• Les plus étranges créatures préhistoriques

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    Étranges créatures préhistoriques

    Peut-on imaginé de telles créatures ? Et pourtant leurs fossiles confirment bien leur existence ! Heureusement pour notre espèce, ces créatures ont vécus il y a des millions d'années, mais, restons conscients, de cette période étonnante de notre planète.

    L'hélicoprion, une scie circulaire pour mâchoire !

    HELICOPRION

     

     

     

    Helicoprion

    Ce qui pourrait être pris pour une créature tout droit sortie d’un film d’horreur de série Z, et reconstruit dans l’image d’entête, est un Helicoprion qui avait une scie circulaire pour mâchoire, il y a, fort heureusement, 270 millions d’années.

    A l’aide d’un fossile très spécial de mâchoires, désigné IMNH 37899, et après un an d’un dur labeur, le paléontologue Leif Tapanila de l’université de l’Idaho et ses collègues ont enfin résolu le mystère de ce à quoi la créature ressemblait réellement.

    Les chercheurs et les artistes ont souvent supposé que l’Helicoprion avait des dents supérieures pour percer les glissants céphalopodes et les frétillants poissons, mais les fossiles, que Tapanila et ses collègues ont examinés, ont montré que la créature n’avait qu’une scie circulaire intégrée dans la mâchoire inférieure. La question qui demeurait était :  comment ce genre de poisson, qui a longtemps prospéré durant le Permien, mangeait-il avec une scie en tant que mâchoire ?

    Le projet de l’Helicoprion a débuté l’année dernière et consistait à créer un modèle virtuel du crâne du poisson à partir de l’examen tomodensitométrique du fossile IMNH 37899. C’est ainsi qu’aujourd’hui le biologiste Jason Ramsay de l’université de Rhode Island et le reste de l’équipe qui a travaillé sur l’Helicoprion l’an dernier ont, à l’aide des nouveaux modèles, déterminé comment cette créature s’alimentait.

    Une partie du fossile IMNH 37899, à partir de l’étude

    .IMNH 37899         HELICOPRION

    Ramsay et ses collègues soulignent que les mâchoires de l’Helicoprion étaient trop étroites pour aspirer son alimentation, il devait donc mâcher activement sa proie et il en avait les moyens. Les chercheurs ont calculé que lorsque la mâchoire, IMNH 37899, était grande ouverte pour être brutalement refermée, les points de pression de la morsure le long de la ligne de dent, se situaient entre 121 et 244 kg, ce qui n’est pas pas trop mal, sans être extraordinaire, pour un poisson carnivore de 6 mètres de long.

    HELICOPRION

    (photos : lacuriosphere)

    Cependant, malgré une telle morsure, l’Helicoprion ne s’est probablement pas attaqué à des proies lourdement blindées, ces mâchoires étant assez fines et les dents cassées d’Helicoprion sont si rares qu’il semble que celui-ci préférait les tendres chairs. Ils se seraient donc probablement attaqués à des céphalopodes préhistoriques, apparentés à nos calmars et à nos poulpes modernes, dont certains munis d’une coquille.

    L’Helicoprion ne faisait pas que scier… Il ramenait également la nourriture dans sa bouche lors de la morsure. Ramsay et ses collègues concluent que l’effet global pouvait ressembler à une scie à onglet biologique : les dents à l’avant accrochent la proie et, alors que les mâchoires se ferment, la chair est déplacée vers l’arrière. Là, les dents du milieu harponnent la nourriture, en la fixant dans la bouche, avant que les dents du fond mordent et envoient le tout au fond de l’estomac.

    L’Helicoprion aurait ainsi pu s’attaquer aux céphalopodes munis d’une coquille en les extrayant de celle-ci. Dans le cas d’une morsure de face, Ramsay et ses coauteurs écrivent que les dents du fond de l’Helicoprion auraient saisi le corps du céphalopode, tandis que les dents de devant repoussaient la coquille de sa gueule.

    (source : gurumed)

    Le monstre de Tully : mais quelle est cette chose ?

