• Rennes Le Château.

    Lieux énigmatiques 

    Rennes le Château - L'énigme...

    Rennes Le Château

    Rennes le Château, petit bourg de France dans les monts des Corbières, à soixante kilomètres au sud de Carcassonne. 

    Son église et ses quelques maisons sont perchées sur un piton rocheux auquel on accède par une rampe sévère de cinq mauvais kilomètres. 

    Il a presque fallu un miracle pour qu'un trésor soit caché en ce bout de monde où les autos ne grimpent qu'à grand-peine, sans  guère pouvoir se croiser en cours de route.

     Pourtant, il y a un trésor à Rennes le Château, un authentique trésor puisqu'il fut trouvé il y a un demi-siècle par le curé Bérenger Saunière, qui après l'avoir entamé - oh ! à peine sans doute -, le légua à sa servante-maîtresse, la jolie Marie Denarnaud, laquelle le légua à son tour à M. Noël Corbu. 

    Mais l'héritage de Marie Denarnaud fut incomplet puisqu'elle mourut sans avoir eu le temps de révéler la cachette. 

    Depuis, Les chercheurs détectent, piochent, creusent, sondent, dans l'espoir de mettre au jour les pièces d'or, d'argent, les bijoux et les pierres précieuses du trésor évalué à huit milliards de francs ( année 1968 ), et que des historiens sérieux pensent être le trésor de France du XIIIème siècle. 

    (source : renne-le-chateau)

    Le Mont Bugarach depuis Rennes Le Château

       Rennes Le Château

    L’ABBÉ SAUNIÈRE

    A

    L'Abbé Saunière et Marie Dénarnaud

    François Bérenger Saunière, aussi appelé l'abbé Saunière, est un prêtre catholique français, né le 11 avril 1852 à Montazels et mort le 22 janvier 1917 à Rennes-le-Château. Il est principalement connu pour avoir acquis une fortune dont l'origine exacte est inconnue, et qui est étroitement liée à l'imaginaire entourant l'affaire dite de Rennes-le-Château.  

    Bérenger Saunière aurait fait une mystérieuse découverte en entreprenant des travaux de rénovation dans son église en 1891. Aidé de sa fidèle servante Marie Dénarnaud, il se serait mis alors à multiplier les fouilles dans son église et aurait passé des nuits à creuser dans le cimetière. À partir de 1896, alors qu'il menait un train de vie modeste jusque là, il investit une fortune dans d'importants travaux de rénovation et de construction. La nature de la découverte de Saunière et l'origine de sa fortune sont le sujet de nombreuses thèses dont l'une fait référence au trésor des cathares. 

    Né tout près de Rennes-le-Château à Montazels, dans l'Aude, aîné d'une famille nombreuse et modeste, Bérenger Saunière devient prêtre et est ordonné en 1879. Après quelques affectations successives dans son département comme à Clat, il est affecté comme curé de Rennes-le-château en 1885.  

    Dès son arrivée au village, il est choqué par l'état de délabrement de l'église. Ses débuts dans la paroisse sont modestes : il vit pauvrement et s'occupe comme il peut, en lisant, en chassant. Il se lie très vite avec Marie Dénarnaud, sa servante, qui le suivra jusqu'à sa mort. En 1891, Saunière entreprend des travaux dans l'église avec l'argent prêté par la mairie. 

    Découverte de parchemins.  

    Lors de ces travaux, les ouvriers découvrent dans un pilier du maître-autel trois fioles où sont logés des parchemins. L'abbé récupère les parchemins, prétextant qu'ils ont une grande valeur. La nouvelle se propage très vite dans le village ; on demande à Saunière de vendre les documents à un musée, l'argent gagné devant rembourser les frais de réparation de l'église.  

    En 1893, Saunière se serait rendu ainsi à Paris et au château de la Madeleine près de Vernon, avec l'accord et grâce au financement de l'évêché de Carcassonne. Aucunes preuves de ce voyage n'ont étayées cette affirmation. 

