• Rêve ou réalité, les effets virtuels

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     LES EFFETS VIRTUELS 

    Rêve ou réalité, trucages et effets spéciaux, comment s'y reconnaître ?

    Rêve ou réalité, les effets virtuels

    Stargate Studios est un studio d'effets spéciaux basé à South Pasadena, Californie. Le studio produit de nombreux effets spéciaux et de tournage devant des fonds verts (Virtual Backlot) pour de grandes séries américaines. 

    Source : wikipedia.

         

    Les effets spéciaux

    Le terme d’effets spéciaux désigne l'ensemble des techniques utilisées au cinéma pour créer l’illusion d’actions et simuler des objets, des personnages ou des phénomènes qui n’existent pas dans la réalité ou qui ne pourraient pas être filmés au moment du tournage.

    On parle aussi de « trucage ».

    Popularisés par les films fantastiques de science-fiction et de catastrophe, les effets spéciaux font appel à différents procédés liés à l’image et au son : synthèse d'image 3D, traitement numérique, maquettes, animation image par image, ralenti et accéléré, maquillage, bruitage, etc. Ils peuvent être réalisés pendant le tournage ou après (en postproduction), ou par la combinaison des deux.

    Les cinéastes utilisent les effets spéciaux pour des besoins divers : Pour reproduire une atmosphère (pluie, chute de neige, brume, etc.). Pour créer une réalité visuelle à partir d’éléments imaginaires (monstres, extra-terrestres, soucoupes volantes, univers cosmique, etc.) Pour préserver l'intégrité des acteurs ou des décors (explosions, accidents, violences, catastrophe naturelle, scène d'action, etc.)

    L’effet spécial doit paraître le plus réel possible. Son but est de s’effacer. Mieux : il a besoin du réel pour exister. Un film qui n’utiliserait que des effets spéciaux relèverait du « merveilleux » où tout est possible, comme dans les dessins animés par exemple, et perdrait en réalisme auprès des spectateurs. Les premières illusions visuelles remontent aux lanternes magiques et aux praxinoscopes, mais c’est avec la naissance du cinéma que se sont véritablement développés les effets spéciaux. Le prestidigitateur français Georges Méliès, pionnier du cinématographe, est le premier à les avoir expérimentés, utilisant en particulier des effets de trompe-l'œil, des arrêts de caméra (on change la position des objets ou des acteurs entre deux images) et des surimpressions (on rembobine la pellicule et on retourne des images par-dessus les premières). Le succès de films comme Le Voyage dans la Lune en couleurs (1902), Le Royaume des Fées (1903) ou 20000 Lieues sous les mers reposera en grande partie sur l’utilisation de ces effets spéciaux.

    À la même époque, l'Espagnol Segundo de Chomón utilisa des procédés semblables, ainsi que d'autres techniques, par exemple filmer de haut en faisant croire que la caméra est posée sur le sol, permettant ainsi des acrobaties impossibles ( déjà utilisé par Méliès dans l'homme mouche 1902). Aux États-Unis, le cinéaste burlesque Charley Bowers utilisa énormément d'effets spéciaux, notamment des animations d'objets image par image.

       

    Les effets virtuels  

    En 1914, l’invention du rotoscope par les frères Dave et Max Fleischer, qui permet de transformer une scène filmée en un dessin animé, ouvrit la voie à de nouvelles techniques de trucage, comme la retouche et le découpage d’images pour supprimer certains éléments ou en ajouter d'autres.

    Les cinéastes de l'expressionnisme allemand ont rapidement adopté les effets spéciaux, qui ont donné leur identité à des films comme Metropolis de Fritz Lang (1927) ou Faust de F. W. Murnau (1926).

    En 1933, le film King Kong de Cooper et Schoedsack a recours à deux types d’effets spéciaux : l’animation en volume et la surimpression pour les plans larges, et la manipulation d’une marionnette pour les gros plans. Ce qui fait de ce film le pionnier de l’animatronique, une technique qui consiste à animer une créature robotisée pour lui donner une apparence de vie, et qui sera largement utilisée par la suite, notamment pour les dinosaures de Jurassic Park en 1993.