    HELICOPRION

    monstre-Tully

    Des chercheurs ont résolu le mystère du monstre de Tully, une ancienne et curieuse créature aquatique, avec des dents à l’extrémité de ce qui ressemble à une trompe et des yeux perchés de chaque côté d’une longue barre rigide.

    L’animal de 300 millions d’années, qui mesurait 30 cm, était un vertébré avec des branchies et une tige raide (ou notochorde) qui soutenait son corps. Il fait partie de la même lignée que la lamproie moderne.

    Pendant des décennies, le monstre de Tully a été l’une des grandes énigmes du domaine des créatures fossilisées : Il a été découvert en 1958 et décrit scientifiquement en 1966, mais jamais définitivement identifié, même au niveau du phylum (à quels principaux groupes d’animaux il appartient).

    Officiellement connu sous le nom de Tullimonstrum gregarium, il est nommé d’après Francis Tully, le chasseur de fossiles amateur qui l’a trouvé dans des mines de charbon dans le nord de l’Illinois.

    Des milliers de monstres de Tully ont finalement été trouvés sur le site, intégrés dans des concrétions de roches dures qui se sont formées autour des créatures alors qu’elles se fossilisaient. Francis Tully a fait don de plusieurs de ses spécimens au Muséum Field, qui a collaboré avec le laboratoire national d’Argonne et le Musée américain d’histoire naturelle sur cette nouvelle étude.

     

    En utilisant la collection de 2000 monstres de Tully du Muséum Field, les chercheurs ont analysé la morphologie et la préservation des diverses caractéristiques de l’animal. De nouvelles techniques analytiques ont également été employées, comme un synchrotron  qui met en lumière les caractéristiques physiques d’un animal par la cartographie de sa chimie au sein d’un fossile.

    monstre-Tully3

    Les chercheurs de l’université de Leicester ont conclu que le monstre de Tully disposait de branchies et d’une notochorde, une sorte de baguette rigide, mais flexible, qui fonctionnait comme une moelle épinière rudimentaire.

    Les chercheurs ne connaissent pas grand-chose des habitudes du monstre de Tully, mais ses grands yeux et ses nombreuses dents indiquent qu’il était probablement un prédateur.

    Quelques questions clés restent sans réponse. Personne ne sait quand l’animal est apparu sur Terre ou quand il se sont éteints. Son existence dans les archives fossiles est limitée au site minier de l’Illinois, datant de 300 millions d’années.

    (source : gurumed

     Le Megalodon existerait encore dans nos océans !

    Les plus étranges créatures préhistoriques HELICOPRION

    HELICOPRION

    (dessin : lapologiedurequin)

    Créature préhistorique gigantesque des fonds marins, le mégalodon hanterait-il toujours nos océans ?

    Un requin
    Le mégalodon est sans conteste le plus grand requin ayant vécu sur notre planète, et aussi l’un des plus grands prédateurs de l’histoire. L’espèce parcourait les océans il y a 28 millions d’années jusqu’à son extinction à l’ère du Pléistocène il y a 1,6 million d’années. Mais si quelques-uns de ces spécimens avaient survécu ? C’est la théorie de quelques personnes qui continuent à rassembler des preuves pour prouver que cet immense requin se terre encore quelque part. 

    Selon les connaissances accumulées par les scientifiques, le mégalodon était un requin incroyablement grand, certaines de ses dents mesuraient plus de 17 centimètres de hauteur, même si la moyenne se situe plus entre 7 et 12 cm, ce qui est déjà stupéfiant. Les reconstitutions réalisées à l’aide de leurs mâchoires fossilisées suggèrent que les mégalodons atteignaient une taille maximale de 16 mètres de long, trois fois plus gros que les grands requins blancs actuels. Même le Tyrannosaurus Rex ferait pâle figure en comparaison.

