• Sidh, l'autre "Monde" des Celtes

    Sagesse ancestrale

    Sidh, l'autre "Monde" des Celtes

    Dans les légendes Celtes, il existe un passage dans l'Au-delà. Les Celtes croyaient que l'on pouvait passer d'une dimension à une autre. 

    Dans chaque légende et mythe, il y a toujours un brin de vérité !

    CELTES

     Image : Sidh, L'au-delà des Celtes - Les émanants

    Les Celtes croyaient en un monde parallèle au nôtre. Tous les Chrétiens croient qu’après la mort, nous irons dans l’au-delà, au paradis , sauf si sur terre nous n'avons pas été bons.

              Alors que chez les Celtes, le Sidh n’est pas un paradis où les âmes vont se reposer éternellement après une longue vie à avoir fais-le bien autour de soi. Puisque les êtres féeriques (le petit peuple…) ne connaissent ni le bien, ni le mal. Donc l’autre monde ne connaît ni enfer, ni de châtiment. L’autre monde celte est un monde parallèle au nôtre, où l’on peut circuler librement.  

     La vie et la mort chez les celtes 

               Pour les celtes, la vie est une infinie transformation. Nous naissons, nous vieillissons, nous mourons, nous naissons, nous vieillissons, nous mourons… Cette pensée ressemble à la réincarnation des bouddhistes. Mais pour les celtes, il n’y a pas d’élévation, ou de fin, c’est un cycle, une boucle fermée. Car pour eux, c’est la nuit qui donne naissance au jour et le jour se meurt pour renaître en nuit. De l’ombre à la lumière. 

     L’autre monde et le monde Humain 

              L’autre monde est celui de l’immortalité, de la jeunesse et de la guérison. Alors que le monde des humains est celui de la mortalité, de la vieillesse et de la maladie.

               A certaines dates, il y a comme une porte ouverte entre les deux mondes, où nous pouvons voir plus facilement des êtres féeriques se baladant pour regagner un monde ou l’autre. On appelle ses passages, les Omphaloïs.

              Les dates qui relient les deux mondes sont du 31 Octobre au 1er Novembre (Samain) et le 31 Avril au 1er Mai (Beltaine). Ces dates sont plus que des simples jours dans l’année, se sont des fêtes.

           Pour la fête de Samain, c’est le début d’une nouvelle année chez les celtes. Comme je vous les dis précédemment pour les celtes, on va de l’ombre à la lumière, donc de l’hiver à l’été. De plus, cette fête représente le Jugement et le retour du Sidh. Lors de cette fête, il est de coutume de  faire un bilan de l’année, de promulguer de nouvelles lois…

           Pour la fête de Beltaine, c’est le retour du printemps, nous allons de la lumière à l’ombre. 

     Le voyage entre les deux mondes 

              Nous ne connaissons pas le lieu précis où se situe ce monde parallèle, peut être et t’il en perpétuelle mouvement ?  

    Cependant, il y a toujours des auteurs qui savent mieux que les autres, donc, il se situerait,  au-delà de la mer vers l’ouest, sous la mer, au fond d’un lac, dans un palais de nuage, sous la terre. Mais ce que nous savons avec exactitude, c’est que le voyage se fait par bateau, qu’il faut passer une porte (un Omphaloïs) et l’humain doit effectuer un ou plusieurs épreuves pour avoir le droit de traverser la porte.

              Le Sidh accueille les êtres féeriques, les héros, les dieux, les rois… et tous ceux qui ont montré courage et loyauté. Les humains qui accèdent au Sidh, sont choisis par les Banshees (Irlande) ou les fées (Bretagne).

              D’après les textes, les femmes ne pourraient pas être invité dans l’autre monde. Mais ce sont de vieilles légendes modifiées au cours des siècles. Les femmes peuvent aller dans l’autre monde. Pour cause à l’époque Celtique la femme avait une place très importe dans la société (ex ; les femmes de la légende Arthurienne). Et puis qui s’occuperait des dieux, des rois et des héros de guerre ? 

     Sidh ou Avalon 

         Les Banshees (Irlande) ou les dames fées (Bretons) s’occupent du transfert entre les  deux mondes, à bord de barque ou de petit voilier.

              Entre les deux mondes, le passage est libre mais le temps féerique est différent du notre. Donc quand un humain passe dans l’autre monde même quelques minutes, il peut avoir le malheur de revenir des siècles plus tard.