    Dans l’Homme invisible de James Whale, réalisé la même année, c’est le procédé du « cache contre cache » qui est utilisé pour masquer le comédien et rétablir les parties cachées du décor. Cette technique donnera naissance à celle de l’incrustation, l’un des principaux progrès des effets spéciaux.

        

    Les effets virtuels  

    De nombreuses techniques inventées dans les années 1920-1930 sont toujours utilisées, comme l'emploi de câbles (qu’on peut maintenant masquer par traitement numérique) pour simuler le déplacement dans les airs d’un personnage ou d’un objet, les décors peints (technique du matte painting) et l’utilisation de maquettes.

    Effets spéciaux mécaniques

    De nombreux films et séries télévisées s’appuient sur des maquettes pour simuler des bâtiments, des véhicules et des vaisseaux spatiaux.

    L’exemple le plus spectaculaire est 2001 : l'odyssée de l'espace [Blu-ray], de Stanley Kubrick, qui imposera son modèle à une quantité de films et de séries télévisées, de Cosmos 1999 : l'Intégrale de la série à Star Wars - L'intégrale de la saga - Coffret Collector 9 Blu-ray. Pour mieux contrôler le mouvement des maquettes et de la caméra par ordinateur, John Dykstra développa le procédé Dykstraflex à l’occasion du tournage de Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir. Il créera ensuite avec George Lucas les studios ILM qui se doteront d’outils spéciaux pour pouvoir travailler sur les effets spéciaux après le tournage d’un film.

    Les effets virtuels

    Un autre moyen de représenter des personnages imaginaires consiste à utiliser des marionnettes. Elles sont la marque de fabrique de spécialistes comme Jim Henson et Frank Oz (créateurs du Muppet Show) qui ont notamment donné vie aux personnages de Dark Crystal ainsi qu’à Yoda dans l'Empire contre-attaque. Les marionnettes, dont chaque mouvement était initialement commandé manuellement (au moyen de fils, de câbles ou de moteurs électriques), sont maintenant également contrôlées par ordinateur.

    Enfin, le maquillage et la création de costumes originaux sont généralement associés aux effets spéciaux. Effets spéciaux numériques.

        

    Les effets virtuels

     

    Au début des années 1980, la montée en puissance des ordinateurs et leur coût plus abordable ont permis aux réalisateurs d’envisager de nouvelles productions à partir d’images calculées et d’images de synthèse. Les premiers mélanges d’images filmées et d’images numériques ont été réalisés dans Tron (Steven Lisberger, 1982) et dans The Last Starfighter (Nick Castle, 1984).

    Peu à peu, la meilleure qualité des logiciels et la formidable montée en puissance de calcul des machines ont permis de réaliser de véritables trucages numériques, comme le morphing, utilisé notamment pour la transformation de Fin Raziel dans Willow (Ron Howard, 1988), ou l’animation en 3D, qui permet de personnifier l'« Australien », le couteau qui obéit à Louison (Dominique Pinon) dans Delicatessen (Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro, 1991).

    La folie du numérique s’est progressivement emparée des productions dans les années 1990. Les studios spécialisés se sont multipliés, tels la maison Duboi (Alien IV) ou encore la Buf Compagnie (Matrix Reloaded, Harry Potter et la Coupe de feu, Spider-Man 3). Plus récemment, certains réalisateurs cherchent à échapper au tout numérique, comme Peter Jackson dans la trilogie du Seigneur des Anneaux, qui mélange maquillage, traitement numérique et trucages analogiques.

    Aux États-Unis, certains professionnels de l'audiovisuel appellent souvent les effets spéciaux numériques "Effets visuels" ('Visual Effects'). Les effets spéciaux mécaniques eux restent des "Effets spéciaux" ('Special Effects') afin de les différencier plus facilement. 

    Source : wikipedia    

     

         

    QUELQUES EXEMPLES AVANT LE NUMERIQUE

     Pour l’atterrissage impressionnant du vaisseau spatial, Steven Spielberg a utilisé un modèle fait de fibres de verre haut de 121 cm et large de 152 cm. La réplique de la soucoupe est ensuite descendue au sol grâce à des câbles et illuminée par des câbles optiques, des ampoules et des tubes néon.

