• Voyage dans un trou noir

     Sciences de l'univers

     Voyage dans un trou noir 

    Voyage dans un trou noir

    En astrophysique, un trou noir est un corps extrêmement dense dont le champ gravitationnel est si intense qu’il empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper (à l'exception notable de la radiation de Hawking, cf. plus bas). De tels objets n’émettent donc pas de lumière et sont alors perçus noirs. Les trous noirs sont décrits par la théorie de la relativité générale. Ils ne sont pas directement observables mais plusieurs techniques d’observation indirecte dans différentes longueurs d’ondes ont été mises au point et permettent d’étudier les phénomènes qu’ils induisent sur leur environnement. En particulier, la matière qui est happée par un trou noir est chauffée à des températures considérables avant d'être engloutie et émet de ce fait une quantité importante de rayons X. Ainsi, même si un trou noir n'émet pas lui-même de rayonnement, il peut néanmoins être détectable par son action sur son environnement. L'existence des trous noirs est une certitude pour la quasi-totalité de la communauté scientifique concernée (astrophysiciens et physiciens théoriciens).

     Présentation et terminologie

    Un trou noir possède une masse donnée, concentrée en un point appelé singularité gravitationnelle. Cette masse permet de définir une sphère appelée horizon du trou noir, centrée sur la singularité et dont le rayon est une limite maximale en deçà de laquelle le trou noir empêche tout rayonnement de s’échapper. Cette sphère représente en quelque sorte l’extension spatiale du trou noir. C'est ainsi que le terme « trou » est inapproprié, on devrait plutôt parler de « bulle noire » pour conceptualiser concrètement sa forme physique réelle tridimensionnelle dans l'espace. Pour un trou noir de masse égale à la masse du Soleil, son rayon vaut environ 3 kilomètres. À une distance interstellaire (en millions de kilomètres), un trou noir n’exerce pas plus d’attraction que n’importe quel autre corps de même masse ; il ne s’agit donc pas d’un « aspirateur » irrésistible. Par exemple, si le Soleil se trouvait remplacé par un trou noir de même masse, les orbites de ses planètes resteraient inchangées.

    Il existe plusieurs sortes de trous noirs. Lorsqu’ils se forment à la suite de l’effondrement gravitationnel d’une étoile, on parle de trou noir stellaire. Quand on les trouve au centre des galaxies, ils ont une masse pouvant aller jusqu’à plusieurs milliards de masses solaires et on parle alors de trou noir supermassif (ou trou noir galactique). Entre ces deux échelles de masse, on pense qu’il existe des trous noirs intermédiaires avec une masse de quelques milliers de masses solaires. Des trous noirs de masse bien plus faible, qui auraient été formés au début de l’histoire de l’univers, au Big Bang, sont aussi envisagés, et sont appelés trous noirs primordiaux. Leur existence n’est, à l’heure actuelle, pas confirmée.

    Il est impossible d’observer directement un trou noir. Il est cependant possible de déduire sa présence par son action gravitationnelle sur son environnement, soit par les effets sur les trajectoires des étoiles proches, soit au sein des microquasars et des noyaux actifs de galaxies, où de la matière, située à proximité, tombant sur le trou noir va se trouver considérablement chauffée et émettre un fort rayonnement X. Les observations permettent ainsi de déceler l’existence d’objets massifs et de très petite taille. Les seuls objets que ces observations impliquent et qui sont compatibles dans le cadre de la relativité générale sont les trous noirs.

    Historique

    Le concept de trou noir a émergé à la fin du XVIIIe siècle dans le cadre de la gravitation universelle d’Isaac Newton. La question était de savoir s’il existait des objets dont la masse était suffisamment grande pour que leur vitesse de libération soit plus grande que la vitesse de la lumière. Cependant, ce n’est qu’au début du XXe siècle et avec l’avènement de la relativité générale d’Albert Einstein que le concept de trou noir devient plus qu’une curiosité. En effet, peu après la publication des travaux d’Einstein, une solution de l’équation d’Einstein impliquant l’existence d’un trou noir central est publiée par Karl Schwarzschild. Les travaux fondamentaux sur les trous noirs remontent aux années 1960, précédant de peu les premières indications observationnelles solides en faveur de leur existence. La première « observation » , d’un objet contenant un trou noir fut celle de la source de rayons X Cygnus X-1 par le satellite Uhuru en 1971. Le terme de « trou noir » a émergé, dans le courant des années 1960, par l’intermédiaire du physicien américain Kip Thorne. Auparavant, on utilisait les termes de « corps de Schwarzschild » ou d’« astre occlus ». Le terme de « trou noir » a rencontré des réticences dans certaines communautés linguistiques, notamment francophones et russophones, qui le jugeaient quelque peu inconvenant.

    Propriétés

     Un trou noir est un objet astrophysique comme un autre. Il se caractérise par le fait qu’il est très difficile à observer directement (voir ci-dessous), et que sa région centrale ne peut être décrite de façon satisfaisante par les théories physiques en leur état du début du XXIe siècle, car elle abrite une singularité gravitationnelle. Cette dernière ne peut être décrite que dans le cadre d’une théorie de la gravitation quantique, manquante à ce jour. Par contre, on sait parfaitement décrire les conditions physiques qui règnent dans son voisinage immédiat, de même que son influence sur son environnement, ce qui permet de les détecter par diverses méthodes indirectes.

    Par ailleurs, les trous noirs sont étonnants en ce qu’ils sont décrits par un très petit nombre de paramètres. En effet, leur description, dans l’univers dans lequel nous vivons, ne dépend que de trois paramètres : la masse, la charge électrique et le moment cinétique. Tous les autres paramètres du trou noir (par exemple sa taille ou sa forme) sont fixés par ceux-là. Par comparaison, la description d’une planète fait intervenir des centaines de paramètres (composition chimique, différenciation de ses éléments, convection, atmosphère, etc.). La raison pour laquelle un trou noir n’est décrit que par ces trois paramètres est connue depuis 1967 : c’est le théorème de calvitie démontré par Werner Israel. Celui-ci explique que les seules interactions fondamentales à longue portée étant la gravitation et l’électromagnétisme, les seules propriétés mesurables des trous noirs sont données par les paramètres décrivant ces interactions, à savoir la masse, le moment cinétique et la charge électrique.

    Pour un trou noir, la masse et la charge électrique sont des propriétés habituelles que décrit la physique classique (c'est-à-dire non-relativiste) : le trou noir possède un champ gravitationnel proportionnel à sa masse et un champ électrique proportionnel à sa charge. L'influence du moment cinétique est par contre spécifique à la relativité générale. Celle-là stipule en effet qu'un corps en rotation va avoir tendance à « entraîner » l'espace-temps dans son voisinage. Ce phénomène, non encore observé à l'heure actuelle dans le système solaire en raison de son extrême faiblesse pour des astres non compacts, est connu sous le nom d'effet Lense-Thirring (aussi appelé frame dragging, en anglais), Il prend une amplitude considérable au voisinage d'un trou noir en rotation, au point qu'un observateur situé dans son voisinage immédiat serait inévitablement entraîné dans le sens de rotation du trou noir. La région où ceci se produit est appelée ergorégion.

    La masse d’un trou noir galactique correspond en général à environ un millième de la masse de la matière présente dans le bulbe central.

    Quatre types théoriques possibles…

    Un trou noir possède toujours une masse non nulle. En revanche, ses deux autres caractéristiques, à savoir le moment cinétique (rotation) et la charge électrique, peuvent en principe prendre des valeurs nulles (c’est-à-dire égales à zéro) ou non nulles. La combinaison de ces états permet de définir quatre types de trous noirs.

    Quand la charge électrique et le moment cinétique sont nuls, on parle de trou noir de Schwarzschild, du nom de Karl Schwarzschild qui, le premier, a mis en évidence ces objets comme solutions des équations de la relativité générale (les équations d'Einstein), en 1916.

