• Les tibétains

    Sagesse ancestrale 

    Photos du Tibet et bouddhisme

    "Beauté et Sagesse d'un peuple, les Tibétains" 

    Humainement Tibet

     

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     LE BOUDDHISME TIBETAIN 

    Les Symboles  ou signes auspicieux que vous trouverez sur les objets ou dans les temples tibétains :

    L’ombrelle symbolise la Protection

    Les poissons, la Vigilance

    Le Vase, la Longévité

    Le lotus, La Pureté

    La conque, La Pureté (son « OM »)

    Le nœud sans fin, l’Impermanence

    La bannière de victoire, la victoire du bouddhisme sur la religion Bön

    La Roue de la Loi, la doctrine (le Dharma) 

    Le drapeau Tibétain :

    C’est Thubten Gyatso (13ème Dalaï Lama) qui donna sa forme définitive au Drapeau Tibétain.

    La montagne centrale représente la grande nation du Tibet, « le Pays aux Monts Enneigés ». A son sommet il y a un soleil, symbole de la prospérité, de la liberté sociale et spirituelle.

    Sur les versants se trouvent deux lions des neiges dont la crinière flamboyante indique qu’ils ignorent la peur. Ils représentent la réussite et l’accomplissement du pays sur tous les plans.

    Les trois « joyaux » devant eux sont le Bouddha, le Dharma et la Sangha.

    Les 6 raies rouges (Les Ancêtres) dans le ciel sont le symbole des six tribus à l’origine du pays : les « Se », les « Mu », les « Dong », les « Tong », les Dru », les Ra ».

    Les 6 raies bleues foncées sont le symbole du ciel.

    La combinaison des 12 raies symbolise l’incessante activité des protecteurs du Tibet pour y préserver l’harmonie spirituelle et séculière.

    La bordure jaune du drapeau symbolise la diffusion en toutes directions et à toutes époques, de la parole du Bouddha dont l’éclat est en tous points semblable à celui de l’or pur.

     

    Expression Tibétaine : « Tashi Delek » : Soit quelqu’un de bien et heureux.

    Le Nouvel-An Tibétain  est le LOSAR (jour de la nouvelle lune de février). L’année 2005 est l’An 2132 des Tibétains ou « année oiseau de bois ». Le calendrier tibétain a débuté en 1027 av. J.C. et repose sur un cycle lunaire de 60 ans. 

    LE DALAI-LAMA :  

    Dalaï-Lama veut dire « Océan de Sagesse ». (ce nom fut donné en 1578 par l’empereur Mogol Altan Khan au troisième Dalaï-Lama, Sonam Gyatso.). Il est la manifestation du bodhisattva Avalokitesvara (ou Chenrézi en Tibétain), et incarne la compassion de tous les Bouddhas. Il est issu de l’école des Gelugs et la plus haute autorité spirituelle de toutes les écoles tibétaines. Tenzin Gyatso est le 14 ème Dalaï-Lama, né le 6 juillet 1935 à Takhster, un petit village du nord-est du Tibet. Il fut reconnu à l’âge de 2 ans comme réincarnation du 13 ème Dalaï-Lama, et fut intronisé le 22 février 1940 à Lhassa, capitale du Tibet. Il est le chef spirituel, politique et temporel du peuple Tibétain. Le 7 octobre 1950, les forces chinoises envahissent le Tibet, et le Dalaï-Lama trouva refuge à Dharamsala en Inde en 1959 avec quelques milliers de Tibétains. Il fut proclamé « Prix Nobel de la Paix » en 1989. Les Tibétains l’appellent aussi « Kundun », la Présence. La résidence officielle du Dalaï-Lama est à Lhassa au Tibet, le Potala.

    La deuxième personnalité dans la hiérarchie Tibétaine est le Panchen-Lama. Né en 1989, Gendun Choekyi Nyima,  l’actuel Panchen-Lama est retenu prisonnier par les Chinois.

    La troisième personnalité tibétaine est le Karmapa, lui aussi réfugié en Inde.  