              Le sidh en Irlandais signifie la paix. L’autre monde est un monde de paix, de repos et de plaisir. Il est gardé par les Banshees et les Valkyries. Il aurait été fondé par Freyja (déesse Mère Germanique).

              Pour les Bretons, Avalon est décrit comme une île ou pousse au centre l’arbre de vie, gardé par Morgane et ses fées en Avalon. Les Bretons ont beaucoup parlé d’Avalon et ils ont même laissé des localisations.

    (source : vertjean)

    Une île "vers l'occident"... 

    Les Celtes avaient une vision très complexe de l'Au-delà. Une vision qui a subsisté jusqu'à nos jours dans les croyances Bretonnes, une vision qui n'a rien à voir avec le mythe "à étage" des chrétiens (Paradis / Enfer / Purgatoire).

    Pour les Irlandais, l'Au-delà commence sous le Sidh, le tertre enchanté où se sont retirés les dieux après le triomphe des hommes à la surface de la terre. C'est le séjour des héros et des fées.
    Pour les Bretons insulaires et continentaux, l'Au-delà commence derrière une rivière mystérieuse ou au fond d'un lac.
    Selon d'autres traditions c'est une île "vers l'occident", le Tir na n-og (pays des jeunes gens) ou encore Tir Taïrngire (terre de promesse). Dans la légende Arthurienne, c'est l'île d'Avalon où le roi Arthur mortellement blessé se retire en compagnie de la fée Morgane, en attendant l'heure du retour...

     

    Dans tous les cas, ce n'est pas jamais un sinistre enfer mais un pays heureux, une terre d'éternité où la nature donne d'abondantes moissons, les plages sont de sable d'or.
    Les contacts sont fréquents entre notre monde et l'Autre Monde. L'un des moments privilégiés est la fête de Samain, l'une des quatre grandes fêtes des Celtes qui correspond d'ailleurs à notre Toussaint.
    C'est le jour de l'année où s'ouvrent les portes du Sid, où tous les enchantements sont possibles...

    Mais il arrive qu'un héros entre dans l'Autre-Monde, généralement après bien des exploits. Sur son sort, les avis et les versions divergent. Il peut épouser la fée et y demeurer, triompher des épreuves et rentrer victorieux parmis les vivants. Il peut aussi y vivre dans la béatitude du monde féerique et puis choisir de revenir dans notre monde.
    Mais le temps de l'Autre-Monde s'écoule différemment du notre, une année peut valoir des siècles. Malheur à celui qui ne respecte pas les recommandations de la fée, il peut être condamné à errer éternellement sur la mer comme le héros Bran, ou loin des hommes au fond des forêts comme les personnage de la Chasse-Galery.
    Il peut aussi, succombant à la loi du temps, s'effondrer en poussière...

    ... Mais il n'eut achevé que sa peau tombe en lanières sur son corps tout desséché, qu'en chimère de pierre soudain se trouve changé, et ses bras en poussière et en poudre ses deux pieds ...

    ... Et Korydwen d'y plonger son regard pour le croiser, mais le visage qui lui fait face de la faire sursauter : c'est celui d'une vieille femme d'au moins cent et dix années ...

    Ainsi la chevauchée de Korydwen et du Rouge a-t-elle tout d'un voyage sans retour vers l'Au-Delà...

    (source : bretagnenet)

    Les symboles celtes

    Les Celtes vivaient en plusieurs tribus réparties tout le long de l'Europe, et chacune de ces tribus avaient des symboles différents et une influence culturelle différente. Malgré cela, des symboles ont été retrouvés dans plusieurs tribus un peu partout en Europe, ce qui nous laissent croire qu'ils étaient répandus à la grandeur de la culture celtique. Voici une liste des symboles les plus répandus. 

    Le chiffre trois 
    Le chiffre trois n'est pas un symbole en soi, mais malgré cela il est important de comprendre l'importance de ce chiffre dans la religion et la mythologie celtique. Les Celtes voyaient le monde comme une compilation de trois royaumes: la terre, la mer et le ciel; et la nature comme la compilation des mondes animaux, végétal et minéral. Plusieurs dieux et déesses de leur mythologie faisaient partie d'un trio. Plusieurs des adages et des proverbes celtes étaient composés en trois partie, de même que la plupart de leurs bénédictions. Le chiffre trois est présent partout dans la vie des Celtes. 
    Pour représenter ceci plus en profondeur voici les exemples du chiffre trois: 
    Soleil-Lune-Terre 
    Âme-Esprit-Forme 
    Ciel-Mer-Terre 
    Feu-Eau-Terre 
    Rouge-Blanc-Noir 
    Chacune des colonnes de ce tableau ne représente en fait qu'une seule et même réalité. Le soleil, l'âme, le ciel, le feu et la couleur rouge sont tous des visages d'un même concept celtique. La "forme" est l'enveloppe, le réceptacle, le corps. Vous pouvez aisément méditer sur les implications de ces exemples. Il représente une bonne partie de "l'esprit" celtique, de leur philosophie. 

