• Les secrets de l'iris.

    Observations et symboles 

    Les secrets de l'iris

    Les secrets de l'iris

    (source photo : w12)

    La répartition des couleurs d'iris est inégale suivant les régions :

    par exemple, bien que l'on constate que le bleu et le vert sont majoritaires dans les populations des pays du nord de l'Europe (environ 90 % pour l'Islande et 60 % pour le Royaume-Uni), ces deux couleurs peuvent être rencontrées un peu partout sur le globe, notamment au Moyen-Orient ainsi qu'auKashmir. Le marron, le brun et le noir sont de loin les couleurs les plus communes de l'iris (environ les trois quarts de la population mondiale ont les yeux foncés). Les mutations génétiques sont aussi sources de couleurs diverses. On estime qu'environ 2,2 % de la population mondiale ont les yeux bleus et qu'un grand nombre d'entre eux se concentre en Europe et enAmérique du Nord. Le gris est la couleur la plus rare (c'est une variante du bleu). Sa répartition dans le monde est mal connue mais on pense qu'actuellement le gris touche tous les types de populations et en particulier en Europe du Nord et de l'Est. 

    Il est aujourd'hui impossible de savoir exactement pourquoi il y a tant de couleurs différentes de l'iris à travers la planète. Certains scientifiques ont pour hypothèse le mélange des ethnies durant les grandes migrations qui, au fil des millénaires, a créé toute une panoplie de couleurs plus ou moins importantes suivant les pays. Une étude de 2002 a démontré que toutes les personnes ayant les yeux bleus descendent d'un même ancêtre ayant vécu il y a environ 6000 ans.

    L'Hétérochromie 

    HETEROCHROMIE

     (photo : Louis MÉVEL )

    Hétérochromie sur le même iris (heterochromia iridum)
     
    Hétérochromie entre les deux iris (heterochromia iridis)
     
    heterochromia iridis partiel (qui peut s'interpréter comme une heterochromia iridum de l'iris droit)

    L'hétérochromie est une différence de couleur entre l'iris des deux yeux (heterochromia iridis) ou entre des parties d'un même iris (heterochromia iridum).

    Elle a souvent une origine génétique (tel le syndrome de Waardenburg) mais peut résulter de diverses pathologies ou de tumeurs (le plus courant étant le syndrome de Claude Bernard-Horner) ou de blessures à l'œil.

    La couleur de l'iris étant majoritairement due à la concentration en mélanine à l'endroit considéré, tout facteur modifiant cette concentration engendre une hétérochromie (ce facteur étant localisé en un secteur pour heterochromia iridum et propre à chaque œil pour heterochromia iridis).

    Dans le langage populaire, l'hétérochromie des deux yeux est qualifiée d'« yeux vairons ». En réalité, malgré l'origine du terme « vairon », qui désigne en principe une couleur située entre le bleu et le vert, cette appellation désigne deux yeux de couleurs différentes. Les yeux dont la couleur sont bleus et vert ou gris sont plus justement désignés par l'expression « yeux pers ». Enfin, les différences de couleurs à l'intérieur du même œil, si les contours en sont bien marqués, sont désignées par le terme de « dragon. »

    Hétérochromes célèbres

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    Selon le Roman d'Alexandre du Pseudo-Callisthène, Alexandre le Grand avait « les yeux vairons, le droit noir et le gauche bleu-vert » .

    Les actrices américaines Mila Kunis, Kate Bosworth, Daniela Ruah et Jane Seymour ont les yeux vairons ainsi que les acteurs américains Kiefer Sutherland et Wentworth Miller. Anouchka Delon a également les yeux vairons.

    L'acteur canadien Dan Aykroyd, ainsi que le chanteur americain Tim McIlrath du groupe Rise against ont également les yeux vairons.

    On prête également souvent ce trait à David Bowie, à tort : s'il semble avoir un œil noir et un œil bleu, c'est que son œil gauche a subi une paralysie suite à une blessure, et est en mydriasepermanente.

    Vladimir Makarov, le principal antagoniste dans les jeux vidéo Call of Duty : Modern Warfare 2 et Call of Duty : Modern Warfare 3 a un œil bleu et un œil vert.

    Yuna, l'un des principaux personnages de Final Fantasy X a un œil vert et un œil bleu.

    Apache, un personnage du manga Bleach est une femme aux yeux vairons.

