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Les énigmes du monde vivant
La Survie des Animaux à Sang Froid
Une des plus formidables énigmes du monde vivant...
(source : ldi5.comp)
Crapaud momifié dans un bloc de silex découvert en Angleterre dans la carrière de Lewes ( Sussex ) en 1900. L'ensemble se trouve au musée Booth de Hove.
On sait depuis longtemps que les batraciens sont capables de vivre pendant plusieurs mois, voire des années, dans de la vase, en hibernation.
Ce que l'on ne sait pas, c'est comment certains de ces animaux, prisonniers dans des blocs de pierre de l'ère secondaire, ont pu survivre aussi longtemps !
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Ambroise Paré, medecin de Henri III de France, a rapporté dans son "Registre annuel de 1561, " : "J'étais dans mon château, près de Meudon, et j'avais demandé à un cantonnier de me casser quelques pierres. Au milieu de l'une d'elles, il trouva un énorme crapaud, plein de vie, et sans que la moindre ouverture capable de lui laisser le passage soit visible. L'ouvrier me dit que ce n'était pas la première fois qu'il découvrait un crapaud, ou de telles autres bestioles (Des grenouilles, des serpents, des crabes et des homards figurent parmis les animaux "emmurés" cités par Ambroise Paré et également Sir Francis Bacon, Gianbattista Fregoso et Agricola.), à l'intérieur d'énormes blocs de pierres."
Le "Registre annuel" rapporte également que des ouvriers de Toulon, en cassant des pierres destinées au pavage du port, auraient découvert à l'intérieur des coquillages "au goût délicieux".
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En 1818, lors d'une conférence donnée au "Caïus College" de Cambridge, le Dr Edward D. Clarke, géologue, rapporta son étrange découverte alors qu'il recherchait des fossiles dans une carrière de craie du crétacé. A plus de 80 mètres de profondeur, ils trouvèrent un banc d'oursins et de tritons fossilisés. Trois de ces tritons semblaient en parfait état de conservation. Il les dégagea précautionneusement et les plaça sur une feuille de papier au soleil. A sa plus grande stupéfaction, ils commencèrent à s'animer. Deux d'entres eux périrent peu de temps après mais le troisième semblait si vigoureux que le Dr Clarke le mis dans une mare et ce dernier parvint à s'échapper.
Le Dr Clarke déclara que non seulement ces tritons ne ressemblaient à aucun autres connus dans la région mais qu'ils étaient d'une espèce éteinte et auparavant inconnue.
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En 1821, un tailleur de pierre travaillait un gros bloc de pierre retiré de 6 mètres de profondeur quand il trouva un lézard emprisonné dans la roche. Il était enroulé sur lui-même dans une cavité moulée exactement à sa forme. Il mesurait environs 3 centimètres de long, d'une couleur jaune-marron, une tête ronde avec des yeux extrèmement brillants. Il était apparemment mort, mais après avoir été exposé pendant 5 minutes à l'air libre, il montra des signes de vie et s'enfuit rapidement. (Tilloch's Philosophical Magazine, 1821)
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En 1835, des ouvriers qui dégageaient des blocs de grès rouge d'une profondeur de plus d'un mètre en brisèrent un contenant un crapaud vivant. L'amphibien, de taille inférieure à la moyenne, était de couleur brune et devint noir au bout de quelques minutes. Le batracien fut replacé dans sa gangue rocheuse mais périt quatre jours plus tard. (Rapport de la cinquième assemblée de la British Association for the Advancement of science, 1835, p.72)
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En 1852, à Pastwick, Derby, en Angleterre, un crapaud vivant fut libéré d'une cavité près du centre d'un rocher par des ouvriers qui creusaient pour extraire du minerai. Les ouvriers étaient tombé sur un gros rocher qu'ils durent briser pour le remonter d'une profondeur de 4 mètres. La cavité dans laquelle se trouvait le crapaud faisait près de 15 centimètre de diamètre, beaucoup plus grande que l'animal et était tapissée de cristaux sans doute du carbonate de calcium. Le crapaud mourut peu de temps après son exposition à l'air libre. (The Zoologist, 10,36,32, 1852 ; Scientific American, 30 juillet 1853)
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En 1862, un français, Alexandre Seguin a tenté une expérience intéressante. Il a emprisonné vingt crapauds dans du plâtre puis les a enterrés. Douze ans plus tard, quatre d'entre eux étaient encore en vie. (Times, 23 septembre 1862) Avant lui, le naturaliste français Hérissant avait réussi la même expérience en 1771-1774. Plus tard, Buckland, un anglais farouchement opposé à la réalité du phénomène avait échoué en 1825-1826.
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En avril 1865, près de Hartlepool en Angleterre, des terrassiers découvrent un crapaud vivant à l'intérieur d'un bloc de calcaire magnésien. La cavité semble moulée sur l'animal dont les yeux sont étonnament brillants. Le batracien vivant est conservé par M. S. Horner, président de la Société d'Histoire Naturelle qui après un examen minutieux, constate que sa bouche est obturée et ses coassements sortent par ses narines, de plus ses pattes arrières sont beaucoup plus longues que celles des espèces locales. Selon les témoins, "ce crapaud était complètement décoloré et aussi pâle que la roche qui l'entourait. Cependant il prit rapidement une teinte olivâtre". Le géologue Robert Taylor a estimé que le bloc dans lequel l'amphibien a été trouvé date de 200 millions d'années. (The Hartlepool Free Press)
Un article du "Scientific American" relate la découverte d'un crapaud prisonnier, exactement imbriqué dans un bloc de minerai d'argent par le mineur Moses Gaines. L'animal vivant, dodu, mesurait environ 8 centimètres et ses yeux étaient anormalement grands.