    Sidh, l'autre "Monde" des Celtes

     image : Symbole de l'arbre chez les Celtes - Les émanants

    L'arbre 
    Un symbole proéminent dans le symbolisme celtique et le symbole primaire du druidisme, l'arbre est important parce qu'il est le pont entre les royaumes de la terre et de l'air et il communique l'eau à ces deux royaumes. Les trois royaumes s'unissent en lui. 
    L'arbre représente aussi le centre sacré autour duquel gravitent les royaumes. Plusieurs divinités celtes vivent soit dans ou près d'un arbre sacré, ou possèdent leur arbre sacré; par exemple la déesse irlandaise Melb qui vivait dans le Bile Meidbe, et dont les compagnons, les oiseaux et les écureuils, vivent également dans les arbres. Il est important de noter ici que contrairement à la croyance populaire, les arbres n'étaient pas adorés dans les cultes en tant que tel. Les Celtes vénéraient plutôt les arbres comme être vivant symboliquement de manière abstraite, et non pour leur propre nature. 
    Certaines variétés d'arbre étaient vénérées plus particulièrement à cause de leurs propriétés magiques apparentes, et il existe des références historiques aux neuf arbres sacrés. Mais cette croyance, tout comme les autres, bien que répandue, n'était pas généralisée pour toutes les raisons déjà citées. 
    Les endroits entre deux 
    Les endroits entre deux ou les temps entre temps, comme par exemple le crépuscule et l'aube quand c'est le jour ou la nuit, sont des moments ou endroits qui sont importants pour les Celtes. Beltane et Samhain sont aussi des moments de l'année très importants pour les Celtes, ce n'est ni l'été, ni l'hiver, c'est entre les deux. D'autres endroits/temps entre deux: le sommet d'une falaise (entre ciel et terre), les rivages (entre terre et eau), le temps présent (entre vie et mort). Chacun de ces éléments est un entre deux, un troisième temps ou sphère de réalité (encore le chiffre trois). Ce pourquoi les entre deux étaient si importants et que l'on croyait que c'était pendant ces périodes ou à ces moments que le voile entre les mondes était le plus mince, et la magie et l'esprit serait plus enclins à manifester leurs pouvoirs. Naturellement ces temps/endroits en étaient de prédilection pour les rituels et la magie. 

    Les "chaudrons" 
    Il y a deux principaux chaudrons dans le folklore celte: celui de dieu irlandais Dagda et celui de la déesse gauloise Cerridwen. Celui de Dagda fournit le support à son peuple dans les temps de besoin et possède aussi le pouvoir de rejuvénation. Le chaudron de Cerridwen est la source de l'inspiration poétique. L'association de l'abondance, de la renaissance et de l'inspiration avec le chaudron de Cerridwen peut être observée sous différentes formes dans les légendes celtes. La quantité de chaudrons découverts dans les fouilles archéologiques nous laisse croire sans le moindre doute qu'il s'agissait d'un symbole sacré pour les Celtes. On a découvert plusieurs de ces chaudrons décorés avec des dessins ou des gravures de scènes qui permettent d'affirmer qu'ils étaient utilisés pour des rituels. 

    Le triskel 
    Une spirale arrondie avec trois branches irradiant d'un point central qui tourne à l'inverse des aiguilles d'une montre. Ce symbole représente le plus souvent les trois royaumes, mais peut représenter n'importe quel trio de la symbolique celte. Ce symbole est jumeau du triquatra et du triple croissant, de la croyance wiccane. 

    triskel


    Le triban 
    Selon l'enseignement druidique : "Men Heim regarda la Lumière, vit les Trois Colonnes à la fois lumineuses et sonores, et comprit que la Parole et la Lumière étaient générateurs de la Vie". De l'incréé se manifestent donc les trois principes fondamentaux d'où découlent toutes les Forces de Création. 
    Ce sont ces trois principes que les Druides représentent par trois rayons sans point de rencontre, ce point étant situé à l'infini dans Keugant. Les Druides expriment ces Trois Sons Lumineux (ou inversement dessinés ces Trois Rayons Sonores) par les lettres O, I et V (peut être A selon le contexte) et portent le triban sur leur bandeau. 

