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Les indignés
VIDEO HUMORISTIQUE des Indignés
Un banquier suisse chante "le crash de la finance"
L'homme a diffusé un clip humoristique sur un air de guitare et de reggae pour éveiller les consciences.
Gorka Cruz, banquier originaire de Genève et soutien du mouvement des Indignés, a diffusé sur YouTube un clip dans lequel il chante la fin de l'économie mondiale.
"Ma démarche peut paraître contradictoire, mais bosser dans une banque ne m'empêche pas d'avoir un regard critique sur la chose", confie-t-il à "La Tribune de Genève".
"The global economy is about to crash", répète le trentenaise en déambulant avec sa guitare, notamment devant une agence HSBC.
L'homme plaide pour l'arrêt de la planche à billet, qui à l'origine de l'inflation, prive les ouvriers du bénéfice de leur travail, pour empêcher la publicité sur les biens n'étant pas nécessaires à l'être humain et dont l'obsolescence est source de gaspillage ou encore pour des lois sanctionnant "la culture de la cupidité".
(source : lapressegalactique
STEPHANE HESSEL ET LES INDIGNES
Un mouvement en expansion dans le monde entier
Le mouvement a commencé le 15 mai 2011 par un appel dans 58 villes espagnoles. Il s'agit de manifestations pacifiques qui revendiquent un changement dans la politique espagnole. Les manifestants considèrent que les partis politiques ne les représentent pas et ne prennent aucune mesure en leur faveur. Ces manifestations se produisent à l'approche des élections municipales, fixées au 22 mai 2011. Selon la presse, elles sont en relation avec la crise économique, le livre Indignez-vous !, de Stéphane Hessel, et l'exemple du Printemps Arabe (par l'intermédiaire du mouvement du 12 mars au Portugal) et des mouvements grecs et islandais de 2008.
Le mouvement est aussi souvent comparé à Mai 68 malgré les propositions concrètes avancées par "los indignados". Les manifestations se produisent à un moment où la jeunesse espagnole est plus diplômée que jamais et que, selon l'agence Metroscopia, 89 % des Espagnols croient que les partis politiques ne pensent qu'à eux-mêmes. La forte présence de diplômés n’ayant pas réussi à s’insérer dans la société est un point commun avec le printemps arabe. Dans un premier temps, les manifestants campent sur les places principales des villes jusqu'aux élections du 22 mai 2011. Beaucoup de manifestants sont jeunes, ces derniers étant deux fois plus touchés par le chômage que le reste de la population (44 % contre 20 %) mais on peut voir aussi des travailleurs, des cadres, des personnes âgées et même pas mal de familles. Tous ont rappelé la nature pacifique des manifestations.
Les indignés en général, comme les appelle la presse, et l'organisation citoyenne ¡Democracia Real Ya! en particulier, se sont désolidarisés publiquement des divers incidents qui se sont produits pendant ces manifestations à Grenade. Le 17 mai, la page web de ¡Democracia Real Ya!, à l'initiative des manifestations du 15 mai 2011, dénombrait l'appui de 500 associations très diverses, mais continuait de refuser la collaboration des partis politiques et des syndicats, défendant l'indépendance des manifestations à l'égard de toute idéologie politique institutionnalisée. Parmi les soutiens à leur cause figurent, entre autres, les collectifs ATTAC, Anonymous, NoLesVotes et Juventud sin Futuro (« Jeunesse sans avenir »).
Les deux derniers groupes avaient déjà organisé antérieurement quelques manifestations moins fréquentées9. Le 12 juin 2011. Les indignados quittent la Puerta del Sol. Le démantèlement du camp de Madrid, l'acampadaSol, a été décidé en assemblée et fixé au 12 juin. La mobilisation continue par différentes méthodes : des appels en Espagne et au monde entier sont lancés. À Madrid même plus de 120 assemblées de quartier sont organisées. Le mouvement du 15 mai s'est développé à l'étranger. Des mouvement similaires sont donc apparus, notamment au Portugal, en France, en Allemagne, en Italie et en Angleterre. Des manifestations et les revendications dans le monde se réfèrent aux « Indignés ». Par exemple en Grèce, où, le 15 juin un appel à la grève générale est lancé afin de rejoindre les « Indignés » devant le Parlement. En France, le 14 juillet, la préfecture de police de Paris autorise le rassemblement national du mouvement Réelle Démocratie Maintenant de jour mais l'interdit de nuit.
