• Quand l’esprit influe sur la matière.

    Conscience de l'homme


    Quand l’esprit influe sur la matière

    Quand l’esprit influe sur la matière

    Une équipe de scientifiques de la prestigieuse Université de Princeton mène depuis une dizaine d’années un programme de recherche pour le moins étonnant : le Global Consciousness Project. Les résultats sont implacables : l’esprit humain et/ou la noosphère produisent des effets sur la matière. 

    L’histoire commence à la fin des années 70, sous la houlette du professeur Émérite Robert Jahn de l’Université de Princeton (New Jersey, Etats-Unis), où Einstein passa une bonne partie de sa carrière. Un beau jour, le chercheur tenta de savoir si l’esprit pouvait influer sur un générateur de nombres aléatoires (GNA). Il a donc demandé à quelques sujets de se concentrer sur une petite boite noire, dans laquelle de pauvres électrons étaient martyrisés pour les besoins de l’expérience. Au lire des résultats, les bras lui en tombèrent. La conscience humaine pouvait effectivement modifier son environnement.

    Dans les années 1980, c’est le docteur Roger Nelson de la même université qui s’est amusé à reprendre l’expérience, en plaçant les GNA au beau milieu de groupes de méditation. Les résultats furent en tous points comparables. Et cette série d’essais marqua le début du projet d’étude de la "conscience globale", le Global Consciousness Project. 

     

    Soubresauts quantiques 

    Quinze ans plus tard, Roger Nelson, entouré d’une fine équipe, passa la vitesse supérieure. Il envoya ses boites noires dans plusieurs laboratoires répartis sur toute la planète et développa un serveur Internet de réception et d’analyse de données en temps réel. Début septembre 1997, le système était opérationnel : à chaque seconde, les GNA compilaient 200 tirages aléatoires binaires (une sorte de pile ou face dans lequel la pièce de monnaie est remplacée par un électron), 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.

    Les générateurs fonctionnaient à plein. Moins d’une semaine après la mise en service de l’architecture, les graphes se mirent subitement à dévier de leur trajectoire moyenne, de façon très nette, pour revenir à la normale quelques heures plus tard. 

    L’esprit en avance sur son temps ? 

    Ce jour est définitivement devenu historique...

    mais pour une toute autre raison, en fait : un milliard de personnes de par le monde ont ce jour là suivi l’enterrement de la Princesse Diana, en direct. Une semaine plus tard, les aiguilles s’emballèrent de nouveau... à l’occasion des cérémonies d’adieu dédiées à Mère Thérésa. Et depuis lors, tous les ans, une vingtaine d’évènements planétaires sont marqués par ces mouvements d’humeur quantiques ; les célébrations du nouvel an, des bombardements, des tremblements de terre, les éclipses solaires, des élections ou des finales de compétitions sportives importantes, des attentats... 

    C’est d’ailleurs en analysant les données du 11 septembre 2001 que les chercheurs relevèrent une deuxième curiosité : l’affolement des GNA a ce jour là débuté 4 heures avant que les deux avions touchent les deux tours du World Trade Center, avant même que les terroristes se pointent à l’aéroport. Une erreur, un bug, un artefact, une mauvaise interprétation ? Apparemment pas. Car dans les derniers jours de l’année 2004, la machine est une nouvelle fois entrée dans un délire spatio-temporel. Et vingt-quatre heures plus tard, un violent séisme provoquait le tsunami qui a dévasté l’Asie du Sud-Est, et qui a coûté la vie à 220 000 personnes. 

    L’effet est "réel" 

    "Très souvent, les phénomènes paranormaux s’évaporent si vous les étudiez suffisamment longtemps. Mais ce n’est pas le cas du Global Consciousness Project (GCP). L’effet est réel. Le seul doute porte sur son interprétation", a déclaré le physicien Dick Bierman, de l’Université d’Amsterdam, lors d’une interview pour le Daily Mail en 2005. Ce chercheur connaissait les scientifiques impliqués dans le projet de recherche, leurs compétences et leur intégrité. Mais il n’arrivait pas à les croire.

