pictorus en direct : http:/ ... athias.net/

    * Lise BOURBEAU
    - Ton corps dit "aime toi"
    - Les 5 blessures qui empêchent d'être soi-même

    *Christian FLECHE :tous ses livres
    (Editions du Souffle d'or : http:/ ... souffledor.fr
    "Mon corps pour me guérir'
    "Décodage biologique des maladies" (organe par organe)
    Le Roy se crée

    *Dr J.-P. Thomas Lamotte
    "Écouter et comprendre la maladie" du Ed. Téqui

    *Jacques Martel :
    "Le grand dictionnaire des malaises et des maladies"
    "Entre lesprit et le cur"

    *Patrick Obissier
    "Décodage biologique et destin familial", Ed. :Le Souffle dOr

    *E. L. Rossi,
    "Psychobiologie de la guérison" Ed.: Le Souffle D'Or

    *Richard Sûnder
    "Médecine du mal, médecine des mots
    Editions Holoconcept

    *" Aïe mes aïeux " Anne Ancelin-Schützenberger, Desclée de Brouwer - La Méridienne, 1998. Liens transgénérationnels, secrets de famille syndrome d'anniversaire et pratique du génosociogramme.

    *" Cette famille qui vit en nous " Chantal Rialland

    * " Secrets de famille mode demploi " Serge Tisseron(lire une interview de lui dans le dossier réalisé par Alternative Santé)

    * " Comment paie-t-on la faute de ses ancêtres ? " Nina Canault, Préface d'Ann Ancelin-Schützenberger, Desclée de Brouwer, 1998.

    *" Se libérer du destin familial " Elisabeth Horowitz, Ed. Dervy, 2000. Devenir soi-même grâce à la psychogénéalogie.

    * " Se libérer du temps généalogique " Elisabeth Horowitz, (plus de détails sur ce livre en cliquant sur <http:/ ... contrepoints.com/dervy/chemins/pages/dv_preynaud.h-tm>

    * " La psychogénéalogie appliquée " Paola del Castillo, Ed. Quintessence. Comment une saga peut en cacher une autre.

    * " Les vilains petits canards " Boris Cyrulnik, Odile Jacob, 2001. Rien n'est jamais foutu. Nous pouvons toujours nous échapper du malheur programmé.

    * " Les nourritures affectives " Boris Cyrulnik, Odile Jacob, 2000. D'autres explications de nos troubles relationnels.

    * " Le secret ou l'intelligence interdite " Claire Delassus, Hommes et Perspectives Une étude sur l'inhibition intellectuelle en rapport avec les secrets de famille.

    * " Les liens qui libèrent " - Weber

    * "J'ai mal à mes ancêtres : La Psychogénéalogie aujourd'hui " - Patrice Van Eersel

    * " A laide, il y a un secret dans le placard " Claude Nachin

    * " Transmissions de la vie psychique entre générations " R.Kaès et Coll.

    * " De mémoire de ftus " - D'Edmée Gauber

    * " Evenements familiaux et logique de Destinée " - Elie Sorlin

    * " Lhistoire en héritage " Vincent de Gauléjac

    * " Constellations Familiales : guérir le transgénérationnel " Constanze Potschka-Lang comprendre les dynamiques cachées qui handicapent notre vie) Editions Le Souffle d'Or -

    * " Evénements familiaux et logique de destinée " Essai sur la nouvelle parenté Elie Sorlin Editeur : L'Harmattan

    * " Guérir dans sa Famille " de Marlies Holitzka et Elisabeth Remmert(la méthode des CF selon Bert Hellinger) Editions Guy Trédaniel

    * " Les fondements de l'amour dans le couple et la famille " Bert HELLINGER Editions Le Souffle dOr

    * " Symbolique des prénoms en psychogénéalogie " de PAOLA DEL CASTILLO Editions Holoconcept

    * "Secrets intime, secrets de famille", de Martine Quesnoy-Moreau, éditions Chronique Sociale

     

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