    Quand la charge électrique est non nulle et le moment cinétique nul, on parle de trou noir de Reissner-Nordström. Ces trous noirs ne présentent pas d’intérêt astrophysique notable, car aucun processus connu ne permet de fabriquer un objet compact conservant durablement une charge électrique significative ; celle-ci se dissipe normalement rapidement par absorption de charges électriques opposées prises à son environnement. Un trou noir de Reissner-Nordström est donc un objet théorique très improbable dans la nature.

    Si le trou noir possède un moment cinétique (c’est-à-dire qu’il est en rotation sur lui-même) mais n’a pas de charge électrique, on parle de trou noir de Kerr, du nom du mathématicien néo-zélandais Roy Kerr qui a trouvé la formule décrivant ces objets en 1963. Contrairement aux trous noirs de Reissner-Nordström et de Schwarzschild, les trous noirs de Kerr présentent un intérêt astrophysique considérable, car les modèles de formation et d’évolution des trous noirs indiquent que ceux-ci ont tendance à absorber la matière environnante par l’intermédiaire d’un disque d'accrétion dans lequel la matière tombe en spiralant toujours dans le même sens dans le trou noir. Ainsi, la matière communique du moment cinétique au trou noir qui l’engloutit. Les trous noirs de Kerr sont donc les seuls que l’on s’attend réellement à rencontrer en astronomie. Cependant, il reste possible que des trous noirs à moment cinétique très faible, s’apparentant en pratique à des trous noirs de Schwarzschild, existent.

    La version électriquement chargée du trou noir de Kerr, dotée comme lui d’une rotation, est connue sous le nom de trou noir de Kerr-Newman et ne présente comme le trou noir de Reissner-Nordström ou celui de Schwarzschild que peu d’intérêt astrophysique eu égard à sa très faible probabilité.

    … Et une multitude d’autres

    D’un point de vue théorique, il peut exister une multitude d’autres types de trous noirs avec des propriétés différentes. Par exemple, il existe un analogue du trou noir de Reissner-Nordström, mais en remplaçant la charge électrique par une charge magnétique, c’est-à-dire créée par des monopôles magnétiques, dont l’existence reste extrêmement hypothétique à ce jour. On peut de même généraliser le concept de trou noir à des espaces comprenant plus de trois dimensions. Ceci permet d’exhiber des types de trous noirs ayant des propriétés parfois différentes de celles des trous noirs présentés ci-dessus.

    Horizon des événements

    La zone sphérique qui délimite la région d’où lumière et matière ne peuvent s’échapper, est appelée « horizon des événements ». On parle parfois de « surface » du trou noir, quoique le terme soit quelque peu impropre (il ne s’agit pas d’une surface solide ou gazeuse comme la surface d’une planète ou d’une étoile). Il ne s’agit pas d’une région qui présente des caractéristiques particulières : un observateur qui franchirait l’horizon ne ressentirait rien de spécial à ce moment-là (voir ci-dessous). Par contre, il se rendrait compte qu’il ne peut plus s’échapper de cette région s’il essayait de faire demi-tour. C'est une sorte de point de non retour. En substance, c’est une situation qui est un peu analogue à celle d’un baigneur qui s’éloignerait de la côte. Si par exemple le baigneur ne peut nager que deux kilomètres, il ne ressentira rien s’il s’éloigne à plus d’un kilomètre de la côte. Par contre, s’il fait demi-tour, il se rendra compte qu’il n’a pas assez d’énergie pour atteindre la rive.

    En revanche, un observateur situé au voisinage de l’horizon remarquera que le temps s’écoule différemment pour lui et pour un observateur situé loin du trou noir. Si ce dernier lui envoie des signaux lumineux à intervalles réguliers (par exemple une seconde), alors l’observateur proche du trou noir recevra des signaux plus énergétiques (la fréquence des signaux lumineux sera plus élevée, conséquence du décalage vers le bleu subi par la lumière qui tombe vers le trou noir), et les intervalles de temps séparant deux signaux consécutifs seront plus rapprochés (moins d’une seconde, donc). Cet observateur aura donc l’impression que le temps s’écoule plus vite pour son confrère resté loin du trou noir que pour lui. À l’inverse, l’observateur resté loin du trou noir verra son collègue évoluer de plus en plus lentement, le temps chez celui-ci donnant l’impression de s’écouler plus lentement.

    Si l’observateur distant voit un objet tomber dans un trou noir, les deux phénomènes de dilatation du temps et de décalage vers le rouge vont se combiner. Les éventuels signaux émis par l’objet seront de plus en plus rouges, de moins en moins lumineux (la lumière émise perd de plus en plus d’énergie avant d’arriver à l’observateur lointain), et de plus en plus espacés. En pratique, le nombre de photons reçus par l’observateur distant va décroître très rapidement, jusqu’à devenir nul : à ce moment-là l’objet en train de chuter dans le trou noir est devenu invisible. Même si l’observateur distant tente d’approcher l’horizon en vue de récupérer l’objet qu’il a eu l’impression de voir s’arrêter juste avant l’horizon, celui-ci demeurera invisible.

    Pour un observateur s’approchant d’une singularité, ce sont les effets de marée qui vont devenir importants. Ces effets, qui déterminent les déformations d’un objet (le corps d’un astronaute, par exemple) du fait des hétérogénéités du champ gravitationnel, seront inéluctablement ressentis par un observateur s’approchant de trop près d’un trou noir ou d’une singularité. La région où ces effets de marée deviennent importants est entièrement située dans l’horizon pour les trous noirs supermassifs, mais empiète notablement hors de l’horizon pour des trous noirs stellaires. Ainsi, un observateur s’approchant d’un trou noir stellaire serait déchiqueté avant de passer l’horizon, alors que le même observateur qui s’approcherait d’un trou noir supermassif passerait l’horizon sans encombre. Il serait tout de même inéluctablement détruit par les effets de marée en s'approchant de la singularité.

    Singularité

    Au centre d’un trou noir se situe une région dans laquelle le champ gravitationnel et les distorsions de l’espace (on parle plutôt de courbure de l’espace) deviennent infinis. Cette région s’appelle une singularité gravitationnelle. La description de cette région est délicate dans le cadre de la relativité générale puisque celle-ci ne peut décrire des régions où la courbure devient infinie.

    De plus, la relativité générale est une théorie qui ne peut pas incorporer en général des effets gravitationnels d’origine quantique. Or quand la courbure tend vers l’infini, on peut montrer que celle-ci est nécessairement sujette à des effets de nature quantique. Par conséquent, seule une théorie de la gravitation incorporant tous les effets quantiques (on parle alors de gravitation quantique) est en mesure de décrire correctement les singularités gravitationnelles.

    La description d’une singularité gravitationnelle est donc pour l’heure problématique. Néanmoins, tant que celle-ci est située à l’intérieur d’un trou noir, elle ne peut influencer l’extérieur d’un trou noir, de la même façon que de la matière située à l’intérieur d’un trou noir ne peut en ressortir. Ainsi, aussi mystérieuses que soient les singularités gravitationnelles, notre incapacité à les décrire, signe de l’existence de limitations de la relativité générale à décrire tous les phénomènes gravitationnels, n’empêche pas la description des trous noirs pour la partie située de notre côté de l’horizon des événements.

    Formation des trous noirs

     La possibilité de l’existence des trous noirs n’est pas une conséquence exclusive de la relativité générale : la quasi-totalité des autres théories de la gravitation physiquement réalistes permet également leur existence. La relativité générale, à l’instar de la plupart de ces autres théories de la gravité, non seulement prédit que les trous noirs peuvent exister, mais aussi qu’ils seront formés partout où suffisamment de matière peut être compactée dans une région de l’espace. Par exemple, si l’on compressait le Soleil dans une sphère d’environ trois kilomètres de rayon (soit à peu près quatre millionièmes de sa taille), il deviendrait un trou noir. Si la Terre était compressée dans un volume de quelques centimètres cube, elle deviendrait également un trou noir.