    Le symbolisme des trois rayons est le suivant : le rayon gauche, "I", le rayon de la déesse, représente l'aspect féminin, les qualités élémentales de l'eau; le "A" représente le rayon du centre, ou le rayon de cristal et symbolise les qualités élémentaires de l'air. Quant au dernier rayon de droite, le "O", le rayon du feu de Dieu, il représente l'aspect masculin et symbolise les qualités élémentales du feu. 

    Les deux formes de rayons : masculin et féminin 
    Le cercle 
    Le cercle est la plus simple des formes géométriques, et il est aussi relativement universellement répandu comme symbole dans les religions du monde. La croix celtique est dessinée dans un cercle, ce qui la différencie des autres croix. Abred, c'est le nom de la croix celtique, est souvent reprise avec quatre cercles. De l'extérieur vers l'intérieur, on trouve les cercles de Keugant, d'Abred, d'Anwn et de Gwenwed. Abred correspond à la sphère de la nécessité, d'où il est possible de tomber dans Anwn ou le contraire de monter vers Gwenwed. Anwn signifie l'enfer celte où règne Cythraul, le dieu du mal, ou Arawn, le seigneur de la mort. Les cercles sont aussi la forme utilisée dans la construction de la plupart des bâtiments mégalithiques comme les cercles de pierres ou les habitations du deuxième âge du bronze. Le cercle s'impose naturellement comme symbole religieux parce qu'il est la forme du soleil, de la lune, de plusieurs fruits, du nid des oiseaux, les yeux et le portail par lequel nous venons au monde. 

    Les animaux 
    Il est évident que les anciens celtes honoraient et révéraient les animaux et utilisaient des symboles et des restes animaux pour des besoins décoratifs et religieux. Il y a eu plusieurs trouvailles archéologiques de puits ou de cavernes où des restes de beaucoup d'animaux sacrifiés ont été trouvés. Des os sculptés, des plumes et des peaux ont aussi été retrouvés dans les excavations d'anciennes villes, villages et cimetières celtes. L'utilisation des restes de plantes et d'animaux se retrouve aussi dans la mythologie celte. La plupart des dieux celtes sont entièrement ou en partie animaux, ou alors peuvent se transformer en animaux. Les animaux eux-mêmes sont un symbole de pouvoir dans la nature, et on les associe souvent avec des qualités humaines comme l'honneur et la loyauté. 

    Les plantes 
    En Europe continentale, le gui était largement utilisé pour ses propriétés médicinales et magiques, même si la plante est poison. L'utilisation des plantes sacrées était si forte dans le paganisme de l'ancienne Europe que l'Église catholique a incorporé dans sa doctrine certaines de ses plantes comme par exemple le gui. Tout comme les animaux, les plantes sont des symboles de la force de la nature, on les associe souvent avec la santé et le confort matériel. 
    Les anneaux ou cercles de pierres. 
    Les cercles de pierres trouvés partout au travers de l'Europe et surtout en Angleterre, en Écosse et en Irlande ont probablement été construits par des civilisations pré-celtiques. Il est connu que les Celtes ont modifié et reconstruit certaines de ces constructions, et peut-être en ont-ils construit quelques-uns uns aussi, mais on croit qu'il s'agit d'un héritage laissé par des tribus précédentes conquises ou détruites par les Celtes. À cause de cela nous ne sommes pas certains de la signification de ces monuments, malgré qu'ils aient d'indéniables qualités astronomiques, ce qui nous laissent à croire qu'on s'y rendait pour les évènements saisonniers. 

    La croix celtique 
    La croix celtique se retrouve dans beaucoup d'endroit (essentiellement des cimetières) car le christianisme a récupéré au travers de la croix chrétienne (croix simple) une partie de la symbolique "païenne". La croix celtique ou druidique fait la synthèse des représentations symboliques de nos ancêtres. Elle associe le temps et l'espace. Dans sa construction, il y a juxtaposition d'une croix et des 4 cercles. Sur le cercle d'Abred, aux intersections avec la croix, il y a la présence de petits cercles, de même taille que le cercle de Gwenved, au nombre de 8, dont ceux situés aux angles de la croix viennent l'évider. Les 4 autres sont sur la croix. 