    LA VOIE DU DHARMA ou « Bouddhisme » 

    Qui est « Bouddha » ? 

    « Bouddha » est un titre honorifique attribué à tous les êtres qui, par leurs propres efforts, ont atteint l’Eveil, la « bodhi ».

    Employé de manière absolue, « le Bouddha » désigne un homme : Siddharta Gautama, dont l’enseignement a donné naissance au « Bouddha-Dharma », soit : « l’enseignement du Bouddha ». 

    Il serait né  en 566  av. JC près de Kapilavastu (Nord de l’Inde) et aurait obtenu l’Eveil en 531 à Bodhgaya. Il aurait donné sa première prédication peu après à Sarnath, près de Bénarès, avant de mourir à l’âge de 80 ans à Kusinagara en Inde du Nord.

    De naissance princière au sein d’un clan de guerriers, il se maria et eu un fils. Bien qu’il ait vécu dans le plaisir, le luxe et l’aisance, il éprouvait une constante insatisfaction,  après avoir découvert les conditions de vie en dehors du Palais. Il partit donc une nuit dans sa trentième année et laissa sa femme et son fils, se coupa la barbe et les cheveux, et revêtit la robe safran d’un ascète errant. Il vécut d’abord sous l’autorité des maîtres  de l’époque, puis forma cinq autres disciples qui pratiquaient avec lui les austérités. Voyant que par ce moyen il était encore loin de pouvoir transcender ou comprendre la condition humaine, il décida de partir seul dans la forêt, où il développa sa concentration par la pratique de la méditation. A la nuit de la pleine lune de mai (Wésak), s’éleva en lui la connaissance, la vision et la lumière sur les questions qu’il se posait. Il avait extirpé en lui l’avidité, la haine et l’ignorance et avait surmonté la souffrance sous toutes ses formes. Bien qu’il ait atteint ce qu’il y  avait à accomplir dans toute vie, il décida par compassion de passer les 45 années de sa vie à enseigner les moyens –ou dharma- par lesquels d’autres pourraient à leur tour réaliser cette expérience. 

    La base de la pratique est la discipline. Elle porte sur le comportement extérieur, les actions physiques et verbales, la pensée intérieure et l’entraînement à la méditation. La discipline et la méditation sont toutes les deux soutenue par la motivation.

    La base de l’enseignement est d’éliminer la souffrance, par les « Quatre Nobles Vérités » :

    1. Toute vie est exposée à la souffrance (mentale, physique, psychologique…), et le bouddhisme donne une réponse et un moyen d’action pour atteindre le bonheur et la cessation de ces souffrances dans les autres Nobles Vérités.
    2. A toute souffrance, il faut trouver sa cause, qui provient de nos désirs et de notre attachement au « moi ».
    3. Connaissant le problème (la souffrance) et sa cause (les désirs et l’attachement au « moi »), il faut trouver une manière d’éliminer la cause par la vacuité – rien ne possède d’existence intrinsèque, les objets qui se manifestent devant nous existent seulement par notre mental, par le biais de nos sens.
    4. C’est un chemin à huit branches qu’on appelle la Voie des Huit ou l’Octuple Sentier. Elle indique comment une personne doit se discipliner (conduite morale) et comment pratiquer la cessation des désirs et attachement au « moi » pour cheminer vers le « nirvana ». Les Huit sont :

    -         Compréhension Juste

    -         Pensée Juste

    -         Parole Juste

    -         Action Juste

    -         Moyens d’Existence Justes

    -         Effort Juste

    -         Attention Juste

    -         Concentration  Juste

     

