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Tempêtes solaires
TEMPÊTES SOLAIRES ET AURORES BORÉALES
Août 2011
Des aurores boréales ont illuminé le ciel du Canada et de ses environs, durant le week-end dernier. A l’origine de ce phénomène, se trouve une éruption solaire qui a provoqué le rejet d’un nuage de gaz géant et l’expulsion de particules chargées de la couronne solaire vers la Terre.
Le week-end dernier, le ciel du Canada a été illuminé par des aurores boréales, après que l’atmosphère terrestre a été frappée par un « vent solaire », fruit d’une série d’éruptions à la surface de l’astre. Dès le 4 août, l’Observatoire de Dynamique Solaire (SDO) de la NASA a en effet détecté une première éruption solaire qui a éjecté vers la Terre un nuage géant de gaz chargé, créant 48 heures après avoir atteint notre planète, une tempête géomagnétique qui a duré quatre heures.
Si ce beau spectacle a été observé dans des contrées où il ne l’est pas habituellement (en Pologne notamment), il ne serait peut-être pas encore terminé, selon les astronomes. « Il y a une possibilité d’activité aurorale accrue, étant donné que nous pouvons encore être frappés dans les prochains jours par le « flanc » de la tempête de la semaine dernière », a expliqué Raminder Singh Samra, un astronome au Centre spatial de Vancouver au Canada, avant de poursuivre : « Ainsi pour ceux se trouvant au Canada et dans les états frontaliers d’Amérique du nord, cela vaut toujours la peine de sortir sur les coups de minuit et de regarder vers l’horizon côté Nord pour tenter d’apercevoir ces lueurs mystérieuses », rapporte le National Geographic.
Les aurores polaires, une réaction chimique entre le Soleil et la Terre
Observables principalement dans les régions proches des pôles, les aurores se produisent à la suite d’éruption solaire qui provoque l’éjection d’un afflux de particules chargées vers la Terre. Ce « vent solaire » finit alors par frapper le bouclier que constitue la magnétosphère terrestre. Un phénomène qui perturbe les atomes d’oxygène et d’azote de la haute atmosphère de la Terre, créant ainsi ces phénomènes lumineux multicolores.
« La brillance de l’aurore est directement liée au flux du vent solaire, et s’il est plus important, alors il y a une augmentation des interactions entre les particules chargées et les atomes de la haute atmosphère. L’aurore apparait ainsi plus luisante » a précisé l’astronome Raminder Samra qui a également ajouté : « Nous devons nous attendre à des tempêtes et des observations d’aurores similaires dans le futur » . En effet, le Soleil semble s’être récemment réveillé après une période de faible activité. L’astre s’approcherait ainsi d’un pic au sein de son cycle périodique qui s’étale sur 11 ans.
Source : maxisciences
Images : maxisciences
ERUPTION LA PLUS PUISSANTE DEPUIS 2006
MOSCOU, 9 août - RIA Novosti
Une éruption solaire, la plus puissante depuis décembre 2006, s'est produite mardi matin, a annoncé mardi Sergueï Gaïdach, dirigeant du Centre des prévisions spatiales de l'Institut de magnétisme terrestre, d'ionosphère et de diffusion des ondes de l'Académie des sciences russe (IZMIRAN) de Moscou.
"Nous avons enregistré une éruption solaire de classe X6.9. L'éruption précédente de classe X6 s'est produite le 6 décembre 2006, aucune autre éruption d'une telle intensité n'a été enregistrée depuis cette date. Au total, il y a eu 35 éruptions de classe X7 et plus depuis le début des observations il y a 37 ans", a indiqué le chercheur.
L'éruption actuelle ne provoquera pas d'orage magnétique puissant, selon lui. Mais ses conséquences présentent un danger pour les appareils spatiaux en orbite. "Nous avons déjà prévenu les services concernés", a ajouté M.Gaïdach.
Les éruptions solaires sont rangées dans 5 classes - A, B, C, M, et X - en fonction de la puissance du rayonnement X. Chaque classe correspond à une éruption d'une intensité dix fois plus importante que la précédente. La classe minimale, notée A0.0, correspond à une puissance de rayonnement sur l'orbite de la Terre de 10 nanowatts par mètre carré. Au sein d'une même classe, les éruptions solaires sont classées de 1 à 10 selon une échelle linéaire (ainsi, une éruption solaire de classe X2 est deux fois plus puissante qu'une éruption de classe X1).
Des éruptions accompagnées d'un flux de rayonnement de plus d'un million de nanowatts, classées X17, ont été enregistrées fin octobre 2004, lors du maximum solaire précédent.
Source : ufoetscience
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