    Ces infos sont tiré directement du druide P_O_D que je remerçie

    (Source: forum-ovni-ufologie -paranomal.vraiforum)

     Les Sidés, le peuple de l'Au-Delà, 

    Une légende 

    J'ai trouvé des récits curieux dans le livre Lebor Gebala ou livre des Conquêtes d’Irlande . Nul ne sait quand cela s'est passé mais c'est parvenu jusqu'à nous sous la forme de légendes :
    "Les Ulates (peuple de l’Irlande du Nord) arrivent à un lac où nageaient deux oiseaux admirables, comme on n'en avait jamais vus et qu'unissait une légère chaine d'or rouge. Ils chantaient une musique si douce que les guerriers en l'écoutant s'endormirent . Couhoulinn resta insensible au charme et se dirigea sa fronde en main vers les oiseaux. Son cocher Loeg et son amante Ethné tentèrent en vain de le faire revenir sur ses pas, en l’avertissant que ces oiseaux étaient des sidés et qu’il ne pourrait impunément les chasser . Couhoulinn crut qu’on mettait son courage en doute et fit tourbillonner sa fronde. La pierre manqua son but. Il essaya encore une fois et manqua encore . Alors il jeta son javelot qui traversa l’aile d’un des deux oiseaux. Ils plongèrent aussitôt
    Couhoulinn se sentant réprouvé et ressentant la honte de son échec, alla s’appuyer, boudeur, contre un rocher. IL était fatigué de sa fête et s’endormit. Pendant son sommeil, il vit deux femmes venir à lui. L’une avait un manteau vert, l’autre un manteau pourpre, de la couleur des plumages des oiseau qu’il avait voulu tuer. La femme en vert lui sourit puis lui cingla le visage d’un coup de badine. La femme en pourpre fit de même. Elle le frappèrent à nouveau tour à tour, puis ensemble , avec tant d’acharnement qu’il crut en mourir. Puis elle s’éloignèrent en riant
    A son réveil , Couhoulinn se sentit si faible qu’il demanda qu’on le porte chez lui à Tété Brecc, et qu’on le mette sur son lit, et non pas chez Emer sa femme légitime à dun Delca
    Des mois passèrent sans que ses forces lui revinssent. Il restait généralement couché,"

    Or les sidés (toujours selon les légendes irlandaises) sont justement les apparitions des peuple de l’au- delà , ces surhommes venus du Nord- Nord-Ouest par les mers et les airs pour s’installer en Irlande..ceux qui sont venus par les airs reçurent par la suite le nom de dieux de la part des Gaëls, qui derniers venus, les mirent à la porte de l’Ile
    le père de Couhoulinn,Lug (dieu très populaire en Gaule), était venu de cette terre du Nord Ouest et il fait naitre son fils grâce à l’insémination artificielle d’une humaine Dechtiré
    Or, la venue de ces surhommes est annoncée généralement par des oiseaux, lesquels visiblement sont amphibis 
    Ne rions pas de la fronde et de la lance de Couhoulinn…le voilà parti à l’aide de Labraïd à l’une des innombrables batailles en ces temps troublés de l’Irlande :

    "Leur voyage fut rapide comme la pensée. Les salutations à l’arrivée furent brèves de part et d’autres ; l’armée ennemie était en vue
    « vas-t-en , toi et les tiens », dit Couhoulinn à Labraïd
    Il resta seul en face de l’ennemi, précédé du vol de deux corbeaux magiques.
    Les guerriers en marche jetèrent un cri : 
    « Ce ne peut être que le héros d’Irlande, aux grimaces et aux contorsions. Les corbeaux le précèdent ! »
    La mêlée fut indescriptible. Le char de Couhoulinn tourbillonnait autour et au travers de l’épais bataillon qui l’affrontait, semant les morts comme la faux couche le blé. Eochaïd Ioul et Senac furent les premiers à tomber. Alors l’ennemie batit en retraite laissant trois cent morts sur le terrain.
    Ne laissons pas Couhoulinn le poursuivre et continuer le carnage, dit Labraïd, cette victoire me suffit. 
    Prenons garde, dit Lozeg, il n’est pas rassasié de combats et si nous ne calmons pas sa fureur, il se retournera contre nous. Préparons les cuves d’eau. IL en faut trois
    Pendant qu’on baignait Couhoulinn, les femmes vinrent et Fand chanta"

    (Source: forum-ovni-ufologie) 

     

      

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