    Les études prouvent que l’espèce se serait éteinte il y a 1,6 million d’années

    La dispersion étendue des fossiles de mégalodons, en particulier leurs dents, montre qu’il s’agissait d’une espèce cosmopolite qui vivait dans des environnements marins très différents préférant les eaux chaudes, tempérées et peu profondes. Ils se situaient au sommet de la chaîne alimentaire et leur menu pouvait être composé de dauphins, d’autres espèces de requins et même de baleines.

    Même si les études ont prouvé que leur extinction date d’environ 1,6 million d’années, certaines personnes n’en sont pas persuadées et sont au contraire convaincues qu’il en existe encore. Malheureusement, certains documentaires (qui utilisaient de fausses images) ont contribué à alimenter cette théorie selon laquelle les mégalodons seraient encore cachés dans l’océan. Voici quelques-uns des arguments avancés par les scientifiques pour prouver que cette théorie est erronée.

    Aucune preuve n’indique qu’il existe, mais aucune ne prouve le contraire.

    machoire mégalodon

    Le premier argument avancé par ceux qui soutiennent la théorie c’est que personne n’a de preuve que le mégalodon existe toujours. Et l’absence de preuve n’est en aucun cas une preuve de l’absence de l’espèce. Pour les scientifiques, même s’il est très difficile de prouver que quelque chose n’existe pas, cela ne signifie pas que les mégalodons sont toujours en train de parcourir les océans.

    Il y a eu de nombreux témoignages visuels de rencontre avec des énormes requins au cours de l’histoire ainsi que des illustrations de gigantesques requins échoués, et même une photographie. Cette photographie en particulier qui est par ailleurs très controversée à été présentée dans un documentaire de fiction sur la chaine Discovery Channel. Elle montrait la nageoire caudale et la nageoire dorsale d’un requin d’une taille d’environ 20 mètres à côté d’un sous-marin. L’image avait été fabriquée ; et le documentaire n’était en réalité qu’une grande farce, la vérité étant dévoilée dans un petit avertissement à la fin du film. De plus, 20 mètres de long c’est bien plus grand que la taille maximale qu’atteignaient les mégalodons. Les scientifiques qui apparaissent dans le documentaire intitulé « Megalodon, The Monster Shark Lives » étaient en réalité des acteurs.

    Les énormes carcasses de requins qui se sont échoués sur les plages il y a quelques années étaient probablement celles de requins blancs un peu plus gros que la normale ou des requins pèlerins. Personne ne peut en être absolument certain, mais les scientifiques ne peuvent pas se référer à des dessins réalisés à la main, ce n’est pas ainsi que fonctionne la science. Les témoignages visuels ne sont pas fiables, en particulier lorsqu’il s’agit d’animaux en décomposition. Pour des amateurs, un requin baleine ou un requin pèlerin ressemblent à une sorte de grand géant blanc. Il est très facile de faire des erreurs.

    Des découvertes tardives qui encouragent les partisans de la théorie de l’existence des mégalodons.

    Deux découvertes ont elles aussi participé à étendre la théorie. Celle du coelacanthe et celle du requin grande-gueule. Les coelacanthes sont une très ancienne espèce de poissons que l’on croyait éteinte depuis la fin du Crétacé, il y a environs 65 millions d’années. Cependant, à la grande surprise de la communauté scientifique, on a découvert un spécimen en 1938 et un autre en 1952.

    Dès lors, un grand nombre de ces poissons ont été repérés à travers le monde. Le coelacanthe est une espèce qui passe très souvent inaperçue, ils vivent généralement à de grandes profondeurs, et passent beaucoup de leur temps dans des grottes.
    « Tout simplement parce que nous avons eu tort à propos de coelacanthes, cela ne signifie pas que les mégalodons existent », se défendent les chercheurs.

    Le requin grande-gueule quant à lui a été découvert en 1976. Ce requin qui se nourrit essentiellement de plancton peut atteindre près de 4,50 mètres de long, un très gros requin donc. Cela montre bien que même des spécimens énormes peuvent échapper au radar des scientifiques et passer des années tapis au fond des océans, mais une fois de plus cela ne prouve pas que les mégalodons existent.