     Durant son prétendu séjour parisien, il se serait s'entretenu avec l'abbé Vieil, directeur de l'église de Saint Sulpice, afin de déterminer la signification des documents. Il aurait également rencontré Emma Calvé, célèbre cantatrice de l'époque. Quelques jours plus tard, l'abbé Vieil lui aurait expliqué le sens caché des parchemins mais le contenu de leurs discussions n'est pas connu. Saunière repart peu après, laissant les documents, mais en gardant des copies.

    Ces parchemins au nombre de quatre se référaient : 

     1.Un arbre généalogique, sous forme de litanies, énumérant les descendant du roi Dagobert II entre l'an 681 et mars 1244 (date du mariage de Jean VII avec Elisende de Gisors). Ce document à la date du 14 mars 1244, portait le sceau de la reine Blanche de castille. 

     2.Un testament de François-Pierre d'Hautpoul en date du 6 novembre 1644, enregistré le 23 novembre de la même année par le notaire d'Espéraza. Ce document contenait la généalogie des mérovingiens de 1200 à 1644, ainsi que 6 lignes faisant référence à Saint Vincent de Paul. 

     3.Un testament d'Henri d'hautpoul du 16 avril 1695, contenant des invocations au 5 saints repris par Saunière dans le statuaire de son église. 

     4.Un recto/verso du Chanoine JP Nègre de Fondargent, datant de 1753, supposé être écrit de la main d'Antoine Bigou, le curé de Rennes-le-Château du 1774 à 1790. Ce document est probablement le plus mystérieux des quatre : il comporte des textes de l'Ancien Testament. la partie « recto » (appelé « Grand parchemin ») comporte des mots dispersés de façon superflues et incohérentes, tandis que la partie « verso » (appelé « Petit parchemin »), les lignes tronquées dans le désordre avec des lettres placées les unes au-dessus des autres. Sitôt rentré, Saunière réalise de nouvelles découvertes : en face du maître-autel, il découvre avec l'aide de ses ouvriers, une dalle dite « du Chevalier » (aujourd'hui exposée au musée de Rennes) dont la face cachée présente des sculptures de cavaliers, apparemment très anciennes. Il ordonne alors que l'on creuse une fosse à cet emplacement, et congédie ensuite les ouvriers afin d'explorer le lieu lui-même.  

    L'attitude de l'abbé paraît de plus en plus étrange aux villageois quand ils se rendent compte qu'il efface dans le cimetière les inscriptions dressées sur une très ancienne tombe, celle de la marquise de Blanchefort. Il va même jusqu'à déplacer la stèle. Le maire, choqué par ces saccages, lui demande d'arrêter. Dès lors, les villageois voient Saunière de plus en plus souvent voyager et s'absenter du village, souvent pour plusieurs jours. Durant ses voyages, il est muni d'une valise qu'il porte à dos d'âne.

      

    Un nouveau train de vie.  

    Le curé, qui vivait jusque-là dans la pauvreté, se met à faire de folles dépenses dans son église, qu'il rénove désormais à ses frais. Il entreprend une rénovation complète qu'il réalisera selon ses goûts. Elle est achevée en 1897. Le style est très original, voire choquant au goût des autres ecclésiastiques. En effet, outre des peintures de couleurs vives et de nombreuses statues, le bénitier est un diable sculpté. 

    Les constructions et les rénovations ne s'arrêtent pas en si bon chemin. En 1899, il achète six terrains sur Rennes-le-Chateau et les met au nom de sa servante, Marie Dénarnaud qu'il désigne comme sa légataire principale. Le domaine construit jusque-là est terminé en 1906. Il aménage un jardin, une serre, mais aussi une maison, la villa Béthanie, petite mais luxueuse comparée aux autres maisons du village.  

    Son œuvre la plus célèbre est sans aucun doute la tour Magdala qu'il bâtit au bord de la colline. Cette petite tour, aujourd'hui visitable, abrite sa bibliothèque. Dans sa villa, il accueille des invités de marque qui viennent de très loin, mais dont l'identité reste obscure. Si la villa sert à loger les invités, Saunière ne vivra jamais autre part que dans son presbytère.  

