Ce site présente "les Émanants", toutes les formes et manifestations mystérieuses de la Nature, encore inexpliquées par la science, au travers de photographies, vidéos, et articles.
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Quand des équipes de scientifiques s’allient, cela donne lieu à des découvertes étonnantes tout droit sorties d’un roman de Jules Verne. Bienvenue dans Vingt mille lieues sous les mers.
Des chercheurs de l’université d’Oxford, de l’université de Southampton, du National Oceanography Center et du British Antarctic Survey ont mis leurs connaissances en commun pour découvrir un monde perdu empli d’espèces inconnues.
Gants et bonnets soudés aux anoraks, c’est en Antarctique que ce sont rendus nos experts. Direction le fond de l’océan Austral et précisément l’est de Scotia Ridge où se trouve ce fameux monde en plein essor, encore vierge de la présence d’êtres humains …
Les chercheurs se sont appuyés sur la robotique et la technologie pour explorer ce nouveau territoire. Ils n’ont pas été déçus du voyage puisque c’est une myriade d’espèces nouvelles qui se sont révélées. Il faut dire que l’endroit est particulier, en effet dans ces sources hydrothermales la température peut atteindre 382 degrés Celsius.
Grâce à un véhicule télécommandé ils ont pu découvrir des animaux à l’allure insolite. Ils sont tout blanc à cause du manque de lumière et tirent leur énergie non pas du soleil mais de produits chimiques tels que le sulfure d’hydrogène. Au fin fond de l’Antarctique, des communautés entières d’organismes marins mystérieux prospèrent.
Les experts n’ont jamais vu autant d’espèces inconnues en si grand nombre. Imaginez des colonies de crabes yéti étranges, des anémones ou des poulpes rampant à 2400 mètres sous la surface.
C’est véritablement un nouvel écosystème où les espèces que nous considérons comme courantes n’existent même pas. Exit les moules ou les vers, place aux énigmes.
Mais que se passe-t-il lorsque la réalité rejoint la fiction ?
Éternel sujet d'études et d'investigations, l'espace est constamment tiraillé entre science et récits d'anticipation.
Sortez vos sabres laser et mettez en pratique vos connaissances télépathiques car la NASA vient de faire une découverte spectaculaire qui devrait réjouir plus d'un fan de la saga Star Wars : une planète tournant autour de deux soleils.
En d'autres termes, Tatooine, la planète de Luke Skywalker
n'est plus une légende mais belle et bien une réalité !
(Tatooine -Stars Wars)
Baptisée Kepler-16b,
cette exoplanète (planète hors du système solaire) se situe à environ 200 années lumière de la Terre,
une année lumière étant approximativement équivalente à 9 500 milliards de kilomètres.
Malheureusement pour les Jedis en devenir, mis à part sa rotation autour de deux soleils, Kepler-16b ne ressemble en rien à Tatooine. L'exoplanète est en effet froide malgré la présence des deux étoiles autour desquelles elle gravite en 225 jours. Par ailleurs, elle est essentiellement constituée de gaz et l'on n'y trouve pas d'eau. Par conséquent, la vie ne peut pas s'y développer.
Néanmoins, la découverte de Kepler-16b témoigne d'une avancée spectaculaire en astronomie puisqu'elle prouve la diversité des planètes dans la galaxie. Il n'est pas exclu que l'on puisse un jour mettre le doigt sur une exoplanète circumbinaire (c'est-à-dire qui gravite autour de deux étoiles).
Alors nous pourrions assister à deux levers ainsi qu'à deux couchers de soleil.
La planète Diamant
(photo-harvard-smithsonian-center)
La planète "bling-bling" baptisée plus prosaïquement par les scientifiques qui l'ont découverte "55 Cancri-e", tourne en orbite autour d'une étoile appelée "55 Cancri", visible à l'oeil nu et située à environ 40 années lumièrede la Terre, dans la constellation du Cancer.
Pour les trois co-auteurs de cette découverte, dont Olivier Mousis, chercheur au laboratoire de recherche UTINAM de l’Université de Franche-Comté (France), cette planète est le "premier aperçu d'une exoplanète rocheuse (en dehors du système solaire) avec une composition chimique radicalement différente de celle de la Terre…". Elle est aussi beaucoup plus dense que notre planète, avec une masse huit fois supérieure.