Actuellement, le mouvement est connu dans le monde entier et beaucoup d'organisations se revendiquent du mouvement du 15 mai en Espagne. Spécificités du mouvement. Ce mouvement se caractérise par certaines spécificités inédites ou assez rares. Le mouvement est apartisan et est citoyen, il n'est pas lié à un parti politique ou à une organisation syndicale. Le mouvement, selon les propositions qu'il amène, ne peut pas se situer sur l'échiquier politique. Il s'agit donc d'un mouvement voué à rassembler des citoyens de différentes sensibilités. C'est la première fois qu'un mouvement d'une telle ampleur dénonce les systèmes politiques. C'est un mouvement qui a connu une exportation rapide et de grande ampleur malgré le silence des médias. Il est le mouvement social le plus important en Espagne depuis la chute du franquisme.
L'organisation complexe est efficace malgré la spontanéité du mouvement. Revendications. Bien que les manifestants forment un groupe assez hétérogène, ils ont en commun un désaveu des citoyens envers la classe politique, la volonté d'en finir avec le bipartisme politique entre les deux principaux partis, Parti populaire (PP) et parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), et avec la corruption Les sensibilités des manifestants varient beaucoup, on retrouve certaines personnes qui réclament seulement un peu plus de compréhension de la part de la classe politique, d'autres veulent une réforme de la loi électorale, d'autres encore désirent une révolution citoyenne qui déboucherait sur la création d'une véritable démocratie.
Le mouvement s'accompagne notamment d'une réflexion critique quant aux systèmes politiques qui nous entourent. Ainsi des mots comme oligarchie, démocratie représentative, démocratie directe, mandat impératif ou encore aristocratie sont remis au goût du jour. Des questions se posent quant aux revendications du mouvement: doivent-elles porter seulement sur les systèmes politiques, en proposant de réelles démocraties, ou doivent-elles comprendre des propositions sociales et économiques ? Le débat est notamment important sur le forum du mouvement français et en Espagne des critiques fusent quant à l'éparpillement des revendications. "Des demandes unitaires de «démocratie réelle», on serait passé à une collection de chapelles. Ici les féministes, là les animalistes, plus loin les Sahraouis…"
En Espagne, les revendications sont débattues dans les assemblées générales sous proposition de comités. Ainsi un manifeste de propositions a été produit par le campement madrilène: il y est notamment question du respect des droits de base, à savoir : le logement, le travail, la culture, la santé, l'éducation, la participation politique, la liberté de développement personnel et le droit à des produits de première nécessité. Il faut distinguer les appels et les déclarations de la plate-forme "democracia real ya!" du mouvement, si le mouvement a été développé grâce à la plate-forme, elle n'est plus le cœur du mouvement et elle ne peut pas imposer ses décisions aux indignés et aux campements. La plate-forme a aussi un manifeste.
Désirs des manifestants : On peut faire une liste des désirs qui rassemblent ou séparent les indignés, ces volontés peuvent être partagées ou non :
Lutter contre l'austérité ; Lutter contre la corruption ; Réformer les systèmes politiques ; Se rassembler ; Donner une place médiatique aux citoyens ; Faire une révolution citoyenne ; Entamer une ère post-démocratique ; Entamer une prise de conscience sur la nature oligarchique des systèmes politiques. (source : wikipedia)
Stéphane Frédéric Hessel, né le 20 octobre 1917 à Berlin, est un diplomate et militant politique français. Combattant de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, puis déporté à Buchenwald, il a été secrétaire de la commission ayant élaboré à l'ONU la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il est également écrivain et poète.