    Le personnage de Great Teacher Onizuka, Urumi Kanzaki, a un oeil bleu et l'autre brun.

    Lady un personnage de la serie de jeux vidéo et du Manga Devil May Cry a les yeux vairons, un rouge et un vert.

    Dans le manga Pandora Heart,(Jun MOCHIZUKI)Vincent Nightray des yeux vairons, l'un rouge et l'autre bleu turquoise.

    Hétérochromie chez les autres espèces

     
    Chat aux yeux vairons.

    Cette caractéristique n'est pas propre à l'être humain et au contraire s'observe plus fréquemment chez certains animaux tels le chat ou le chien, mais également chez le rat domestique (ceux à marquage facial tel le husky) et le poisson rouge (principalement les formes comètes bicolores).

    Bien que constatée sur l'Homme, l'hétérochromie complète est plus fréquente chez les autres espèces (dans la majorité des cas avec un œil bleu, voire blanc). Cette anomalie s'observe très fréquemment chez les chats de race bobtail japonais, angora turc ou encore turc de van. Parmi les chiens, l'hétérochromie est surtout constatée chez les Husky (particulièrement chez les croisements - ou bâtards - de husky) aux iris habituellement clairs, et d'Alaskan Malamute aux iris généralement sombres. Le mini Aussie (mini berger australien) est également fréquemment concerné.

    On le rencontre aussi chez le cheval, notamment chez le paint-horse. 

     (source : wikipedia.org

      

    HETEROCHROMIE

    L'iris est la partie colorée de l'oeil. On répertorie deux principales couleurs : le bleu et le marron. Les yeux verts et gris sont considérés comme des nuances de ces deux couleurs.

    Première idée reçue à combattre : tous les bébés ne naissent pas avec les yeux bleus. La plupart des Africains et des Asiatiques ont dès la naissance les yeux bruns, presque noirs. Et si la plupart des bébés d'origine caucasienne naissent avec les yeux bleus, c'est à cause des pigments de leurs iris qui ne sont pas encore activés. En transparence, on voit donc la couche profonde de l'iris qui est naturellement de couleur bleu-gris.

    Le changement de couleur intervient dans les premiers mois de la vie. On le doit à un pigment foncé, lamélanine que l'on trouve aussi dans la peau et les cheveux. Il n'y a qu'une seule couleur de pigment pour nous tous. Si nos yeux sont verts, bleus ou noisette, c'est le résultat d'une concentration plus ou moins élevée de ce pigment marron.

    Contrairement à ce que l'on a cru pendant des années, la couleur des yeux ne vient pas de l'addition des deux gènes "couleur des yeux" du père et de la mère, mais d'une association beaucoup plus complexe de plusieurs gènes. C'est ce qui explique que deux parents aux yeux marrons peuvent avoir un enfant aux yeux clairs. Le nombre de combinaisons est infini.

    On peut avoir des couleurs différentes dans l'iris, et même des différences de couleurs entre les deux yeux. C'est ce qu'on appelle l'hétérochromie ou les yeux vairons.

    HETEROCHROMIE

    La  Biométrie

    l'identification par l'iris


    La reconnaissance par l'iris, une technique infaillible ? 

    Une chose est sûre : notre oeil est unique, et la possibilité de lui trouver un sosie dans le monde est de 1 sur 10 puissance 72, autrement dit impossible. Cette particularité intéresse particulièrement les sociétés spécialistes de la biométrie. Dans les films de science-fiction ou d'espionnage, on voit souvent les héros se faire identifier grâce à leur oeil. Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire, la couleur n'intervient pas dans l'identification biométrique.

    La méthode la plus connue d'identification biométrique est l'empreinte digitale. Mais une autre piste de recherche se développe de plus en plus : la reconnaissance par l'iris. Scanné au proche infrarouge par un appareil, l'iris est codé et répertorié dans une base de données. Cela permettra d'identifier plus tard la même personne en un clin d'œil. Car l'iris ne peut être confondu avec celui d'un autre.

    Il n'existe pas un seul iris qui ressemble à un autre. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'identification ne se fait pas à partir des variations de couleur. Ce qui est unique, c'est la structure de notre iris. Composé de 6.000 fibres disposées en rayons, autour de notre pupille, plus ou moins serrées, elles constituent une trame dont l'enchevêtrement est unique à chaque œil.