    Si le luxe de l'abbé fait murmurer les villageois, il fait aussi grincer des dents l'évêché qui l'accuse de trafic d'indulgences, c’est-à-dire de détourner l'argent expédié par les congrégations et fidèles avec qui il est en contact à travers toute la France à des fins personnelles. Il est d'ailleurs sermonné par l'évêché dès 1901, sous l'épiscopat de Monseigneur Félix-Arsène Billard, et continue à l'être régulièrement sous l'épiscopat de son successeur Monseigneur Paul-Félix Beuvain de Beauséjour. En 1910, Saunière est interdit de messe et remplacé par un autre curé. Habitant toujours à Rennes-le-Château, Saunière officie dans sa villa, dans la petite chapelle placée dans la véranda où les habitants viennent le rejoindre, boudant toutes les messes de l'autre curé. Durant la Première Guerre mondiale, Saunière, qui n'a d'ailleurs pas pu récupérer son église, se voit soupçonné d'espionnage par certains villageois.  

    Il meurt le 22 janvier 1917. Marie Dénarnaud hérite de sa fortune et de ses terres. Elle s'endette et vit recluse jusqu'en 1942 où elle fait la connaissance de Noël Corbu. En 1946, elle effectue un testament stipulant M. et Mme Corbu légataires universels du domaine où ils s'installent. Elle est frappée, le 24 janvier 1953, d'une attaque cérébrale, la laissant muette et paralysée. Elle meurt 5 jours plus tard, le 29 janvier 1953. Elle avait 85 ans.

    Un trésor hypothétique.  

    Le trésor des wisigoths : en 410, Alaric Ier met Rome à sac et ramène logiquement dans sa capitale (Narbonne ou Toulouse) nombre de richesses pillées dans la Ville Éternelle. L'avancée rapide des Francs (Alaric II meurt à la bataille de Vouillé en 507) avait pu conduire les Wisigoths à cacher leur trésor dans une de leurs places fortes. Or l'une d'elles se nomme Rhedae, devenue Rennes-le-Château.  

    D'autres indications de la région vont dans le même sens : 

    Les fondeurs allemands de 1156 : les Templiers affirmèrent ré-exploiter la mine d'or épuisée de Blanchefort. Mais ils n'embauchèrent pas de main d'œuvre locale, installant à la place une colonie de travailleurs allemands qui ne pouvaient guère communiquer avec la population. Assez toutefois pour qu'on apprenne qu'il s'agissait de fondeurs et non de mineurs. 

    Les Faux-monnayeurs du Bézu en 1340 : Guilhen Cathala, gendre du seigneur de Rennes et neveu du pape Benoît XII (Jacques Fournier) est découvert en flagrant délit de fabrication de fausse monnaie. D'où venait l'or ? L'ordre des Templiers, en tout cas, avait été liquidé en 1307. L'affaire a été classée ;

    En 1645, un jeune berger s'était signalé pour « avoir trouvé des pièces d'or » sans révéler le lieu de sa découverte. 

    On avance toutefois d'autres possibilités : 

    Trésor de Blanche de Castille, qui aurait été mis en sûreté à Rhedae lors de la révolte des Pastoureaux ; 

     Pillage de tombes anciennes du cimetière (entre 1890 et 1895, le curé y aurait fait des travaux de restauration... la nuit, aidé par sa seule gouvernante !) ; 

     Ancien trésor de l'église caché à la Révolution par le prédécesseur de Bérenger Saunière, le curé Antoine Bigou. 

     Banal trafic d'indulgences pour lequel Saunière a effectivement été jugé et condamné à une suspense a divinis.  

    Outre l'existence d'un autre "trésor", plus spirituel, caché probablement sur les pentes du Mont Cardou, la véritable fortune de l'abbé Saunière viendrait effectivement d'un trafic d'indulgences. Ce trafic à grande échelle fut mis en place par Saunière en août 1899 à partir d'annuaires ecclésiastiques qu'il fait venir de Paris. À l'aide de ces annuaires, Bérenger Saunière entre en contacts avec de nombreuses congrégations religieuses ou hospices à travers le pays. Engagé dans des dépenses importantes, le curé de Rennes-le-Château ne pourra jamais l'arrêter. Il n'est cependant pas exclu qu'un trésor réel ait été dissimulé dans les environs de Rennes-le-Château. 

    Da Vinci Code (2003), de Dan Brown, serait inspiré du mythe de Rennes-le-Château .