    L’espèce du requin grande-gueule nage à de grandes profondeurs pendant la journée, ce qui rend sa détection difficile. Alors est-ce que les mégalodons pourraient êtres cachés dans les profondeurs des océans, échappant à notre détection ? Probablement pas. 

    Les profondeurs des océans restent encore à explorer.

    Les fossiles de mégalodons suggèrent qu’ils préféraient les eaux peu profondes et plus chaudes et auraient habité dans les vastes océans nécessaires pour maintenir leurs populations. Il se déplaçaient aussi sur les zones côtières pour se soigner. En outre, on pense que l’un des facteurs qui auraient contribué à leur extinction est la migration de leurs proies dans les eaux plus froides, limitant la nourriture à disposition et forçant les spécimens à manger leurs congénères. Ils n’ont tout simplement pas été capables de s’adapter à la vie dans les profondeurs des océans.

    Il est vrai que nous avons exploré qu’une infime partie des océans, et que de nombreuses espèces restent encore à découvrir, mais la plus grande partie des espèces peuplant les océans vivent dans les 100 premiers mètres de profondeur, les limites atteignables par la lumière du soleil.
    Au-dessous, les traces de vie se font rares et les grands animaux aussi. Les mégalodons sont énormes, et auraient constamment besoin de se nourrir de grands animaux. 

    L’espèce aurait-elle pu évoluer pour vivre dans les abysses ?

    Peut-être que l’espèce des mégalodons n’a pas disparu mais plutôt évolué en une espèce plus petite adaptée à vivre dans les grandes profondeurs du monde sous-marin actuel. Mais du coup ils ne pourraient plus être appelés mégalodons. Même s’ils sont, pour une raison inconnue, cachés dans les profondeurs tel le calmar géant – dont il existe des preuves documentées – les mégalodons étaient des animaux immenses ! « S’ils existaient encore, nous le saurions », répondent les scientifiques

    Ils se nourriraient de requins et baleines partout dans le monde. Nous verrions des traces de morsures sur les baleines, les cicatrices d’anciennes attaques trop grandes pour être des requins connus. Nous sommes sûrs que la plupart des gens sont heureux avec l’idée que l’espèce des mégalodons est éteinte, mais pour les quelques individus qui ont toujours bon espoir qu’ils existent, la science vous confirme que non. 

    Même si les océans recèlent encore de nombreux mystères, les scientifiques en sont sûrs : les mégalodons ont bel et bien disparu de notre planète. Et quand bien même certains ne se satisferaient pas de ces arguments solides, pas sûr qu’ils voudront aller eux-mêmes investiguer dans les profondeurs marines. A la rédaction, nous sommes plutôt soulagés par la réponse apportée par les scientifiques. Et vous, pensez-vous que ces êtres préhistoriques effrayants ont complètement disparu ou croyez-vous que certaines espèces vivent encore cachées dans des lieux inaccessibles ? 

    (source : soocurious)

     

          

    Deinotherium, de bien curieuses défenses !

    HELICOPRION

    (dessin : dinopedia)

    Les plus étranges créatures préhistoriques HELICOPRION

    Les deinothériums (Deinotherium) forment un genre de proboscidiens disparus. Il comptait 3 espèces qui ont vécu en Afrique et en Eurasie.

     
    Le Deinotherium du Muséum de Bucarest, de 4,50 mètres de haut.

    Deinotherium était un parent préhistorique des éléphants actuels. Il est apparu dans le Miocène moyen et le genre s'éteignit dans le Pléistocène inférieur. Durant cette période, il a très peu changé morphologiquement. Il ressemblait probablement aux éléphants modernes, mais avec une trompe plus courte et desdéfenses attachées à la mâchoire inférieure (et non sur le crâne), pointant vers le bas.

    D'imposantes dimensions

    Deinotherium est le troisième plus grand mammifère terrestre connu qui ait jamais existé ; seuls Baluchitherium grangeri et Mammuthus sungari étaient plus grands. Les mâles mesuraient généralement entre 3,5 et 4,5 mètres de hauteur jusqu'aux épaules bien que certains grands spécimens aient pu mesurer jusqu'à 5 m. On estime que leur poids était compris entre 5 et 10 tonnes, et jusqu'à 14 tonnes pour les plus grands mâles.