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En 1958, quatre ouvriers d'une mine d'uranium de l'Utah qui dégageaient une veine de minerai enfouie sous le grès tombèrent sur un arbre pétrifié qu'ils durent faire exploser. Le tronc éclaté laisse alors apparaître une petite niche à l'intérieur de laquelle se trouve une minuscule grenouille brunâtre vivante. Elle se différencie des grenouilles modernes par le fait que ses pattes au lieu d'être palmées sont terminées par des ventouses. La cavité a la forme de la grenouille mais d'une taille supérieure d'environ un tiers, laissant penser que la grenouille aurait rétréci. L'animal meurt le lendemain. (Le Salt Lake City Desert News du 2 février 1958)
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En 1960, au fond d'une fosse, parmi des os de mammouth et de tigres à dents de sabre, des boules d'argile dures comme du roc renfermaient des grenouilles, certaines mortes d'autres vivantes, sans pigmentations et certaines si transparentes que l'on pouvait voir leur coeur battre. Leurs bouches étaient scellées, certaines ont explosé sans doute à cause d'une exposition trop soudaine. Les scientifiques du Smithonian Institute les ont datées de la même époque que les mammouths mais n'ont pas fourni d'explications sur la survie de certaines de ces grenouilles. (Dallas Morning News, 9 août 1960)
Le mystère reste entier...
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Comment ces animaux auraient-ils pu survivre aussi longtemps, sans air, ni eau, ni nourriture ?
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Comment ces animaux auraient-ils pu résister aux énormes pressions et températures subies par les couches géologiques dans lesquelles ils ont été retrouvés ?
Plusieurs explications ont été avancées mais aucune n'est vraiment convainquante.
Peut-être que l'une des clés du mystère passe par l'étude des nombreux cas où l'on a retrouvé des batraciens emprisonnés dans des arbres.
Si tous ces récits sont authentiques ils rendent alors crédible un fait encore plus extraordinaire qui s'est déroulé en 1856.
Près de Saint-Dizier, alors qu'ils travaillaient au percement d'un tunnel ferroviaire, dans la couche calcaire jurassique, des ouvriers en brisant un gros rocher virent une forme monstrueuse émerger de son coeur. L'animal faisait 3 mètres d'envergure avec une tête hideuse, des dents pointues, ses quatre longues pattes réunies par une membrane se terminaient par des griffes et sa peau noire, huileuse avait la consistance du cuir. L'animal essaie de s'envoler, pousse un cri rauque et s'écroule mort. Le cadavre sera présenté à un naturaliste qui l'identifiera comme étant un reptile volant de l'ère secondaire, un Ptérodactyle ! Malheureusement, ce fossile vivant a disparu et il ne reste que les coupures de journaux de l'époque pour "accréditer" cette histoire.
Point de vue scientifique
(source : paranormal-encyclopedie)
La possibilité de l'existence d'animaux ayant survécu plusieurs années, voire des millions, à l'intérieur de pierres a été écartée par la communauté scientifique.
En 1825, le géologue et paléontologue britannique William Buckland a mené une expérience : il a placé des crapauds d'âge et de taille variés dans des blocs de calcaire et de grès et les a enfouis dans son jardin. Un an plus tard, il les a déterrés et, en les ouvrant, a constaté que la plupart des crapauds étaient morts et décomposés.
Certains crapauds enfermés dans du calcaire, qui contient de petits pores, étaient encore en vie, mais n'ont pas survécu lorsqu'il les a enterrés un an de plus (une autre version des faits veut qu'il ait pu répéter l'expérience plusieurs années de suite avec les mêmes crapauds avant qu'ils ne décèdent tous). Buckland en a conclu l'impossibilité pour ces animaux de survivre de longues périodes à l'intérieur de roches, conclusion partagée par la communauté scientifique. On raconte toutefois que des expériences similaires, menées par les français Hérissant (1771) et Seguin (1862), auraient donné des résultats positifs.
Portrait de William Buckland réalisé vers 1845Dans un article dans la revue Nature de 1910, un auteur écrit La vraie interprétation de ces évènements supposés est simplement ceci : une grenouille ou un crapaud saute au moment où la pierre est brisée et l'observateur non-scientifique saute immédiatement à la conclusion qu'il a vu la créature sortir de la pierre elle-même. Cette hypothèse a toutefois été critiquée par l'auteur fortéen Jerome Clark?, pour qui cette explication insulte l'intelligence des témoins du phénomène.
Une autre explication veut que les amphibiens arrivent à l'intérieur de ces rochers sous forme de têtards, en s'y introduisant par une fêlure par laquelle passent également l'eau et l'air. Ils s'y retrouveraient ensuite piégés en grandissant.
On raconte que certaines grenouilles auraient été retrouvées coincées à l'intérieur de cavités correspondant exactement à leur forme et présentant l'emprunte de leur peau verruqueuse sur leurs parois. Il est cependant possible que les rochers, souvent constitués d'argile, se forment autour de la grenouille ou du crapaud. Les amphibiens aquatiques hibernent en effet en s'enfouissant dans la vase des étangs et rivières ; si le point d'eau vient à s'assécher avant le printemps, la grenouille se retrouve prisonnière d'une gangue de terre. Elle peut alors vraisemblablement y rester en vie un certain temps (plusieurs mois, voire une année), les animaux à sang froid ayant la faculté à tomber en léthargie lorsque les conditions de vie ne sont plus favorables.
Beaucoup de grenouilles et de crapauds hibernent dans la boueCertains cas, comme celui de la grenouille soi-disant retrouvée dans la carrière de Lewes (Sussex) par Charles Dawson, sont selon toute vraisemblance des faux.
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