    L'iris est donc un élément parfait pour la biométrie mais la difficulté de faire une image précise a retardé son utilisation à grande échelle. Bientôt les nouveaux appareils pourront capter notre iris à la volée et nous identifier en quelques secondes comme dans les films de science-fiction. 


    Notre iris n'est pas seulement unique au monde, il est aussi bien utile puisqu'il nous aide à nous protéger dusoleil. L'iris est un tissu musculaire qui se contracte ou se dilate, il permet ainsi de régler la quantité de lumière pénétrant à l'intérieur de l'oeil comme un diaphragme, pour ceux qui font un peu de photographie.

    Quand la luminosité ambiante est trop forte, l'iris se contracte, ce qui diminue l'intensité lumineuse qui vient frapper le centre de notre rétine. Inversement, lorsqu'il fait sombre, notre pupille se dilate, et s'ouvre en grand pour laisser passer le plus de lumière.

    Même si elles sont rares, plusieurs pathologies peuvent toucher l'iris

     (source : allodocteurs

    Les humains aux yeux bleus ont-ils un ancêtre commun ? 

    Après des années d'études et de recherches, une équipe scientifique danoise ose l'affirmer : tous les humains ayant les yeux bleus, sur l'ensemble de la planète, sont les descendants d'un unique ancêtre commun. Celui-ci, homme ou femme, on ne sait pas, serait né avec une mutation génétique spontanée qui aurait transformé les yeux marron, que tout le monde avait alors, en yeux bleus. Cela se serait passé il y a entre 6 000 et 10 000 ans. Et depuis, ce caractère bleu se serait lentement mais sûrement répandu dans toutes les populations. Une conclusion basée sur des études génétiques sérieuses, mais qui ne font pas l'unanimité. Voici pourquoi.

    La couleur des yeux vient de la coloration d'une partie de l'œil nommée iris. L'iris est un muscle plat et circulaire qui joue le rôle de diaphragme. Il permet d'ouvrir ou de fermer la pupille en fonction de la luminosité. Beaucoup de lumière et l'iris se resserre afin que la pupille soit très petite (jusqu'à la taille d'une tête d'épingle), peu de lumière et l'iris s'écarte afin d'agrandir la pupille et de permettre au maximum de lumière de pénétrer dans l'œil et d'aller impressionner la rétine. L'iris n'est donc pas transparent.

    La couleur de l'iris provient d'un colorant unique, la mélanine, qui est également présente dans la peau ou les cheveux. Les différentes nuances de la couleur des yeux sont dues aux différences de concentration de la mélanine présente. Plus elle est abondante, plus la couleur sera foncée, moins il y en a, plus la couleur sera claire. On va donc du noir au marron et au vert. Avec parfois des mélanges. Et quand il n'y en a que très peu au bon endroit, cela donne les yeux bleus. S'il n'y en avait pas du tout, la personne serait albinos (cheveux blancs, yeux rouges). 

    Allons un peu plus dans le détail. La mélanine est fabriquée dans le corps en plusieurs étapes. À chaque étape interviennent des ouvrières, appelées enzymes, différentes. Qu'une seule d'entre elle soit absente et la chaîne de fabrication ne produira pas de mélanine. D'autant que, une fois fabriquée dans son usine, la mélanine doit être transportée sur les lieux où elle doit agir. Là encore, si le transport ne peut se faire, il n'y aura pas de mélanine apparente. C'est ce qu'il se passe pour les yeux bleus. La mélanine est bien présente dans les couches profondes de l'iris, mais elle ne peut pas être transportée dans les couches superficielles. L'œil apparaît bleu. 

    Bizarreries génétiques 

    Pour tout à fait comprendre, ajoutons un zeste de génétique. Chaque être humain a un patrimoine génétique qui provient pour moitié du père et pour moitié de la mère. Chaque gène est donc en double exemplaire. Pour simplifier, admettons qu'un gène unique, sur le chromosome 15, détermine la couleur des yeux. Si du côté de la mère, le gène dit «marron», tout comme du côté du père, l'enfant aura les yeux marron. Si du côté de la mère, le gène dit «bleu» mais que le père dise «marron», l'enfant aura les yeux marron. Pour qu'il ait les yeux bleus, il faut que le gène venu de la mère et celui venu du père disent «bleu». Et cela est très logique puisque nous avons vu que la mutation «yeux bleus» entraîne un non-fonctionnement d'une partie de la chaîne de fabrication-transport de la mélanine. Et la présence même d'un seul gène «marron» permet de remettre en marche l'usine à mélanine.