     

    Source : wikipedia 

      

    Deux représentations énigmatiques

    Marie-Madeleine "enceinte" à la cathédrale de Chartres (statue)

    et "en couple" avec Jésus dans l'Eglise de Kilmore en Ecosse (vitrail)

    Rennes le Chateau, Da Vinci code Rennes le Chateau, Da Vinci code 

    Ajoutons le reliquaire de rennes le Château qui a été tourné vers le mur pour qu'on ne voit pas cette face

    A

     Le "DA VINCI CODE" 

    Le Da Vinci Code (The Da Vinci Code) est un roman écrit par Dan Brown en 2003, composé de 105 chapitres et composant le deuxième volet de la trilogie Robert Langdon. Le titre de la première édition francophone était Le Code de Vinci. Il fut adapté au cinéma en 2006 par Ron Howard.  

    Best-seller, le livre s'est vendu à 86 millions d'exemplaires dans le monde (janvier 2010).

     Robert Langdon, un symbologiste américain, est entraîné malgré lui, lors d'un voyage à Paris, dans l'affaire du meurtre de Jacques Saunière, conservateur au Musée du Louvre. Langdon est soupçonné du meurtre, principalement à cause d’un message que Saunière a écrit sur le sol avant de mourir, s’achevant par la phrase « P.S. Trouver Robert Langdon ». Seule Sophie Neveu, cryptologue et petite-fille de Saunière, croit en l’innocence de l’Américain. Persuadée que le message de son grand-père s'adresse à elle en particulier, Neveu demande à Langdon de l'aider à en comprendre le sens (le message pouvant d'ailleurs leur permettre de comprendre qui est le vrai meurtrier). En retour, elle l'aide à échapper au commissaire Fache, lancé à ses trousses. 

    Ce qui suit dévoile des moments clés de l’intrigue. 

     

    Langdon et Neveu découvrent par la suite que Saunière était à la tête du Prieuré de Sion, une ancienne et puissante confrérie, et qu'il a été assassiné par un membre de l'Opus Dei. L'assassin voulait protéger un secret dont le conservateur du Louvre avait connaissance, un secret susceptible d’ébranler les fondements de la Chrétienté: Jésus de Nazareth a eu un enfant avec Marie Madeleine. Touché d’une balle dans le ventre, agonisant, Saunière a eu peur que le secret ne se perde après sa mort, et a donc cherché à le transmettre à sa petite-fille. Pour cela, il a écrit sur le sol un message abscons, espérant qu'elle seule pourrait le comprendre, à condition qu'elle soit aidée par le symbologiste Langdon, qu'il connaissait et en qui il avait confiance (d’où le « Trouver Robert Langdon », qui n’est nullement une accusation contre l'Américain). Il a également choisi de mourir dans une position symbolique rituelle, rappelant celle de l’Homme de Vitruve, de Leonard de Vinci, permettant ainsi à Langdon et à Neveu de comprendre que le secret a un rapport avec le peintre italien: en effet, celui-ci aurait été le chef du Prieuré de Sion et aurait cherché à exprimer à travers ses œuvres, de façon indirecte, ses idées sur la nature de la relation entre Jésus et Marie Madeleine.  

    Le thème central du Da Vinci Code est la lutte secrète entre les instances dirigeantes de l'Église catholique romaine et le Prieuré de Sion. L'objet de cette lutte est un secret connu des deux organisations, à savoir la paternité du Christ. La divulgation de ce secret menacerait le pouvoir de l'Église et risquerait d'ébranler les fondements de la civilisation occidentale. Soucieuse de conserver son pouvoir, l'Église semble donc chercher à détruire tout détenteur du fameux secret (dont le Prieuré), tandis que les membres du Prieuré luttent pour la préservation de ce même secret, qu'ils se transmettent de génération en génération. Est par ailleurs évoquée en arrière-plan l'idée selon laquelle l'Église Catholique, voulant acquérir et garder le pouvoir, s'est interposée et imposée comme intermédiaire entre l'homme et Dieu. Ainsi, l'union sexuelle, qui laisse toute la place à l'altérité homme - femme et qui est un moyen privilégié d'entrer en contact direct avec Dieu (voir la scène du Hieros Gamos, Union sacrée), est déclarée péché. 

    Source : wikipedia 

      

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