    Pour l’astrophysique, un trou noir peut être considéré comme le stade ultime d’un effondrement gravitationnel. Les deux stades de la matière qui, en termes de compacité, précèdent l’état de trou noir, sont ceux atteints par exemple par les naines blanches et les étoiles à neutrons. Dans le premier cas, c’est la pression de dégénérescence des électrons qui maintient la naine blanche dans un état d’équilibre face à la gravité. Dans le second, il ne s'agit pas de la pression de dégénérescence des nucléons, mais de l'interaction forte qui maintient l’équilibre. Un trou noir ne peut se former suite à l'effondrement d'une naine blanche : celle-ci, en s'effondrant initie des réactions nucléaires qui forment des nucléons plus lourds que ceux qui la composent. Ce faisant, le dégagement d'énergie qui en résulte est suffisant pour disloquer complètement la naine blanche, qui explose en supernova dite thermonucléaire (ou de type Ia).

    Un trou noir se forme lorsque la force de gravité est suffisamment grande pour dépasser l’effet de la pression, chose qui se produit quand l'astre progéniteur dépasse une certaine masse critique. Dans ce cas, plus aucune force connue ne permet de maintenir l’équilibre, et l’objet en question s’effondre complètement. En pratique, plusieurs cas de figures sont possibles : soit une étoile à neutrons accrète de la matière issue d'une autre étoile, jusqu'à atteindre une masse critique, soit elle fusionne avec une autre étoile à neutron (phénomène a priori beaucoup plus rare), soit le cœur d'une étoile massive s'effondre directement en trou noir.

    L’hypothèse de l’existence d’un état plus compact que celui d’étoile à neutrons a été proposée dans le courant des années 1980 ; ce serait celui des étoiles à quarks aussi appelées étoiles étranges en raison du nom donné pour des raisons historiques à certains des quarks constituant l’objet, appelés « quarks étranges ». Des indications d’une possible détection indirecte de tels astres ont été obtenues depuis le courant des années 1990, sans trancher pour autant définitivement la question, mais cela ne change rien au fait qu'au-delà d'une certaine masse ce type d'astre finit par s'effondrer en trou noir, seule la valeur de la masse limite change.

    En 2006, on distingue quatre grandes classes de trous noirs en fonction de leur masse : les trous noirs stellaires, supermassifs, intermédiaires et primordiaux (ou micro trous noirs). L’existence voire l’abondance de chaque type de trou noir est directement liée à la possibilité de leur formation.

    Trous noirs stellaires  

    Un trou noir de la masse du soleil aurait un diamètre de 2 kilomètres. Les trous noirs stellaires ont une masse d'au moins quelques masses solaires. Ils naissent à la suite de l’effondrement gravitationnel du résidu des étoiles massives (environ dix masses solaires et plus, initialement). En effet, lorsque la combustion par les réactions thermonucléaires dans le cœur de l’étoile massive se termine, faute de carburant, une supernova se produit. Cette dernière peut laisser derrière elle un cœur qui continue à s’effondrer rapidement.

    En 1939, Robert Oppenheimer a montré que si ce cœur a une masse supérieure à une certaine limite (appelée limite d'Oppenheimer-Volkoff, et égale à environ 3,3 masses solaires), la force gravitationnelle l’emporte définitivement sur toutes les autres forces et un trou noir se forme.

    L’effondrement vers un trou noir est susceptible d’émettre des ondes gravitationnelles, qui devraient être détectées dans un futur proche avec des instruments tels que le détecteur Virgo de Cascina en Italie, ou avec les deux interféromètres américains de LIGO. Les trous noirs stellaires sont aujourd’hui observés dans les binaires X et les microquasars et sont responsables parfois de l’apparition de jets tels que ceux observés dans certains noyaux actifs de galaxies.

    Trous noirs supermassifs

    Les trous noirs supermassifs ont une masse comprise entre quelques millions et quelques milliards de masses solaires. Ils se trouvent au centre des galaxies et leur présence provoque parfois l’apparition de jets et du rayonnement X. Les noyaux de galaxies qui sont ainsi plus lumineux qu’une simple superposition d’étoiles sont alors appelés noyaux actifs de galaxies.

    Notre galaxie, la Voie lactée, contient un tel trou noir, ainsi qu’il a été démontré par l’observation des mouvements extrêmement rapides des étoiles proches du trou noir. En particulier, une étoile nommée S2 a pu être observée lors d’une révolution complète autour d’un objet sombre non détecté en moins de onze ans. L’orbite elliptique de cette étoile l’a amenée à moins de vingt unités astronomiques de cet objet (soit une distance de l’ordre de celle Uranus-Soleil), et la vitesse à laquelle l’orbite est parcourue permet d’assigner une masse d’environ 2,3 millions de masses solaires pour l’objet sombre autour duquel elle gravite. Aucun modèle autre que celui d’un trou noir ne permet de rendre compte d’une telle concentration de matière dans un volume aussi restreint.

    Le télescope Chandra a également permis d’observer au centre de la galaxie NGC 6240 deux trous noirs supermassifs en orbite l’un autour de l’autre. La formation de tels géants est encore débattue, mais certains pensent qu’ils se sont formés très rapidement au début de l’univers.

    Trous noirs intermédiaires

    Les trous noirs intermédiaires sont des objets récemment découverts et ont une masse entre 100 et 10 000 masses solaires. Dans les années 1970, les trous noirs de masse intermédiaire étaient supposés se former dans le cœur des amas globulaires mais aucune observation ne venait soutenir cette hypothèse. Des observations dans les années 2000 ont montré l’existence de sources de rayons X ultralumineuses (Ultra-luminous X-ray source en anglais, ou ULX). Ces sources ne sont apparemment pas associées au cœur des galaxies où l’on trouve les trous noirs supermassifs. De plus, la quantité de rayons X observée est trop importante pour être produite par un trou noir de 20 masses solaires, accrétant de la matière avec un taux égal à la limite d'Eddington (limite maximale pour un trou noir stellaire).

    Trous noirs primordiaux

    Les trous noirs primordiaux, aussi appelés micro trous noirs ou trous noirs quantiques, auraient une taille très petite. Ils se seraient formés durant le Big Bang (d’où l’appellation trou noir « primordial »), suite à l’effondrement gravitationnel de petites surdensités dans l’univers primordial. Dans les années 1970, les physiciens Stephen Hawking et Bernard Carr ont étudié un mécanisme de formation des trous noirs dans l’univers primordial. Ils avancèrent l’idée d’une profusion de mini-trous noirs, minuscules par rapport à ceux envisagés par la formation stellaire. La densité et la répartition en masse de ces trous noirs ne sont pas connues et dépendent essentiellement de la façon dont se produit une phase d’expansion rapide dans l’univers primordial, l’inflation cosmique. Ces trous noirs de faible masse émettent s’ils existent un rayonnement gamma qui pourrait éventuellement être détecté par des satellites comme INTEGRAL. La non détection de ce rayonnement permet de mettre des limites supérieures sur l’abondance et la répartition en masse de ces trous noirs.

    Selon certains modèles de physique des hautes énergies, il pourrait être possible de créer des mini-trous noirs similaires en laboratoire, dans des accélérateurs de particules comme le LHC, installé près de Genève, en Suisse.

    En 2005, Frans Pretorius est parvenu à simuler la fusion complète de deux trous noirs ; la phase finale de ce processus est plus simple qu'on l'imaginait et surtout plus courte : de l'ordre de la milliseconde.