    Paléoécologie

    La façon dont Deinotherium utilisait ses curieuses défenses a été très débattue. Peut-être les plantait-il dans le sol pour en extraire racines et tubercules, ou bien pour abaisser des branches afin d'en atteindre les feuilles, ou pour enlever l'écorce molle des troncs d'arbres. Ces suggestions ne s'excluent pas les unes les autres. Des fossiles de Deinotherium ont été découverts à plusieurs emplacements africains où des restes des parents hominidés relatifs aux humains modernes ont aussi été trouvés.

    Répartition géographique

    Deinothérium habitait certaines parties de l'Asie, de l'Afrique, et de l'Europe. En 1883, on découvrit dans un gouffre à Trebendorf, dans le bassin d'Egra1 (aux confins de la Saxe et de la Bohême), le squelette presque entier d'un Dinothérium (aujourd'hui exposé au Muséum d'histoire naturelle de Vienne) et le squelette d'un mastodonte, ancêtre de l’éléphant moderne ; mais la Roumanie est le seul pays dans lequel a été trouvé un squelette complet de Deinotherium, en 1894, par le géologue Grigoriu Ştefănescu, près de Mânzaţi, un village de la commune d'Ibanesti en Moldavie. Il est exposé au Muséum national d'histoire naturelle "Grigore Antipa" de Bucarest et appartient à un individu de 4,50 mètres de hauteur.

    (source : wikipedia)

     

    Tanystropheus un cou très allongé

    HELICOPRION 

    Les plus étranges créatures préhistoriques HELICOPRION

     (dessin : bing)

    Description de cette image, également commentée ci-après

    Fossile de Tanystropheus longobardicus.

    Tanystropheus, nom composé du grec ancien τανυς (long) et στροφαηυς (vertèbre), est un reptile fossile d'environ six mètres de long appartenant à l’ordre des Prolacertiformes, qui rassemble des reptiles carnivores quadrupèdes. Apparus au Permien moyen, ces reptiles devinrent abondants au milieu du Trias (235-210 Ma).

    Ils ressemblaient à de grands lézards affublés d’un cou très allongé, et cette caractéristique de l'animal s'est développée à l'extrême chez certains individus de l'espèce, pouvant atteindre à lui seul trois mètres, soit la moitié de l'animal. Curieusement, le cou de l'animal ne compte que 10 vertèbres. Comme beaucoup de lézards actuels, sa queue pouvait se détacher si elle était saisie par un prédateur.

    La morphologie et le mode de vie de Tanystropheus représentent une véritable énigme de biomécanique. La forme de Tanystropheus est si particulière qu'on se demande à quoi il est adapté. Diverses hypothèses ont été proposées concernant le mode de vie de cet animal. Certains en ont fait un reptile terrestre avec le cou tenu horizontalement et plutôt détaché. Nombre de paléontologues estiment qu’il n’aurait jamais pu supporter le poids de son cou sur la terre ferme. Les reconstructions de l'animal en font généralement un être semi-aquatique, voire entièrement aquatique, qui chasse le poisson grâce à son cou démesuré. La majorité des spécialistes pense pourtant que cet animal étrange vivait dans l’eau, vraisemblablement dans des eaux peu profondes. Cependant, Tanystropheusne présente aucune adaptation morphologique à la vie aquatique, ce qui laisse croire qu'il a peut-être plutôt fréquenté les plages et autres abords de plans d'eau, se nourrissant de poissons et de coquillages qu'il a pu pêcher avec son cou hypertrophié.

    Des fossiles de Tanystropheus ont été retrouvés en Europe et au Moyen-Orient. Le premier fossile a été découvert en 1855. Il vivait au Trias moyen. Sa taille est estimée à six mètres de long mais de plus petits spécimens, peut-être des jeunes, ont également été trouvés qui ne dépassaient pas les trois mètres de long. 

