• Silbury Hill, une étrange colline

    Lieux énigmatiques
     

    Silbury Hill, une étrange colline

    Un des plus impressionnants et des plus énigmatiques monuments de la fin du Néolithique ! 

    Cette colline anglaise est le tumulus le plus haut d'Europe,  il se pourrait que cette sorte de pyramide ne s'agirait ni d'un lieu sacré, ni d'un édifice religieux, mais d'une tour de Tesla faisant office de capteur à foudre.  

    INSTRUMENTS

    A 25 km au Nord de Stonehenge, s'élève une étrange montagne : le Tumulus de Silbury Hill, le plus grand d'Europe, qui constitue un des plus impressionnants et des plus énigmatiques monuments de la fin du Néolithique. Vieux de plus de 4500 ans, haut de 30 mètres pour 167 de large, le tumulus a nécessité environ un demi-million de tonne de matériaux pour 18 millions d'heures de travail...

    D'après la légende locale le Roi Sil donna son nom à la montagne : après sa mort, il aurait été installé sur un cheval d'or et enterré à la base du tertre...

    Malgré ce mythe, la colline resta inviolée pendant des millénaires. Sans doute la perspective de devoir creuser une masse de terre aussi énorme découragea-t'elle les éventuels pillards.

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    Localisation et Coupe de Silbury Hill

    La butte, qui couvre environ 2,2 hectares, composée essentiellement de craie extraite des alentours immédiats, révèle de grandes connaissances techniques, d'ingénierie, et d'organisation du travail et d'approvisionnement d'un chantier d'une ampleur à la fois exceptionnelle et inédite pour l'époque.

    Le sommet de la colline est aplani et forme une terrasse circulaire de 30 mètres de diamètre. En l'an 2000, un large trou est apparu : les chercheurs de l'English Heritage découvrirent qu'il s'agissait d'un effondrement du puits de mine, foré en 1776 par la première équipe de fouille, venue de Cornouailles et dirigée par le Duc de  Northumberland, qui sonda le tertre pour la première fois.

    En 1849 un tunnel fut creusé par Dean John Merewether, à partir du bord vers le centre.

    D'autres fouilles eurent lieu en 1867 et en 1886, et William Flinders Petrie, l'Egyptologue Anglais, y fit de nouvelles recherches après la Première Guerre Mondiale.

    Un examen appronfondi des débris démontra que la structure s'effondra et se remplit d'eau à plusieurs reprises au cours du temps. S'agissant donc d'un problème récurrent, une campagne de restauration fut alors lancée. Celle-ci livra de fascinantes découvertes...

    Les recherches prouvèrent que le tumulus n'était pas tout à fait circulaire. le sommet est plutôt de forme angulaire, tandis que la base est octogonale.

    Les scientifiques pensèrent que le tumulus était desservi par une corniche qui servait de voir d'accès lors de l'édification du monument, puis de rampe pour les processions rituelles. Silbury Hill était en fait situé aux abords de deux villages, et de nombreux artefacts, comme des poteries de l'époque Romaine, furent découverts, laissant à penser que la colline occupait une fonction sacrée. Au moyen-âge le sommet fut aplani, vraisemblablement pour y accueillir une position défensive.

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    Des boules de feu !

    La pyramide aurait pu être un paratonnerre géant ! 

    L'hypothèse de eden-saga

    Surmontée d'une antenne métallique aujourd'hui disparue, c'est un gigantesque capteur qui attire la foudre, boules de feu blanc qui ruissellent à jets continus sur ses flancs comme des serpents de lumière. Des serpents qui volent. Ils sautillent de menhir en menhir le long de Bekampton Avenue, tandis qu'un flux de lumière vibre l'eau de la Kennet River. 

    L'excitation qui nous gagne n'est pas que celle de la découverte. C'est une féerie lumineuse à laquelle notre voir nous permet d'assister en direct. Les boules de foudre ricochent sur la cime des menhirs, les voici qui mettent en branle la roue lumineuse du Henge, tandis que les boules de feu sautent d'un menhir à l'autre."

    Le Henge : ainsi nomme-t-on le cromlech entouré d'une digue, qui constitue le coeur du réacteur fulgural d'Avebury.

    "Toujours ondoyantes comme la moisson sous le vent du soir, les boules de lumière miroitent et roulent jusqu'à la loge de West Kennet Long Barrow. Il s'agit d'une grande allée couverte sous tumulus, non loin de la pyramide de Silbury. Nos pas avides nous y avaient déjà menés, nous avons tout vu, tout connu. Ici les candidats à l'éveil recevaient l'inititation totale, le baptême par le feu du ciel. On y entrait homme, on en ressortait dieu."  

    Nous avons vu les boules de feu ruisseler sur le tumulus de la grande allée couverte. Certaines boules entraient au fond du couloir, j'imagine ce que les candidats à l'éveil prenaient sur eux pour ne pas cèder à la panique.