    L'un des premiers arguments en faveur de l'ancêtre commun, d'après l'étude danoise, est que les variations dans la gamme des bleus sont bien moins importantes que dans la gamme des marrons. Ce qui indiquerait que les «bleus» sont d'une part plus récents et d'autre part proviennent d'un même individu. Les chercheurs danois ont retrouvé au niveau génétique le même cas de figure. Même mutation très conservée chez les porteurs d'yeux bleus, qu'ils soient scandinaves, turcs ou jordaniens, et même grande variabilité génétique pour les yeux bruns. Il semble donc que la mutation qui a affecté il y a quelques milliers d'années le gène principal déterminant la couleur des yeux ait été ce que l'on appelle une mutation fondatrice, à l'origine de tous les yeux bleus du monde.

    Mais les généticiens ne peuvent exclure d'autres hypothèses. Ainsi, il n'est pas impossible que cette mutation soit survenue plusieurs fois, indépendamment les unes des autres. Ensuite d'autres mutations que celle-là peuvent conduire aux yeux bleus. Et que des bizarreries génétiques peuvent aussi conduire des parents aux yeux bleus à avoir un enfant aux yeux marron. Mais, pour nous résumer, les yeux bleus résultent bien d'une mutation récente affectant au moins un gène «directeur» de la couleur des yeux. La question de l'ancêtre unique reste posée… 

    (source : lefigaro)

    L'iridologie

    HETEROCHROMIE

    (source de la photo : google) 

    • Selon la cartographie de l’iris, l’oeil représente une véritable carte géographique du corps. Chaque organe correspond à une zone définie. La localisation d’un signe particulier dans une zone spécifique indique quel organe pourrait être atteint. Cette cartographie est au centre de la démarche d’analyse.

     

    De plus, les iridologues ont dressé trois principaux « profils desfaiblesses constitutionnelles », en se basant notamment sur la couleur des yeux : 

    • Lymphatique (yeux bleus ou gris) : système immunitaire fragile, donc prédispositions aux allergies, à l’asthme, à l’eczéma, aux migraines, aux infections des voies respiratoires supérieures, à l’arthrite, etc.
    • Hématogène (yeux bruns) : sensibilité aux troubles circulatoires, hépatiques et bilieux, dont l’anémie, le diabète, les spasmes nerveux digestifs, etc.
    • Biliaire (yeux bleus et bruns) : allergies, problèmes de foie et des systèmes urinaire et digestif, anormalités des taux de glucose sanguin (diabète) et de la métabolisation ducalcium, etc.
    • L’iridologie appliquée, aussi appelée iridoscopie, se présente comme un outil de diagnostic et non comme une thérapie en tant que telle. Toutefois, les résultats de ce dépistage peuvent mener à d’éventuels traitements. Outre l’évaluation de l’état de santé, l’analyse détaillée de l’iris - en direct ou par agrandissement photographique - révélerait les prédispositions individuelles à certaines maladies. Celles-ci pourraient être associées au bagage génétique ou à des facteurs environnementaux ou émotionnels. C’est surtout cette faculté de découvrir des faiblesses organiques avant même l’apparition des symptômes qui distinguerait l’iridologie des autres méthodes de diagnostic.

      Concrètement, les iridologues étudient la couleur, la texture, la pigmentation, le relief et un ensemble d’autres facteurs qui définissent la particularité de chaque iris. On peut regrouper ces observations en trois grandes catégories.

      • La tonicité des fibres qui composent la trame de l’iris donne une impression générale de l’état de santé. Ainsi, la fermeté ou, à l’inverse, le relâchement des fibres irait de pair avec la résistance individuelle.
      • Les signes particuliers comme les taches, les dépôts, les bosses, les creux ou les couleurs agissent comme des indicateurs de faiblesses potentielles et de maladies. Par exemple, un iris bicolore soulève une possible prédisposition au diabète. Une tache blanche indiquerait un processus de vieillissement prématuré, voire une tendance à l’artériosclérose.

    (source : passeportsante)

     

     
      

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