• Stonehenge et les Megalithes

    Lieux énigmatiques

    Stonehenge et les Megalithes 

    Dans son splendide isolement, sur l’étendue plate, herbue et venteuse de la plaine calcaire de Salisbury, à environ 130 Km à l’ouest de Londres, Stonehenge pose bien des problèmes aux curieux et, en dépit de multiples recherches et théories, demeure, depuis des siècles, une énigme.

      On ne sait même pas qui en furent les constructeurs. Les attributions variées à des Égyptiens, des Phéniciens, des Grecs, des Romains, des druides, des Danois, des bouddhistes, des Hindous, des Maya, des survivants du continent perdu de l’Atlantide ou même des êtres venus d’une autre planète ont toutes été démenties. On estime que la moitié des pierres du monument a disparu, ne laissant dans le sol que des dépressions indiquant leur emplacement; beaucoup d’autres sont renversées et brisées. 

    On n’a pas plus réussi à identifier les constructeurs de cet ouvrage qu’a en établir les fonctions exactes. Il est toutefois presque certain qu’il servit un moment de temple, comme beaucoup de monuments préhistoriques qui lui ressemblent. 

    La plus forte concentration de mégalithes (environ 50 000 en tout ) se rencontre en Europe occidentale et en Afrique du Nord, mais plus spécialement en Grande-Bretagne, en Irlande, en France, en Espagne, au Portugal, en Scandinavie et en Algérie. Ces monuments offrent une grande diversité d’aspects. Le plus simple est la pierre dressée, isolée, appelée menhir. 

    Plus complexes sont les groupes de menhirs disposés, soit en cercles ou en demi-cercles, les cromlechs, soit en alignements s’étendant sur des kilomètres. Un troisième type de monument mégalithique est le dolmen qui forme une sorte de chambre fermée, tantôt édifiée à l’air libre, tantôt recouverte d’un tumulus de terre. Stonehenge se rattache à la deuxième catégorie, mais ce n’est nullement ni le plus grand ni même le plus ingénieusement conçu des ouvrages préhistoriques en pierres ou en terre de Grande-Bretagne. Mais il en demeure tout de même qu’il a été le site mégalithique qui a suscité le plus d’intérêts. 

    De nos jours, plusieurs attribuent aux mégalithes des forces mystérieuses. Les pierres levées, comme celle de Stonehenge, servirait de conducteurs à un courant inexpliqué, dit énergie tellurique. Certains y détecta des formes d’ultrasons et de radioactivité.

     

    En France, on a découvert que les régions où abondent les mégalithes sont également riches en uranium, ce qui expliquerait cette radioactivité. Mais comment expliqué des phénomènes étranges comme des hallucinations que certains subissent proches des mégalithes? 

    Comment expliquer également la décharge électrique que reçu un homme en pointant une antenne métallique façonnée en forme d’ankh (croix antique égyptienne) en direction de Stonehenge? Bien des questions demeurent sans réponses et le seront probablement pour toujours. Qui sait combien de mystère cache ces mystérieux mégalithes.

    Source : mysteres.du.monde

    Les bâtisseurs de Stonehenge 

    Les Celtes ont toujours voué un grand respect à Stonehenge. Mais, on sait qu’ils n’en sont pas les bâtisseurs.

    Il est certain que le site a été utilisé par les druides pour leurs cérémonies. Cependant, les lourds mégalithes étaient là bien avant l’arrivée des Celtes sur le sol britannique.

    Au 17e siècle, les découvertes archéologiques favorisèrent l’hypothèse selon laquelle le grand cercle de pierre aurait été construit par les Mycéniens.

    Aujourd’hui, la paternité du site est reconnue aux anciennes populations autochtones. 

    En fait, les versions sont confuses et discordantes. Aucun ouvrage de référence ne semble pouvoir vraiment dire avec certitude qui a bâti Stonehenge. 

    Grâce aux techniques de datation au carbone, on sait que le site a été construit en quatre phases entre 3 100 et 1 600 avant notre ère, avec des pierres d’origines différentes.

    Il faut préciser que les experts penchèrent tout d’abord pour trois campagnes de construction mais aujourd’hui, ils penchent plutôt pour quatre phases bien distinctes.

     

    Certaines pierres proviennent d’Avebury, à une vingtaine de kilomètres, d’autres des monts Prescelly dans le pays de Galles à plus de 200 kilomètres, et de Milford Haven, à 250 kilomètres. 

    Source : dinosoria

    Stonehenge : Les pierres bleues au coeur du mystère (Preseli Blue Stone)

    Émission de la BBC 

    Les premières fouilles depuis plus de cinquante ans viennent de s'achever sur le site de Stonehenge. Pour la première fois, les méthodes de l'archéologie moderne ont pu être utilisées. Une tranchée a été méthodiquement creusée à l'intérieur, à l'emplacement du cercle intermédiaire de pierres bleues aujourd'hui démonté.

    Parmi les résidus de pique-niques romains ou victoriens, notamment, retrouvés dans les couches superficielles, de nombreux fragments de dolérite, une pierre bleue du Pays de Galles, prouvent que l'utilisation de cette roche a perduré bien après le premier démontage et remontage. 

    Les pierres bleues sont au cœur du mystère de Stonehenge. Il fallait vraiment une bonne raison pour aller chercher des blocs de quatre tonnes à 350 km de là avec les moyens techniques du néolithique! Cela signifie peut être que Stonehenge était un but de pèlerinage pour des gens en quête de guérison. Il pouvait constituer une sorte de Lourdes du néolithique. 

    Au total, l'érection du site est estimée à 2 millions d'heures de travail. L'installation humaine à proximité ne comptait guère que deux mille âmes. La tradition orale prétend, depuis la chanson du 12e siècle de Geoffroy de Monmouth, qu'une race de géants venant d'Afrique, aurait d'abord, installé les pierres en Irlande. Merlin les aurait ensuite fait venir par la mer. 

    Des recherches archéologiques ont effectivement montré qu'il était possible de faire naviguer les blocs de dolérites sur des radeaux, depuis le Pays de Galles. Le site a conservé une réputation de guérisseur à travers les siècles. 

    Il n'y a pas si longtemps, il était encore possible de louer, dans les boutiques alentours, des marteaux afin d'emporter un fragment de pierre bleue avec soi. Les pierres ont été détruites peu à peu, par les visiteurs ou les pèlerins. 

    Source : topinambours

     

    Un Stonehenge Brésilien ! 

    Un groupe de blocs de granites dans la région d'Amapa au Brésil, pourrait être un vestige d'un ancien observatoire astronomique, probablement vieux de 2000 ans; cela tendrait à indiquer que les anciens habitants de ces contrées avaient des connaissances plus élaborées que ce que l'on a pu croire jusqu'à présent.

    Les 127 blocs de pierre, dont certains mesurent près de 3 mètres de haut, sont espacés à intervalles réguliers tel un cercle dont le diamètre avoisine les 30 mètres.

    Lors du solstice d'hiver, l'ombre de l'une des pierres disparait totalement; c'est en partant de cette constatation que Mariana Petry Cabral, archéologue de l'Institut de recherche scientifique et technique de l'Etat d'Amapa (IEPA), et ses pairs ont pu avancer l'hypothèse de l'observatoire astronomique.'

    Les archéologues brésiliens doivent retourner sur le site en Août prochain, fin de la saison des pluies, afin de faire des datations au carbone 14 et approfondir les fouilles. 

    Source : decouvertes-archeologiques

      

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