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Les mini-monstres d'Amazonie
Les mini-monstres d'Amazonie
Les Membracides,
Un Jurassique-Parc miniature !
Ils semblent sortis de l'imagination débridée d'un auteur de film de science-fiction et pourtant ce sont des créatures vivantes : les membracides, ignorés jusqu'ici des scientifiques, sont les vedettes du documentaire d'Arte, Mini monstres en Amazonie.
Ces insectes minuscules (moins d'un centimètre) aux formes étranges et inquiétantes, vivant dans la canopée de la forêt tropicale humide, demeurent mystérieux tant dans leurs comportements que dans leur sidérante morphologie.
Une équipe de chercheurs est allée à leur rencontre au fin fond de l'Amazonie équatorienne, dans le parc national de Yasuni, et en a ramené des images spectaculaires, une première technique et scientifique.
Un livre avec les fascinantes photos de Patrick Landmann et Thierry Berrod vient de paraître.
Morphologie complexe
Munis de deux paires d'yeux, trois paires de pattes, deux paires d'ailes thoraciques et d'un stylet acéré qui leur permet de percer l'écorce des arbres et de sucer la sève, ces « mini monstres » font penser à des sculptures d'art moderne.
Leur « pronotum », partie intermédiaire entre la tête et le thorax, présente une impressionnante excroissance, garnie de bulbes velus ou hérissée de pointes : une arme défensive ? Un organe sensoriel ? Pour percevoir quoi ? Les scientifiques s'interrogent, persuadés comme Aristote que « la nature ne fait jamais rien par hasard ».
« Quand un organisme a une morphologie aussi complexe, c'est qu'elle a un avantage », estime le professeur Stuart McKamey, entomologiste et conseiller scientifique du film.
Les membracides ont développé pour survivre des stratégies efficaces - camouflage, mimétisme, alliances avec d'autres espèces.
Leur existence était jusqu'alors presque totalement ignorée de la communauté scientifique alors qu'ils sont présents sur terre depuis plus de 40 millions d'années.
Pour en savoir plus sur leur compte, l'équipe a eu recours à de nouvelles technologies photographiques et cinématographiques, utilisant un micro-scanner pour révéler dans le moindre détail, les reliefs des bestioles - une première mondiale.
(source :lavoixdunord)
Les membracides comptent assurément parmi les insectes les plus extraordinaires de la planète. Ces étonnants mini monstres vivent dans la forêt amazonienne. Leur look extravagant est pour le moins intrigant.On sait finalement peu de chose sur ces minuscules bestioles mais, grâce aux nouvelles techniques de microscopie électronique, quelques uns de leurs secrets viennent d’être mis à jour à commencer par leur physionomie. Leur taille varie de 2 à 25 millimètres. Ils se caractérisent par le premier segment hypertrophié de leur thorax appelé pronotum. Cette impressionnante excroissance s’élève en général au-dessus de leur tête, plus ou moins à la verticale, parfois très haut, avec le plus souvent un prolongement vers l’abdomen qui peut recouvrir les ailes au repos. Ces protubérances prennent les formes les plus diverses: ramifications, arabesques, gonflements sphériques ou difformes, pointes, coques… Mais à quoi servent ces organes hypertrophiés? Est-ce une simple décoration ou une pièce vitale? Le fruit du hasard ou de la nécessité?
Les expéditions récemment organisées dans la forêt équatorienne, objets du film, ont permis de les observer in situ. Ces adorables mini monstres - il y en a de vraiment très jolis - sont végétariens, plus précisément suceurs de sève. Leur caca ou miellat, un liquide hyper-sucré riche en acides aminés et protéine est très apprécié des fourmis. En échange de cette gourmandise, ces dernières protègent les larves. Les membracides ont en fait développés toutes sortes de stratégies dont le camouflage. Certains poussent le mimétisme avec leur environnement au point de ressembler à une feuille verte ou à une feuille morte. D’autres, pour échapper aux prédateurs, n’hésitent pas à abandonner leurs impressionnantes excroissances comme les lézards le font avec leur queue. Rex Cocroft, un des chercheurs, spécialisé dans la communication des insectes a découvert que ces petites bêtes discutent en agitant les pattes et les ailes. Ils cliquettent, clapotent, blablatent, vrombissent… et font vibrer les plantes qui les portent. En effet, les insectes n’entendent pas les sons portés par l’air mais sont sensibles aux vibrations transmises pas le tissu végétal. Leurs excroissances qui sont creuses pourraient les aider à percevoir les messages vibrés en fonctionnant comme un amplificateur se demandent les chercheurs. Mais ce n’est pour l’instant encore qu’une hypothèse.
Un livre avec les fascinantes photos de Patrick Landmann et Thierry Berrod vient de paraître.
Les Membracidae forment une famille d'insectes de l'ordre des hémiptères.
Description
Les membracides ont un pronotum (partie dorsale antérieure du thorax) hypertrophié : la fonction de cette excroissance demeure obscure. Selon certains, ce « casque » pourrait servir de caisse de résonance ou à intimider les prédateurs (ex : ressemblance avec une fourmi en posture d'attaque). Chez certaines espèces, elle semblerait imiter des éléments de l'environnement (fonction de camouflage. Ex : ressemblance avec une déjection d'oiseau, feuille morte, une épine).
Une équipe de l'Institut de biologie du développement de Marseille-Luminy montre en 2011 que cet appendice dorsal n'est pas un pronotum mais une troisième paire d'ailes profondément modifiée (preuves anatomiques : cet appendice est attaché de chaque côté du thorax par une articulation, avec des muscles et de la membrane flexible qui lui permettent d'être mobile ; preuves génétiques : les mêmes gènes interviennent pour le développement du casque et des ailes.
(source : wikipedia)
La troisième paire d’ailes des membracides
ou comment remplacer le vol par la coquetterie
Qui connaît les membracides ? Il s’agît d’un groupe d’insectes, proches des cigales, qui vivent dans la forêt amazonienne et qui mesurent entre 2 à 25 millimètres. Riquiquis donc ! Si ce n’est que ça, nous passerions notre chemin mais évidemment ils s’arrangent pour se faire remarquer en abordant ostensiblement une sorte de « casque » au look très varié. ce casque correspond au :
premier segment hypertrophié de leur thorax appelé pronotum. Cette impressionnante excroissance s’élève en général au-dessus de leur tête, plus ou moins à la verticale, parfois très haut, avec le plus souvent un prolongement vers l’abdomen qui peut recouvrir les ailes au repos. Ces protubérances prennent les formes les plus diverses: ramifications, arabesques, gonflements sphériques ou difformes, pointes, coques… Mais à quoi servent ces organes hypertrophiés? Est-ce une simple décoration ou une pièce vitale? Le fruit du hasard ou de la nécessité?
(Source : sirtin et daniele-boone )
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