    Les deux seules classes de trous noirs pour lesquelles on dispose d’observations nombreuses (indirectes, mais de plus en plus précises, voir paragraphe suivant) sont les trous noirs stellaires et supermassifs. Le trou noir supermassif le plus proche est celui qui se trouve au centre de notre Galaxie à environ 8 kilo-parsecs.

    Une des premières méthodes de détection d’un trou noir est la détermination de la masse des deux composantes d’une étoile binaire, à partir des paramètres orbitaux. On a ainsi observé des étoiles de faible masse avec un mouvement orbital très prononcé (amplitude de plusieurs dizaines de km/s), mais dont le compagnon est invisible. Le compagnon massif invisible peut généralement être interprété comme une étoile à neutrons ou un trou noir puisqu’une étoile normale avec une telle masse se verrait très facilement. La masse du compagnon (ou la fonction de masses, si l’angle d’inclinaison est inconnu) est alors comparée à la masse limite maximale des étoiles à neutrons (environ 3,3 masses solaires). Si elle dépasse cette limite, on considère que l’objet est un trou noir. Sinon, il peut être une naine blanche.

    On considère également que certains trous noirs stellaires apparaissent lors des sursauts de rayons gamma (ou GRB, pour gamma-ray burst en anglais). En effet, ces derniers se formeraient via l’explosion d’une étoile massive (comme une étoile Wolf-Rayet) en supernova, et que dans certains cas (décrits par le modèle collapsar), un flash de rayons gamma est produit au moment où le trou noir se forme. Ainsi, un GRB[29] pourrait représenter le signal de la naissance d’un trou noir. Des trous noirs de plus faible masse peuvent aussi être formés par des supernovae classiques. Le rémanent de la supernova 1987A est soupçonné d’être un trou noir, par exemple.

    Un deuxième phénomène directement relié à la présence d’un trou noir, cette fois pas seulement de type stellaire, mais aussi supermassif, est la présence de jets observés principalement dans le domaine des ondes radio. Ces jets résultent des changements de champ magnétique à grande échelle se produisant dans le disque d’accrétion du trou noir.

    Vers l’observation directe ?

    La petite taille d’un trou noir stellaire (quelques kilomètres) rend son observation directe impossible. En guise d’exemple, et même si la taille angulaire d'un trou noir est plus grande que celle d’un objet classique de même rayon, un trou noir d’une masse solaire et situé à un parsec (environ 3,26 années-lumière) aurait un diamètre angulaire de 0,1 micro seconde d'arc. Cependant, la situation est plus favorable pour un trou noir supermassif. En effet, la taille d’un trou noir est proportionnelle à sa masse. Le trou noir du centre galactique a une masse, bien estimée, d’environ 3,6 millions de masses solaires. Son rayon de Schwarzschild est donc d’environ 11 millions de kilomètres. La taille angulaire de ce trou noir, situé à environ 8,5 kiloparsecs est de l’ordre de 40 microsecondes d’arc. Cette résolution est inaccessible dans le domaine visible, mais est assez proche des limites actuellement atteignables en interférométrie radio. La technique de l’interférométrie radio, avec une sensibilité suffisante, est limitée en fréquence au domaine millimétrique. Un gain d’un ordre de grandeur en fréquence permettrait une résolution meilleure que la taille angulaire du trou noir. L’imagerie directe du trou noir du centre galactique est donc envisageable dans les années qui viennent. Le trou noir supermassif situé au centre de la galaxie M87 est environ 2 000 fois plus éloigné (18,7 Mpc), mais estimé près de 1 000 fois plus massif. Ce trou noir pourrait ainsi devenir le second trou noir imagé après celui de la Voie Lactée.

    Exemples de trous noirs stellaires

    Cygnus X-1, détecté en 1965, est le premier objet astrophysique connu contenant un trou noir. C’est un système binaire constitué d’un trou noir en rotation et d’une étoile géante.

    Les systèmes binaires stellaires qui contiennent un trou noir avec un disque d’accrétion formant des jets sont appelés microquasars, en référence à leurs parents extragalactiques : les quasars. Les deux classes d’objets partagent en fait les mêmes processus physiques. Parmi les microquasars les plus étudiés, on notera GRS 1915+105, découvert en 1994 pour avoir des jets supraluminiques. Un autre cas de tels jets fut détecté dans le système GRO J1655-40. Mais sa distance est sujette à controverse et ses jets pourraient ne pas être supraluminiques. Notons aussi le microquasar très spécial SS 433, qui a des jets persistants en précession, et où la matière se déplace par paquets à des vitesses de quelques fractions de la vitesse de la lumière.

    Exemples de trous noirs supermassifs

    Les candidats trous noirs supermassifs ont premièrement été les noyaux actifs de galaxie et les quasars découverts par les radioastronomes dans les années 1960. Cependant, les observations les plus convaincantes de l’existence de trous noirs supermassifs sont celles des orbites des étoiles autour du centre galactique appelé Sagitarius A. L’orbite de ces étoiles et les vitesses atteintes, ont permis aujourd’hui d’exclure tout autre type d’objet qu’un trou noir supermassif à cet endroit de la galaxie. Par la suite, des trous noirs supermassifs ont été détectés dans de nombreuses autres galaxies.

    En février 2005, une étoile géante bleue, appelée SDSS J090745.0+024507 fut observée quittant notre galaxie avec une vitesse deux fois supérieure à la vitesse de libération de la Voie lactée, soit 0,0022 fois la vitesse de la lumière. Quand on remonte la trajectoire de cette étoile, on voit qu’elle croise le voisinage immédiat du centre galactique. Sa vitesse et sa trajectoire confortent donc également l’idée de la présence d’un trou noir supermassif à cet endroit dont l’influence gravitationnelle aurait provoqué l’éjection de cette étoile de la Voie Lactée.

    En novembre 2004, une équipe d’astronomes a rapporté la découverte du premier trou noir de masse intermédiaire dans notre galaxie et orbitant à seulement trois années-lumière du centre galactique. Ce trou noir aurait une masse d’environ 1 300 masses solaires et se trouve dans un amas de seulement sept étoiles. Cet amas est probablement le résidu d’un amas massif d’étoiles qui a été dénudé par la présence du trou noir central. Cette observation conforte l’idée que les trous noirs supermassifs grandissent en absorbant des étoiles et autres trous noirs, qui pourra être confirmée par l’observation directe des ondes gravitationnelles émises par ce processus, par l’intermédiaire de l’interféromètre spatial LISA.

    En juin 2004, des astronomes ont trouvé un trou noir supermassif, appelé Q0906+6930, au centre d’une galaxie lointaine d’environ 12,7 milliards d’années-lumière, c’est-à-dire lorsque l’univers était encore très jeune[33]. Cette observation montre que la formation des trous noirs supermassifs dans les galaxies est un phénomène relativement rapide.

    Trous noirs et trous de ver

     
    Schéma d’un trou de ver.
      
     

    La relativité générale indique qu’il existerait des configurations dans lesquelles deux trous noirs sont reliés l’un à l’autre. Une telle configuration est habituellement appelée trou de ver ou plus rarement pont d’Einstein-Rosen. De telles configurations ont beaucoup inspiré les auteurs de science-fiction (voir par exemple les références de la section Culture populaire) car elles proposent un moyen de voyager très rapidement sur de grandes distances, voire voyager dans le temps. En pratique, de telles configurations, si elles sont autorisées par la relativité générale, semblent totalement irréalisables dans un contexte astrophysique, car aucun processus connu ne semble permettre la formation de tels objets.