    Voici donc les éléments identifiés en Avebury, et qu'on retrouve dans toutes les centrales atlantes : un capteur ou antenne, qui attire l'éclair = la pyramide de Silbury Hill ; un éclateur qui transforme l'éclair en foudre en boule = le cromlech géant de Avebury Henge ; un dispositif d'émission, qui enrichit l'eau d'irrigation et qui distribue l'énergie aux usagers = les deux alignements de menhirs qui partent du Henge et décrivent deux courbes, West Kennet Avenue et Bekampton Avenue.

    (source : eden-saga)

    Silbury Hill, une étrange colline

    L'histoire de Silbury Hill

    Un ouvrage intitulé "L'Histoire de Silbury Hill" fut publié, comprennant les résultats des recherches.

    Apparemment les premiers bâtisseurs ne suivaient pas de plan de construction. La forme du monument ne répondrait pas non plus à un impératif spirituel, et serait finalement le fruit du hasard, le résultats des différentes étapes de l'édification de la colline.

    Les interprétations se sont toujours focalisées sur la taille et la forme du tumulus. Son sommet plat, perçu longtemps comme une plate-forme, conçue délibérément et destinée à rapprocher les croyants des cieux.

    En réalité les dernières recherches démontrent que les bâtisseurs de Silbury Hill ont constamment essayé de changer l'aménagement du monument, de le réarranger, le modifier, l'ajuster.

     

    Une autre des plus intéressantes découvertes concerne les couches de matériaux (craie, pics en bois, graviers et pierres) qui remplissaient les différents niveaux. Il se peut que ces éléments, et leurs différentes combinaisons, avaient une signification symbolique. Lors du début de la construction du site, celui-ci était d'ores et déjà chargé d'histoire lié aux populations environnantes, leurs traditions et pratiques rituelles locales. Le choix du lieu d'édification est donc sans doute lié à la mémoire collectiveet au souvenir des ancêtres. Les hommes de la fin du Néolithique en Angleterre avaient donc besoincomme nous aujourd'hui de points d'ancrages dans le passé...

    Le site ne livra que peu d'objets préhistoriques : sa base ne révéla que de l'argile, du silex, de la mousse, de la terre végétale, du gravier, des coquillages d'eau douce, du gui, du chêne, du noisetier, des pierres de sarsen, des os de boeufs, des dents et des bois de cervidés.

    En mars 2007, l'English Heritage annonca qu'un village Romain "de la taille de 24 terrains de football" avait été découvert au pied de Silbury Hill, montrant ses rues et ses maisons nettement dessinées.

    Le 11 Mai 2007, l'entreprise Suédoise Skanska, sous la direction de l'English Heritage, entreprit un vaste programme de stabilisation, de remplissage des tunnels et des puits avec des centaines de tonnes de craies. En même temps, une nouvelle étude archéologique fut menée avec des techniques et des équipements modernes.

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    Silbury Hill : un héritage ancestral

    (source : merveilles-et-lieux-sacres-du-monde-antique)

    Des crops circle sur le site !

    Le lundi 31 mai 2010. 

    Un nouveau crop circle a été trouvé en Silbury Gill près de Avebury, Wiltshire, Royaume-Uni 

    INSTRUMENTS



     

     Cette région est couverte de monuments néolithiques de toutes sortes, comprenant à proximité le cromlech d'Avebury, le tumulus à chambres de West Kennet (West Kennet Long Barrow) et,30 km plus au sud, l'ensemble monumental de Stonehenge.

    Silbury Hill est le plus grand tumulus d'Europe. Il n'a jamais révélé de structure funéraire interne malgré les recherches effectuées depuis le xviiie siècle. 

    Structure du tumulus

    Composée principalement de craie extraite des alentours immédiats, la butte mesure 40 mètres de hauteur et couvre environ 2,2 hectares, révélant des connaissances techniques immenses, complétées par des compétences prolongées d'ingénierie en génie civil, d'organisation du travail et d'approvisionnement d'un chantier d'une ampleur exceptionnelle. Les archéologues estiment que Silbury Hill a été construit il y a environ 4750 ans et qu'il a fallu pour y parvenir 18 millions d'heures de travail, soit les efforts de 500 hommes durant 15 ans, pour déplacer et mettre en forme 248 000 mètres cubes de matériaux de remplissage venant compléter une colline naturelle. Euan W. Mackie affirme qu'aucune simple structure tribale de la fin du Néolithique, comme on l'imagine d'habitude, ne pourrait avoir mené à bien un tel projet et d'autres similaires, et entrevoit un pouvoir d'élite, autoritaire et théocratique, exerçant un vaste contrôle sur tout le Sud de la Grande-Bretagne.