    "J’ai donc répété l’expérience et j’ai obtenu les mêmes résultats. J’étais sous le choc. Après ça, j’ai commencé à réfléchir plus profondément à la nature de notre monde". Dick Bierman n’est pas le seul à avoir douté. Au total, une centaine de laboratoires, de chercheurs ou d’analystes se sont intéressés au programme. Une partie y participe aujourd’hui activement ; 65 GNA sont actuellement disséminés dans le monde. La probabilité globale pour obtenir de tels résultats par le hasard est de l’ordre de 1 pour 1 million. Autant dire quasi-nulle. 

    Le problème, c’est que personne ne sait comment interpréter ces données. Et si quelques médias anglo-saxons (CBS, Time Magazine, NBC...) ont rapporté l’expérience, c’est en mettant en avant le côté le plus spectaculaire du phénomène, à savoir la possibilité de "prédire l’avenir".

    Or, cette expérience ouvre des perspectives bien plus impressionnantes, d’un point de vue scientifique. Pour bien comprendre, il faut savoir que la physique actuelle est tiraillée entre deux extrêmes : la physique quantique qui s’applique à l’infiniment petit, et la relativité générale qui décrit (relativement) bien le monde macroscopique dans lequel nous vivons. Les scientifiques recherchent depuis une cinquantaine d’année à unifier ces deux théories, en vain. 

    Perspectives prometteuses 

    Sans rentrer dans les détails, nous pourrions résumer de cette façon le principe majeur de la physique quantique : Si l’évolution d’un système est globalement déterministe (régi par le principe de causalité : action/réaction), la mesure de son état peut donner aléatoirement une valeur prise dans un ensemble de résultats possibles. En clair, le hasard est partie intégrante de notre univers et nous ne pouvons déterminer l’état d’un système microscopique avec précision, mais seulement en termes de probabilités.

    D’où l’importance du Global Consciousness Project, qui relie directement cet espace probabiliste de l’infiniment petit à notre monde macroscopique. Un des liens connectant les deux serait l’esprit, ou la "noosphère" définie comme l’espace d’agrégation de l’ensemble des pensées, des émotions et des idées produites par l’humanité à chaque instant. 

    Finalement... cette expérience ne remettrait-elle pas en cause les fondements même de la Science (et pas seulement de la Physique) ? En théorie, le boulot d’un scientifique est d’observer, d’expérimenter, de théoriser puis de valider ses prévisions au moyen de nouvelles expériences ou d’observations. Or, et jusqu’à preuve du contraire, le scientifique possède une conscience, un esprit. Les résultats du GCP nous montrent justement que l’être humain (ou même animal, souvent objet d’essais) peut directement influer sur les résultats de ces expérimentations. Reste à savoir dans quelles proportions...

    ce qui ne peut être connu qu’en multipliant les expériences. Pourtant la communauté scientifique ne semble guère mobilisée par cette découverte. Pour vous en convaincre, rendez-vous sur la page de contributions du projet : l’équipe en est réduite à agiter la sébile pour récolter les dizaines de milliers de dollars nécessaires au fonctionnement et à l’amélioration du programme. 

    "Dieu ne joue pas aux dés"... disait Einstein, incrédule devant les résultats (pourtant) implacables des expériences validant la théorie quantique. Peut-être serait-il aujourd’hui rassuré. "Un jour après avoir maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous devrions exploiter les énergies de l’amour ; et pour la seconde fois dans l’histoire du monde, l’homme découvrira le feu" disait aussi Pierre Teilhard de Chardin (1881-1955), qui avait prédit en son temps l’existence d’une "conscience globale". A voir... 

    par admin, Administrateur, Grainede Ble | Catégorie : SCIENCES & RECHERCHES

    (source : lesmotsontunsens et amessi)

     

      

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