     (source : wikipedia

    La dynamique du Tout Noir : les fondations de notre univers fractal-holographique
    Brandon West, Contributor
    Waking times

    Voyage dans un trou noir

    Sombrero spiral galaxy from NASA and the Hubble Heritage Team (STScI/AURA)

    Si je devais tenter d’expliquer les travaux de Nassim Haramein pour décrire la Théorie de l’univers holofractographique (HFU) à une personne qui n’en a jamais entendu parler, ou qui questionnerait sa validité, je commencerais par la loi d’échelle pour la matière organisée.
    La loi d’échelle est pour moi très proche d’une preuve irréfutable que l’on peut apporter à la science, venant conforter la proposition d’un univers fractal et holographique comme résultat de la structure fondamentale et de la dynamique du vide (la distribution de l’espace-temps, que nous explorerons plus en détail). Car les données elles-mêmes  - pas la théorie – mettent  clairement en évidence une relation entre toutes les sphères et toutes les résolutions scalaires de l’univers.
    Cette connaissance est importante car elle nous aide à comprendre notre correspondance à toutes les échelles de l’univers. Plus encore, elle montre clairement de quelle manière nous constituons des expressions fractales (et holographiques) du tout, et peuvent même nous offrir un aperçu de l’origine de la conscience dans l’univers.
    Cette connaissance est essentielle pour chacun car elle décrit en termes scientifiques, comment nous sommes connectés à tout le reste de l’univers, à quel point nous sommes inséparables du champ de toutes les possibilités et combien nous sommes des êtres spirituels de toute éternité, énergétiques et infinis.

    Les dimensions scalaires de la réalité
    La nature des dimensions est un aspect essentiel de la réalité que nous devons saisir pour faire évoluer notre perspective et nous représenter la réalité de manière plus complète. Cette évolution n’est pas seulement capitale pour la compréhension du modèle HFU, il s’agit également d’une étape essentielle dans la compréhension des fondements de la création.
    Très tôt, il fut évident pour Haramein que le consensus accepté en géométrie comme paradigme sur les dimensions était erroné. Ces dimensions sont :
    La dimension 0 : est un point dans l’espace-temps dépourvu de volume, qui par conséquent n’existe pas.
    La dimension 1 : est une ligne pourvue de longueur mais sans largeur, qui n’existe pas.
    La dimension 2 : est un plan pourvu de la longueur et de la largeur, mais qui n’existe pas.
    La dimension 3 : possède la longueur, la largeur et la hauteur et par conséquent, existe.
    (La quatrième dimension devrait représenter le temps, mais ainsi que nous l’avons étudié dans le Champ Unifié et l’illusion du temps, il est probable que le temps n’existe pas du tout.)
    Nassim a immédiatement éprouvé des difficultés avec cette perception des dimensions. Pour la simple raison que l’idée de concevoir l’existence à partir de trois dimensions hypothétiques n’existant pas et n’ayant jamais été observées dans la réalité, qui d’ailleurs ne sont même pas imaginables, défie tout simplement tout raisonnement logique.
    Et c’est sur cela que la physique se fonde, et c’est sur cela que repose notre compréhension de l’univers.
    Ce que propose Haramein avec l’Univers Holofractographique (HFU) consiste à faire évoluer la perspective d’une croyance que la création se base sur des choses qui n’existent pas, pour considérer plutôt que cette réalité se fonde sur une géométrie que nous remarquons partout dans l’univers : la sphère.
    Au lieu de dimensions qui n’existent pas, le modèle HFU propose un univers composé de dimensions scalaires de la sphère à toutes les tailles et à tous les échelons de l’univers, de l’infiniment grand à l’infiniment petit, et leur enchâssement les unes dans les autres. C’est un fait que nous pouvons bien évidemment observer à toutes les échelles, depuis les distances de Planck jusqu’aux atomes, aux cellules, aux étoiles et aux planètes. Alors, pourquoi ne pas changer notre perspective afin d’envisager la réalité comme un ensemble de sphères, certaines s’agglomérant pour former d’autres objets à partir d’arbres, d’étoiles, de vous ou de moi ?
    En fait, ce changement de position fut l’aperçu fondamental qui amena Haramein à développer le modèle HFU, que nous verrons bien sûr plus loin. Donc si l’univers s’exprime en divisions scalaires de la sphère, alors quelles sont les relations entre les sphères ? Cela pourrait-il nous fournir un aperçu de la structure fondamentale de l’univers et du principe fondamental de division et ainsi, celui de la création ?
    La loi scalaire de la matière organisée
    Ce qu’Elisabeth Rauscher et Nassim Haramein ont accompli afin de vérifier scientifiquement cette déduction sur la nature de la réalité a consisté dans la réunion de données connues sur des objets de toutes tailles au sein de l’univers pour les représenter dans un tableau, selon leur fréquence et leur rayon.
    Le but de cette procédure consistait à vérifier s’il existait un lien entre les objets à toutes les échelles dans l’univers. Les résultats furent impressionnants.

    Voyage dans un trou noir

    Scaling Law For Organized Matter

    Comme vous pouvez le voir, tous les objets de l’univers s’alignent presque parfaitement. C’est phénoménal, particulièrement si l’on considère les échelles qui y sont incluses : de la plus minime oscillation énergétique de l’univers, un lien de Planck (BB), à notre Soleil (S), jusqu’au plus gros objet dans l’univers, l’univers lui-même (U). Les autres points reportés sur le graphique étaient des galaxies (G1 et G2).
    Dans notre univers, il est intéressant de relever que la différence d’échelle entre la plus petite oscillation d’énergie issue de l’univers, la distance de Planck (BB) et l’atome (A), est plus grande que la différence entre l’atome et le soleil. (Certes, le Soleil est assez énorme depuis notre point de vue et l’atome est littéralement invisible, mais c’est une chose phénoménale et difficile de considérer et d’imaginer quelque chose de si petit qu’il fait paraitre l’atome plus grand que le Soleil !)
    Un autre point intéressant réside dans le rapport entre les différences d’échelle qui révèle que, dans certains cas, l’univers utilise le ratio Phi (φ = 1 : 1.618), également connu pour être le nombre d’or, dans le but de se diviser lui-même.
    Nous pouvons déduire trois choses de ce graphique avec une relative certitude :
    Il existe un ordre sous-jacent dans l’univers. Si l’univers était aléatoire et chaotique tel qu’on le supposait, alors ces objets macro et microcosmiques seraient aléatoirement éparpillés à la surface du graphique ; nous ne tiendrions donc plus compte du modèle HFU et ne tracerions plus de lignes droites, mais en lieu et place, nous serions en train de tirer les conclusions qui s’imposent. Mais parce qu’il existe une relation évidente et directe, nous devons examiner attentivement la conclusion de Haramein, ou tout au moins, son raisonnement.
    Il existe un principe fondamental de division. En plus du fait que l’univers est ordonné, ce graphique suggère également que l’univers utilise un principe de division permettant la création à toutes les échelles, lequel définit non seulement la relation des objets à cette échelle, mais sa relation aux objets à toutes les échelles. Cela est très révélateur de la nature fractale de l’univers, car si l’univers est ordonné, comme le démontrent de manière irréfutable les évidences, et s’il existe une relation entre les objets à toutes les échelles, cela indique également un schéma fractal et une relation holographique potentielle entre les échelles (que nous allons développer plus tard). Pour le moment, acceptons que ces éléments suggèrent que l’univers semble se diviser lui-même dans un schéma similaire, et crée avec une structure résonnante ou un schéma à toutes les échelles,  autrement aucune relation n’existerait entre toutes les échelles.
    Enfin, les objets à toutes les échelles de l’univers sont des trous noirs. Aussi absolument incroyable, impossible et renversante au premier abord que paraisse cette conclusion, l’univers lui-même le suggère par les éléments recueillis. Particulièrement parce que la relation entre la fréquence versus le rayon de toutes les sphères s’inscrivant sur cette ligne obéissent à la condition Schwarzschild pour le trou noir, et donc sont d’une masse et d’un rayon corrects leur permettant d’être qualifiés de trou noir. Tout cela est très révélateur du fait que tout dans l’univers, toutes les sphères à toutes les échelles, sont en fait des trous noirs.
    Comment est-il possible que toutes les sphères soient des trous noirs ? Cela signifierait-il que tout dans l’univers s’effondre sur lui-même et aspire toute la matière jusqu’à ce que l’univers lui-même implose ? Vous vous êtes peut-être posé cette question, ce qui est une question complètement naturelle et logique et par-dessus tout, une bonne question. Mais pour y répondre, nous devons d’abord poser une autre question :
    Qu’est-ce qu’un trou noir exactement ? 