    Petite histoire du Bouddhisme 

    Dès que ses premiers disciples ont été capables de transmettre son enseignement, le Bouddha les a envoyé répandre « la bonne nouvelle » dans toute l’Inde du Nord. Au III ème siècle, le roi indien Asoka s’est converti au bouddhisme et a envoyé des missionnaires au-delà, en Asie du Sud-Est (Ceylan) et au Moyen-Orient( Egypte et Syrie).. Au Vème siècle des écoles sont nées en Chine (Tientaï, Amidisme, Zen…) et diffusées en Corée, au Japon et au Vietnam. A partir du VIIème siècle l’école Vajrayana (dont le but est d’atteindre l’illumination dans cette vie), née en Inde, s’est diffusée au Tibet, ainsi qu’en Indonésie, Chine et Japon. L’arrivée des musulmans en Inde du Nord au Xème siècle a coupé les routes de diffusion anciennes et mis fin aux échanges entre l’Inde et l’Asie. Cela favorisa l’émergence de grands centres régionaux : Ceylan, Le Tibet et la Chine. Cela explique les différences existant aujourd’hui entre les trois grands courants du bouddhisme.

    Il y eu deux grands mouvements dans le bouddhisme, le Théravada (petit véhicule) et Mahayana (Grand véhicule). Du Mahayana se sont développés le bouddhisme Zen (axé sur la méditation ZAZEN), et une forme plus ésotérique, née en Inde au VIIème siècle qui s’est ensuite implantée au Tibet, en Mongolie, au Népal et au Bouthan : le bouddhisme Vajrayana ou Tantrayana (Bouddhisme tantrique ou tibétain). Il se sert de pratiques du Mahayana et rajoute les tantras et des pratiques ésotériques (initiations de maître à élève). Esotérique ne veut pas dire « pratiques occultes » mais plutôt « connue d’un petit nombre ». Le Vajrayana vise à améliorer le corps ( certaines pratiques de méditation et de yoga), la parole (récitations de mantras) et l’esprit (méditation et visualisation de déités ou de mandalas). C’est l’union de la sagesse et des « moyens habiles » (l’amour et la compassion).

    La religion pré-existante au bouddhisme tibétain est la religion Bön (animiste-chamanique).

    L’Himalaya lamaïste comporte : le Tibet, le Ladakh, Le Lahul, le Spiti, Le Kimaur, Le Sikkim, le Bouthan. 

    Les sectes au Tibet sont :

    -         Nyingma : fondée par Padmasambava – saint bouddhiste indien du VIIIème s. ou second Bouddha – Non tenus au célibat.

    -         Kagyu : fondée par le grand Siddha Tilopa, dont l’adepte fut Milarepa – mariages possibles.

    -         Sakya : XIème s. - Célibat

    -         Gelugpa : dont le Mam-Rim est le livre doctrinaire – tenu au célibat – secte du Dalaï-Lama. 

    Pour s’y retrouver …   petit lexique du Bouddhisme 

    Bouddha : En sanskrit, veut dire « l’Eveillé », les Bouddhas ne sont pas des dieux. Ce sont des êtres qui ont atteint le Nirvana. Le Bouddha historique ou Sakyamuni est le fondateur du Bouddhisme, mais il y a d’autres Bouddhas qui sont respectés comme des exemples, des maîtres spirituels accomplis. Comme Amithaba (le Bouddha de la terre pure) et Maitreya (le Bouddha du futur).

    Il est important de saisir la différence entre « déités » (être l’objet d’un culte) et « divinités » (d’origine divine ce qui n’est pas le cas dans le bouddhisme, chacun accédant soi-même par ses propres efforts à l’illumination, son avancement venant de « l’intérieur » de l’ être  et pas de l’extérieur).

    Bodhisattvas : Ceux-ci pourraient entrer dans le nirvana, mais par compassion pour tous les êtres, ils décident de continuer à renaître et  à donner des enseignements.

    Darma :  La foi

    Déités de méditation : Dans le bouddhisme tibétain, il y a des déités que l’on visualise pendant la méditation. Ce sont uniquement des guides pour le méditant. Leur pratique se fait par des sadhanas (méditations spécifiques sur le principe à travailler).

    Karma : La Loi de cause à effet ou Loi de Causalité (effet Boomerang, tout ce qu’on envoie nous revient). Le karma n’est pas le destin, car contrairement à celui-ci qui est présenté comme inévitable, le karma peut être modifié à tout moment par nos actions présentes, dans le Ici et Maintenant, qui est le seul moment important.