     Les effets virtuels    

    Chef d’œuvre de science-fiction, le film de Stanley Kubrick contient une séquence d’exploration du vaisseau spatial vraiment impressionnante. Pour arriver à donner l’effet de rotation, une entreprise spécialisée dans la conception d’avions a été chargée de réaliser une « roue » de 30 tonnes (et coûtant plus de 750 000 dollars). La force centrifuge a été utilisée à bon escient pour mimer l’effet d’apesanteur : les meubles, chaises étaient tous solidement vissés au sol.

     Les effets virtuels

       

     Pour réaliser cette incroyable scène, Cecil B. DeMille a filmé deux grosses « bennes à ordures » qui ont été remplies d’eau. Ensuite il a simplement suffit à inverser les images pour créer cet effet de séparation des eaux. Pour mettre en scène les deux murs d’eau, l’équipe a filmé un bac où on a fait couler de l’eau en continu puis a retourné l’image pour créer ce mur vertical. 

    Les effets virtuels 

    Pour cette scène,  King Kong était une marionnette de 45 cm environ qui a été filmée en stop-motion. L’actrice jouant la victime du gorille géant a tourné ses scènes séparément et les deux images ont ensuite été fusionnées pour donner ce résultat final.

    Les effets virtuels  

     La fameuse tornade du film a été créée grâce à des collants ! Ils ont été remplis de sable puis une machine souffleuse les a fait tournoyer dans un modèle réduit d’un ranch du Kansas. En revanche pour les plans où la tornade est vue de loin, le réalisateur a utilisé des images de véritables tornades

      Les effets virtuels 

    Un classique de la science-fiction qui a justement reçu le prix des meilleurs effets visuels de la part de l’Academy Award. Le sous-marin du film, dans lequel les personnages naviguent dans le corps humain, est une réplique d’un véritable sous-marin militaire. Chaque décor a été conçu pour être une réplique la plus proche possible des organes du corps humain (cœur, cerveau, etc.). Pour certaines scènes, les acteurs ont été attachés a des câbles et se mouvaient dans les airs..

    Les effets virtuels

    Source :  dailygeekshow

        

     Ils sont omniprésents et de plus en plus invisibles : les effets spéciaux irriguent les blockbusters de l'été. Transformant parfois ces grosses machines en montagnes russes, au détriment d'une intrigue souvent exsangue. Cette course aux CGI (Computer-Generated Imagery, prononcez « Ci-Dji-Aïe ») que se livrent les grands studios hollywoodiens s'accompagne-t-elle d'une crise de la créativité ?

    L'hyperréalisme ne finit-il pas par éloigner de la réalité ?

    Quelles perspectives d'avenir ce secteur en mutation permanente offre-t-il ?

    Réponses en compagnie de Philippe Sonrier, 57 ans, et Rodolphe Chabrier, 49 ans, fondateurs du studio parisien d'effets visuels numériques Mac Guff, à qui l'on doit le film d'animation en 3D Moi, Moche et Méchant 1 et les trucages de nombreux films français dont Blueberry, Astérix et Obélix au service de sa Majesté, Un prophète ou Largo WinchTrop d'effets spéciaux ne va-t-il pas finir par tuer les effets spéciaux ?
    R.C. : Il y a un marché pour tout. La différence avec le passé, c'est que les blockbusters sont aujourd'hui technologiquement faisables et surtout crédibles. Avec beaucoup d'huile de coude et des moyens énormes, les effets sont bluffants. Malgré les progrès technologiques, le secteur n'est pas en si bonne santé pour autant. On a vu récemment une société comme Rhythm & Hues gagner des Oscars (pour L'Odyssée de Pi) et déposer le bilan juste après. Pour emporter les marchés, il faut dépenser des sommes colossales en équipements, et sutout en personnels très qualifiés, qui sont parfois sans commune mesure avec les budgets alloués aux effets spéciaux par les majors.
    P.S. : En Europe, on a du mal à rivaliser avec les folies américaines. Leur marché captif les autorise à investir massivement et à éliminer de fait la concurrence. Chez nous, il y a moins de gros films à effets spéciaux et nous devons diversifier nos activités (pub, télévision, cinéma, animation, documentaire, 3D relief...) pour nous en sortir.
     

    Source :telerama 

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