    Les Equations de champ d’Einstein et la Singularité
    Avant qu’Einstein n’arrive sur les lieux pour révolutionner en une année la physique ensuite d’un « jaillissement condensé de génie» la conception de notre monde était essentiellement définie par la mécanique newtonienne comme une grosse machine au sein de laquelle les objets exercent des forces les unes sur les autres.
    Le concept du temps et de l’espace absolu était fondamental aux idées newtoniennes de l’univers, signifiant qu’une minute et un mètre ici sur Terre étaient les mêmes qu’une minute et un mètre partout ailleurs dans l’univers et qu’une minute et un mètre auraient toujours de la même longueur indépendamment des circonstances.
    Toutefois, tout cela commença à changer au cours du 19e siècle, en commençant par une nouvelle théorie sur l’électromagnétisme qui fut principalement avancée par un scientifique écossais du nom de James Clerk Maxwell. Dans ses travaux sur l’électromagnétisme, il a postulé et établi la preuve que l’univers était constitué de champs d’énergie générés par le magnétisme et l’électricité.
    „A la fin du 19e siècle il y avait deux types d’équations („théories“) qui étaient utilisées en physique pour décrire des phénomènes différents. Il s’agissait des équations de Newton au 17e siècle qui expliquaient comment les forces entrainaient les objets à changer leur mouvement (accélération) et, au 19e siècle, les équations encadrant l’électricité, le magnétisme et la lumière, dont la première forme complète fut écrite par Maxwell, qui avait poursuivi le travail de Faraday, Ampère et de beaucoup d’autres. » (Matt Strassler)
    Un champ électrique produit un continuum actif d’espace chargé et déformé par un objet électriquement chargé, et un champ magnétique est le champ dégagé par un aimant. Cette énonciation a provoqué un changement fondamental dans la vision du monde newtonienne car les forces électromagnétiques ne se propagent pas instantanément à travers l’espace comme les forces de Newton, mais voyagent à une vitesse spécifique.
    Cette étape caractérisa un autre glissement majeur de la vision mécanique de l’univers à une autre un peu moins matérielle, dans laquelle les champs énergétiques commencèrent à définir les objets, au lieu d’être des forces agissant simplement sur ces objets. Dans les termes d’Einstein :
    « Ce ne sont pas les charges ou les particules, mais le champ dans l’espace entre les charges et les particules, qui est essentiel pour la description des phénomènes physiques. »
    Cette idée nouvelle sur les champs influença indubitablement Einstein et le conduisit à découvrir que le temps et l’espace sont unifiés dans un continuum connu sous le nom de continuum spatio-temporel, lequel est présent dans tout l’espace de l’univers. Ainsi, le continuum spatio-temporel d’Einstein renversa également les idées de Newton d’un espace et d’un temps absolus.
    Dans l’ensemble, la période ne fut pas propice à Newton. Et d’où, plus tard, la réflexion d’Einstein : « Newton, Pardonnez-moi»
    Dans cette représentation du continuum spatio-temporel, la matière n’est pas soumise à des forces qui se propagent instantanément à travers l’espace, mais est au contraire influencée par un champ fondamental (la distribution de l’espace-temps) dont les équations de champ d’Einstein ont montré la déformation de la topologie en présence de matière, tout comme en plaçant un objet infiniment lourd à la surface d’un trampoline indestructible, la surface se déforme et crée une courbure du continuum de l’espace-temps.

    Voyage dans un trou noir


    C’est dans cette compréhension de la réalité que se fonde le modèle Holofractographique de l’Univers de Haramein. A bien des égards, ses travaux sont le prolongement du travail d’Einstein et il se concentre spécifiquement sur la topologie du continuum spatio-temporel (la structure de la fabrique spatio-temporelle/le vide) et aussi sur la dynamique complexe de la courbure de l’espace-temps.
    Selon le modèle d’Einstein, ce processus est à la source de la gravité dans l’univers : un puits de gravité attirant d’autres objets à lui en raison de la courbure de la fabrique de l’espace-temps, et Einstein a écrit des équations définissant ce champ, connus pour être les équations de champ d’Einstein.
    De nos jours, ces équations mathématiques sont l’une des plus complexes et, à l’époque où il les publia, il ne les avait pas encore résolues mais il le fit dans l’espoir que quelqu’un, un jour, trouverait la solution. Cette personne s’avéra être le physicien et astronome allemand Karl Schwarzschild, qui les résolut alors qu’il se battait à la guerre, pas moins. 
    Lorsque Karl Schwarzschild résolut les équations de champ d’Einstein (le champ comme dans le champ de l’espace-temps), la solution prédit un point au sein du continuum de l’espace-temps qui s’effondre vers l’infinie densité. Ce point devint connu pour être une singularité. La singularité est définie par une courbure extrême vers ce point de densité infinie, et la présence de densité infinie au sein de la structure de l’espace-temps générant cette courbure extrême implique que tous les autres objets soient attirés vers elle, à cause de sa gravité extrême. Par conséquent la singularité est mieux connue par un autre nom : le trou noir.
    Une partie de la solution des équations du champ d’Einstein décrivant la nature fondamentale de la réalité est le trou noir.
    Plus encore, les équations de champ d’Einstein sont toujours utilisées de nos jours pour définir les mouvements des planètes, et à un degré très élevé de précision. Donc, elles fonctionnent complètement, mais ne traitent qu’un seul aspect des équations de champ d’Einstein décrivant l’espace plat, c’est-à-dire une courbure très minime dans la structure du vide attribuée comme étant la cause de la gravité.
    Ainsi, les équations fonctionnent et sont très précises, mais une partie seulement des équations sont utilisées ou même reconnues, tandis que d’autres aspects des équations prédisant la singularité sont plus ou moins passées sous silence.
    Cela étant dit, une singularité est le résultat d’une courbature extrême de l’espace-temps, laquelle est une chose que l’on n’étudiait pas facilement en physique ou en mathématiques, alors elle ne l’a pas été.
    « Une telle courbure est théorisée générer un volume zéro avec une densité infinie à son noyau, un phénomène connu sous le nom de « singularité ». Dans une singularité, les lois de la physique tombent en désuétude puisque les règles normales de notre espace tridimensionnel connu ne tiennent plus. Voilà des quantités mathématiques utilisées pour mesurer une gravité croissant à l’infini et qui rendent difficiles la formulation de la physique fondamentale concrète.
    Il va généralement de soi qu’expliquer la physique dans ces conditions requiert une compréhension dans laquelle toutes les forces (de la gravité, de l’électromagnétisme, de la force faible et forte) sont unifiées. Et c’est effectivement le principal problème de l’unification en ce moment… » (L’Univers Fractal-Holographique par Andreas Bjerve)
    C’est exactement ce que réalise Haramein avec son modèle Holofractographique.