    Katas : écharpe blanche ou de couleur offerte en cadeau rituel.

    Mala : Moulin à prières composé de 108 perles.

    Mandala : Signifie en sankrit « Cercle Sacré ». Ils sont la représentation géométrique du monde réel et de l’univers, mais aussi celle des puissances spirituelles. Comment lire un mandala ? :  il est composé de trois cercles, le cercle extérieur est celui du feu, qui protège les non-initiés et symbolise la connaissance. Le second, intermédiaire symbolise la conscience suprême. Le troisième au centre, est celui du lotus, symbole de pureté, de l’unité et du tout. Un mandala s’observe d’abord dans sa globalité,  puis du cercle le plus éloigné en allant vers le centre (comme le jeu de l’oie). C’est l’image et le moteur de l’évolution spirituelle par une intériorisation de plus en plus poussée et une concentration progressive sur l’unité centrale.

    Les mandalas sont partout dans une symbolique universelle : dans la roue du zodiaque, chez les Amérindiens à des fins thérapeutiques, dans les rosaces de nos cathédrales, les méandres des labyrinthes, les jardins à la française. Car il faut à chaque fois franchir une étape pour être digne d’arriver au Centre.

    Nirvana : Etat de non-souffrance par la réalisation de la vacuité et l’élimination du mauvais karma pour atteindre l’illumination

    L’impermanence : Tout a un début et une fin. Tout change à chaque instant, rien n’est figé. S’attacher aux phénomènes et aux objets est une cause de souffrance.

    Mantra : Phrases que l’on récite maintes et  maintes fois, tirées des textes sacrés.

    Renaissance :  On parle plutôt de « renaissance » et non de « ré-incarnation » puisqu’il n’y a  pas d’entité distincte d’une vie à l’autre, le « moi » n’existant pas puisqu’il fait partie du TOUT.

    La Roue du Devenir : Dans  moyeu de la roue sont représentés un coq (l’avidité), un serpent (l’aversion), et un cochon (l’illusion) qui sont les trois « mauvaises racines » ou « poisons » de l’esprit réactif qui se mordent la queue, indiquant ainsi qu’ils forment un cercle vicieux.

    Samsara : veut dire « l’existence phénoménale » qui détaille le karma.

    Sangha :  L’ordre monastique

    Stupa :  ou « chorten » en tibétain veut dire » relique ». Lieu de pèlerinage constitué d’un monument en cloche renversée. La base carrée représente la Terre, le dôme l’Eau, la flèche le Feu, le croissant l’Air, le cercle l’Ether.

    Sûtras : Texte sacré donnant un enseignement

    Samsara : Cycle des renaissances

    Tangkas : peintures spirituelles effectuées sur des tissus

    Tinghas : clochettes tibétaines tenues par un lacet 

    Tantras : Textes du Vajrayana Tibétain. Ils expliquent comment procéder à certaines pratiques, visualiser des mandalas. Le but des tantras bouddhiques est d’obtenir l’Illumination complète au courant de cette vie-ci ou du moins une meilleure renaissance. Ces pratiques sont ritualisées et riches en symboles et font partie du bouddhisme tantrique. Une initiation (en tibétain : une transmission du pouvoir)  est requise pour en faire l’étude, dans une relation de maître à élève. Un pratiquant tantrique peut se servir aussi bien d’une déité méditationelle, d’un mandala, ou utiliser un « dorjé » (cloche) ou une Dril-Bu (clochette) tibétaine. Le Kalachakra tantra est le texte basique d’astro-science.

     Vajrayana ou Tantrayana :  Forme de bouddhisme tibétain utilisant les tantras.

     

     

    Un Monastère en Mongolie !

    Le Shambala

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    Sur le même site que celui du monastère de Khamar, se trouve l'un des endroits les plus sacrés dans la croyance bouddhiste, le Shambala.