Trois fois la masse terrestre en pierres précieuses !
Cette planète a été initialement observée en 2011, alors qu'elle passait devant son étoile, ce qui a permis aux astronomes de mesurer son rayon pour la première fois. Contrairement à ce que les chercheurs avaient alors pensé, elle ne contient pas d'eau et semble être composée principalement de carbone sous forme de graphite et de diamant, ainsi que de fer et de silicium. Le diamant pourrait représenter au moins un tiers de "55 Cancri-e", soit l'équivalent de trois fois la masse terrestre… Un vrai trésor de l’espace.
Un joyau peu hospitalier
Si les années sont très courtes sur la planète en diamant, qui tourne tellement vite qu'elle fait le tour de son étoile en à peine 18 heures, comparativement aux 365 jours de la Terre autour du Soleil, pour les chercheurs de diamants et autres joaillers de la planète bleue, le rêve n’est pas à portée de main. Une année lumière correspondant à 9.461 milliards de km, la planète diamants est à 378.440 milliards de km de la Terre… Elle est en outre peu hospitalière : il règne sur " 55 Cancri-e" une température élevée, pouvant atteindre 1.648 degrés celsius à la surface.
Autre phénomène remarquable, les chercheurs ont mis au jour de gigantesques nuages de vapeur d'eau flottant... dans l'espace ! La dernière découverte date du mois de juillet 2011, les astronomes ayant révélé la présence de la plus grande masse d'eau de l'univers à quelques 10 milliards d'années lumière de la Terre.
Situé aux abords d'un quasar, ce nuage renferme pas moins de 140 trillions de fois la masse totale de l'eau présente dans les océans de notre planète. Bonjour le raz-de-marée...
Selon les scientifiques, le quasar autour duquel s'est formée la masse d'eau est une galaxie dont le centre est un gigantesque trou noir qui se nourrit de la masse compact qui l'entoure et produit ainsi beaucoup d'énergie. Ce sont donc ces conditions particulières qui justifieraient la présence d'un tel nuage dans l'espace.
Par ailleurs, il a ainsi été possible de calculer que le quasar en question est à peine plus jeune que le Big Bang puisqu'il se serait formé 1,6 milliards d'années après la création de l'univers. C'est à ce jour la manifestation spatiale la plus ancienne qui nous ait été donnée d'étudier.
2011, une année de la conquête intergalactique
Parler de l'univers aujourd'hui, c'est encore s'attaquer à un sujet très abstrait dans l'esprit d'une population dont le référent est notre système solaire. Imaginer d'autres galaxies, des trous noirs ou des astres dont le rayon équivaut à 2 000 fois celui du Soleil peut rapidement donner le vertige. Sans parler de distances qui se comptent en milliards de milliards de kilomètres...
Toutefois, ces ordres de grandeurs démentiels n'ont jamais été un frein aux recherches spatiales et l'année 2011 a été très fructueuse en termes de découvertes.
Au début du mois de septembre, les astronomes ont ainsi repéré plus de 50 exoplanètes d'un seul coup dont une super-terre potentiellement habitable. Il s'agit là d'une découverte exceptionnelle puisque c'est la première fois qu'un chercheur met le doigt sur une planète où la vie pourrait se développer de la même façon que sur la Terre.
Baptisée Gliese 581d et située à 20 années lumière, cette super-terre est environ 7 fois plus massive que la Terre et possède un climat favorable à la présence d'eau et au développement de la vie. Il y fait assez "chaud au point de permettre la formation d'océans, de nuages et de pluie", explique le CNRS.
"Au cours des dix à vingt prochaines années, nous devrions avoir la première liste de planètes potentiellement habitables", rassure Michel Mayor, co-découvreur de la première exoplanète en 1995.
Les films catastrophes nous ont toujours présentés comme victimes de l'invasion extraterrestre. Mais à cette allure, il est fort probable que nous endossions ironiquement le rôle de l'envahisseur !
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