Son discours :
SON LIVRE :
C'est l'histoire merveilleuse d'"un vieux bonhomme de 93 ans", comme il aime à se présenter. Stéphane Hessel, ancien ambassadeur, ancien déporté, ancien combattant de la France libre, écrivain et poète, s'est mué en un véritable globe-trotteur
Aujourd'hui, son agenda ressemble à s'y méprendre à celui d'un chef d'Etat. En septembre, il était les deux premiers jours en Espagne, à Madrid puis à Barcelone, pour des conférences liées au succès phénoménal de son libelle Indignaos ! Il a fait salle comble devant des milliers de jeunes. Le 11 septembre, il était en Slovénie, pour la commémoration des attentats du World Trade Center, comme il y a dix ans, auprès de son ami Milan Kucan, l'ex-chef d'Etat de cette petite République prospère. Sur place, Dvignite Se ! est un des cinq best-sellers de l'année. Le lendemain, il s'est rendu en Scandinavie, pour le lancement de l'édition suédoise (Säg Ifran !) de son opuscule.
"Tant que je suis encore capable de marcher, de parler, de comprendre ce qui se passe, j'estime qu'il faut être responsable. Tant que l'on peut avoir une influence, il faut en profiter", a-t-il expliqué à la télévision suédoise.
"Je suis très surpris par la façon dont ce petit livre de 30 pages a fait son chemin à travers la France, mais aussi l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, le Japon, la Corée du Sud, le Canada, l'Australie, le Brésil, l'Argentine... Cela veut dire que notre société mondiale est interdépendante", a-t-il ajouté. Jusqu'au 30 septembre, il est à New York, pour assister à la demande d'adhésion de la Palestine à l'ONU - une cause qu'il défend -, mais aussi pour assurer la promotion de Time for Outrage, vendu 10 dollars (7 euros). Indignez-vous ! avait déjà été traduit dans l'hebdomadaire britannique de gauche, The Nation, en mars, puis publié en Angleterre. Dans la version américaine, Stéphane Hessel a souhaité ajouter quelques mots sur la gouvernance mondiale, un hommage à Benjamin Franklin et des explications sur son engagement pour la Palestine qu'il entend mener de front avec son attachement pour Israël, ce qui peut être considéré comme la quadrature du cercle de l'autre côté de l'Atlantique...
Depuis sa parution en France le 20 octobre 2010, jour du 93e anniversaire de Stéphane Hessel, Indignez-vous ! s'est déjà vendu à plus de 2,1 millions d'exemplaires dans l'Hexagone et plus d'un million d'exemplaires dans le reste du monde. Et surtout, le flux des ventes demeure régulier. "Il n'y a pas de pays où il y a eu un véritable échec, et les raisons du succès varient d'un pays à un autre", observe Arabella Cruse, l'agent qui l'a vendu dans les pays scandinaves, mais aussi aux Pays-Bas et en Roumanie. De plus, partout où Stéphane Hessel passe, les ventes décollent après sa prestation. "S'il était venu à Amsterdam, j'en aurais vendu 100 000 exemplaires", affirme l'éditeur hollandais.
Dans le sillage d'Indignez-vous !, d'autres ouvrages de Stéphane Hessel se vendent comme des petits pains.
A commencer par Engagez-vous !, un livre d'entretien avec Stéphane Hessel, paru en mars aux éditions de l'Aube, et qui a déjà dépassé les 100 000 exemplaires. Les maisons d'édition étrangères achètent souvent les deux livres : huit contrats pour des traductions de ce deuxième opus ont déjà été signés.
Au risque de tuer la poule aux oeufs d'or, deux nouveaux titres paraissent ces jours-ci. Tout d'abord, Le Chemin de l'espérance, un dialogue entre Edgar Morin et Stéphane Hessel qui sort en librairie le 28 septembre, aux éditions Fayard (64 p., 5 euros). Les deux nonagénaires les plus en forme du moment partagent une volonté commune : "Enoncer une voie politique du salut public."