    (source : wikipedia

    Dunkleosteus, un crâne cuirassé !

    Les plus étranges créatures préhistoriques HELICOPRION

    (dessin : bing)

    Les plus étranges créatures préhistoriques HELICOPRION

    Dunkleosteus est un genre éteint de grands placodermes arthrodires ayant vécu au Dévonien, il y a entre environ 420 et 360 millions d'années.

    Les plus grands représentants du genre atteignaient environ 8 à 10 m de long et pesaient aux alentours de 5 tonnes. La mâchoire de cet animal était deux fois plus puissante que celle d'un grand requin blanc actuel et pouvait exercer jusqu’à 55 mégapascals . Ceci étant possible, il mangeait probablement des céphalopodes à grosse coquille et peut-être tout ce qu'il pouvait trouver, incluant d'autres Dunkleosteus. La tête de ce poisson était couverte de plaques osseuses d'environ 5 cm d'épaisseur chacune. Il se peut que la structure du corps de cet animal ait été de nature cartilagineuse, car son épine dorsale ou sa queue n'ont pas été retrouvées, et seuls les crânes cuirassés nous sont parvenus. Ces poissons étaient probablement les plus grands prédateurs marins de leur temps. Le genre s'est éteint lors de l'extinction du Dévonien.

    Découverte

    Les premiers restes de Dunkleosteus ont été découverts par le géologue Jay Terrell en 1867. Il a ensuite été décrit par Newberry en 1874.

    Étymologie

    Dunkleosteus a été appelé ainsi en l'honneur de David Hosbrook Dunkle, ancien conservateur du département de paléontologie des vertébrés au Musée d'Histoire naturelle de Cleveland, et du grec osteos qui signifie « os » en raison de ses plaques osseuses.

     
    Crâne de Dunkleosteus

    Dunkleosteus était un des plus grands représentants des placodermes, une classe de poissons cuirassés. Les placodermes ont commencé à apparaître au Silurienet ont entièrement disparu pendant la transition du Dévonien au Carbonifère, ne laissant aucun descendant.

    En raison de sa cuirasse naturelle et malgré sa puissance formidable, Dunkleosteus était probablement un nageur relativement lent. Il habitait probablement diverses zones d'eaux côtières, mais on ignore s'il était aussi en partie pélagique, c'est-à-dire s'il pouvait nager librement en haute mer. La fossilisation a eu tendance à ne préserver que les parties frontales, surtout cuirassées, des individus ; c'est pourquoi on ne sait pas exactement à quoi ressemblaient les parties arrière de ce poisson. Pour cette raison, leurs reconstitutions se fondent souvent sur les arthrodires qui sont apparentés mais plus petits.

    Un crâne de Dunkleosteus figure dans les vitrines du Musée d'Histoire naturelle de New York et au Musée du Queensland à Brisbane, Queensland, ainsi qu'auMuséum national d'histoire naturelle de Paris.

    Pour un poisson du Dévonien, Dunkleosteus était très évolué. Il ne possédait pas de vraies dents, mais deux paires de plaques gnathales, tranchantes comme des lames de rasoir, qui formaient un bec redoutable capable de trancher la chair et de broyer les os et même de briser pratiquement n'importe quoi d'organique. Après avoir étudié un modèle biomécanique des mâchoires de ce poisson, les chercheurs du Muséum Field d'Histoire naturelle et de l'Université de Chicago ont conclu queDunkleosteus avait un pouvoir de morsure plus puissant que celui de n'importe quel poisson, supérieur même à celui des requins, y compris le grand requin blanc.Dunkleosteus pouvait exercer une pression allant jusqu'à 55 mégapascals[Contradiction] à l'extrémité de sa bouche, ce qui le met au même rang que Tyrannosaurus rex et les crocodiles actuels quant à la puissance de la morsure. Dunkleosteus pouvait également ouvrir la bouche en un cinquantième de seconde, ce qui provoquait une succion puissante qui tirait la proie dans la profondeur de sa bouche, une technique pour capturer les proies réapparue chez un grand nombre de poissons téléostéenstrès avancés d'aujourd'hui.