    La base de la colline est circulaire, de 167 m de diamètre. Le sommet est aplani en une terrasse circulaire de 30 m de diamètre. Un petit tumulus a d'abord été construit, considérablement agrandi dans un deuxième temps. Les premières structures à la base de la colline sont parfaitement circulaires, et les mesures révèlent que le centre de la plate-forme supérieure et le centre de la base du cône que décrit la colline, ne sont désaxés que d'un mètre l'un par rapport à l'autre.

    La première phase, datée au radiocarbone à 2750 ± 95 av. J.-C., se composait d'une base de gravier avec une bordure de revêtement en poteaux et enrochements de sarsen. Des couches de blocage de craie furent disposées en alternance avec de la terre, la seconde phase exigeant davantage de craie pour la partie haute du monument, faisant appel à des matériaux extraits d'un fossé situé autour de la structure. À un certain moment, au cours de ce processus, le fossé fut remblayé et les travaux furent concentrés sur l'augmentation de la taille du tumulus jusqu'à sa hauteur actuelle en faisant appel à des matériaux d'autre provenance.

    Recherches archéologiques

    Les fouilles entreprises dès le xviie siècle attirèrent l'attention de l'antiquaire John Aubrey, qui les mentionne dans ses Monumenta Britannica, mais ces notes n'ont encore fait l'objet d'aucune publication. Plus tard,William Stukeley écrit qu'un squelette et une bride ont été découverts au cours d'une plantation d'arbres au sommet du monument, en 1723 : il s'agissait probablement d'une sépulture tardive et secondaire. Les premières fouilles véritables furent menées par une équipe de mineurs venus de Cornouailles, dirigés par le duc de Northumberland, qui fora un puits de haut en bas du tumulus en 1776. En 1849, un tunnel fut creusé par Dean John Merewether, à partir du bord vers le centre. D'autres fouilles ont été entreprises en 1867 et 1886, et William Flinders Petrie fit des recherches sur la colline après la Première Guerre mondiale.

    En 1968-1970, le professeur Richard J. C. Atkinson rouvrit le tunnel de 1849 et entreprit à Silbury des recherches et travaux qui ont été rapportés par la télévision de la BBC. Ses fouilles ont révélé de l'environnement plus qu'on ne connaissait jusqu'alors sur le site, y compris les restes de fourmis ailées qui indiquent que la construction de Silbury Hill a commencé un mois d'août. Atkinson fit creuser de nombreuses tranchées et consolida le tunnel de 1849, où il trouva des indices suggérant l'époque néolithique, mais ses datations au radiocarbone ne sont plus considérées comme fiables selon les normes modernes. Il fit valoir que la colline a été construite par étapes, chaque niveau étant rempli avec de la craie compactée, puis lissée ou simplement érodée par le temps sur les flancs de la colline. D'autres ont identifié sur les pentes un chemin en spirale et ont avancé que la construction avait dû être progressive, le chemin de procession fournissant une route vers le sommet.

    Silbury Hill a révélé peu d'objets préhistoriques : sa base n'a livré que de l'argile, du silex, du gazon, de la mousse, de la terre végétale, du gravier, des coquillages d'eau douce, du gui, du chêne, du noisetier, des pierres de sarsen, des os de bœufs, des dents et des bois de cervidés. Des éléments romains et médiévaux ont été trouvés sur et autour du site depuis le xixe siècle et il semble que la colline ait été réoccupée par la suite par différentes populations.

    En mai 2000, après de fortes pluies, un effondrement du puits de mine de 1776 a formé un trou au sommet de la colline. L'English Heritage a mené des recherches sismiques afin d'évaluer les dommages causés par les fouilles antérieures et de déterminer la stabilité de la colline. Des réparations ont été entreprises, mais le site est resté fermé au public.

    Les archéologues de l'English Heritage ont creusé deux autres petites tranchées dans le cadre des travaux de réparation et ont fait l'importante découverte d'un fragment de bois, le premier à garantir un contexte archéologique sur le site, qui a donné au radiocarbone une datation fiable de 2490-2340 av. J.-C., datant la deuxième phase du tumulus de la fin du Néolithique de manière convaincante. D'autres travaux récents ont mis l'accent sur le rôle du fossé environnant, qui n'a pas été une simple source de craie pour l'édification du tumulus, mais un espace rempli d'eau, volontairement aménagé pour isoler le monument du reste du monde .

    En mars 2007, l'English Heritage a annoncé qu'un village romain « de la taille de 24 terrains de football » a été trouvé au pied de Silbury Hill, montrant ses rues et ses maisons nettement dessinées.

    Le 11 mai 2007, Skanska, sous la direction de l'English Heritage, a commencé un vaste programme de stabilisation, de remplissage des tunnels et des puits avec des centaines de tonnes de craie. Dans le même temps, une nouvelle étude archéologique a été menée avec des équipements et des techniques modernes.

    (source : wikipedia)

      

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