Le 6 octobre, sera aussi publiée une nouvelle biographie de Stéphane Hessel, Tous comptes faits... ou presque, chez Libella Maren Sell (200 p., 18 euros). Ce projet a débuté au printemps 2010 avant le succès d'Indignez-vous !, explique Maren Sell, qui avait été l'éditrice de son père Franz Hessel. Le souhait est de raconter les derniers engagements et les rencontres récentes du diplomate-poète. Pour justifier cette avalanche éditoriale, Stéphane Hessel explique : "Le succès m'oblige."
(source : lemonde)
Le 15-10-2011
Une mobilisation doit rassembler samedi les mouvements d'Indignés de plus de 700 villes à travers le monde. Les manifestants dénoncent le modèle capitaliste et le pouvoir de la finance.
Les Indignés manifesteront samedi dans le monde entier. Malgré l'hétérogénité du mouvement, beaucoup ont les mêmes revendications: la lutte contre la précarité liée à la crise et le pouvoir de la finance. De Madrid jusqu'à New York, des appels à manifester ont été lancés dans 719 villes de 71 pays.
Après les grandes manifestations du printemps en Espagne, le mouvement des Indignés s'est répandu dans de nombreux pays, mais avec des audiences très diverses, la mobilisation restant par exemple très modeste en France.
Les Indignés espèrent bien trouver une dimension internationale solide lors de cette journée de mobilisation. Cinq mois après la naissance du mouvement, le 15 mai à Madrid, les Indignés ou d'autres groupes associés veulent faire du 15 octobre une journée symbolique. Leurs cibles? Des hauts lieux de la finance comme Wall Street, la City, le coeur financier de Londres, ou la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort.
Mais l'absence de leader identifié, le rejet de toute forme de structure politique, la "démocratie participative" poussée à l'extrême ont fait douter de sa puissance. Un des Indignés, ancien président d'Attac Belgique, regrette notamment le manque de revendications communes. Selon lui, "c'est la faiblesse du mouvement".
200 000 Indignés attendus à Rome
En Europe, les Indignés descendront dans les rues un peu partout, comme à Lisbonne où le mouvement "génération précaire" est présenté comme un précurseur de la mobilisation. Les manifestants de Madrid envisagent d'occuper la place emblématique de la Puerta del Sol, qu'ils avaient occupée pendant un mois au printemps, où ils prévoient de passer la nuit de samedi à dimanche. Jusqu'à 200 000 Indignés sont attendus samedi à Rome pour une grande manifestation.
Quelques centaines (voire plus) d'autres sont attendus par exemple à Bruxelles, point d'arrivée d'une marche qui vient de traverser l'Espagne et la France. D'autres grands rassemblements se tiendront également à Zurich et Genève, où le pouvoir des banques sera en ligne de mire, sur la place de la Bourse à Amsterdam ou encore à Vienne, Varsovie ou Prague.
Un parc new yorkais occupé depuis près d'un mois
Le mouvement Occupy Wall Street s'est nourri aux Etats-Unis du chômage des jeunes et de l'accroissement des inégalités. Le mouvement appelle à un rassemblement samedi à Times Square à New York.
Par ailleurs, les manifestants anti-Wall Street occupent le parc Zuccotti à New York depuis le 17 septembre. Ce vendredi, le propriétaire du square Zuccotti avait expliqué vouloir procéder au "nettoyage du parc". Finalement, les "Indignés" ont obtenu une "victoire" provisoire en reportant le nettoyage. Jeudi soir, le mouvement "Occupy wall Street", qui occupe le square depuis près d'un mois, avait lancé un "appel urgent à agir pour éviter la fermeture forcée" du campement. Selon un sondage publié jeudi, 54% des Américains sont favorables au mouvement.
(source : express.fr/)
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