    Selon les croyances tibétaines, le Shambala est un royaume de légende situé en Asie centrale, mais dont l'emplacement précis reste méconnu. Un lieu paisible, où tous les habitants pourraient vivre dans la joie et l'harmonie.

    Les Mongols pensent que la porte d'entrée dans ce royaume de chimère se trouve ici, à proximité du monastère de Khamar. L'endroit est donc devenu un lieu de pèlerinage populaire et attire beaucoup de croyants venus du monde entier. Ils viennent ici se ressourcer, méditer, ou encore se soigner grâce à l'énergie particulière qui émane de la terre. D'ailleurs, on appelle également cet endroit le centre d'énergie. Il existe une série de gestes rituels et de prières afin que chaque visiteur puisse rétablir ses forces et récupérer bonnes énergies et sérénité spirituelle. 

    Les nomades attribuent également de grandes vertus thérapeutiques à l’eau de la source coulant à proximité.

     

     Le monastère de Khamar

    Les tibétains

    À quelque 45 km au sud de Sainshand, sur les flancs de la montagne Sharil, se trouve le Khamarin Khiid, "monastère du contrefort". Khamarin Khiid, construit en 1821, constitue l’un des trois monastères du troisième Javzandamba Khudagt, Danzanravjaa (1803 - 1856), célèbre professeur et homme de lettre mongol. Le monastère était un centre important de la "secte rouge" bouddhiste, et le siège de la Gobiin Dogshin Noyon Khutagt", "Terrible Saint Noble du Gobi". En tant que virulent critique de la société dans laquelle il vivait, Danzanravjaa luttait contre les distinctions de classes et de sexes, rigides à son époque. Il a consacré de grands efforts à la cause de l'enseignement public, dont il faisait la promotion au monastère Khamar à travers la création d'une école publique, un théâtre, un musée et une bibliothèque.

    Le Namtar Duulakh Datsan, établi au monastère Khamar dans les années 1830, est reconnu comme étant le premier théâtre professionnel de Mongolie . À proximité, le "Khuukhdiin Datsan", collège des enfants, offrait une formation de base et une éducation artistique aux enfants de la région qui, souvent, sont devenus chanteurs et danseurs, peintres, ou encore sculpteurs au monastère ou dans la troupe de théâtre. Le monastère Khamar était un endroit parfaitement harmonieux, avec une rivière bordée dans sa partie sud de nombreux arbres, et entouré de montagnes rocheuses comportant au nord des dizaines de grottes. Les moines y auraient pratiqué des exercices de yoga et de méditation dans l'isolement pendant 108 jours d’affilée, durcissant ainsi leur corps tout en renforçant leurs forces physiques et spirituelles.

    L'endroit regorgeait de vie avec des centaines de personnes jouant le célèbre drame “Saran Khokhoo".

    Danzanravjaa a écrit la pièce de théâtre La bibliothèque du Coucou lunaire, "Saran Khokhoo Namtar” en 1830. À sa mort, Tudev, son serviteur, en sauva le texte, ainsi que les objets sacrés du monastère. Ces biens furent ensuite conservés par ses descendants, avant d’être remis au jour en 1990. La pièce a été jouée à plusieurs reprises dans ce monastère du vivant du Noyon Danzanravjaa.

    À son apogée, le monastère de Khamar était composé de quatre sections principales - Est Khuree, Ouest Khuree, Tsokhon et Dunkher - comprenant quatre collèges, plus de quatre-vingts temples, et une population résidente de plus de cinq-cents lamas. Le temple principal était un superbe bâtiment s'élevant sur deux étages. Devant le monastère, Övgön Suvarga, le stupa du vieil homme, contiendrait les reliques de Danzanravjaa.

    Le monastère a été complètement détruit par l'armée en 1938, au cours des purges religieuses en Mongolie. Actuellement, deux petits temples cérémoniels et plusieurs monuments religieux ont été reconstruits, et plus de dix lamas résident au monastère.

    Source :  Monastère de Khamar

     

    Sagesse ancestrale 

     

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