    La découverte de cuirasses de Dunkleosteus portant des marques de morsures non guéries suggère nettement qu'ils recouraient au cannibalisme quand l'occasion se présentait. Souvent, les fossiles de Dunkleosteus livrent des bols alimentaires comprenant des arêtes et des restes semi-digérés et partiellement mangés d'autres poissons. Tout cela indique qu'ils pouvaient de façon normale régurgiter les os de leurs proies plutôt que les digérer.

    Pour certains, les placodermes tels que Dunkleosteus ont été supplantés dans la compétition évolutive par des poissons plus petits mais plus rapides, comme Cladoselache, le premier requin. C'est oublier que les prédateurs placodermes n'occupaient pas les mêmes niches écologiques que les premiers requins au cours du Dévonien. En fait, prétendre que Cladoselache était un poisson prédateur plus efficace queDunkleosteus parce qu'il semble avoir été plus rapide que lui n'aurait pas plus de sens que d'affirmer que l'orque est un prédateur marin supérieur à l'espadon parce qu'il possède des dents.

    Dunkleosteus, comme la plupart des autres placodermes, peut avoir aussi été parmi les premiers vertébrés à connaître une fécondation interne des œufs, semblable au processus moderne de viviparité qu'on observe chez quelques requins actuels. Le plus ancien dimorphisme sexuel connu caractérise Rhamphodopsis, placoderme ptyctodontide du Dévonien moyen, dont les mâles possédaient des organes externes de copulation, ce qui indique nettement des rapports sexuels avec intromission et fécondation interne. Ces organes sont des structures modifiées à la base des nageoires pelviennes et qui transmettent le sperme directement à l'intérieur de la femelle. Les femelles avaient de larges plaques basales pelviennes.

    Des restes de Dunkleosteus ont été découverts dans des strates du Dévonien supérieur au Maroc, en Belgique, en Pologne et en Amérique du Nord. 

    (source : wikipedia

    Therizinosaurus, des griffes impressionnantes

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    Therizinosaurus (signifiant « lézard à faux ») est un genre de dinosaure théropode de la famille des Therizinosauridae. Il a vécu au Crétacé supérieur, de-70 à -66 Ma, en Chine et en Mongolie.

    Il mesurait 5 mètres de haut, 9 mètres de long et pesait jusqu'à 6 tonnes.

    Therizinosaurus cheloniformis est la seule espèce connue, c'est l'espèce type du genre.

    Griffes

     
    Réplique de griffes fossiles deTherizinosaurus cheloniformis trouvées enMongolie (Formation de Nemegt, Crétacé supérieur).

    La plupart des dinosaures théropodes ont des griffes plutôt petites. Leurs bras ne sont pas très puissants. Les griffes de Therizinosaurus atteignaient 70 centimètres, les bras mesurant 2,5 m de long. Les os des bras étaient massifs, marqués par des cicatrices Modèle:Préciser aux endroits où s'attachaient les muscles. L'animal avait sans doute des épaules et des bras très solides, particulièrement musclés.

    Apparence

    Les paléontologues disposent de peu d'indices sur l'apparence de l'animal. Certains scientifiques pensent qu'il ressemblait à Plateosaurus, un dinosaure avec un long cou et une petite tête. D'autres imaginent qu'il avait une queue et des membres postérieurs plus courts. Therizinosaurus aurait alors adopté une posture étrange quand il était debout : semblant toujours assis, avec le dos redressé et très droit.

    Beaucoup d'os de Therizinosaurus ressemblent à ceux de deux dinosaures trouvés en Mongolie : Segnosaurus et Erlikosaurus. Ces trois dinosaures sont apparentés.

    Therizinosaurus se nourrissait sans doute de la même façon que Erlikosaurus, c'est-à-dire qu'il devait manger de petits lézards ou de petits mammifères. Mais il était sûrement surtout herbivore, il s'emparait des plantes avec ses énormes griffes. 

    (source : wikipedia)

     

      

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