    Tenir compte de la rotation (Spin)


    Lorsque les équations du champ d’Einstein furent résolues, elles ne tenaient pas compte du spin ou de la rotation. Nous vivons dans un univers où tout est en rotation. Planètes, étoiles, galaxies, super amas de galaxies : tout tourne. Mais lorsque  Karl Schwarzschild résolut en premier les équations de champ, il ignora lui aussi le spin (ce qui est pardonnable considérant que, pendant la guerre à l’époque, il était littéralement en train de combattre).
    Puis, lorsque la solution de Schwarzschild fut remaniée par Ezra Newman et Roy Kerr (résultant en la solution Kerr-Newman), ils prirent en compte le spin, mais seulement de façon partielle. Comme l’explique Haramein :
    « Les équations de champ présentes d’Einstein ne tiennent pas compte du couple [NdT : effort de rotation appliqué à un axe]. Ce qu’ils ont fait, c’est qu’ils ont éliminé le couple en attachant l’observateur à l’objet en rotation (champ), de telle façon qu’ils n’auraient pas à aborder l’effet Coriolis et le couple de forces. Eh bien, si vous procédez de la sorte, vous allez vous retrouver avec 98% de masse de l’univers manquante, et c’est exactement ce qui se produit dans la cosmologie courante. Mais au lieu de revoir leur approche de l’énergie, du couple etc… ils ont inventé un nouveau type de matière, ils l’ont appelé la matière noire, et ils l’ont juste placée dans l’équation pour que celle-ci fonctionne. Un genre de matière noire qui ne rayonne pas et que personne ne peut détecter. Pratique. Vos équations ratent 98% de la masse qu’il y a là dehors et au lieu de réviser vos équations, il vous suffit d’y insérer de la matière noire »… «c’est ce que j’appelle de la « physique » au fur et à mesure ».
    Alors, pour résoudre ce problème et trouver une expression plus exacte de l’univers à travers les équations de champ d’Einstein, Haramein et Elisabeth Rauscher intégrèrent les forces de couple et de Coriolis de l’espace-temps à leur solution et ainsi naquit une toute nouvelle topologie de l’espace-temps.
    Et fortuitement, une toute nouvelle compréhension du Tout Noir naquit elle aussi, car la dynamique de la distribution de l’espace-temps est la dynamique d’un trou noir. Comme l’avaient prédit les équations de champ unifié d’Einstein, la dynamique fondamentale du champ est un effondrement vers la singularité, donc nous devons assimiler l’univers à un tout et par conséquent, le continuum espace-temps, à un trou noir.
    Lorsque l’espace-temps s’effondre vers la singularité, non seulement l’espace-temps se courbe vers une densité infinie, mais il s’incurve également, ce qui est « comparable à la tension à la surface de l’eau s’écoulant dans un égout  (The Fractal-Holographic Universe). Comme je l’ai déjà dit, tout dans l’univers tourne. Et en intégrant pour la première fois en physique fondamentale la rotation dans les  équations de champ d’Einstein, Haramein explique la rotation dans l’univers. 

    Voyage dans un trou noir 

    L’origine de la Rotation (Spin)


    Les théories actuelles sur l’origine du mouvement de rotation disent en essence que tout a commencé à tourner à partir du Big Bang et que tout est toujours en train de tourner aujourd’hui. Mais cet argument ne résiste pas à la logique. Haramein se sert de la démonstration d’un œuf dur versus un œuf cru en train de tourner pour expliquer ce phénomène (in Crossing the Event Horizon).
    Lorsque vous faites tournoyer un œuf dur, le spin dure beaucoup plus longtemps parce que son contenu interne est solidifié et, dans un environnement dénué de frottement, cet œuf tournerait perpétuellement jusqu’à ce qu’une autre force agisse sur lui. Mais le fait est que les objets dans l’espace ne possèdent pas tous un noyau solide. Beaucoup, peut-être même la majorité d’entre eux comme notre Terre, possèdent un noyau en fusion, ou bien commencent par être en fusion et connaissent des périodes de rotation différentes entre la surface et le noyau, comme notre soleil.
    Notre Terre, tout comme l’œuf cru, présente une résistance interne due à la viscosité du blanc et du jaune à l’intérieur  de l’œuf. Lorsque vous faites tournoyer un œuf cru, il tournera seulement quelques fois jusqu’à ce que la résistance due au blanc et au jaune de l’œuf – lesquels ne tournent pas à la même vitesse que la coquille – provoque son arrêt.
    Notre Terre aurait dû logiquement se comporter de la même façon et s’être arrêté de tourner des milliards d’années auparavant, à moins que sa rotation ne se fonde sur un principe plus fondamental : la dynamique de l’effondrement de la structure de l’espace-temps, laquelle non seulement courbe mais s’incurve vers la singularité, ce qui est,  selon le modèle proposé par Haramein, à l’origine de la rotation dans l’univers.
    Le fait que toutes les sphères tournent probablement de façon perpétuelle au sein de l’univers à une vitesse plus ou moins constante est très révélateur que le mouvement de rotation est lié à la structure même de l’espace-temps et fournit, par conséquent, beaucoup d’arguments positifs venant valider les affirmations de Haramein, selon lesquelles toutes les sphères dans l’univers possèdent une singularité en leur centre et tournent, parce qu’elles reposent toutes sur la même dynamique de courbure et de torsion de la structure de l’espace-temps.
    Dans le modèle holofractographique de l’univers (HFU), toutes les sphères au sein de l’univers se révèlent être des dimensions scalaires du trou noir, ce qui signifie que toutes les sphères dans l’univers sont, à leur échelle propre, des singularités. Et parce que l’espace-temps se courbe et effectue une torsion vers la singularité, tous les objets, depuis l’atome jusqu’aux galaxies connaissent une attraction gravitationnelle proportionnelle à leur masse (et au rayon de leur singularité).
    Ceci, d’après le modèle holofractographique de l’univers, est non seulement à l’origine de la gravité et du spin mais également à l’origine de la nature de la masse, laquelle, dans les conditions actuelles des modèles utilisés en physique fondamentale, révèle une zone d’incertitude aussi bien qu’un phénomène encore mal compris.

     

    La dynamique du Tout Noir : le Double-Tore


    Dans le modèle holographique de l’Univers, le Tout Noir est la dynamique fondamentale de l’espace-temps qui génère toute la création. Néanmoins, jusqu’à ce que le spin (rotation) ait été traité dans les équations de champ d’Einstein, une véritable compréhension de la nature et de la dynamique du Tout Noir n’était pas possible.
    On a découvert un trou noir au centre de toutes les galaxies qui ont été observées. Et comme vous pouvez l’imaginer, les forces qui sont générées par l’effondrement de l’espace-temps vers la singularité doivent être colossales pour maintenir les milliards d’étoiles en orbite. Mais les galaxies exercent aussi une rotation, par conséquent la force centrifuge créée par la torsion de l’espace-temps (le couple de forces de l’espace-temps) déjà importante pour mettre en rotation des milliards d’étoiles, doit également s’avérer gigantesque.
    Comme l’espace-temps se courbe et qu’une torsion s’exerce vers la singularité, il finit par tourner à une telle vitesse que les forces centrifuges résultantes finiront par assujettir l’attraction gravitationnelle de la singularité. Cela se produira seulement vers la singularité parce que, plus vous vous rapprochez de la singularité, plus importante sera la magnitude du couple de l’espace-temps produisant la force centrifuge, laquelle résultera en de multiples dilatations de l’espace-temps.
    Par conséquent, le trou noir est non seulement une contraction infinie, mais aussi une expansion infinie créant une rétroaction en boucle entre ces deux infinités. (Voir image du double tore). Tandis que l’espace-temps s’effondre vers la singularité simultanément aux deux pôles, il accélère pour former un vortex jusqu’au point où les forces centrifuges créées soumettent l’attraction gravitationnelle de la singularité et rayonnent à l’équateur du trou noir. Puis finalement, l’immense attraction gravitationnelle de la singularité dominera l’expansion et s’effondrera à nouveau sur elle-même dans un infini mouvement de rétroaction.
    Un système en parfait équilibre. 

    Voyage dans un trou noir 

     D’ailleurs, nous observons cette dynamique partout dans la nature. L’image ci-dessus est celle d’une galaxie et les étoiles orientées dans leurs mouvements célestes respectent, de toute évidence, la dynamique de ces trous noirs. Elles rayonnent en spirale à l’équateur tandis que l’expansion se produit jusqu’à ce qu’elles atteignent le bord et soient aspirées dans le halo galactique. Et finalement, elles replongent ensuite dans les pôles du trou noir alors que l’immense attraction gravitationnelle effondre l’espace-temps vers l’infini.
    J’ai précédemment mentionné ci-dessus que des trous noirs avaient été détectés au centre de chaque galaxie. Il est également intéressant de relever que de récentes recherches indiquent que les trous noirs précèdent effectivement la formation des galaxies (Source: Black Hole).
    Se pourrait-il que ces trous noirs représentent la force générant les étoiles, les planètes ainsi que la matière première telle les atomes qui créent les galaxies ? Un gigantesque cisaillement se produirait alors à l’équateur galactique entre les deux champs de tores à l’équateur galactique qui tournent dans des directions opposées, surtout au niveau galactique.
    Se pourrait-il que cet effet de cisaillement des trous noirs de taille galactique, arrachent des mini-trous noirs que nous appelons des atomes, ou même des mini-trous noirs légèrement plus grands qui finissent par former des étoiles et des planètes à l’intérieur des galaxies ? Et les étoiles elles-mêmes arracheraient des atomes afin de créer leur propre composition élémentaire.

    Dans le modèle Holofractographique de l’univers (ou HFU) :
    « La réalité matérielle que nous voyons émerger est en fait issue du centre de la galaxie, le trou noir. Les particules sont créées dans un processus continuel de création. Non seulement un Big Bang, mais une création continuelle à tous les niveaux de singularité le long de l’échelle de notre univers. » - Nassim Haramein
    Ci-dessous, nous voyons cette dynamique se refléter une fois encore dans les régimes climatiques de la Terre (un ouragan au large des côtes de la Floride), un autre disque galactique (la Galaxie M51) et, au niveau atomique, dans le champ d’énergie de faible intensité d’une particule de carbone. Cette dynamique décrit non seulement la dynamique au niveau galactique mais également au niveau atomique, tel que le mouvement des électrons et des positrons dans leur révolution autour d’un atome.

     Voyage dans un trou noir Voyage dans un trou noir

    Cyclone et Galaxie

    Il est également curieux de constater que les conditions météorologiques de la Terre sont presque identiques à la dynamique du « trou noir du double-torus » comme le montre l’image ci-dessus.
    De toute évidence, il ne peut s’agir d’une coïncidence.
    N’est-il pas probable que toute cette dynamique clairement visible à toutes les échelles partage une origine commune : la dynamique de la distribution de l’espace-temps ? Et bien que la physique actuelle ne fournisse aucune explication à cette dynamique, le modèle HFU le réalise : toutes les sphères à toutes les échelles sont des dimensions scalaires du trou noir et par conséquent, cette dynamique est le résultat d’une boucle de rétroaction infinie entre l’effondrement et l’expansion de la distribution de l’espace-temps, due à la présence de la singularité (la densité infinie) au sein de la structure du vide.
    En physique il existe deux théories en physique relativement aux trous noirs. L’une est un trou noir, l’autre est un trou blanc. On avance que le trou noir est théoriquement une gravitation infinie et le trou blanc une radiation infinie. Mais Haramein propose que celles-ci reflètent deux aspects du même phénomène, c’est-à-dire un Tout Noir, laquelle réalise l’unification des évènements du trou noir/blanc.  
    Selon le modèle Holofractographique de l’univers, le rayonnement infini (c’est-à-dire le Tout blanc) est le produit de la gravitation infinie (c’est-à-dire un trou noir traditionnel), étant due à la rétroaction en boucle du double tore de la distribution de l’espace-temps, comme nous l’avons exploré.  De la sorte, l’observation de l’objet à partir d’une perspective extérieure ou intérieure à l’horizon des évènements est le facteur qui détermine la perception d’un trou blanc ou d’un trou noir.   
    L’horizon des évènements est le champ sphérique autour de la singularité qui se trouve à l’exacte distance radiale de la singularité où les forces de l’expansion et de la contraction de l’espace-temps (la gravité) sont égales. Lorsque vous êtes en dehors d’un Tout Noir vous voyez un objet qui brille comme une étoile, mais lorsque vous êtes à l’intérieur vous ne voyez que l’obscurité, telle l’obscurité que vous percevez lorsque vous observez le ciel nocturne car nous vivons à l’intérieur d’un Tout Noir galactique et universel.
    Unification et Singularité
    Comme le démontrent clairement les équations du champ unifié d’Einstein, le champ s’effondre vers une densité infinie : la singularité. Mais l’effondrement vers la singularité est caractérisé par une courbure infinie de l’espace-temps vers la singularité et ainsi, tous les points au sein de la structure de l’espace-temps doivent également s’effondrer vers la singularité parce qu’ils font partie de cette courbe.
    La nature fractale de l’univers s’exprime dans le fait que l’univers crée des sphères (lesquelles sont des Tout Noirs comme le montre la loi d’échelle pour la matière organisée) à tous les niveaux. Et la nature holographique de l’univers est fixée par la singularité, et de ce fait, toutes les sphères s’effondrent avec la singularité en leur centre au sein de la densité infinie de l’énergie du vide (la structure du vide).
    A partir de l’aspect rayonnant de la dynamique du Tout Noir du double tore, il semble que tout est séparé. Mais lorsque nous progressons vers la singularité, l’espace-temps s’effondre le long d’une courbure infinie vers un point de non volume infiniment dense, à une densité infinie, et à ce point, toutes les choses deviennent Un. Tous les trous noirs s’effondrent vers la singularité, comme l’a décrit  de si belle façon Andreas Bjerve :
    « La présence même d’une seule singularité avec une courbure infinie implique automatiquement que tous les autres point du continuum appartiennent à cette courbe extrême, d’où la racine étymologique du terme « singulier », signifiant unique – il n’y en a qu’un. » (The Fractal-Holographic Universe)
    L’univers est un trou noir, et pour cette raison, nous sommes tous Un.
    Dans cette conception de la dynamique des trous noirs (la dynamique du continuum de l’espace-temps), il est explicitement montré que, tant la gravité que l’électromagnétisme sont deux forces opposées et cependant complémentaires résultant de la courbure de l’espace-temps et du couple. L’électromagnétisme représente l’expansion infinie de la réalité et la gravité, la contraction infinie. Et ensemble, elles créent une boucle de rétroaction de création à toutes les échelles.
    Ainsi commence l’unification de la physique.


    Source : Traduction N. Joseph - juin 2014

    Cet article est le second d’une série explorant le Modèle Holofractographique de l’Univers, une théorie du champ unifié prometteuse postulée par Nassim Haramein, qui après bien des années de suppressions par la communauté scientifique, est en train de regagner du poids dans cette communauté. Visitez le premier article de la série, L’énergie du vide : la preuve de l’énergie libre dans l’espace nous entourant.
    This article is the second article in a series exploring the Holofractographic Model of the Universe, a promising unified field theory postulated by Nassim Haramein which after many years of suppression by the scientific community is now gaining weight in the scientific community. Visit the first article in the series, Vacuum Energy:Proof of Free Energy in the Space Al Around Us.

    Or explore this set of information from the Crossing The Event Horizon DVD.

    A propos de l’auteur
    Brandon West is the creator of Project Global Awakening. A website dedicated to the research of a variety of scientific and spiritual disciplines, and applying that knowledge to help you live an inspired life and change the world. Follow Project Global Awakening on Facebook, and Twitter.
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    http://www.wakingtimes.com/2014/05/09/black-whole-dynamics-foundation-fractal-holographic-universe/ 

    Voir aussi nos pages sur Nassim Haramein :  

    Nassim Haramein  

    Nassim Haramein et le voyage de la Terre   

    Bio - Energie Center  

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